LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Lutte contre la méningite : Des gestes simples qui permettent de préserver la santé pendant l’harmattan

Publié le lundi 20 février 2017 à 18h00min

PARTAGER :                          
Lutte contre la méningite : Des gestes simples qui permettent de préserver la santé pendant l’harmattan

Comme chaque année à la même époque, l’Harmattan – vent sec et poussiéreux- peut dans son évolution avoir plusieurs conséquences négatives sur la santé humaine, parmi lesquelles, la méningite. Au regard de la ténacité de ce mal, chacun doit faire sien l’adage « aide toi, le ciel d’aidera ». Des mesures préventives peuvent être prises, soit en évitant de s’exposer aux intempéries, soit en accourant le plus tôt possible dans une formation sanitaire en cas de signes de la maladie. Aussi faudrait-il d’abord être informé sur la méningite, ses symptômes et sa prise en charge. Lisez plutôt !

La méningite : Elle est le plus souvent d’origine infectieuse et entraîne de manière commune une fièvre, des maux de tête et des signes neurologiques. Il existe deux types de méningites infectieuses, à savoir, des méningites virales, bénignes le plus souvent, et bactériennes, plus dangereuses et qui doivent être soignées d’urgence. Les méningites bactériennes dues au méningocoque imposent un traitement de l’entourage du patient en raison de sa nature contagieuse.

La méningite touche surtout les enfants de moins de 2 ans, les adolescents et les jeunes adultes âgés de 18 ans à 24 ans. Les personnes âgées, celles ayant des problèmes de santé chroniques (diabète, sida) sont également des victimes potentielles de la maladie

Causes : Différents agents infectieux sont impliqués dans les méningites. L’inflammation peut avoir pour origine un virus. Il s’agit dans ce cas du type de méningite le plus répandu (environ 70% des cas de méningites), généralement bénigne, à caractère saisonnier. Une bactérie peut être en cause. Ce type de méningite est moins fréquent mais potentiellement plus sévère, pouvant engager le pronostic vital du patient. Les méningites bactériennes peuvent être associées à des signes neurologiques identiques aux encéphalites. Elles sont alors désignées sous le terme de « méningo-encéphalite ». Un parasite peut être en cause dans de très rares cas.

Symptômes de la méningite : La transmission bactérienne s’opère de personne à personne par les gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées. La période d’incubation se situe entre 2 et 10 jours et est en moyenne de 4 jours. Les symptômes les plus fréquents sont la raideur de la nuque, une fièvre élevée, une hypersensibilité à la lumière, des céphalées, un état confusionnel et des vomissements.

Même lorsque l’on diagnostique la maladie très tôt et qu’un traitement approprié est institué, 5 à 10% des malades décèdent, habituellement dans les 24 à 48 heures suivant l’apparition des symptômes. Outre cela, la méningite peut entrainer des lésions cérébrales, une surdité partielle ou des troubles de l’apprentissage chez 10 à 20% des survivants.

Traitement : Le traitement de la méningite doit être rapide. En cas d’existence d’un purpura associé au syndrome méningé, des antibiotiques sont donnés avant même les résultats de la ponction lombaire, parfois même avant sa réalisation si la ponction ne peut pas être pratiquée dans un délai suffisant. En cas de signes de gravité, ils seront donnés après la prise de sang et avant la ponction. Dans les autres cas, l’analyse du liquide céphalo-rachidien est nécessaire pour savoir si les antibiotiques sont nécessaires. Des corticoïdes peuvent également être prescrits en fonction des cas.

Comment peut-on prévenir la méningite ?

La prévention repose essentiellement sur deux moyens : la vaccination et les antibiotiques préventifs. En dehors de toute méningite dans l’entourage, et de manière générale, il est important de respecter le calendrier vaccinal qui prévoit des vaccins contre le méningocoque, le pneumocoque et l’Haemophilus. Cette vaccination est proposée par le médecin traitant, et par exemple, le vaccin anti-méningocoque. En cas de survenue d’une méningite (infection invasive à méningocoque C), une mise à jour de ces vaccinations dans l’entourage est préconisée et en fonction du type de méningite, des antibiotiques préventifs sont prescrits : il s’agit de l’antibioprophylaxie.

Rassemblées par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino