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Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

Publié le dimanche 23 octobre 2016 à 20h44min

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Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

La crise qui secoue la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) n’a pas fini de faire parler d’elle. La Direction générale de l’institution a organisé le 21 octobre 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse à son site de Tengandogo. Après une visite guidée de ses magasins.

Vous ne manquerez sûrement pas de vous demander de quelle direction générale il s’agit, vu la situation de crise qui existe au sein de cette structure et qui a plongé la CAMEG dans une situation de bicéphalisme de son organe de direction.

Eh bien il s’agit de la direction qui a la réalité du pouvoir et du terrain et conduite par Dr Jean Chrysôtome Kadéba. C’est d’ailleurs ce dernier et certains de ses plus proches collaborateurs, qui ont guidé les journalistes pour la visite des magasins en quarantaine et centraux de 2000m2 chacun, avec bien sûr des explications détaillées à toutes les étapes.

De l’essentiel de cette visite guidée, on retiendra, constat à l’appui que les différents produits sont stockés dans des conditions optimales de sécurité et de bonne conservation, avec des appareils (enregistreurs) permettant de mesurer l’état de la température, de l’humidité et de la lumière. Certains des produits sont conservés dans des chambres froides où la température oscille entre 15 et 25°C.

Par moments, il peut y avoir des ruptures de stock de certains produits. Cependant, l’institution aux dires de son Directeur général, conscient du fait que cela joue négativement sur la santé des populations, surtout dans un contexte de mesures de gratuité de soins de certaines maladies, a toujours travaillé à minimiser ces ruptures. Des mesures qui ont vu les besoins d’approvisionnement en certains produits doublés. Cependant, à travers des procédures de commandes d’urgence avec des délais de 6 mois et parfois même, en mettant à contribution la voie aérienne pour l’approvisionnement en certains médicaments, la CAMEG arrive à satisfaire la demande et à approvisionner correctement les districts sanitaires surtout. Les hôpitaux eux, n’ayant pas l’obligation de s’approvisionner à la CAMEG. Même si elle leur livre aussi certains médicaments essentiels génériques.

Dans l’ensemble et depuis la mise en œuvre de la gratuité des soins, la moyenne mensuelle globale de taux de satisfaction des commandes des structures sanitaires à la CAMEG est de 68,18%, « malgré les perturbations dues à la crise qui sévit à la CAMEG depuis plus de 5 mois » ont dit les conférenciers.

Une institution qui se porte bien

Créée en mai 1992 sous forme d’un projet à statut d’EPIC, la CAMEG a effectivement démarré ses activités en 1994. Et a vu son décret de création prorogé jusqu’au 31 décembre 1997. C’est après cette période que des réflexions ont été menées pour garantir la pérennité de l’institution. Un nouveau statut juridique a permis à la structure de passer sous la forme d’une association à but non lucratif dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Lui conférant ainsi, une certaine flexibilité qui lui permet d’assurer efficacement ses missions de service public à finalité sociale : fournir aux formations sanitaires publiques et privées et en priorité aux formations sanitaires de district, des médicaments essentiels génériques, des consommables médicaux et de laboratoire ainsi que du petit matériel médical ; acquérir les médicaments essentiels génériques aux meilleures conditions ; garantir leur disponibilité dans le respect des normes de qualité en vigueur.

Actuellement, la centrale a pu implanter 10 agences commerciales dans 8 régions du Burkina Faso, afin de rapprocher le médicament du patient et réduire de ce fait, le délai de livraison des produits pharmaceutiques.

Quant à la faillite de l’institution avancée par certaines personnes, la Direction générale a communiqué des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Un chiffre d’affaire par exemple de 3,2 milliards en 1998 pour atteindre 36 milliards en 2015 avec des ambitions de 40 milliards de prévision en cette année 2016. Alors que la fourchette des autres centrales de même type de la sous-région se situe entre 4 à 5 milliards. Les prévisions pour 2016, elles risquent d’être compromises si la crise perdure, a confié le Directeur général.

Mais dans l’ensemble foi des conférenciers, la CAMEG se porte bien. Elle jouirait de la confiance de ses fournisseurs dont certains mêmes livrent des produits d’une valeur de 1 milliard sans demander de garantie quelconque. Mieux, l’institution a décidé de vendre certains produits à perte pour le bonheur des populations, jouant ainsi son rôle de service public.

Les conférenciers n’ont pas manqué aussi de souligner sa dimension régionale car de plus en plus sollicitée pour des activités sous régionales dans le cadre de programmes d’institutions internationales. De plus, elle est reconnue comme étant la plus « performante des 21 centrales membres de l’Association africaine des centrales d’achat des médicaments essentiels génériques(ACAME) ».
Elle continue à faire d’importants investissements dans le but de dynamiser davantage ses actions et interventions.

