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Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

Publié le dimanche 16 octobre 2016 à 00h05min

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Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

La situation post-insurrectionnelle du Burkina Faso est loin d’être enviable, pour peu qu’on se mette à écouter les plaintes et complaintes des burkinabè. Entre vie chère ; problèmes politico-judiciaires ; « contradictions internes » selon les termes du président du Faso Roch Kaboré ; banditisme et attaques terroristes ; il y a vraiment de quoi avoir sérieusement peur. Quelles réponses les autorités vont-elles apporter à ces problèmes ?

Le phénomène de la vie chère est là et bien réel. Hormis quelques privilégiés qui roulent carrosse (anciens et nouveaux riches de l’ère Compaoré et du système actuel), qui ne peuvent pas effacer leur passé de collaborateurs de l’ancien pouvoir pour beaucoup, « la vie est dure » comme le dirait quelqu’un et même très dure.

L’économie burkinabè a du plomb dans l’aile et la croissance forte tant attendue pour permettre une plus grande redistribution des richesses tarde à venir. La situation est loin d’être rose si on se réfère aux principaux indicateurs macro-économiques dont le PIB estimé en 2015 à 11,3 milliards de dollars, pour presque 18 millions d’habitants soit un PIB par tête d’habitant de 631,372 dollars par an, classant du coup le Burkina parmi les pays les plus pauvres du monde sur l’échelle de l’IDH ( Indice de développement humain). De même, 55,3% des Burkinabè vivaient en 2009 sous le seuil de la pauvreté selon la banque mondiale.

S’il est vrai qu’il peut paraitre assez tôt de dire que la politique économique du pouvoir en place ne porte pas ou encore ses fruits, force est de reconnaitre qu’on ne peut être très optimiste au constat de la réalité et de certains faits.
Le PNDES (Plan national de développement économique et social), le nouveau référentiel de développement économique et social pour l’horizon 2016-2020, est vivement critiqué par le principal parti d’opposition et des économistes qui dénoncent son « incohérence » et sa conception lapidaire. Pour l’UPC de Zéphirin Diabré, il s’agit d’un mélange de la SCADD et d’autres programmes qui ne peut atteindre les ambitions et objectifs fixés.

Mais là où c’est plus inquiétant, c’est lorsqu’une personnalité importante du pouvoir actuel en l’occurrence le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo semble être du même avis. En effet, l’homme a plusieurs fois interpellé le gouvernement à être plus imaginatif et audacieux, à rompre avec certaines vieilles habitudes et à savoir dire non aux institutions financières (FMI, Banque mondiale surtout) lorsque cela était nécessaire. Il a ajouté que si le Burkina restait dans le format qui est le sien aujourd’hui, le développement se ferait attendre même dans 20 ans.

Il y a donc de quoi s’inquiéter ! De tels propos venant d’un homme aussi important du sérail MPP, qui connait le programme présidentiel du bout de ses doigts, s’il ne l’a pas tout simplement élaboré, sont révélateurs. Car l’homme sait sans doute de quoi il parle et il faut donc prendre ses propos très au sérieux

Les problèmes politico-judiciaires

Depuis l’insurrection, on ne sait plus qui est qui dans le pays et qui a fait quoi ou pas. Des anciens camarades et ou amis du temps dont les relations pour certains, remontent au CNR (Conseil, national de la révolution), ne sont plus en odeur de sainteté. Et c’est tout comme si le moment des règlements de compte entre ces derniers était enfin arrivé avec la chute du pouvoir Compaoré.

« Malgré les contradictions internes actuelles, somme toute inhérente à toute évolution sociale, il nous faut nous convaincre que l’essentiel c’est de poursuivre nos efforts pour assurer le développement économique de notre pays ainsi que la répartition équitable des fruits de la croissance. Cela n’est possible que par notre engagement individuel et collectif et notre sens du bien commun, pour réaliser les aspirations profondes du peuple burkinabè », a dit le président Roch Kaboré, le 10 octobre dernier à l’ouverture du colloque international sur la relance économique organisé par « Burkina International ».

