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Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

Publié le vendredi 28 octobre 2016 à 01h05min

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Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a lancé un débrayage de 96 heures (26 au 28 juillet 2016) pour exiger la satisfaction de sa plate-forme revendicative. Si le mouvement est bien suivi dans son ensemble, les forces de défense et de sécurité ont pris position devant les sièges des différents médias publics…

Au premier jour du mouvement de grève, il y a eu des démêlés entre les travailleurs des médias publics et les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Ces derniers n’entendaient pas laisser les grévistes installer leur piquet de grève dans un périmètre qu’ils ont délimité devant le siège de la télévision nationale.

Une sorte de « zone rouge » comme les affectionnait l’actuel ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré lorsqu’il était le tout puissant maire de Ouagadougou, et alors un des barons du régime déchu.

Le Directeur général de la police nationale viendra sur les lieux en rajouter, en donnant l’ordre à ses éléments « de nettoyer les ordures » comme rapporté par les confrères alors en reportage. Un langage pour le moins irresponsable et à la limite ordurier mais compréhensible, puisque lui-même a considéré les grévistes comme étant des ordures. Sans commentaire !

A notre arrivée le deuxième jour du mouvement aux environs de 7H30mns, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) avait déjà bouclé les lieux. Les premiers manifestants arrivés ont été priés d’aller voir un peu plus loin. En indiquant un endroit au-delà des limites où, ils avaient pris position et derrière leurs véhicules d’intervention.

Ce lieu indiqué n’a pas rencontré bien sûr l’assentiment des grévistes. Les esprits dès lors ont commencé à s’échauffer. Cependant, des conciliabules avec l’officier en chef de l’équipe qui s’est présenté sous le nom « officier Sigué » et entre manifestants permettront aux uns et aux autres de savoir raison garder.

Les grévistes ont alors dit leur mécontentement aux éléments du fait qu’ils étaient en flagrante violation des lois de la République et des conventions internationales. Tout en acceptant de rejoindre le lieu à eux indiqué.

Timide au début, la mobilisation est allée grandissant au fil du temps. Avec la constitution de petits groupes d’échanges entre manifestants et parfois avec les forces de l’ordre.

L’UAS apporte son total soutien aux manifestants

Aux environs de 9H15mns, une délégation de l’unité d’action syndicale (UAS) conduite par le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié arrive sur les lieux. Les manifestants requinqués et forts de ce soutien l’accueillent aux cris de « maréchal ». Après un bref échange avec les responsables de la sécurité, il dira aux manifestants de maintenir leur position. Parce que les conventions internationales dont celle 87 de l’Organisation internationale du travail (OIT) reconnaissent aux travailleurs le droit de manifester et de monter des piquets de grèves devant leur lieu de travail. Il a dit le soutien de l’UAS à la lutte du SYNATIC. Chose qui a été appréciée par les manifestants et le Secrétaire général du SYNATIC, Sidiki Dramé.

C’est sur ces entrefaites que la délégation est repartie avec la promesse ferme de rentrer en contact avec les ministres en charge de la sécurité et son collègue en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou.

Entre temps, des banderoles affichées par les manifestants ont été enlevées par celui qui s’était présenté comme étant le chef des opérations, l’officier Sigué. Sous les hourras et les cris de moqueries des manifestants. La température est encore montée d’un cran. Mais le retour de Bassolma Bazié et sa délégation contribuera à faire baisser l’électricité qui planait dans l’air et les risques d’affrontements.

Bassolma dira qu’une rencontre est prévue avec les ministres cités plus haut. Et donnera encore la consigne aux grévistes de toujours maintenir leur position. Non sans prévenir que le théâtre et le front des opérations pourraient être déplacé en d’autres lieux et que la lutte pourrait prendre d’autres formes, si les autorités persistaient dans leur comportement qui n’est pas digne d’une démocratie.

La lutte continue

C’est aux environs de 14h30mns que la délégation est revenue s’adresser aux grévistes. Dans son rapport, la délégation a dit avoir rencontré le ministre en charge de la Fonction publique, Clément Sawadogo. A ce dernier, la délégation s’est inquiétée de la présence des forces de l’ordre, en violation de la convention 87 de l’OIT sur la liberté syndicale et le droit de grève. Une norme supranationale qui a une valeur juridique supérieure, aux normes nationales dont la constitution du 02 juin 1991 elle-même.

Les seules raisons pouvant déroger à cette convention reposent sur des constats d’affrontements entre les travailleurs, ou la destruction constatée du matériel de travail par ces derniers. Ce qui était bien sûr loin d’être le cas au lieu du piquet de grève pacifique mis en place par les manifestants. Toute chose qui ne justifiait donc pas la présence de forces policières.

Après d’autres échanges avec le ministre de la communication sur la sécurité des travailleurs ; sur l’environnement sécuritaire devant le siège de la RTB et de façon générale au Burkina ; des engagements ont été pris par les autorités : le retrait immédiat et systématique des forces de l’ordre des lieux ; l’ensemble des travailleurs qui sont en grève doivent être informés que le piquet de grève est maintenu en ces lieux.

Aussi, la lutte se poursuivra au même endroit le 28 octobre 2016, dernier jour de la grève. Avec la possibilité de dérouler des banderoles, d’installer des tentes, des chaises, du matériel de sonorisation afin que les différents messages puissent être livrés tranquillement aux militants du SYNATIC.

