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Coopération : Le Premier ministre bissau-guinéen en visite au Burkina

Publié le jeudi 29 décembre 2016 à 23h30min

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Coopération : Le Premier ministre bissau-guinéen en visite au Burkina

Le Premier ministre bissau-guinéen, Umaro El Mokhtar Sissoco Embalo, effectue, dès ce jeudi 29 décembre 2016, une visite de travail de 48 heures au Burkina Faso.

Il était 17h45mn lorsque l’avion qui transportait le chef de l’Exécutif bissau-guinéen s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. Pour l’accueillir, le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, entouré de quelques proches et d’une garde très allégée.

Après un « mana wana ? » (Comment vas-tu ? en langue nationale mooré) lancé par le visiteur à son hôte, les salutations d’usage et les deux hommes s’engouffrent dans le salon d’honneur de l’aéroport. Un quart d’heure d’échanges au cours duquel ils se sont souhaité la bienvenue.

Puis ils ressortent. « Je suis venu chez moi. Beaucoup de gens savent que je suis à moitié Burkinabè. Quand j’ai été nommé Premier ministre, j’ai choisi le Burkina comme un pays référentiel pour moi. Raison pour laquelle je me retrouve là aujourd’hui. Je suis venu voir mon frère et collègue, et le président Roch, pour leur demander des conseils. Je voudrais aussi voir comment coopérer de façon plus étroite avec le Burkina et profiter de l’expérience du Burkina dans plusieurs domaines », a expliqué Umaro Embalo.

Pour le patron de l’Exécutif bissau-guinéen, l’expérience du Burkina dans la collecte des impôts et dans l’agriculture pourrait servir à son pays.

Nommé en pompier le 19 novembre 2016 par le président José Mario Vaz, Umaro El Mokhtar Embalo est conscient de la tâche qui l’attend et compte bien y parvenir grâce à son expérience. « Le président l’a bien dit hier. Je suis venu pour faire la transition de deux ans et demi. Je pense avec ma petite expérience pouvoir tenir, changer la Constitution et organiser les élections, comme prévoit l’accord de Conakry », a-t-il indiqué. Général de réserve, le Premier ministre a, selon certains proches, un carnet d’adresses bien fourni en Afrique et au Moyen Orient qu’il entend bien mettre à la disposition de son pays afin de le sortir de la crise dans laquelle il est plongé depuis un an.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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