Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
L’Erythréen Zemenfes Solomon est le vainqueur de la deuxième étape du Tour du Faso 2016 disputée, ce samedi 29 octobre 2016, entre Boussé et Ouahigouya (130 km). Deux cyclistes burkinabè ont été sanctionnés par la présidente du jury, Isabel Fernandez, pour comportement indélicat pendant la course.
Lancés sous un soleil qui poussait péniblement ses rayons en ce temps d’harmattan naissant, les coureurs ont dû faire face à de multiples difficultés dues aux exigences de la présidente du jury. Après une dizaine de kilomètres, ils ont dû s’arrêter sur ordre d’Isabel Fernadez qui a estimé que les véhicules suiveurs roulaient sans respecter les consignes de sécurité des coureurs.
Une dizaine de minutes de rappel à l’ordre et le cortège s’ébranle à nouveau vers Ouahigouya. A Gourcy, ville du troisième et dernier point chaud, un autre fait plus grave se produit. Mme Fernandez arrête la course et fait rappeler les coureurs qui avaient réussi à s’échapper. « Les enfants avaient refusé de reprendre la course. J’ai dû intervenir pour les amener à respecter les directives de la présidente du jury », s’est insurgé Alassane D. Ouangrawa, président de la Fédération burkinabè de cyclisme. La raison principale, Abdoulaye Rouamba cycliste burkinabè a été surpris par la présidente Isabel Fernandzez utilisant un kit oreiller. « Il a utilisé un kit. C’est vrai et ce n’est pas normal. Les textes interdisent cela », a reconnu Alassane D. Ouangrawa. Selon le président de la Fédération burkinabè de cyclisme, c’est en voulant se renseigner que Yaméogo Hamidou, en tant que capitaine, a été traité d’indiscipliné par la patronne du tour.
Malgré l’intercession des uns et des autres, les deux coureurs seront disqualifiés pour la suite de la course. Entre attaques et contre-attaques, les coureurs sont arrivés en peloton groupé. Les Erythréens plus forts dans le sprint final se sont imposés à l’arrivée. Zemenfes Solomon suivi de l’Algérien Saidi Nassim. Le premier Burkinabè de l’étape, Salifou Yarbanga, est arrivé cinquième.
La troisième étape va relier, ce dimanche 30 octobre 2016, Gourcy à Ziniaré. Longue de 171,500 km, l’étape est la plus longue du Tour.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 29 octobre 2016 à 20:13, par Élève de maternelle En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
Pauvre Burkina de l’après insurrection avec ses syndicalistes qui ne jurent que par des grèves sauvages sans préavis, sans service minimal même dans les services vitaux et critiques. Non content de notre anarchie au plan nationale, nous exportons notre indiscipline même dans les compétitions internationales avec les autres nations ; nous ne pouvons pas faire violence sur nous et respecter les règlements valables pour tous. J’ai le sentiment que le vrai fruit de l’insurrection n’est pas l’éviction de Blaise Compaoré élu démocratiquement par une élection inclusive mais la naissance de l’Homo- Burkinabis le nouveau citoyen indicipliné incivique violent qui n’a rien à voir avec son grand-père voltaïque travailleur sobre et honnête ni son père Burkinabè conscient décomplexé et fier de son identité. Qui sommes nous aujourd’hui au Faso de Thomas Sankara et que voulons nous dans ce monde de compétition entre les nations ?. Être parmis les premiers, être dans le peloton ou être le dernier des derniers avec notre main toujours tendue en quête d’aumônes pour combler nos déficits budgétaires chroniques. Faire de l’insurrection un mode de vie avec l’indiscipline et l’anarchie comme credo individuel n’a jamais fait développer un pays dans ce monde. Il est temps de changer l’air du temps à la mode au Faso issu de l’insurrection d’octobre 2014 sinon le Burkina ira droit au mur.
2. Le 30 octobre 2016 à 00:35, par Le Roi En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
J’aime les femmes ; mais si femme est chef dans affaire de course c’est pas simple dans notre contexte . Imaginez-vous la déprime que cette sanction va provoquer chez les jeunes !
A ce rythme , et si c’est sous les sauts d’humeurs de cette femme que le reste de la course va se poursuivre j’ai bien peur que nous n’assistions à la pire des tours du Faso .