La nécessité de sortir de la crise

Les conférenciers ont dit leur souhait de voir la CAMEG sortir le plus rapidement possible de la situation de crise qu’elle traverse. Et « de la gestion de cette crise, dépendent beaucoup de choses » ont prévenu les membres de la direction. Mal gérée, cette crise entrainera d’énormes conséquences. C’est pourquoi ont-ils dit, elle doit être gérée dans l’intérêt des populations uniquement et non en fonction des humeurs de certaines personnes. Car la mauvaise gestion de cette crise pourrait compromettre gravement l’exécution des missions confiées à l’institution. De même que la politique de gratuité de certains soins serait impossible à poursuivre.

Ils ont dit leur confiance à l’institution judiciaire pour que le droit soit dit conformément aux statuts de la CAMEG. Et quelle que soit la décision judiciaire qui viendrait à être prise, le Directeur général Kadéba promet s’y conformer.
Les statuts de la CAMEG ont-ils fait savoir, ont été modifiés en 2000 faisant passer la durée du mandat des administrateurs de 2 ans à 3 ans renouvelable une fois.
A cette période, le Directeur général dit qu’il était encore étudiant en 3ème année de pharmacie. Et à ce titre étranger à toute modification de texte au niveau de la CAMEG. Il a dit ne pas vouloir faire trop de commentaires sur la question, le dossier étant devant la justice.

Les conférenciers ont reconnu qu’il y avait des insuffisances au niveau des textes juridiques qui encadrent le fonctionnement de la CAMEG. Voilà pourquoi ont-ils signalé, un processus de relecture des textes était en cours dans le but de les améliorer.

Ils ont donc appelé les autorités à exploiter tout le potentiel de la CAMEG pour maintenir ses acquis et consolider sa mission de service public et son rôle d’outil clé de la politique nationale de santé en matière de médicament.
En tout état de cause, la prudence et la sagesse doivent prévaloir au niveau des autorités dans la gestion de cette crise qui risque si elle perdure de perturber gravement le fonctionnement normal des districts sanitaires surtout et réduire à néant tous les efforts consentis pour la prise en charge des patients.

Angelin Dabiré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 octobre 2016 à 12:42, par Mon oeil En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Campagne de pub pour un DG licencié. Cela ne marchera pas. Arrêter de prendre les burkinabe pour des idiots. Réalité du pouvoir sur le terrain mais vous oubliez de préciser que c’est grâce à une manipulation de l’opinion publique, d’escroquerie au jugement sur la base de faux statuts... Votre cabri mort de DG se pavane allègrement en sachant bien qu’il risque la Maco. Dans tous les cas nos yeux sont bien ouverts.

    • Le 22 octobre 2016 à 13:09, par UN JOUR IL FERA JOUR En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Cher mon œil Avez vous bien regarder avec vos deux yeux pour apprécier sagement la situation ? Quelqu’un qui est licencié peut il encore siéger ? Il est souhaitable que vous laissez la justice terminer son"travail" au lieu de partager aux internautes vos susceptibilités, vos réactions épidermiques.
      Appréciez la situation avec la lucidité qu’il faut pour ne pas un jour aider ou cautionner des décisions qui hypothéqueraient la prise en charge sanitaire de la population vulnérable.

    • Le 22 octobre 2016 à 18:20, par Tien En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Je vous trouve très excité du calme la justice tranchera.

    • Le 22 octobre 2016 à 19:58, par Tionon Bu En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Tu risques de perdre tes deux yeux si tu n’y prends garde. . On ne t’empêche pas d’être partisan mais soit objectif car on marche sur du faut avec Salif Diallo et son ministre qui veulent installer leur frère comme DG

    • Le 23 octobre 2016 à 09:47, par Figo En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Tu as reçu combien pour ne pas voir qu’un étudiant de 3è année ne pouvait pas être présent à la CAMEG pour modifier des statuts. Pourquoi les Burkinabè devienne de plus en plus malhonnête ?

    • Le 24 octobre 2016 à 10:26, par Bojouno En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Dans ce débat, il est bon de laisser de côté les points de vue partisans et faire des analyses constructives. Si cet homme avait tord, tout seul contre une décision ministérielle, je me dis , il ne serait pas là à chercher à s’accrocher toujours à ce poste de DG. Mais, vous savez les lois de la république sont valables pour tous, alors il tente une action en justice, à tord ou à raison, la justice nous le dira.Alors patience ! et c’est aussi bon d’éviter de verser dans l’animosité. On peut aller à des critiques responsables ! Vivement que la lumière soit faite !!