Bassolma Bazié a promis aux militants du SYNATIC de prendre rapidement langue avec leurs premiers responsables, pour revenir le dernier jour de grève, entre 10h et 11h, livrer un message « assez clair, limpide et soutenu » de l’UAS.
Tonnerre d’applaudissements des manifestants galvanisés par ce soutien de taille de l’UAS qui a promis, faire dorénavant de la lutte du SYNATIC son affaire pour l’aboutissement de la plate-forme revendicative. Cependant, il n’a pas manqué d’appeler les militants du SYNATIC au calme et à la retenue. Pour ne pas prêter le flanc à d’éventuelles actions de sabotage de la lutte.

Le SG du SYNATIC a dit sa joie de voir l’UAS à ses côtés pour défendre le droit des travailleurs de l’information et de la culture. Tout en donnant rendez-vous aux militants pour la manifestation du dernier jour, à savoir la journée du 28 octobre 2016.

Dans l’ensemble, le mot d’ordre est bien suivi au niveau du quotidien d’Etat, « Sidwaya » ; de la radio nationale et la télévision nationale malgré des réquisitions faites par l’autorité pour assurer le service minimum.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2016 à 02:39, par paul En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Le burkina faso a battu le record en greve dans l’annee 2016 dans le monde . Bravo aux agents de la fonction publique. Bande de paresseux .

    • Le 28 octobre 2016 à 07:18, par Insurgé N°1 d’octobre 2014 En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Merci pour votre réaction mon frère. Je ne sais même pas ce qu’attend le gouvernement pour chasser ces zélés et procéder à un recrutement des jeunes chômeurs pour les remplacer... Trop c’est trop ! Un journaliste du public s’il n’est pas content ça démissionne et ça va dans privé ! Il faut que le GOUVERNEMENT PRENNE SES RESPONSABILITÉS !

    • Le 28 octobre 2016 à 13:42, par Minute En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Trop de grèves, ça tue le pays. Il faut que les hommes de médias sachent raison gardé. On fait une grève et on attend les choses venir. On ne doit pas être stricto sensus comme si les nouvelles autorités sont venu avec l’argent. Non ! Le droit de grève est reconnu. Chacun est libre de le faire ou le refuser. On ne peut pas tolérer que des individus fuent-ils grévistes bloc l’entrée d’une institution de l’État, montent des stands et installent des hauts parleurs pour déranger comme si le pays les appartenaient à eux seuls. Vous ne devrez pas empêcher les honnêtes travailleurs de faire leur devoirs. ça montre que vous ne maitrisez même pas les textes. L’information est un droit élémentaire dû au peuple. Mais voilà ! Sans aucun service minimal pour donner le minimum d’info au peuple, on ferme boutique et on fait du vacarme sur la voie publique. Ce n’est pas normal. Cela veut dire que si le pays est en danger, il faudra que le peuple trouve autres sources d’info que ses propres médias publiques ! Vous êtes méchants et risquez d’être traité comme des ennemis du peuple. Il faut aussi qu’on applique la règle. Si on est embauché pour 8 heures par jour ; 40 heures par semaine, le traitement se fera au prorata du nombre de jours de travail effectué. Ainsi va la vie

      • Le 28 octobre 2016 à 17:34, par VOLONTE DE DEIU En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

        c’est le gouvernement qui a prêté le flanc en accédant je le précise totalement aux doléances de certains corps . je pense que si la nation éprouve des difficultés nous devons tous sans exception faire des efforts. un magistrat en raison parait-il de la séparation de pouvoir ou de l’enjeu financier lié aux dossiers qu’il traite, a un salaire qui vaut le triple de celui d’un cadre de la fonction qui a le même niveau que lui c’est à dire Bac+5. vous trouvez ça normal ?

  • Le 28 octobre 2016 à 06:16, par wil En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    L’UAS avec Mr BAZIE en tète doit faire preuve de réalisme et éviter de soutenir à tout va ces mouvements anarchiques et déconnectés des réalités du pays. Il y’a combien de corporation ? Pouvons ns tout avoir et maintenant ? On grève plus qu’on ne travaille. Méritons ns mm nos salaires ? Déchiquetons le pays ns allons tous en récolter les pots cassés.

    • Le 28 octobre 2016 à 10:05, par abas les jaloux En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Mon frère, tu as raison. Chacun revendique alors qu’il ne fait pas correctement son travail. si j’étais un employeur, aucun de ces journalistes n’allait avoir un salaire de 100 000 Fcfa.

    • Le 28 octobre 2016 à 10:18, par kuima En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      J’invite tous ceux qui peuvent témoigner de le faire sur les services rendus par les agents publics. L’arrogance, le mépris, les injures et j’en passe. Il y a des services dans lesquels même une simple demande de renseignement peut tourner au ridicule. Au niveau des impôts, quand tu part pour payer les taxes c’est comme si tu allais quémander et certains agents disent parfois que si tu veut, tu peux aller où tu veux, tu seras obliger de revenir car sans notre papier tu ne peux rien faire. c’est pour dire tout simplement que nous payons nos fonctionnaires au delà de ce qu’ils méritent en considérant leur rendement.

  • Le 28 octobre 2016 à 06:41, par le final En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    je savais pas qu’il était en grève.ce qui est sûr nous on a toutes les infos sur lefasonet sur bf1 sur Burkina info sur canal 3 sur impact tv et même sur Facebook sans compter la presse audio et écrite.chers journalistes vous êtes mal barrés

  • Le 28 octobre 2016 à 07:54, par quelqu’un En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    tout le monde a le droit de lutter pour l’amélioration de ses conditions de vie et de travail. journalistes, je vous soutiens

