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Trésors humains vivants : Les candidatures sont reçues du 10 décembre 2016 au 10 avril 2017

Publié le lundi 14 novembre 2016 à 23h35min

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Trésors humains vivants : Les candidatures sont reçues du 10 décembre 2016 au 10 avril 2017

En prélude à la publication en 2017 de la deuxième liste des Trésors humains vivants, le ministère de la culture, des arts et du tourisme a organisé une conférence de presse, le 14 novembre 2016 à Ouagadougou. Objectif : Informer l’opinion nationale du lancement de l’appel à candidature pour la deuxième édition de la proclamation des personnes prétendant au titre de Trésors humains vivants du Burkina Faso.

Le 30 octobre 2013, le Burkina Faso créait son système des trésors humains vivants et souscrivait ainsi à la volonté de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) de mettre en lumière et d’accompagner les détenteurs des savoirs et savoir-faire liés au patrimoine culturel, à la transmission et à la récréation desdits savoirs. C’est ainsi que le 23 décembre 2015, il proclamait la première liste des dix-sept premiers Trésors humains vivants dans les domaines des arts du spectacle et des savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. Et cette conférence de presse, selon le directeur général du patrimoine culturel, Dr Vincent Sédogo, vise à informer l’opinion nationale du lancement de la deuxième édition de proclamation des Trésors humains vivants du Burkina Faso. « Toutes personnes ou groupes de personnes détenant des savoirs ou savoir-faire rares, et disposés à les transmettre aux générations futures, sont invités à manifester leurs intérêts pour la sélection des trésors humains vivants du Burkina Faso », a-t-il lancé.

En effet, sont concernées par le système des Trésors humains vivants, les savoirs, les savoir-faire, les compétences et techniques du patrimoine culturel immatériel des populations du Burkina Faso relevant des traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel. A cela s’ajoutent les pratiques sociales, rituels et évènements festifs, de même que les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers.

Les candidatures sont formulées soit par organisations représentatives, des institutions ou par le détenteur du savoir et/ou savoir-faire lui-même, selon le directeur général du patrimoine humain. En outre, pour les patrimoines gravement menacés de disparition, la direction générale du patrimoine culturel (DGPC) en charge du projet peut, le cas échéant, proposer des candidatures. Dans ce cas de figure, l’accord écrit du détenteur est exigé.

Les dossiers de manifestation d’intérêt de cette activité biennale sont reçus au secrétariat de la direction générale du patrimoine culturel pour ce qui concerne les candidats résidant dans la région du Centre. Concernant, ceux qui sont à l’intérieur du pays, les dossiers sont reçus au niveau des directions régionales de la culture, des arts et du tourisme. Et à Dr Sédogo de souligner : « L’acceptation des critères de sélection et du code d’honneur des Trésors humains vivants est la condition de recevabilité des manifestations d’intérêt ». Mais qu’à cela ne tienne, il a affirmé que les critères de sélection et le code d’honneur peuvent être consultés dans les différents lieux de dépôt.

La période de réception des dossiers de candidatures est fixée du 10 décembre 2016 au 10 avril 2017. Aussi, pour toute autre information utile, les candidats sont invités à contacter la DGPC aux 78 07 06 25/78 14 70 04 ou au 78 11 15 37.

A la question de savoir à quoi équivaut la reconnaissance de Trésors humains vivants, le directeur de la conservation et de la promotion du patrimoine culturel, Marcellin Zongo a rétorqué : « Le titre de Trésors humains vivants, il faut qu’on se le dise, il n’est pas monnayable. Il faut déjà qu’on songe à cela parce qu’il ne faudrait pas qu’on monnaie le titre soit disant que ça équivaut à tels millions de F CFA qu’on pourra payer chaque mois à un Trésor humain vivant ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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