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Election à la FBF : Le secrétaire général dément tout retrait de document du dossier du candidat Amado Traoré

Publié le vendredi 21 octobre 2016 à 23h05min

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Election à la FBF : Le secrétaire général dément tout retrait de document du dossier du candidat Amado Traoré

Les élections à la Fédération burkinabè de football font toujours couler beaucoup d’encre et de salives. En effet, après l’invalidation de la candidature de Amado Traoré, PCA du RCK, beaucoup de choses ont été dites. Certains accusent même le secrétaire général de la FBF, Frédéric Ouédraogo, d’avoir retiré du dossier du candidat Traoré la photocopie de son passeport en cours de validité laissant la photocopie de la CNIB expirée. Face à la presse, le mis en accusation a démenti formellement toutes ces allégations. Morceaux choisis.

Attributions du secrétaire général de la FBF…

Le secrétariat de la FBF s’occupe des affaires administratives. Nous sommes donc la cheville ouvrière de la structure.
Nous avons été nommé conformément à l’article 17 des Statuts de la FBF pour gérer les questions administratives en remplacement de Bertrand Kaboré qui a démissionné. J’assure donc les affaires administratives de la FBF. Suite à la décision du Comité exécutif de convoquer l’Assemblée générale le 10 novembre 2016, nous avons reçu la charge de réceptionner les dossiers de candidature. Cette tâche fait partie des prérogatives du Secrétaire général conformément aux Statuts. Ce n’est donc pas une initiative personnelle du SG mais c’est l’Assemblée Général, dans l’article 28 des textes, qui lui fait obligation de réceptionner les dossiers et de délivrer un récépissé en mentionnant la date et l’heure. C’est à l’issue de cela que les dossiers sont traités.

Dans la réception des dossiers, le rôle du secrétariat général est de vérifier la présence physique d’un certain nombre de pièces qui sont citées dans l’article 29 des Statuts. Il s’agit d’une demande du candidat, une lettre de recommandation d’un membre actif, une liste de 21 personnes qui vont constituer le bureau du candidat, une pièce d’identité (CNIB, passeport ou Carte militaire), un casier judiciaire et un certificat de résidence. Notre tâche est de vérifier la présence physique de ces pièces. Si toutes les pièces sont présentes, nous réceptionnons le dossier et délivrons le récépissé. Mais si une pièce manque, nous demandons au candidat de compléter son dossier. Nous ne retirons les pièces supplémentaires.

Des pièces du dossier de Amado Traoré auraient été retournées…

En aucun moment nous n’avons restitué un document à l’un des candidats. Nous étions cinq dans la salle au moment de la réception des dossiers. Il y avait Me Somé Mathieu, Nana Dominique Christian également juriste, qui représentaient M. Traoré. J’étais assis à cette même place, en présence de l’assistante Oumou Bandaogo et de M. Djandjnou, secrétaire administratif. C’est ainsi que nous avons procédé à la réception des dossiers.

Ce qui s’est passé, M. Somé nous remettait dossier par dossier. Et lorsque nous recevons les dossiers nous vérifions la présence des pièces exigées. Il a commencé par le dossier de M. Traoré qui est le candidat. En vérifiant le dossier, nous avons vu qu’il y avait une lettre écrite par le candidat, un mandat signé par le président du RCK, une seule pièce d’identité en l’occurrence une CNIB, un certificat de résidence établi par cette même pièce d’identité et un casier judiciaire. Il y avait aussi le programme du candidat, son curriculum vitae, son certificat de nationalité.

Lorsqu’après vérification, nous avons voulu ranger le dossier que Me Somé nous a fait savoir qu’il y avait un bordereau qui est joint au dossier et que nous devions le signer. Nous lui avons dit que selon les textes, nous devons leur délivrer un récépissé. Il a donc dit que c’était sans objet et ils ont décidé d’eux-mêmes de retirer les bordereaux d’envoi qui étaient aussi dans les dossiers des autres candidats. Ils les ont retirés des dossiers. Nous n’avons donc retourné aucune pièce. Nous n’avons constaté que la présence d’une seule pièce d’identité dans chacun des dossiers. Personne n’a mis deux pièces d’identité dans son dossier.

On parle d’une copie du passeport aurait été retournée…

Nous avons constaté que dans le dossier de M. Traoré, il n’y avait qu’une CNIB. Les 20 autres candidats sur sa liste, chacun a mis une seule pièce d’identité. C’était soit une CNIB, soit un passeport. Mais ça n’a jamais été cumulatif.
D’ailleurs, M. Dominique Nana a assisté aux travaux de la Commission de validation des dossiers et il n’a fait aucune réserve lorsque le débat s’est posé sur la validité de la pièce d’identité. A prendre connaissance du procès-verbal, il n’a fait aucune objection relative à un passeport qui leur a été retourné par le Secrétaire général.

Une anomalie dans le récépissé…

On dit que nous avons reçu des copies de la CNIB et du passeport de M. Traoré. Alors que sur l’accusé de réception, les pièces y sont énumérées. Il est fait mention de la copie légalisée de la Carte nationale d’identité burkinabè, du passeport. Chaque candidat n’a mis qu’une seule pièce d’identité.

Des accusations persistantes d’avoir retourné certaines pièces…

J’en ai entendu parler. C’est le secrétaire général qui est mis en cause. Des allusions ont été faites dans certaines déclarations. Mais nous rassurons M. Traoré que nous ne sommes pas mus d’une intention de nuire à qui que ce soit. Nous avons le devoir de travailler conformément aux textes. Nous nous sommes acquittés de notre devoir en toute impartialité, en toute intégrité. Il dit que nous avons retourné des documents pourtant M. Traoré n’était pas dans mon bureau au moment du dépôt, son avocat Me Birba, qui sur certains médias dit que j’ai retourné certaines pièces, n’était pas là au moment du dépôt. Ceux qui étaient là, c’était bien Me Somé et M. Nana. Nous voulons rassurer M. Traoré que les informations dont il dispose ne sont pas fondées et tant que Secrétaire général de la FBF, nous travaillons au développement du football.

Plainte pour diffamation…

Le football est un sport et nous pensons que le Fairplay doit prévaloir. Les propos disent simplement que nous avons retourné des pièces et pour nous, il n’est pas indiqué d’aller sur le terrain judiciaire. Mais nous invitons les uns et les autres à vérifier les informations avant de faire des déclarations qui peuvent toucher à l’intégrité, à la dignité et à la respectabilité des uns et des autres. Le football est une famille et nous devons travailler ensemble pour le rayonnement du football burkinabè.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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