  • Le 28 octobre 2016 à 07:59, par SING En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Vraiment je suis fonctionnaire mais ça tourne au ridicule maintenant. Un statut particulier parce qu’on travail tout temps ah bon ! Si vous travaillez plus que les 8h là je pouvais comprendre. Que diront les infirmiers et les douanier ? Soyons burkinabé mes amis.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:08, par kalou En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    encore une grève.c’est pour dire encore que comme les magistrats ont eu gain de cause donc eux aussi doivent avoir gain de cause.cest vrai que Roch à commis une erreur en donnant aux magistrats plus que ce qu’ils ont eu mais il faut qu’on soit responsable et savoir raison gardée. on peut revendiquer sans grève

    • Le 28 octobre 2016 à 13:09, par sido En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Un adage mossi dit que si tu as ta main dans la gueule d’un chien, tu dois te débrouiller en le caressant etc. pour faire sortir ta main. Donc c’est pour dire qu’au moment où les magistrats grevaient, je crois bien que c’était à l’approche des élections législatives. Donc le Gouvernement était dans une contrainte. Et même avec ça, il ya près de la moitié des magistrats qui ne sont toujours pas rentré dans leur droits. Une autre chose sur tout ce qui se dit sur les magistrats. Il faudra faire la part des choses sur certains dossiers surtout sur les crimes de sang. Ils ne sont pas tous autant qu’ils sont corrompus. Faites des enquêtes et vous saurez qui est qui. Merci.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:17, par Dounia En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Un peu de sens de responsabilité et de réalisme. Un Syndicat se doit d’être responsable

  • Le 28 octobre 2016 à 08:20, par LE VERIDIQUE En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    donc rtb est en gréve je ne savais vraiment pas.Du courage a eux il peuvent grever toute l’année moi en tout cas sa me fait ni froid ni chaud.mais si c’est fasonet bf1 burkina info impact tv le pays l’observateur sont en gréve sa pourra me toucher.Ya rien dans rtb.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:21, par sidsomde En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    en tout cas nous ne sommes pas dérangés car on a tout ailleurs et la vie continue sans les médias d’Etat.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:42, par le sage 1er En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    j’ai été sidéré de voir Bassolma dire que les grévistes ont le droit de camper devant les lieux de service notamment devant le ministère de la communication comme piquet de grève alors que l’article 386 du cote du travail l’interdit. J’invite donc quiconque de lire cet article avant de prendre parti.

    • Le 28 octobre 2016 à 10:55, par la bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Le sage 1er, Quand on ignore les textes on ne s’hasarde pas ici. Bassolma BAZIE sait très bien ce qu’il dit. Ton fameux article 386 et son code sont inférieurs aux texte d ’OIT. Va te cultiver avant de venir montrer ta carence en matière de texte. L’UAS et particulièrement la CGT-B sera toujours à coté des travailleurs en lutte.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:44, par emma En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    chacun récoltera ce qu’il a semé s’il faut revendiqué pour revendiquer ; revendiquons tous ceux dont on a besoin quand le chaos installera on aurait récolté les fruits de notre insurrection ; pardon j’oubliais que vous ne faite pas parti du peuple insurgé mais on vous tient à l’œil bande d’inconscients

    • Le 28 octobre 2016 à 11:04, par la bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Emma, il faut bouffer tes sous mpp avec honte la honte, le sans gêne et inconscience qui caractérisent les individus de ton espèce. Bassolma BAZIE dans cadre de l’UAS ou de la CGT-B soutiendra et sera toujours aux cotés du peuple en lutte. Libre à toi de t’exiler. Demande à tes mentors d’arrêter BAZIE tu verras qu’ils ne feront même pas 24 heures aux affaires. Tu saura réellement qui est insurgé ou pas.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:50, par drabo En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Monsieur Dramé les conventions internationales dont celle 87 de l’OIT dont vous faites cas est vrai. Mais les memes conventions ne disent pas de faire des manifestations sauvages. Saboter les installations , violentés et empechés vos collègues requisitionnés de faire leur travail,soustraire frauduleusement les disques durs,etc. Lisez très bien leurs contenus, vraiment c’est déplorable de voir des responsables syndicaux se comporter je ne sais quoi. Je pense que vous devez donner la vraie informations à vos militants, pour qu’ils ne s’égarent pas. Coçmbien d’entre eux ont lu ces conventions dont vous brandissez comme trophé. Il serait judicieux de les former sur le syndicalisme.

  • Le 28 octobre 2016 à 08:55, par BILI-BILI En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Mon parent BASSOLMA Bazié commence par exagérer !!

    • Le 28 octobre 2016 à 11:11, par ELHOÏME En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Eh ! oui. C’est ce qu’il a fait quant les magistrats étaient en grève et Rock, comme piqué par une mouche leur a accordé plus que ce qu’ils demandaient. Et depuis, c’est le printemps des revendications car on se dit que "s’il y a de l’argent pour multiplier le salaire mensuel d’un agent public par deux pendant qu’on demande aux autres de serrer la ceinture parce que le pays est pauvre, alors il y en aura aussi pour les autres".
      Moi je pense qu’il était mieux de donner un peu à tout le monde que de donner beaucoup à un corps. Vous constaterez qu’après les journalistes, ce sera le tour d’un autre syndicat. Et moi, je leur donne raison dans la mesure où le salaire de la majorité ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins fondamentaux (nourriture, soins médicaux de leur famille, factures eau/électricité, unités de recharges de téléphone portable, carburant, argent de poche des enfants, soins des parents (père et mère), dépenses liées aux études des enfants tout au long de l’année, etc).
      C’est pourquoi chaque corps lutte pour améliorer sa capacité de couverture de ses différents besoins. Et BASOLMA doit travailler à réduire un peu les inégalités et non l’inverse. L’inverse sera le terreau de développement de revendications à n’en pas finir.