A quoi faisait-il allusion en parlant de « contradictions internes » ? Entre « peuple insurgé » et « non insurgé » ou ces propos sont-ils adressés à des gens de son propre camp, lorsque l’on sait que sur beaucoup de questions, les RSS sont loin d’accorder leur violon ? Si bien qu’on en est arrivé maintenant à classer les personnalités, comme étant l’homme d’un tel ou tel autre des principaux leaders du (Roch, Salif et Simon) et à parler de clans. Cela ne participe certainement pas de la cohésion recherchée aussi bien au niveau de l’Etat que du MPP sans doute.
Si on ajoute les nombreux dossiers pendants de crime et de sang ; les dossiers de crimes économiques devant les tribunaux et ceux récents en rapport avec l’insurrection et le coup d’Etat manqué ; on comprend que la situation est loin d’être tranquille et apaisée.
Entre pro Compaoré, pro-Zida, pro- Roch, Pro-Salif, pro-Diendéré, pro-Bassolet et quoi encore, les Burkinabè n’ont jamais été aussi près de s’étriper.

Banditisme et attaques terroristes

Les populations sont sérieusement exposées aux actes de banditisme. Les voleurs, les assassins, les violeurs et autres mauvais garçons ont pignon sur rue. Les Burkinabè ne savent plus à quel saint pour ne pas dire forces se vouer. Prises elles-mêmes, nos forces de défense et de sécurité, dans un engrenage dangereux et redoutable d’attaques terroristes.
Les autorités doivent se donner tous les moyens pour sécuriser le pays car l’insécurité c’est connu est l’ennemi de l’investissement. Il faut alors et avant tout avoir comme priorité des priorités la sécurité.

Cela passe alors par le renforcement en personnel, l’armement des forces de défense et de sécurité ainsi que des recyclages et formations périodiques. En mettant bien sûr l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, c’est-à-dire laisser les spécialistes du domaine faire le travail qu’ils connaissent et savent faire le mieux dans leur vie.
La collaboration sincère des populations qui doivent dénoncer les bandits et donner les renseignements utiles est également très attendue.

A vrai dire, le mécontentement et la grogne des populations ne font que monter. Pendant que du côté des autorités, c’était comme si on faisait la sourde oreille et qu’on ne voit rien venir. Il n’est pas jusqu’à des militants reconnus comme étant du MPP qui disent leur colère et déception.
Cette « Rochose » a intérêt à prendre rapidement fin car comme a prévenu le 4ème vice-président du MPP, Doamba Jean Marc Palm, le pouvoir Kaboré n’est pas à l’abri d’une autre insurrection.
Si cela devait arriver, il est à parier que cette dernière sera très violente et sanglante cette fois-ci. Les différents bords cités un peu plus haut, voudront pour chacun en ce qui le concerne, en découdre définitivement avec l’autre.

Blaise Compaoré aurait eu le pouvoir de remonter le temps qu’il ne commettrait certainement pas les mêmes erreurs et crimes dont est accusé son régime. Aussi, le pouvoir de Roch Kaboré dont la plupart des membres influents qui sont aussi comptables de la gestion de l’ancien régime doit avoir l’intelligence de ne pas s’autodétruire en s’amusant avec l’intelligence des Burkinabè ou en répétant les mêmes impairs.

D’où l’impérative nécessité de travailler davantage et d’arrache pieds pour le dénouement des dossiers judiciaires suite à quoi pourront intervenir une amnistie générale. Elle devra permettre au pays des « Hommes Intègres » de poursuivre sa marche sur de nouvelles bases. Avec ses fils réconciliés et regardant dans la même direction. Sinon, toute autre démarche nous parait à moyen ou long terme suicidaire pour l’unité, la cohésion et la paix sociale.

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2016 à 23:37, par Moi aussi En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Avant la chute de Blaise, je disais ne pas souhaiter être à la place de son successeur et pour cause, je prédisais les pires difficultés à ce dernier sur 2 points essentiels, vu l’échec de Blaise Compaoré au plan économique, la corruption, le laxisme, le favoritisme, etc. qu’il a créés et vu les nombreuses attentes des burkinabè, surtout les travailleurs et les étudiants.