  • Le 22 octobre 2016 à 12:55, par Dany En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Est ce à dire que désormais au Burkina Faso, quand on doit se séparer d’un employeur, l’employé est tenu de garder l’employeur jusqu’à ce que la justice donne sa décision finale ?
    C’est du nouveau ça ! C’est ça aussi le plus rien ne sera comme avant ? Le DG a été licencié par un PCA nommé en conseil des ministres en remplacement de BOCAR. Le DG qui refuse de partir voudrait-il remettre en cause l’autorité du gouvernement ou bien ce dernier estime que la CAMEG ne peut être l’affaire de l’Etat Burkinabé.
    Faisons attention, car la mauvaise prise en charge de certaines questions pourrait constituer des portes ouvertes à l’instauration d’une anarchie au sein de nos institutions. L’Etat doit être ferme sur ces questions. Il ne faudrait pas que des individus mal intentionnés se cachent derrière ce qu’on peut appeler séparation des pouvoirs pour introduire le désordre dans nos administration. Le DG est licencié par un PCA nommé en conseil des ministres, il doit partir et s’adresser à la justice pour exiger ses droits. Mais, quand celui-ci introduit en justice une plainte pour ne pas libérer le plancher, je pense que cette situation devient exceptionnelle. Et à toute situation exceptionnelle, il faut prendre des mesures exceptionnelles pour éviter le KO. Et je pense que le gouvernement a péché à ce niveau en croisant les bras pour laisser la justice trancher pendant que tout s’enlise.
    Ce que le fasonet nous apprend par rapport à l’engagement du DG récalcitrant à respecter les décisions de justice n’intéresse personne. Est ce qu’il a d’autre choix ? On dirait discours d’un candidat aux élections dans lequel il s’engage à respecter les résultats des urnes. Nous ne sommes pas dans un tel contexte et on se moque de savoir si KADEBA respectera la décision de justice ou pas. La décision de justice s’impose à tous sinon nos prisons seraient vides. Alors, vous ne nous apprenez rien.
    Sur cette affaire lefasonet a filé du mauvais coton. Il a traité cette affaire avec un parti pris. Ce n’est pas bon pour son image. Soyons plus impartial et plus professionnel.

    • Le 24 octobre 2016 à 16:26, par Non partisan ! En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Internaute Dany, le vrai problème de la CAMEG c’est le ministre de la santé. Laisser histoire de séparation des pouvoirs en paix. Sais-tu comment la crise a commencé ? Le ministre dès sa nomination à la tête du département a amené le nom d’une cousine de son mentor en Conseil des ministres pour qu’on la nomme DG de la CAMEG. Mais on lui a posé la question de savoir et celui qui est là ? Pas de réponse à donner immédiatement puisqu’il n’était pas préparé à répondre à une telle question en CM. Après, il s’est renseigné sur la situation du DG CAMEG et la réponse à lui donnée, son mandat vient à expiration le 30 juin 2016. Le ministre qui avait reçu les nouveaux textes en préparation traine les pas pour laisser expirer le mandat du DG afin de pouvoir placer son DG. Le CA sentant la manœuvre ourdie, a renouvelé le mandat du DG. Voilà là où la crise créée de toutes pièces a commencé. C’est purement pour des intérêts égoïstes et personnels liés aux ristournes. On veut faire main basse sur les ristournes qui se chiffrent à des centaines de millions. Sinon mon cher Internaute Dany la justice n’ira jamais introduire quelque chose de bizarre dans l’administration. Les procédures judiciaires existaient avant, existent encore et ce, avant la crise de la CAMEG. Elles existeront après cette crise pour l’éternité.

  • Le 22 octobre 2016 à 13:35, par UN JOUR IL FERA JOUR En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    IL sera tout aussi sage pour le ministre qui ne peut pas maîtriser ses nerfs , de s’en remettre à la justice au lieu de vouloir passer en force avec la bénédiction du chef du législatif qui ne se sent pas concerné par les décisions judiciaires sur la CAMEG .A quand la séparation nette des pouvoir ?
    Peuple épris de paix et de justice "NAA AN LAARA AN SAARA"

  • Le 22 octobre 2016 à 13:45, par Dany En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Est ce à dire que désormais au Burkina Faso, quand on doit se séparer d’un employeur, l’employé est tenu de garder l’employeur jusqu’à ce que la justice donne sa décision finale ?
    C’est du nouveau ça ! C’est ça aussi le plus rien ne sera comme avant ? Le DG a été licencié par un PCA nommé en conseil des ministres en remplacement de BOCAR. Le DG qui refuse de partir voudrait-il remettre en cause l’autorité du gouvernement ou bien ce dernier estime que la CAMEG ne peut être l’affaire de l’Etat Burkinabé.
    Faisons attention, car la mauvaise prise en charge de certaines questions pourrait constituer des portes ouvertes à l’instauration d’une anarchie au sein de nos institutions. L’Etat doit être ferme sur ces questions. Il ne faudrait pas que des individus mal intentionnés se cachent derrière ce qu’on peut appeler séparation des pouvoirs pour introduire le désordre dans nos administration. Le DG est licencié par un PCA nommé en conseil des ministres, il doit partir et s’adresser à la justice pour exiger ses droits. Mais, quand celui-ci introduit en justice une plainte pour ne pas libérer le plancher, je pense que cette situation devient exceptionnelle. Et à toute situation exceptionnelle, il faut prendre des mesures exceptionnelles pour éviter le KO. Et je pense que le gouvernement a péché à ce niveau en croisant les bras pour laisser la justice trancher pendant que tout s’enlise.
    Ce que le fasonet nous apprend par rapport à l’engagement du DG récalcitrant à respecter les décisions de justice n’intéresse personne. Est ce qu’il a d’autre choix ? On dirait discours d’un candidat aux élections dans lequel il s’engage à respecter les résultats des urnes. Nous ne sommes pas dans un tel contexte et on se moque de savoir si KADEBA respectera la décision de justice ou pas. La décision de justice s’impose à tous sinon nos prisons seraient vides. Alors, vous ne nous apprenez rien.
    Sur cette affaire lefasonet a filé du mauvais coton. Il a traité cette affaire avec un parti pris. Ce n’est pas bon pour son image. Soyons plus impartial et plus professionnel.

