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Ouistiti d’Or : L’année 2017 commence dans la bonne humeur

Publié le mercredi 4 janvier 2017 à 23h50min

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Ouistiti d’Or : L’année 2017 commence dans la bonne humeur

L’année 2017 a commencé dans la bonne humeur à la maison du peuple. Pendant 48h, c’était salle comble, à l’occasion de la 7e édition de ‘’Bon Nané Ouistiti D’or 2017 ‘’. Des humoristes burkinabè, confirmés ou en herbe, avec certains de la sous-région, ont communié avec le public.

Pari tenu pour les organisateurs de ‘’Bon nané, Ouistiti d’or 2017’’. Cette année encore, l’équipe a offert au public l’occasion de commencer l’année sans stress et en parfaite harmonie. Avec l’espoir que cette bonne humeur irradie le reste de l’année.

Le 2 janvier 2017, pour la première soirée, la maison du peuple était pleine. Le spectacle commence après 21h avec les Benda de la cour royale. Ils inaugurent le spectacle par le langage des tambours accompagné d’histoires drôles. Une touche d’authenticité, apportée par les organisateurs.

Puis, ce sont les candidats au Ouistiti Comedy Club que le promoteur appelle, ‘’ un laboratoire de talents émergents’’, qui font leur passage. Certains ont tiré leur épingle du jeu, en arrachant les applaudissements nourris du public. L’applaudimètre comptait pour beaucoup pour départager les candidats. « Le premier aura une production d’album. Nous travaillerons à l’entourer d’une équipe pour booster sa carrière », a précisé Salif Sanfo, le promoteur des Ouistiti, qui rappelle que des groupes ou humoristes confirmés comme Gombo.com, Moussa Petit Sergent, Ali Ponré sont passés par là.

Lire aussi : ‘’Bon nané’’-Ouistiti d’or 2017 : Utiliser le rire comme préventif plutôt que curatif

C’est aussi un concept qui permet de découvrir de nouveaux talents, promouvoir le brassage entre les humoristes du Burkina et d’ailleurs, a ajouté Salif Sanfo.

Le lauréat de RFI Talent du rire, Moussa Petit sergent a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui. Morceau choisi. Après les promesses de financement du PNEDS, le président du Faso aurait décidé d’affecter l’argent aux étudiants. Flairant les bonnes affaires, Simon Compaoré va dire à Roch Kaboré qu’il n’avait pas terminé ses études et envisage de ce fait, retourner dans les amphithéâtres. Le ministre de la culture, Tahirou Barry, lui a ajouté qu’à force de côtoyer Laurent Bado, il s’est toujours senti étudiant, un statut qu’il revendique.

Ali Ponré1er, les ivoiriens Zongo et Tao et Chuken Pat ont ravi le public, qui dans cette fraicheur de janvier, a eu chaud de rire.

Le thème retenu pour cette édition était, "Humour, Responsabilité sociétale des entreprises, lutte contre l’intolérance". Les Ouistiti, c’est l’occasion de rire. Mais pas seulement. A travers ce thème, il s’agissait aussi d’inciter les entreprises à investir dans le secteur culturel. « Faire en sorte que les sociétés puissent soutenir la culture pour développer l’industrie culturelle dans notre pays, qui est pourvoyeur d’emplois. Nous sommes convaincus qu’on peut développer ce secteur afin de permettre à de millions de jeunes de travailler et gagner décemment leur vie ».
Troisième volet de la rencontre, la lutte contre l’intolérance sous toutes ses formes était au menu. Le groupe Zongo et Tao a ainsi prêché la cohabitation pacifique entre religions, pendant que Ali Ponré a prôné l’acceptation des personnes en situation de handicap.

« Sans tomber dans l’autosatisfaction, on est très content », a reconnu Sali Sanfo à l’issue de la première soirée. Son vœu est que le concept grandisse et devienne un grand concept télé comme on le voit ailleurs.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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