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Stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso : L’élaboration du plan d’actions 2017-2021 lancé

Publié le dimanche 30 octobre 2016 à 18h58min

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Stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso : L’élaboration du plan d’actions 2017-2021 lancé

Le secrétaire d’Etat, chargé de la décentralisation, Alfred Gouba représentant le ministre Simon Compaoré a procédé au lancement des travaux de l’élaboration du plan d’actions 2017-2021 de la Stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso. C’était le vendredi 28 octobre 2016 à Ouagadougou.

Au Burkina Faso, en dépit des campagnes de sensibilisation, force est de constater qu’une grande partie de la population ne recourt pas systématiquement aux services de l’état civil. Pour relever ce défi, le gouvernement s’est doté d’une stratégie nationale de l’état civil (SNEC) assorti d’un plan d’actions qui a été adoptée en juin 2012. A deux mois de l’échéance de ce plan d’actions (décembre 2016), il était opportun d’élaborer un deuxième plan d’actions opérationnel couvrant la période 2017-2021 pour la poursuite de la mise en œuvre de la SNEC. Et la cérémonie de ce vendredi 28 octobre 2016 organisée par la direction générale de la modernisation de l’état civil marque le lancement des travaux. Il s’agit ainsi au terme de l’atelier, de soumettre le document du 2e plan d’actions validé en conseil des ministres pour adoption et ce, avant la fin du mois de novembre.

Pour le secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation, Alfred Gouba, l’élaboration du plan d’actions se veut participative car, dit-il, elle fait l’objet d’une synergie d’actions entre le ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure, les ministères intervenants dans la gestion de l’état civil. A cela s’ajoute, les faitières des collectivités territoriales, à travers un comité de rédaction et un comité technique de coordination. Ainsi, les membres du comité de rédaction ont été invités à faire du plan d’actions en élaboration, un document d’orientation et de référence, dont un système d’évaluation permettant un meilleur suivi que le précédent.

Dans cette dynamique, M. Gouba a indiqué que le gouvernement s’est engagé pour la maîtrise d’un système performant relatif à l’enregistrement des faits d’état civil, basé sur le potentiel qu’offrent les techniques de l’information et de la communication en matière de gestion et de prestation de service de qualité aux citoyens. « Nous avons déjà au niveau de cette première phase posé les jalons de cette informatisation que nous voulons faire. Il s’agit maintenant de l’approfondir dans la deuxième phase et de faire en sorte que beaucoup de collectivités puissent être raccordées au net pour pouvoir délivrer des actes d’état civil dans des délais très raisonnables », a-t-il expliqué. Au titre des réalisations, il a également ajouté qu’à la date d’aujourd’hui, ils ont formé plus de 2000 officiers d’état civil.

« Chaque enfant doit avoir un extrait d’acte de naissance ». Ce rêve est celui du gouvernement Burkinabè. Malheureusement, « il y a certaines pesanteurs sociologiques qui font que jusqu’aujourd’hui toutes les femmes n’accouchent pas dans les formations sanitaires. Aussi, les gens n’ont pas encore le reflexe de chercher une pièce d’état civil pour les enfants. Ce n’est que lorsqu’ils ont besoin d’un document qu’ils se mettent à sa recherche », a relevé le secrétaire d’Etat.

Ce que nous demandons à la population, a-t-il précisé, c’est de recourir aux centres d’état civil pour déclarer les faits d’état civil (naissances, mariages, décès). Du reste, le problème est plus poussé en ce qui concerne les extraits d’acte de naissance. Et au secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation de dire « sans acte de naissance, on n’existe pas ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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