    • Le 22 octobre 2016 à 21:41, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Monsieur Dany, quand on veut intervenir sur un sujet, le minimum est de s’informer pour savoir de quoi on parle.

      1°) D’abord, vous confondez "employeur" (celui qui est le patron et qui emploie l’autre) et "employé" (celui qui a été embouché et dont on peut se séparer. Donc, dire qu’on veut se séparer d’un employeur n’a pas de sens.

      2°) Respecter les décisions de justice n’intéresse personne ? Visiblement, seuls vous et votre ministre pensez ainsi. C’est ne pas vouloir respecter la constitution qui a amené l’insurrection, croyez vous qu’on va laisser une ministre qui doit son poste à cette insurrection se comporter en despote hors la loi ? Il a voulu utiliser les CRS pour imposer ses vues, mais au vu des décisions de justice ils ont refusé de lui obéir, cela ne vous suffit pas ? Votre "fermeté", venez l’appliquer vous même !

      3°) Le ministre de la santé n’est pas l’employeur du DG de la CAMEG. La CAMEG est une association et en matière d’emploi du DG, c’est son conseil d’administration qui est compétent. Le DG a son tour embauche ou se sépare des autres employés.

      4°) La CAMEG, ce n’est pas l’administration publique. C’est la confusion que fait aussi le ministre. Les employés n’ont pas de numéro matricule, n’ont pas la sécurité de l’emploi et ne cotisent pas à la CARFO mais bien à la CNSS comme tous les privés. Si on veut suivre votre logique, un ministre pourrait démettre le DG de Airtel, le président de l’UPC ou le SG de l’association pour le développement de mon village.

      5°) Laissez notre lefaso.net en dehors de vos bêtises partisanes. Au contraire, si des partisans de l’illégalité, de la force et du "fait du prince" même nuisible à la population, comme vous quittez ses forums, cela ne sera que positif. Vous voudriez qu’ils deviennent un outil de propagande au service de votre idole dont le plus haut fait à ce jour est d’avoir commencé à désorganiser le système de santé, et bien non, désolé, lefaso.net sait que leur intérêt est dans l’objectivité et l’équilibre sinon c’est la faillite, et ce n’est pas vous qui viendrez les sauver !

      • Le 24 octobre 2016 à 10:55, par ELKABOR En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

        Sidpawalemdé Sebgo, c’est une question de niveau. Malheureusement il y en a beaucoup comme Dany qui polluent le forum sans bien comprendre les sujets. Quelqu’un qui ne sait pas faire la différence entre un employeur et un employé quel raisonnement cohérent peut-il bâtir autour d’un sujet comme celui de la CAMEG ? Ne perdez pas votre temps à lui faire comprendre que l’employeur du DG de la CAMEG n’est pas le Ministre de la Santé mais le Conseil d’Administration. ça ressemblera à du chinois pour lui ! Ce qui est plus étonnant c’est que son Ministre semble comprendre les choses comme lui-même "Dany". C’est à se demander s’ils n’appartiennent pas à une espèce de secte !

  • Le 22 octobre 2016 à 13:47, par TUUK-SOMDE En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    MOnsieur le DG, vous touchez trois millions de francs par mois, vous êtes une hyène répue. Cédez la charogne à nous autres les charognards qui ne pouvons chassez et vivons de charognes dans le sillage des hyènes comme vous ou des lions plus forts que vous. Si vous nous chassez, nous reviendronz mais Notre envol vous attirera des lions. Dans leur sillage nous ne crayons plus.

  • Le 22 octobre 2016 à 13:55, par SAGE En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    c’est plutôt à cause de vous et de votre ministre que la crise perdurent. Pourquoi vous persistez malgré les décisions de Justice. Comment quelqu’un que la Justice donne raison dans 3 procès et vous voulez qu’il démissionne parce vous n’accepter pas perdre. comme vous avez la force c’est mieux d’allez contraindre la Justice à vous donner raison et vous trouverez que le DG va partir A cette allure j’ai peur pour mon pays.