Le 30 octobre 2016 à 19:25, par dommage En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
Je pense que ce n’est pas parce que c’est une femme mais plutôt parce que les responsables de notre équipe nationale veulent continuer dans l’amateurisme. Le coureur qui avait l’oreillette communiquait avec qui, alors que c’est interdit ? Ce responsable doit être lourdement sanctionné. C’est vraiment énervant.! Que chacun assume ses actes.
3. Le 30 octobre 2016 à 01:36, par Kanzim En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
La démission pour incompétence n’étant pas de la culture des officiels au Burkina, le Président de la Fédération burkinabè de cyclisme continuera toujours d’élever le ton pour justifier l’injustifiable. Comment peut-il ignorer les règles de la course au point de protester les décisions de la Commissaire UCI de la course. Il ne donne pas les bons exemples aux coureurs burkinabè en protestant contre une décision pourtant bien fondée par les règlements dont il semble ignorer le minimum. Heureusement le DTN des Etalons cyclistes a sauvé la face en reconnaissant la nécessité pour les coureurs burkinabè, de se cultiver à la réglementation du cyclisme international. La situation créée peut discréditer le cyclisme burkinabè qui est pourtant parmi les meilleurs en Afrique. Ce que nous avons vu à la télé est tout simplement intolérable. Il faut que le président de la fédération revienne sur son discours qui a consisté à dire que « la commissaire n’a pas à insulter les burkinabè en les traitant de mal élevés » : d’abord les enregistrements devraient prouver une telle allégation. Vérifiée ou pas, et connaissant le contexte, il met en pâture la commissaire en se mettant objectivement contre sa décision avec une violence verbale pas très digne d’un officiel de son rang, et tolérable à peine que pour le supporter. Il faut que le DTN s’attache à faire connaitre les règlements dans leur exhaustivité par les participants burkinabè au Tour du Faso, qui est devenu depuis longtemps, le tour de l’Union Cycliste Internationale. Enfin, il faut que le président de la fédération soit assez humble et moins excité pour ne pas se prendre pour l’entraîneur des étalons cyclistes. Que chacun sache donc jouer le rôle qui est le sien.
4. Le 30 octobre 2016 à 16:29, par SID PAWALEMDE En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
J’ai suivi l’interaction du Président de la Fédération du cyclisme, monsieur Ouangraoua face à la Commissaire UCI qui dénote de sa mal éducation. Je jure que ce monsieur ne peut éduquer un enfant. Le DTN doit être élevé au grade supérieur, car les règles sont élémentaires. Moi, je ne sais même pas pourquoi la commissaire n’a pas donné un carton rouge au Président de la FBC pour lui avoir a fait publiquement des redondances ( à elle Présidente) devant les coureurs. Quel mal éduqué ce Ouangraoua !!! Alors je demande au Ministre des Sports de demander pardon publiquement à la Présidente. Le comportement du Président de la FBC frise le mal élevé qu’il défend. Personnellement j’avais honte pour l’ensemble du Burkina Faso.
5. Le 30 octobre 2016 à 16:58, par une insurgée En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
Effectivement le président de la fédération doit s’efforcer de ne pas mélanger les choses et les gens...... Il nous a fait honte et porté préjudice à l équipe
6. Le 30 octobre 2016 à 18:39, par SID PAWALEMDE En réponse à : Deuxième étape du Tour du Faso 2016 : L’Erythrée jubile, le Burkina sanctionné
J’ai suivi l’interaction du Président de la Fédération du cyclisme, monsieur Ouangraoua face à la Commissaire UCI qui dénote de sa mal éducation. Je jure que ce monsieur ne peut éduquer un enfant. Le DTN doit être élevé au grade supérieur, car les règles sont élémentaires. Moi, je ne sais même pas pourquoi la commissaire n’a pas donné un carton rouge au Président de la FBC pour lui avoir a fait publiquement des redondances ( à elle Présidente) devant les coureurs. Quel mal éduqué ce Ouangraoua !!! Alors je demande au Ministre des Sports de demander pardon publiquement à la Présidente. Le comportement du Président de la FBC frise le mal élevé qu’il défend. Personnellement j’avais honte pour l’ensemble du Burkina Faso.