    Je prédisais qu’il aurait du mal à mobiliser les salaires chaque mois. D’ailleurs, je croyais que si Blaise réussissait à y faire face, c’est grâce aux fonds occultes qu’ils avaient amassés dans ses activités mafieuses (libération monnayée des otages, trafics divers, pillage des ressources de pays étrangers qu’on connaît, mercenariat militaire, main-basse sur les sociétés d’Etat, etc.).
    Je ne pariais pas trop sur la capacité de mobilisation de nos ressources propres par nos régies financières.

    Comme si ces inquiétudes ne suffisaient pas, voilà que des attentats sont commis à l’aube de son mandat. Ce qui a fini de me convaincre que pour rien au monde, je ne voudrai être à sa place. Courroux syndical et social + tension financière + attentats, voilà un attelage qui faisait dire qu’il est mal barré.

    A bientôt un an de pouvoir, je dois dire que les partenaires sociaux (syndicats, travailleurs du public et du privé, étudiants et scolaires, etc.) se sont montrés compréhensifs et patriotes. Ils ont donné au Président du temps pour agir.
    Malheureusement, celui-ci n’a pas su en profiter. C’est dommage pour lui car, le démarrage ne s’est pas fait au quart de tour et j’ai peur comme vous pour l’avenir.

    Si les partenaires sociaux venaient à changer d’attitude gestuelle, ça va barder comme on dit.
    Wait and see.

  • Le 17 octobre 2016 à 01:24, par Moi En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    @Angelin DABIRE
    Je pensais que vous (maintenant je vouvoie car j’ai du respect après avoir lu l’article) étiez du sérail des Dabaoué Audrianne KANI (c’est-à-dire prêts à critiquer l’opposition pour soutenir le pouvoir, caresser le pouvoir dans le sens du poil, en d’autres termes faire du journalisme alimentaire) mais je me suis trompé : vous avez un esprit critique très prononcé et vos critiques sont très constructifs.

    Une chose est sûre : les "quelques privilégiés qui roulent carrosse" ne vont pas manquer de vous "descendre" car vous aller dans le sens contraire à leurs privilèges. Pour eux, tout va bien dans le meilleur des mondes. C’est bizarre parce que dans les derniers moments du régime COMPAORE, les Alain Edouard TRAORE, les Alain YODA et les Arsène YE disaient aussi que tout va bien et que ce sont les jaloux et les aigris qui sont des oiseaux de mauvais augure. Là aussi, "privilégiés" du MPP fouillent la toile pour débusquer quiconque oserait critiquer leur "naam" pour le "descendre". Pourtant, c’est bien réel : ça ne va pas du tout. On nous dit d’attendre 2017 mais quelles garanties le MPP nous donne pour qu’on puisse savoir qu’en 2017 tout commencera à aller ? Déjà quelque 10 mois de gestion et les gens sont fatigués ! Lorsque Rock prenait le pouvoir, les gens disaient qu’il était quelqu’un de consensus, etc. Moi je savais que les problèmes allaient continuer car c’est un homme mou ! Les hommes mous n’améliorent pas les chosent, pire, ils les empirent. Regardez du côté de l’Hexagone : François HOLLANDE a détruit la France jusqu’à ce que seulement 14% des français souhaitent qu’ils se représente ! C’est assez parlant. Rock ne changera pas les choses. La misère continuera. Espérons seulement qu’il n’y aura pas d’autre insurrection.

    M. DABIRE, vous êtes un journaliste. Quelqu’un dont le rôle est d’informer qui se permet de tirer la sonnette d’alarme lorsque ça ne va pas, c’est tout simplement un journaliste patriote. Et j’ajouterai que vous êtes un révolutionnaire. Vous n’êtes pas seul, il y a d’autres révolutionnaires croupis dans l’ombre, attendant le bon moment pour sortir et mettre fin à cette récréation.