  • Le 22 octobre 2016 à 15:11, par Avis En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Et si en toute responsabilité vous demissionnez, c’est pas plus sage ?

  • Le 22 octobre 2016 à 15:49, par TANGA En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Le peuple doit être attentif ; dans les deux camps les meneurs de jeux sont contre la gratuité des soins !!!
    C’est sachant cela qu’ils sont concertés pour commencer leurs danses. Chacun à son tour fait quelque chose qui bloque.
    Il est vrai que nous somme en démocratie mais si on dégageait les deux têtes des deux protagonistes, le peuple s’en porterait mieux.
    C’est quoi ça ? Pour vouloir respecter des façons bidons de démocratie, nous laissons mourir notre peuple.
    A tous les partis politiques (au pouvoir, opposition et autres) c’est en titubant de la sorte que le Lybéria a eu Samuel DOE qui a balayé la maison pour s’installer. Utilisons nos têtes pour réfléchir bon sang. Ça ce n’est pas un petit problème.
    DÉGAGER CE PETIT MONDE POUR QUE TOUT LE MONDE RESPIRE !!!

  • Le 22 octobre 2016 à 16:02, par TANGA En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Peuple du Burkina, tu ne peut être sauvé de dehors ! Il te faut te lever et lutter par toi même afin que tes aspirations à la liberté soient réelles.
    Aux lendemains des l’Insurrection populaire et des votes qui ont vu un président démocratiquement élu, beaucoup de bonnes volontés ont donné de l’argent au Burkina pour qu’il remette en œuvre les travaux du père de la révolution THOMAS SANKARA.
    Mais, pour plutôt cirer leurs ventres que de soigner les Burkinabès, l’Opposition et le Parti au pouvoir sont allé recevoir une formation avec le Parti déchu (CDP), pour se partager le butin. C’est ainsi donc qu’ils ont soudoyer leurs hommes (chacun de son côté) pour saboter la décision que tous ont applaudit, à savoir les soins gratuits.
    Peuple du Burkina, comment comprendre que dans un pays comme le Burkina, il n’y ait personne pour rappeler les autres à l’ordre concernant la santé qui est UN PILIER DU DÉVELOPPEMENT ?
    Il était de notre devoir d’attirer l’attention de tous sur petit problème qui sape les espoires du peuple.
    C’est ça que vous voulez non ? Les choses qui semblent être insignifiantes peuvent faire basculer un pays !

    Web Master, laisses passer STP

  • Le 22 octobre 2016 à 16:24, par DEB En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Un jeune DG plein d energie. Pourquoi le Ministre Ouedraogo ne veut pas de ce DG KADEBA qu’ il ne connaît même pas professionnellement ? Est-ce parqu’il n’est pas du Yatenga ?

  • Le 22 octobre 2016 à 16:55, par hasim En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Ce DG va terminer son parcourt à la MACO.Il compte sur des soutients politiques cachés.Mais il sera surpris et son reveil sera douloureux cet orgeuilleux DG

  • Le 22 octobre 2016 à 18:09, par warzat En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Il y a de la malhonnêteté intellectuelle dans cette affaire. Déjà, on voit que visiblement ça commence à sentir le roussi quand le D.G remercié par l’autorité déclare qu’il était toujours étudiant quand on a changé illégalement les statuts de la CAMEG. Dès lors, ceux qui t’ont fait roi ont intérêt à observer une grande prudence à ton égard. Quand on est bon, indispensable, on démissionne dans un tel cas. Pourquoi persister pour rester ?

    • Le 24 octobre 2016 à 09:31, par matyp & K’Emp En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Pinaise ! C’est quoi ces conneries que tu déblatères ? Tu ne lis pas où quoi ?
      @lefaso.net : svp, pouvez-vous épargnez nos yeux de la lecture des écrits de ces humains devenus robots ? Ils n’apportent rien au débat et réduisent considérablement la valeur de votre journal. Les gens y venaient pour comparer leurs opinions à celles des autres, mais sur la base que nous sommes tous des êtres humains. Si l’on doit discuter maintenant avec des robots, autant qu’on se cherche un autre canal de discussion. Merci.

  • Le 22 octobre 2016 à 18:46, par Le combattant En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Courage Monsieur le DG les manipulations des gens du pouvoir ne passeront pas.
    Ils veulent vider les caisses de la CAMEG, tenez bon et donnez toutes informations pouvant les barrer la route. Ce sont voleurs et c’est leur habitude, ils ont tué toutes les bonnes sociétés de la place, voilà on a des problèmes partout.

    • Le 22 octobre 2016 à 20:12, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      Mon frère "Le combattant", tu te fatigue à vouloir réveiller quelqu’un qui ne dors pas. Ces gens sont en mission, ils parcourent les forums en changeant de nom pour "soutenir" leurs commanditaires et leurs théories.
      A mon avis, le plus simple est de ne pas leur répondre, en tout cas pas directement. Tout ce que vous récolterez en échangeant avec eux ce sont des injures car ils ne connaissent pas autre chose. Laissez les donc justifier leur salaire et développez vos arguments et vos opinions en les ignorant.