  • Le 28 octobre 2016 à 09:06, par hehe En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Notre télé devient plus intéressante à suivre pendant cette grève car les images diffusées collent avec notre culture burkinabè et africaine. Nos valeurs culturelles africaines reviennent durant cette période de grève. pourvu que ça dure ! Chacun prend ses responsabilités dans ce Faso post-insurrectionnel. Cordialement

  • Le 28 octobre 2016 à 09:16, par Le Roi En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Finalement ce BASSOLMA BAZIE est il un chômeur ou un travailleur ? Je plaints son employeur .

  • Le 28 octobre 2016 à 09:28, par Sydney En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Bravo à notre héros national BASSOLMA et à l’UAS félicitation au SYNATIC, le Danjounou le donneur de leçon et de carton rouge n’arrive même pas à résoudre les problèmes dans son ministère comme quoi c’est au pied du mur on voit le vrai maçon, trop facile de critiqué.

  • Le 28 octobre 2016 à 09:31, par BILI-BILI En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Que chacun des deux partis ( Etat -Syndicat) lève le pieds pour trouver une solution à cette situation. Le grand pas doit être fait par lEtat ; mais en même temps nos amis de la RTB doivent aussi revoir leur copie. Si l’on fait un état des effectifs de la RTB ; vous verrez que c’est seulement 30/100 du personnel qui font le travail et qui sont effectivement dans leur poste de travail. La plupart on créé leur propre Business ; d’autres ne viennent même plus au service ;et en même temps ils emmargent toujours dans le budget de lEtat.

  • Le 28 octobre 2016 à 09:43, par RIM En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    si seulement ils savaient que leur grève est un non événement ils allaient un peu se ranger ses pauvres apprentis journaliste faite même si vous voulez une greve illimité ça va rien changer dans nos habitude de télé et radio j n m souvient même pas de
    puis qd j vous ai suivi

  • Le 28 octobre 2016 à 09:48, par lecoq En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    cher internaute 14,merci encore parce que c’est mieux comme ça.Demeurer dans vos grèves car la chaine est propre actuellement ;on ne voit plus vos bêtises de programme journalier charger de vide.Un journaliste qui compare au magistrat c’est la honte de l’OUA ! vous avez magistrature et vous avez fait vos concours, ça ne peut jamais devenir magistrat,et encore moins y’a quoi à la RTB ? rien d’extraordinaire !les privés valent 10 fois mieux que vous,si ça ne va pas démissionne ok ? on veut avancer avec ces conneries de grèves. Ceux qui luttent pour se comparer à d’autres corps c’est purement de l’idiotie caractérisée,luttez pour avoir au lié de passer dans les cabarets à critiquer. Le gouvernement doit mater très sévèrement.Regardez à la santé,des grèves hasard sans un service minimum,ça c’est criminel.respecter au moins votre déontologie.Revendiquer c’est bien mais pensez a la vie de tes parents. Mettez en tête que dans votre village natale tes parents seront malades sans soins minimaux,imagine la suite !!!! ce n’est pas ou tu serves là seulement hein !

  • Le 28 octobre 2016 à 10:22, par togssida En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Je savais pas qu’ils étaient en grève . mais je demande au gouvernement d’être vraiment ferme. notre pays vient de loin et est vraiment très pauvre. mais on a le sentiment que le pays appartient uniquement aux fonctionnaires et c’est pas normal. l’état doit investir au profit des 17 millions de burkinabe plutôt que de passer son temps à faire des augmentations à gauche et à droite, dans un pays où l’insécurité est en train de prendre le dessus.
    j’ose croire que le gouvernement va couper les 4 jours de salaire des grévistes, parce qu’ils n’ont pas travailler. et j’attends vraiment des mesures fortes du gouvernement à ce niveau .
    la grève est avant tout une question de rapports de force , et nos amis journalistes savent bient qu’ils ne peuvent pas tenir pour longtemps. l’opinion publique burkinabe à plusieurs choix aujourd’hui entre les différents moyens de communication et d’information et les agents de la RTB peuvent faire aujourd’hui 6 mois de grève sans que beaucoup de gens ne sachent .
    même si on doit reconnaître que certaines revendications sont fondées notamment l’indemnité vestimentaire. parce que aujourd’hui on s’habille pas à 11000f. c’est pas possible, ils doivent aussi savoir raison garder.

  • Le 28 octobre 2016 à 10:22, par saint En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    les magistrats ont grévé personne ne les a dérangés. les greffiers egalement personne ne les a dérangé. je suis pour une harmonisation des salaires des fonctionnaires. si les soi disants statuts particuliers ont plus de 300 000 pour bac+5 ; et les autres ont moins 225000 pour le même niveau y’a problème. que l’Etat ns dise qu’il va harmonisé les choses et vs verez que les grèves vont baisser. qd on a fait l’insurrection, c’était pour avoir plus de justice sociale mais actuellement les fonctionnaires ressentent plus cette injustice.

  • Le 28 octobre 2016 à 10:41, par LE BONCITOYEN En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Moi je soupçonne Sidiki DRAME et son SYNATIC d’être une secte. Bassolman BAZIE est certainement le gourou de cette secte. Le gouvernement doit enquêter serieusement le milieu des syndicats au Burkina. De plus en plus les syndicats sont devenus des regroupement des paresseux, de médiocres à l’image de Sidiki DRAME imself, de BARRO Mamadou de la F-SYNTER etc. C’est malheureux.