  • Le 17 octobre 2016 à 05:51, par Gangobloh En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    La responsabilité de la situation actuelle n’incombe pas aux seuls dirigeants actuels que certains appellent "anciens nouveaux dirigeants". Depuis l’insurrection qui de nous a changé de comportement ? Chacun revendique un mieux être mais ne fait rien pour que les caisses du trésor se remplissent pour que ce mieux être, soit général. Il n’est pas rare de voir les agents des institutions étatiques faire des surfacturations de prestations ou des chantages afin de pousser le demandeur de services aux négociations et au lieu que l’argent soit payé dans les caisses de l’institution c’est cet agent qui encaisse alors qu’il utilisera le matériel de l’institution. L’insécurité est l’œuvre des gens qui pensent qu’’eux et leurs arrières petits fils doivent mourir dans le diament. Personne ne veut perdre un prestige et le veut le conserver a n’importe quel prix. le changement de mentalité nous incombe toutes et tous pour notre bien être . Personne ne vivra heureux dans la l’insécurité .

    • Le 17 octobre 2016 à 14:18, par Me Jacques En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

      Je ne me reconnais pas dans ce que Gangobloh a écrit, et, je sais que plusieurs milliers de Burkinabè aussi. Ces même agents qui surfacturent ou font chanter, bénéficient du silence complice (voire de la complicité active car les gains sont repartis entre eux) de leurs supérieurs hiérarchiques nommés en Conseil des Ministres et issus des rangs du MPP.
      Si l’Etat a démissionné depuis lors face à l’insécurité, il va de soit que la sécurité des citoyens soit privatisée par les groupes d’autodéfense qui prolifèrent d’ailleurs au regard de cette incapacité avérée de l’Etat.
      L’incivisme est toujours de mise car l’Etat ne prend pas des mesures fortes et courageuses pour y faire face.
      Qu’est-ce le citoyen lambda peut bien y faire ? Est-ce sa faute ? En quoi il est responsable ?
      Ma conviction est que si le régime avait changé, le citoyen changerait aussi : c’est la continuité dans le changement. Les mêmes cadres qui ont dîné à la table du "Diable" pendant tant et tant d’années, soupent aujourd’hui à la table du "Saint".
      Les braves Burkinabè ont assez souffert et souffrent toujours, tandis que quelques poignées vivent dans la bombance et ce, depuis des années COMPAORE, sans même connaitre le prix du pain à la boulangerie, ni du m3 d’eau servi par l’ONEA, ni du Kwh de courant fournit par la SONABEL, ni du prix du litre d’essence servi à la pompe et approvisionné par la SONABHY, ni des prestations de la CNSS et de la CARFO, ni du tarif l’internet au Burkina (3G, 3G+, ADSL...), ni de la taxe au péage, ni de ..., ni de ... Que sais-je encore !!!
      Que le pouvoir actuel mette en oeuvre une politique de développement réaliste et honnête, mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, réconcilie les Burkinabè entre eux, change de vision en rompant avec les habitudes et réflexes du régime déchu, bref que le pouvoir actuel se mette vraiment au travail avec tout le sérieux qui sied.

  • Le 17 octobre 2016 à 06:40, par Enervé§ En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Salut à tous,
    Au vu de cette situation, le BF est en passe de vivre encore les mauvais souvenir du spectre d’une nouvelle insurrection.
    Je propose au PF de de se raviser et de remanier rapidement le gouvernement et de recomposer avec des gens capables.
    Nous comptons énormément sur RSS et ce pourquoi on vous a voter.
    Dieu bénisse notre cher BF.

    • Le 17 octobre 2016 à 08:14, par clash En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

      Les souvenirs de l’insurrection de 2014 n’ont pas été aussi catastrophiques qu’il ne fallait, c’est pourquoi quand on n’a rien à dire tout le monde se cache derrière insurrection. on mange, insurrection, on se soulage, insurrection, on a faim, insurrection, mais enfin, si c’est l’insurrection qui est la solution toute faite à tous nos problèmes, arrêtons toutes nos activités et vivons dans l’insurrection. La Syrie, la Libye, la Centrafrique, etc. sont en crise permanente, suivons leur exemple pour qu’enfin notre économie rayonne, que tous les problèmes socio-économiques prennent fin et que nous entrons enfin dans le cercle des grandes puissances. A bon entendeur insurgeons nous.