      • Le 24 octobre 2016 à 10:24, par Jobila En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

        Je valide cher ami. Il y a des mercenaires pour le dénigrement dans les foras. Pas la peine en effet de leur accorder la moindre attention. Plus vous réagissez à leurs écrits et plus ils ont de la valeur. Moins vous réagirez à leurs écrits et moins ils auront de la raison d’être.

  • Le 22 octobre 2016 à 18:52, par Agent impôts En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    A l’allure où vont les choses par la caporalisation des activités du ministère de la santé par un ministre affairiste et son clan régionaliste, on tend vers une cascade de procès dans le département à l’instar de l’affaire CAMEG. La raison, la chasse aux sorcières que le ministre de la santé veut mener contre des DG des EPS et Hôpitaux qu’il considère comme n’étant pas ses DG, parce qu’il ne les a pas nommés, va entraîner à coups sûrs des procès pour ruptures abusives de contrats de DG choisis par appels à candidatures. En effet, en procédant à une nomination de masse de DAAF d’Etablissements Publics de Santé(EPS) lors du conseil des ministres du 5 Octobre 2016, le ministre vise à créer des conflits entre les DG et ses DAAF snipers qu’il va instrumentaliser. Comme le ministre agit par passion et zèle sans tenir compte des règles de droit, il oublie que ce sont les textes légaux des EPE et autres sociétés d’Etat qui accordent aux DG, des prérogatives d’ordonner les dépenses. Les DAAF ne sont pas habilités pour cela et ne sauraient imposer des dépenses futiles téléguidées par un ministre. Aux dernières AG des EPE et sociétés d’Etat en 2016, le Premier ministre Kaba a insisté pour que les DG de ces structures n’ordonnent sous la pression de quiconque, des dépenses qui sont contraires aux règles des dépenses publiques. Les alibis de fautes lourdes qu’il utilise maladroitement, vont juridiquement se retourner contre lui avec comme conséquences, des droits légaux et dédommagements à hauteur de millions, voire de milliards à payer à des DG abusivement sanctionnés. Nous agents des impôts dont nos revendications ne sont pas satisfaites pour nos droits légitimes de fonds communs, mettons d’ores et déjà en garde, la ministre des Finances si le gouvernement laisse opérer une saignée insensée sur les finances publiques pour des dédommagements judiciaires dûs à des querelles de personnes du ministère de la santé décrié .Il faut que le gouvernement soit conséquent avec lui-même en ne cautionnant pas des dérives administratives qui ponctionnent injustement le trésor public. Le ministre de la santé peut-il prétendre être le seul homme qui travaille mieux que tout le monde au ministère de la santé pour dicter sa loi par devers et contre tous !Quelle félonie et mégalomanie. Les intentions affairistes claniques du ministre sont démasquées publiquement.

  • Le 22 octobre 2016 à 20:17, par Le révolté En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Il faut que Kadeba dégage vite. On ne peut s’accrocher à ce qui ne nous appartient pas. Seules les personnes intelligentes et avisées savent cela. Prennez exemple sur Bansse et Sanfo, des grands hommes, des modèls pour la jeunesse. Merci.

  • Le 23 octobre 2016 à 00:35, par WALAY En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Moi je voit que ton seul salut se trouve dans un recours pour licenciement abusif. Tout cela ne fait que prouver que la peur a changé de camp. On ne défie pas l’autorité. Comment un DG fut-il d’une structure associative peut refuser de partir quand une décision est prise en conseil de ministres. Heureusement que ce n’est pas Blaise qui est toujours pouvoir si non cela ne se discutait même pas. Tu es jeune et tu as ton avenir devant toi et ce n’est pas de cette manière qui tu vas la construire. Tous ceux qui te soutiennent aujourd’hui ne te disent pas la vraie vérité. Un dernier conseil : démissionne. WALAY

    • Le 24 octobre 2016 à 11:12, par ELKABOR En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

      WALAY, tu écris "on ne défie pas l’autorité" concernant l’affaire CAMEG ???!!! Je te rappele que la décision de modifier l’article 37 de notre Constitution a été prise en conseil des Ministres de Blaise. En suivant ton raisonnement on doit conclure que l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 n’avait pas de sens alors, puisque la décision ne devrait pas être contestée puisque prise en conseil de Ministres ! Réfléchis un peu peu plus avant de venir te livrer en spectacle ici. Aussi, permets-moi de t’indiquer une adresse où tu pourras y trouver tes camarades de jeu : la cour de récréation de la maternelle.