  • Le 28 octobre 2016 à 10:42, par voubié En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Internaute n°6 ne nous voilons pas la face car dans la vie chacun récolte ce qu’il à semé. Pour dire vrai il faut admettre que le président Rock ne devait pas accéder à la requête des magistrats. Eux et pourquoi pas les autres. Nous sommes tous des travailleurs de ce pays, interdépendants les uns des autres, confrontés aux mêmes problèmes.Il n’y a donc pas de supers agents qui tiennent. Comment un père de famille peut aimer certains de ses enfants au détriment d’autres. Ce que tu peux donner à un , il faut en faire de même pour eux tous sinon 3 cas de figures s’imposent : 1) tu divises ce que tu as pour que chacun ait une petite part ; 2) tu ne donnes rien à personne ; 3) si tu commences à partager et après tu te rends compte que tout le monde ne peut avoir , tu arrêtes le partage et tu retires ce que tu as déjà donné pour que chacun reste sur sa position initiale. Sinon ta famille sera toujours en ébullition. C’est ce que nous vivons au Burkina et rien d’autre ne peut mettre fin à cela.

  • Le 28 octobre 2016 à 11:02, par poulpo En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Il y a trop de liberté dans ce pays. c’est à la limite ridicule.

    • Le 28 octobre 2016 à 16:29, par la bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Poulpo cette liberté est un acquis syndical arraché par de hautes luttes. Donc chaque syndicat en jouit comme il veut. Tu n’y peux rien ni toi ni ton pouvoir mafieux ni un quelconque gouvernement qui viendrait. Vive la lutte organisée vive la lutte du peuple. Pain et liberté pour le peuple.

  • Le 28 octobre 2016 à 11:05, par MANAGRE En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Si mes frères des médias publics veulent ils n’ont qu’à continuer leur grève pour 365 jours.
    j’ai toujours des informations à l’international sans compter avec nos braves des médias privés
    qu’il faut encourager encore plus. Mrs de l’UAS soyez de vrais patriotes et lutter pour la majorité
    et non ceux qui vous applaudissent aujourd’hui l’histoire retiendra.

  • Le 28 octobre 2016 à 11:06, par Truman En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Bizarrement avec la grève, on voit des documentaires intéressants à la TNB. Si ça pouvait continuer comme cela, ce serait bien-hein.

  • Le 28 octobre 2016 à 11:09, par faber En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Je ne suis pas journaliste mais de grâce évitez d’insulter des travailleurs pour une situation que vous méconnaissez, seuls les grévistes vivent au quotidien les réalités de leur travail. Donc arrêtez- vos jugement stériles et passionnés ! Un peu retenue et de courtoisie pour nos frères !
    J’invite :
    Le gouvernement à apporter une réponse globale à tous les travailleurs afin d’éviter les revendications tous azimuts !
    Les structures syndicales à une meilleure conduite des manifestations, et à une stimulation au rendement plus accru.

  • Le 28 octobre 2016 à 11:11, par Silollé En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    RIDICULE !!!!
    On n’appelle pas çà syndicat ni grève !!! C’est la rue, la pagaille !!! Après celle qui a terrassé le régime, la pagaille emportera toutes les structures !
    Comment refuser l’ordre ? C’est la pagaille !!!
    Pas la peine de citer des articles de droit... si on veut la pagaille !!! Les forces de l’ordre savent mieux que vous ce qu’il faut faire !!!
    On ne peut pas être services d’état et rejeter l’état !!!! Le service public sert l’état !!!! Le pouvoir d’état n’appartient pas à la pagaille mais aux électeurs !!!
    Coups d’états, insurrection, et tout çà c’est la force des incapables et des frustrés !!

    La loi s’il vous plaît !!!

    • Le 28 octobre 2016 à 16:35, par la bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Silollé tu n’as rien compris encore. La loi c’est le peuple qui l’a écrit, qui l’écrit à travers ses différentes luttes. Ceux que tu appelles pour instaurer la loi ont fui pendant l’insurrection et le coup d’Etat en laissant le peuple face aux bandes armées du RSP. Le peuple les a valablement vaincus. Donc c’est le peuple dans toutes ses composantes qui fait désormais la loi que cela te plaise ou non.

  • Le 28 octobre 2016 à 11:16, par kwiliga En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Ah, si Sankara revenait,... Ben en fait, non ! Arrêtons de nous mentir.
    Si l’on veut regarder la vérité en face, si Sankara revenait aujourd’hui, il n’y aurait plus personne pour l’écouter, plus personne pour le prendre au sérieux.
    Nos élites, nos fonctionnaires, sont tellement repliés sur leurs égoïsmes, sur leurs préoccupations financières, leurs soucis de confort, la conservation de leurs avantages, que personne ne se permet plus, ni une vision globale (concernant l’ensemble de la population et situant réellement quelle est notre position au sein de cette population) ni une vision d’avenir, ne serait-ce qu’à moyen terme.
    Si Sankara revenait, il irait en Amérique Latine, n’en doutons pas !

  • Le 28 octobre 2016 à 12:27, par Un travailleur En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Monsieur BASSOLMA, si vous voulez réellement aider tous les travailleurs, invitez le gouvernement à réduire le fossé qu’il y a entre les salaires d’une même catégorie et d’un même échelon. Les statuts particuliers vont créer plus de problème qu’ils n’en résolvent. Comme quelqu’un l’a dit "tond nina poukamé".
    Ce sont les conneries de statuts particuliers qui créent les frustrations. S’il y a augmentation, tout le monde doit en bénéficier. Au cas contraire, on n’a pas besoin d’être un sorcier pour savoir que cela va entraîner des revendications venant d’autres corps, et ce, jusqu’à chaque corps constate qu’il ne tire pas la queue en matière de rémunération salariale. Et pendant ce temps, ce sont nos pauvres populations des villes et des villages qui en pâtissent du fait des grèves de tous genres, d’une part, et c’est également l’image de notre pays qui est ternie d’autre part. C’est pourquoi je demande à M. BASSOLMA et à M. ZOUGMORE de réfléchir à la question car il y va de la bonne marche de notre administration et surtout de votre honneur.

