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Science et technologie : Un symposium international pour le partage

Publié le mardi 25 octobre 2016 à 02h26min

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Science et technologie : Un symposium international pour le partage

Le symposium international sur la science et la technologie a ouvert officiellement ses portes ce lundi 24 octobre 2016 à Ouagadougou. Du 24 au 28 octobre 2016, les acteurs du monde de la recherche réfléchiront sur le thème : "Valorisation des résultats de recherche sur les filières : bétail-viande, karité, maïs, mangue, mil, niébé, oignon, riz, sorgho, tomate, volaille - locale". La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, représentant le Premier ministre, Paul Kaba Thieba.

Des chercheurs qui cherchent on en trouve, mais des chercheurs qui cherchent et qui trouvent on en cherche, nous dit le dicton. Ce qui n’est pas le cas du pays des hommes intègres car au Burkina, des chercheurs qui cherchent et qui ne trouvent pas, on en cherche aussi. C’est pour magnifier cette excellence en quelque sorte qu’un symposium international pour le partage et la valorisation des résultats générés par le PPAAO – Burkina est organisé. Cela, en vue de présenter les différents résultats et les technologies générées ou introduites au Burkina par le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), à la communauté scientifique nationale et internationale.

Dans son adresse aux officiels et aux participants, le Délégué général du CNRST (Centre national de la recherche scientifique et technologique), Dr Roger Nebié, a remercié les uns et les autres de leur présence à cette cérémonie qui témoigne de l’importance qu’ils accordent à la recherche. Selon Dr Nebié par exemple, « le PPAOA/WAAPP a permis, grâce au fonds compétitif national généré au niveau du CNRST, de financer 37 projets, former 3 personnes en Phd, 10 en Masters et 15 techniciens ». Et générer 5 technologies. Le tout d’un coût supérieur à 743 millions de francs CFA. Durant cette rencontre, confie-t-il, plusieurs communications seront données en plus de la présentation de 42 posters, 4 key note speakers (conférences introductives d’experts d’une filière donnée), 4 tables rondes.

Promouvoir le monde agricole

Parrain de ce symposium, le Directeur exécutif du CORAF/WECARD (Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole), Dr Abdou Tenkouano, a remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa personne et sa structure. Venu depuis le siège du CORAF qui est à Dakar, il affirme que « le PPAAO cadre parfaitement » avec les engagements des Chefs d’Etat africains « en faveur de l’agriculture et du développement rural, au sommet de Maputo en 2003 ». Cela, « pour augmenter la croissance agricole de 6% par an, en allouant 10% des ressources publiques à l’agriculture et au développement rural ». Cet engagement, laisse-t-il entendre, « a été réitéré à travers la déclaration de Malabo en 2014 ».

Après avoir ouvert officiellement le symposium, le ministre Filiga Michel Sawadogo a fait le tour des stands d’expositions dressés pour l’occasion. Plusieurs produits, fruits de la recherche y sont exposés le temps que durera cette rencontre.

Le ministre Sawadogo, confie que « la recherche prend un véritable envol » au Burkina, dans la mesure où il y a une coordination en Afrique de l’Ouest comme en Afrique Centrale qui est le CORAF. « Ce que nous souhaitons est que les chercheurs continuent de s’investir comme ils l’ont fait par le passé et plus que par le passé, puisque nous voulons avoir une accélération dans notre développement économique », laisse-t-il entendre.

En rappel, le PPAAO – Burkina a été initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec l’appui financier de la Banque mondiale. La phase actuelle du programme au Burkina (2011-2016) a un coût global de 11,680 milliards de francs CFA. Et est sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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