  • Le 23 octobre 2016 à 01:41, par Moussa Tenga En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Ce ministre de la santé se croit tout puissant grâce à l’appui de son mentor à l’Assemblé. Mais il a la mémoire courte. Des gens se croyaient plus puissants que lui mais ils ont quitté le Burkina à 12h00. Monsieur Kadeba, vous avez le soutien du peuple et vous pouvez compter sur le peuple burkinabè qui ne se laissera pas berner une nouvelle fois par un machiavel qui a fait trop de mal à ce pays et qui veut s’accaparer de la CAMEG au détriment de la santé de la population dont il s’en fout éperdument..

  • Le 23 octobre 2016 à 08:09, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Ha ? On ne vous comprend plus, messieurs les "missionnaires". Vous connaissez d’avance le dénouement judiciaire des affaires en cours : la MACO pour le DG. Vous savez déjà (sans audit) qu’il y a des malversations et que c’est le DG qui en est responsable. Vous savez aussi que la CAMEG est mal gérée et au bord de la faillite. Vous savez enfin que le DG a "peur".

    Donc, le plus simple, c’est d’attendre (quelques semaines au maximum) que l’ASCE-LC fasse son contrôle et que la justice tranche dans les trois ou quatre procédures en cours. "L’orgueilleux et mafieux" DG sera alors démasqué, arrêté et jeté en prison, ainsi probablement que son PCA et la voie sera libre pour votre "jeune et courageux" ministre pour faire ses "réformes". Et il ne pourra alors même pas prétendre à des dédommagements pour rupture abusive de contrat. Ou bien ?

    Alors on ne comprend pas vos appels répétés et pressants à la démission AVANT les décisions judiciaires et l’audit. S’il a si absolument tort et est si mauvais et malhonnête, vous devez préférer "avoir sa peau" non ? Alors patientez un peu...
    Ou bien y a autre chose ???

  • Le 23 octobre 2016 à 09:13, par Sawadogo abdoulaye En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    ce ministre de la santé dois partir car il est incompétent car il veux placé des directeur voleur dans les structure, c’est pas seulement au niveau de la Cameg, allez au niveau de la Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) voir il ya une crise avec le nouveau directeur il est entrain de chassé l équipe de l ancien directeur et placé son groupe, le Fasonet je vous invite a allez faire une investigation dans se service pour voir vous allez trouvé que notre ministre de la santé vos rien.

  • Le 23 octobre 2016 à 09:45, par SID PAWALEMDE En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Pourquoi le DG KADEBA ne fait pas cas de l’absence des rapports d’activité et financier depuis les 3 dernières années ? Pourquoi ne fait-il pas cas de la nomination d’un nouveau DG à la CAMEG par la Transition qui a été refusé par les travailleurs et le syndicat des pharmaciens ? Il y’a anguille sous roche !!! Il faut que cette fois-ci le DG de la CAMEG soit changé pour qu’on sache ce qu’il y’a là-bas. Là où la TRANSITION a échoué, un Gouvernement issu d’élections devrait y réussir.

  • Le 23 octobre 2016 à 11:13, par Kadhafi En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    MONSIEUR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL JE VOUS TIRER MON CHAPEAU ET J’AIME VOTRE SÉRÉNITÉ.

  • Le 23 octobre 2016 à 14:52, par Alioune En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Le système de santé Burkina est malade
    La crise est au ministère de la santé
    D abord on saute des docteurs comme chef de service et on place des infirmiers
    On saute 15 dafs en même temps dans les structures sans l avis de leur DG
    On saute le DG de la dgpml pour placer une inexpérimentée
    On met en place une direction de l approvisionnement a la dgpml en avril 2016 pendant que la cameg assure déjà cet rôle
    On dit au district de commander partout sans l assurance de la qualité
    On dit aux pharmacie que désormais derrière chaque pharmacie il y aura un dépôt pharmaceutique qui sera dirigé par un non pharmacien deal pour tous.
    Peuple burkinabè prenez vos responsabilité si non d ici 18 mois le peuple souffrira de l inaccessibilité des médicaments de bonne qualité

  • Le 23 octobre 2016 à 17:30, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Je lis de nombreux post où il est question du DG qui "cherche une porte de sortie". Comme si cela était honteux ou anormal. Si c’est vrai ce serait au contraire un signe de sagesse.

    Dans cette affaire, TOUT LE MONDE cherche une porte de sortie : Le ministre de la Santé, le premier ministre, le président du Faso, le président de l’Assemblé nationale, les partenaires techniques et financiers, le PCA sortant, le DG sortant, le PCA entrant, le DG entrant, les consommateurs que nous sommes. Car il faut bien voir que le blocage ne profite à personne, mais surtout que l’issue à venir des procès et audits ne signifie pas forcément le règlement de la crise.

    a) Si le PCA Kouyaté est débouté par la justice, cela relance le débat sur le licenciement du DG Kadéba, qui aura beau jeu de dire qu’il ne reconnaissait pas le nouveau conseil d’administration (CA) à cause de la décision de justice suspensive. Dans le meilleur des cas donc il y aura action pour licenciement abusif.