  • Le 28 octobre 2016 à 13:16, par Amadoum En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    A tous ceux qui condamnent les grevistes, "ou etiez-vous quand le gouvermnement a decide de satisfaire les doleances des magistrats et autres ? En ces moments difficiles, si le gouvernement a pu trouver de l’argent pour satisfaire les magistrats, qu’il trouve les sous de la meme maniere pour toutes les autres revendications. Et au dela des sous, ces differentes revendications ont un aspect justice sociale, beaucoup plus importante, que nous ne devons pas ignorer.

    Passez tous une tres bonne fin de semaine !

  • Le 28 octobre 2016 à 13:39, par le financier En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    les amis l’heure est grave. le magistrat qui vient de sortir à 830.015f s’il est à ouaga et bobo et 845.015f s’il se trouve dans les autres provinces.je n’invente rien.demandez aux agents des finances.le mois passé ils ont eu leur rappel à compter de janvier et ce mois ils ont eu leur salaire entier.on a cru qu’ un nouveau sorti de lEnam avait 750mil mais on s’est trompé donc le peuple à été trompé.à bas les hommes en robe noire

  • Le 28 octobre 2016 à 13:43, par gale En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    moi je crois qu’il faut appliquer la réglementation en matière de grève et opérer la retenue sur le salaire.ensuite le service minimum doit être assuré et ceux qui s’y opposent doivent être sanctionnés

  • Le 28 octobre 2016 à 14:48, par bedare En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    selon moi,l’arbre ne doit pas casser la foret.trop de sel gâte la sauce. Chaqu’un doit savoir raison garder ;un proverbe dit:une marmite neuve n’a pas de croute.Nos problèmes ne peuvent pas être résolu en même temps.IL FAUT LAISSER LE GOUVERNEMENT S’INSTALLER

  • Le 28 octobre 2016 à 15:20, par Cheikh En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Quant à moi, je dis et je répète que la trop grande indulgence du gouvernement, a fini par être considérée par certains, comme de la mollesse. Sinon, il ne suffit pas d’aller en grève, en prenant les magistrats comme seules références. Quand on détient le quatrième pouvoir comme c’est le cas pour les journalistes, il faut savoir le gérer avec tact, pour ne pas tomber dans le désordre et l’infantilisme. Si c’est parce qu’ils veulent aussi la tête de Nathalie Somé ou de Rémis Djandjinou, qu’ils l’avouent. Mais il faudra qu’ils sachent tout de même, que la queue du lion n’est pas une balançoire ! Les syndicats savent inciter aux grèves, mais ils ne peuvent défendre aucune cause conséquente ! Pour preuve, de 1990 à maintenant, beaucoup de grévistes se sont retrouvés au chômage, sans que ni la CGTB, ni leurs syndicats respectifs, n’aient pu les réintégrer. Pire encore, si vous êtes chanceux, à part votre dernier salaire que l’on contraindra l’Inspection de Travail à vous reverser, vous n’obtiendrez plus rien. Pour la suite, vous passerez des années en vain dans les coulisses des tribunaux, sans être dédommagés. Par ailleurs, bon nombre de services ont été liquidés pour la même cause. Ne dit-on pas que l’expérience vaut mieux que la science ? Renseignez-vous bien, pour comprendre que ces beaux flatteurs de syndicalistes, ne sont point les payeurs. Si j’ai un conseil à vous donner chers hommes de Médias, c’est de vous ressaisir pendant qu’il est encore temps. Héyi ! Héyi !.

  • Le 28 octobre 2016 à 15:28, par Balimson En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Que nous soyons travailleurs du public ou du privé, que nous soyons élèves, étudiants ou chômeurs, il faut que nous soyons un peu objectifs, réalistes et modérés dans nos propos. Les grèves existaient bien avant l’insurrection populaire. On a vu comment, dans le cadre des négociations Gouvernement-Syndicats, Blaise a accepté augmenté un peu les salaire, tout juste parce qu’il pensait qu’avec cette augmentation, il allait avoir l’aval des fonctionnaires pour la modification de son fameux article 37. Après le départ du Blaso, les magistrats, les greffiers et GSP ont redonné de la voix à cors et à cris. Leurs multiples longue période de grève ont abouti à un traitement spécial de faveur, hors du commun des fonctionnaires. Donc pour emprunté les mots d’un internaute, "Rock, comme piqué par une mouche leur a accordé plus que ce qu’ils demandaient". Il fallait s’attendre à cela mes chers compatriotes. "S’il y a de l’argent pour multiplier le salaire mensuel d’un agent public par 2 voire par 3 pendant qu’on demande aux autres de serrer la ceinture parce que le pays est pauvre" c’est vraiment ridicule, ou bien c’est prendre les autres pour des cons.
    Comment peut-on comprendre que depuis le règne de Blaise, les magistrats avaient déjà un traitement de faveur : ils sont classé en catégorie P et avaient bénéficié d’une indemnité de judicature de 150 000 frcs par mois.
    Avec le Rocko, le cumul des indemnités des magistrats varie actuellement de 550 000 fcfa à 750 000 fcfa, sans oublier le traitement indiciaire, donc les magistrats ont au bas mots un traitement salarial mensuel d’au moins 1 million de fcfa. les magistrats ont généralement niveau Maîtrise en dehors de ceux qui ont DESS ou autres, tandis que les Professeurs et maîtres de recherches, Médecins et autres ont étudié plus qu’eux mais, ils ont combien par mois, si ce n’est ce que Rocko vient encore d’octroyer aux Prof d’université parait-il, un indice spécial de 4 000 au moins à partir de janvier 2017.
    C’est le Prési qui a créé tout cela et continue de maintenir cette situation délétère avec son silence hérité du Blaso : Résolution globale des problèmes des fonctionnaires, sommes tous de la Fonction Publique. Chaque corps est spécial de sa manière. Le gouvernement et l’UAS, et surtout BASOLMA doivent travailler à réduire les inégalités de traitement salarial et indemnitaire.
    Si rien n’est harmonisé urgemment, il va s’en dire que les choses vont allées de mal en pis. Les grèves vont aller crescendo afin de corriger au plus vite cette injustice.
    Cette semaine c’est la grève du SYNATIC, du SYNTHA, la semaine prochaine les Syndicats de l’Education vont prendre le relais, ensuite ce sera le tour des Financiers et autres.
    Surtout la grève des Financiers ( la Douane, les Impôts, le Trésor ....) est vivement attendue, eux qui mobilisent quotidiennement les ressources fiscales, les taxes et les recettes de services, malgré toute sorte d’hostilité pour qu’on se permette d’augmenter comme on veut le salaire des magistrats qui se croient des Super-fonctionnaires.

    • Le 28 octobre 2016 à 15:45, par teeltaaba En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Et si les travailleurs de la santé allaient en grève en période d’épidémie de méningite ou de choléra !
      C’est la même chose que les travailleurs de l’information du public sont en train de nous servir. Impossible de comprendre que pour 2 grands événements que notre pays organise, les médias du public fassent profil bas.
      Si tous les travailleurs, chacun de son côté devrait grever sans discernement, je pense qu’il y aura trop de gâchis dans ce pays.
      Il est trop tard pour vous, travailleurs de l’information du public, car la population du Burkina s’est désolidarisée de votre mouvement.
      Vous n’êtes pas des patriotes et personne ne vous soutient mis à part le nommé Bassolma BAZIE qui ne cherche qu’à mettre le Burkina à sang et à feu. Pitié !!!!!

  • Le 28 octobre 2016 à 15:33, par lecoq En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    internaute 31, tu dormais quand on lançait le concours de magistrature ! si c’est le cas,c’est que tu ne n’avais pas le niveau n’est-ce pas ? tu ferais mieux d’encadrer tes enfants pour la magistrature prochainement sinon tu as eu concours de ton niveau bas,si le salaire ne te suffise plus pour le besoin c’est normal,grouille qu’on améliore et laisse la jalousie tomber,ça ne te servira pas,ton enfant deviendra magistrat.Conseil d’amis,:va acheter un kilo de document de droit ou de code pénal et top c’est parti pour k l’enfant devient magistrat.n’est-ce pas ton souhait ?

    • Le 28 octobre 2016 à 18:57, par Amadoum En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

      Monsieur lecoq, sur quel critere quantifiable le gouvernement s’est-il base pour satisfaire les doleances des magistrats et se trouve dans l’impossiblite de faire la meme chose pour les autres travailleurs Burkinabe ? Pouvez-vous, en toute ame et conscience, regarder les autres travailleurs Burkinabe dans les yeux et justifier le fait que les magistrats aient obtenu gain de causes et pas eux ? Je ne vois le monde seulement en termes de F CFA ; et les travailleurs d’un pays, je les vois comme une chaine dont tous les maillons contribuent a l’essence de la chaine ; tous sont aussi utiles, les uns que les autres.

      S’il y a encore des gens qui ne voient pas que satisfaire les uns et pas les autres est injuste, je n’ai plus rien a dire en la matiere. Je croyais elever le debat en allant au dela de l’aspect monetaire. Pour votre information, je ne suis pas magistrat, ne souhaiterai pas l’etre, et gagne plus que convenablement ma vie.

  • Le 28 octobre 2016 à 15:43, par lecoq En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Cher internaute 36,vos analyse me laisse deviner votre niveau d’instruction,on ne lève pas au hasard pour réclamer parce qu’on doit réclamer ! il faut revoir la constitution du Burkina Faso,chaque fonctionnaire a sa place dans un article,si la constitution n’a rien prévu de spécial pour votre corps,suis désolé on ne peut rien faire pour vous mon frère.

  • Le 28 octobre 2016 à 16:55, par youbnar En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    il faut qu’on se dise la vérité. Le problème de notre pays depuis les indépendances, est toujours un problème de juste. Regarder au temps de Maurice YAMEOGO, comment le peule était maltraité.il y’avait baisse de salaire par ci, augmentions des prix par là. et vous avez vu comment le régime s’est terminé ? ensuite Lamizana est venu .avec lui égalema ya eu des problemes de justice et il est tombé.Après c’est Saye Zerbo.lui aussi est fini devant les tribunaux.ensuite Jean Baptiste, Thom Sank juska Blaise COMPAORE. Tous ces régimes ont été troublés par des problème de justice.et nos journalistes et nos magistrats qui se disent grand connaisseurs sont là ils regardaient et ils ne disaient rien.maintenant que la vraie démocratie commence à s’installer dans le pays chacun se lève pour dire que lui il connait ses droits. Allez y vous faire foutre.vous etes des gateurs.et si vous continuez dans cette lancée, la terre bénite de nos ancêtres ne vous donnez les forces de détruire le Pays.et l’avenir retournera tout ce que vous contre vous. je parle des journalistes et Magistrats Burkinabè.vous n’avez honte mais Dieu vous voit

  • Le 28 octobre 2016 à 17:05, par veni vidi vinci En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    À Monsieur Le Coq,

    Ton pseudo dit tout de ta personnalité. Pitoyable ! Ton visage est-il aussi effroyable que tes pensées ? Attention, tu risques de faire fuire les enfants. Quelle misère ?
    On sait que la transition avait doté de fumistes énergumènes en portables bidons pour débiter des âneries sur le net. On sait aussi que la pratique continue avec certains idiots du mpp. Tu en fais partie ?