    b) Si Bocar Kouyaté gagne son procès sur le fond, il restera un deuxième CA (nommé en conseil des ministres) et DG nommés à gérer, le ministre va faire comment ? Demander au gouvernement toute honte bue d’annuler leur désignation ? Et celui qui était à la CAMEG, il y retourne comment, on l’a déjà remplacé ?

    c) Si c’est le faux et usage de faux qui est confirmé par la justice, ou que l’audit révèle des malversations, le ministre est d’office débarrassé des deux "trublions" mais il lui restera à négocier avec le personnel l’acceptation de son nouveau DG et surtout la relecture des textes qui ne passe pas à leur niveau.

    d) Si la justice donne raison à l’ancienne équipe sur tout, nouveau blocage : Comment Kouyaté et Kadéba vont-il travailler avec ce ministre encore une année pour l’un et trois années pour l’autre ? A moins qu’on limoge le ministre pour "laver la honte", ce qui mettra la honte à quelqu’un d’autre, en l’occurrence le PAN !

    Et dans tout ça, il reste encore le débat sur le statut final de la CAMEG et la gestion des PTF. Dans cette histoire ce sont ceux qui ont financé la CAMEG et on aura voulu les mettre dehors ! Alors même qu’on les sollicite encore pour le PNDES en Décembre ? Ajoutons y le problème de la désignation par test ou non du DG et vous voyez que quelle que soit l’issue, il faudra trouver des solutions intelligentes pour la suite.

    Le scénario idéal 1 serait qu’ils soient innocentés et que les sortants démissionnent pour "débloquer" la situation. Mais après toutes ces injures, le voudront-ils ? Le scénario idéal 2 voudrait que le ministre démissionne et que toutes ses décisions soient annulées. Mais certains estiment comme Blaise Koffi Compaoré "qu’un chef ne recule jamais", et se sont tellement engagés que cela devient une "honte", alors comment faire ?

    Paradoxalement, ceux dont la situation semble la plus fragile sont ceux pour lesquels l’équation est la plus simple, les anciens PCA et DG : S’ils sont convaincus de délits, c’est probablement la prison, mais s’ils sont innocentés, même expulsés de la CAMEG, l’un va à la retraite et l’autre est en pôle position pour des postes similaires ailleurs. Par contre, pour monsieur le ministre, qu’il gagne ou perde les procès en cours, le problème CAMEG reste posé et entier, et sa réputation est entachée par ses méthodes cavalières, ses nominations "régionalistes" sans compter les dossiers "en attente" comme le PADS, le LNSP, le CNRFP, les CHR, etc...

  • Le 23 octobre 2016 à 19:08, par Alioune En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Dites moi qui est burkinabé celui du mpp et les autres non.
    Qui est compétent celui qui apporte les résultats ou celui qui a battu campagne électoral
    Ou celui qui est de ma région .
    Peuple burkinabè c est facile de détruire mais difficile de construire
    Monsieur le ministre n utilisez pas l appareil d État pour vos intérêts personnel
    Un ministre est le dernier de la pyramide je suis étonné quand on dit qu un citoyen qui est dans ces droits soit entrain de défier l autorité. Peuple burkinabè après X ce sera le tour de Y de subir parce-que nous sommes pas un proche du ministre

  • Le 24 octobre 2016 à 09:33, par BILI-BILI En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Loin de moi l’idée de vouloir soutenir qui que ce soit ; seulement la CAMEG a besoin de Désinfection. Çà c’est pas une histoire d’aimer ou de ne pas aimer telle ou telle personne.
    Il faut une véritable "battu" dans ce machin que certaines personnes par boulimie ont fait depuis belle lurette leur Caverne dALI BABA.
    Par ailleurs ; je comprends bien la position personnel ; beaucoup d’entre eux sont entrés à la CAMEG par la petite porte. Une nouvelle équipe dirigeante cherchera à voire clair dans le mode de recrutement ; d’où cette inquiétude lors d’un éventuel remue-ménage.

  • Le 24 octobre 2016 à 10:47, par souleymane En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    BON COURAGE A NOUS TOUS . QUELLE CAMEG ...........WAIT AND SEE

  • Le 24 octobre 2016 à 11:52, par Bado jean (la loupe) En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Une question au DG Kadéba . Selon lui les hôpitaux n’ont pas l’obligation de s’approvisionner à la CAMEG. Comment, ou et avec quel financement ils le font ?

  • Le 24 octobre 2016 à 12:46, par Marx En réponse à : Crise à la CAMEG : La Direction générale s’en remet à la justice

    Tout ça c’est de la manipulation !! Ce vous lisez (ou avez lu) c’est ce qu’on appelle en journalisme du "Publi-reportage" c’est à dire un reportage payé. C’est différent d’une conférence de presse et là, les journalistes honnêtes devraient le mentionner pour éviter aux lecteurs d’être aliénés (assujettis). Pour le reste, comprenne qui pourra !!!

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