  • Le 28 octobre 2016 à 17:07, par commerçant burkinabè à yaabr taaga En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    franchement quand je lis certains internauts ça fait pitié. pensez vous que le gouvernement pourra mettre en oeuvre son PNDS s’il augmente pas les salaires des autres fonctionnaires ? meme si les RSS rêvent il faut qu’ils se reveillent. que se passera t-il si la douane, les impots, le trésor, la santé , l’enseignement, etc. partent en grève pour trois jours dans ce burkina faso post insurectionnel. soyons claire, il faut que le gouvernement donne quelque chose aux autres et rapidement sinon le front social aura raioson du mandat du président Rock. personne n’a peur de l’autre dans ce pays maintenant. c’est un deal que les majustrats ont fait avec le gouvernement. tous va se savoir d’ici là. et je pense que la prochaine insurection ne donnera pas de chance au rigime actuel de fuir ; pas du tout. prenez de bon salaire et laisser nos dossiers dans le tirroir. voilà le deal gouvernement -magistrat. comme la fonction publique est composé uniquement de majistrats ils viendront travailler là ou les autres sont en greve.

  • Le 28 octobre 2016 à 17:20, par commerçant burkinabè à yaabr taaga En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    franchement quand je lis certains internauts ça fait pitié. pensez vous que le gouvernement pourra mettre en oeuvre son PNDS s’il augmente pas les salaires des autres fonctionnaires ? meme si les RSS rêvent il faut qu’ils se reveillent. que se passera t-il si la douane, les impots, le trésor, la santé , l’enseignement, etc. partent en grève pour trois jours dans ce burkina faso post insurectionnel. soyons claire, il faut que le gouvernement donne quelque chose aux autres et rapidement sinon le front social aura raioson du mandat du président Rock. personne n’a peur de l’autre dans ce pays maintenant. c’est un deal que les majustrats ont fait avec le gouvernement. tous va se savoir d’ici là. et je pense que la prochaine insurection ne donnera pas de chance au rigime actuel de fuir ; pas du tout. prenez de bon salaire et laisser nos dossiers dans le tirroir. voilà le deal gouvernement -magistrat. comme la fonction publique est composé uniquement de majistrats ils viendront travailler là ou les autres sont en greve.

  • Le 28 octobre 2016 à 17:35, par KOBINABA En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Le Coq ou le Chien vous avez la meme reaction quand on parle des Magistrat.Moi je m en fou de qu Ils gagnent pcq je gagne nettement Mieux.Mais je suis gene qu a diplome egal l Autre soit mieux traite. Je comprends pourquoi Les Magistrats ont une vision speciale de la Notion de Justice. Le Coq peut etre que si Certaines personne savait le traitement actuel des Magistrat Toi tu n allais passe oubien tu as gagne ca par bras Long. Bon appetit.

  • Le 28 octobre 2016 à 19:13, par nebie En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    attention bazie, faisons attention , je suis moi même fonctionnaire de la sante. mais reconnaissant qu’il y a trop de revendications sur fond pecuniaire beaucoup plus alors que le pays est dans un marasme. C’est pas parceque les autorités tatonnent et sont fragiles qu’il faut en profiter. dans d’autres pays c’est des salaires impayés nous risquons d’en arriver là quelque soit l’équipe au pouvoir. Si c’est qu’on veut on est sur la bonne voie avec des revendications indemnitaires à la limite absurdes au regard de nos ressources actuelles. Sachant raison garder et mettons nous au travail réellement d’abord.

  • Le 28 octobre 2016 à 21:35, par Sam En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    Chers journalistes de l’état.
    je viens par la présente vous informer que je ne regardais la Tnb qu’à 20h pour le journal.
    votre grève m’a définitivement convaincu que je pouvais me passer de votre JT car y’a des chaînes ici au Burkina qui font MIEUX.
    Alors Adieu.sans rancune.

  • Le 29 octobre 2016 à 08:30, par vercingetorix En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    pourvu que ça dure.au moins on n’est plus obligé de suivre les âneries et idiotie débitées à longueur d journée dans les médias publics.continuez seulement. quand tout l monde prendra l’habitude d s’informer à travers la presse privée dont les programmes sont mille fois plus riches et variés, l’état,par souci d’économie,pourra fermer toutes ces boîtes budgetivores qui n’apportent pas grand ch
    ose à notre démocratie

    pourvu que ça dure.au moins on n’est plus obligé de suivre les âneries et idiotie débitées à longueur d journée dans les médias publics.continuez seulement. quand tout l monde prendra l’habitude d s’informer à travers la presse privée dont les programmes sont mille fois plus riches et variés, l’état,par souci d’économie,pourra fermer toutes ces boîtes budgetivores qui n’apportent pas grand ch
    ose à notre démocratie

    pourvu que ça dure.au moins on n’est plus obligé de suivre les âneries et idiotie débitées à longueur d journée dans les médias publics.continuez seulement. quand tout l monde prendra l’habitude d s’informer à travers la presse privée dont les programmes sont mille fois plus riches et variés, l’état,par souci d’économie,pourra fermer toutes ces boîtes budgetivores qui n’apportent pas grand ch
    ose à notre démocratie

  • Le 29 octobre 2016 à 11:51, par lecoq En réponse à : Grève des travailleurs de l’information et de la culture : Le bras de fer se poursuit

    mes chers frères de l’internaute 40 et 43,juste vous dire k je suis loin de ce k vous pensez mais je n’aime pas la comparaison,luttez et luttez vous serrez servi et laisse tomber la jalousie intellectuelle, ça ne construit pas une nation

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