    • Le 17 octobre 2016 à 09:29, par Romuald En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

      Vous n’avez rien compris encore. Ce n’est pas une question d’hommes, ni de gouvernement. Remaniez le gouvernement, prenez les hommes que vous voudrez. Cela ne changera rien. C’est le système économique dans lequel nous vivons qui est comme ça. C’est le système économique et politique dans lequel nous sommes qu’il faut changer et remettre les burkinabé au travail. C’est tout.

    • Le 22 octobre 2016 à 02:07, par goohoga En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

      Enervé ne vous inquiètez pas. Il n’y aura pas une autre insurection avant 60 ans. Ceux qui chantent insurection ne peuvent qu’écrire dans les forums. Ils peuvent mobiliser personne.

  • Le 17 octobre 2016 à 07:29, par Minnayi En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Que dire de plus si ce n’est de demander à tout un chacun de prier le Bon Dieu pour notre pays. Mais le problème c’est qu’il est clairement établi que la rupture tant attendue n’aura pas lieu. Personnellement j’ai même peur qu’il n’y ait pire au regard des pratiques en cours. J’ai du mal à comprendre comment des membres du Gouvernement cherche à faire du populisme au lendemain d’une victoire à des élections. Il suffit de travailler, les populations apprécieront, c’est tout.

    J’espère simplement avoir tord sinon j’ai toujours douté de la capacité des RSS à faire avancer les choses dans notre pays eut égard au fait qu’aucun d’entre eux n’est "une lumière" particulière.

  • Le 17 octobre 2016 à 09:04, par ouedraogo En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Je pense que vous dramatisez la situation, le pouvoir en place à hériter d’une situation qu’il à presque réussi à stabiliser, l’opérationnalisation de la loi 081 suivi de la normalisation des arriérés d’avancement de plus de 4 ans, l’épurement d’une partie de la dette intérieure occasionnées par le pouvoir déçu, le lancement du bitumages de routes dont celui de Ouaga djibo promis par l’ancien pouvoir depuis plus de 10 ans ou la population de Djibo a été mater par les CRS en 2014 pour avoir manifester leur mécontentement, des avantage obtenus par certains syndicat qui n’osait pas manifester sous le régime déçu .......
    le grogne social est le fait que pendant des années la population a accumuler des injustices et actuellement la liberté est la, alors il est donc normal d’assister à ce déversement de colère.
    pour les attaques c’est le gouvernement et toutes la hiérarchie qui déconnent , envoyer des soldats de moins de de 2 an de service non expérimenté dans un soit disant camp, une maisonnette sans clôture alors que tout le monde est à plus de 80% sûre qu’on va les attaquer. les plus expérimentés sont où, dans les villes entrain de faire la belle vie.
    critiquer mais reconnaissons aussi les efforts qui sont faits. je n’ai confiance à aucun politicien seul les critiques les feront travailler.

  • Le 17 octobre 2016 à 09:25, par RAWA En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    D’abord, je voudrais dire que l’intervention de Gangobloh me parait vraiment objective. Tant que les gens ne changerons pas de comportement aucun gouvernement ne pourra s’en sortir.
    Ensuite, je trouve que c’est vraiment prématuré de critiquer l’action de ce gouvernement. Angelin Dabiré développe comme si la relance économique était une histoire que l’on peut régler en quelques jours. La croissance économique ne peut venir par un coup de baguette magique et pourtant au bout d’un mois, M. Dabiré trouve qu’elle tarde à venir. Je pense q’il faut que tous les burkinabè se mettent au travail car ce ’est que la population qui cré la richesse. Dites vous bien que la crise économique est mondiale et le Burkina ne peut régler ses problèmes si les burkinabè refusent de se serrer le ceinture.Renseignez vous bien, même la Cote d’ivoire qui a plus de ressouces que nous tire le diable par la queue. Il faut donc arrêter ce péssimisme et que chacun se remette en cause en revoyant même notre façon de vivre sur un grand pied alors que nos revenus sont trè limitées.

  • Le 17 octobre 2016 à 09:38, par Ayatola En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    J’ai peur pour mon pays, j’ai peur de la montée fulgurante ce Faso-pessimisme primaire, j’ai peur de tous ces chants du cygne qui dépeignent en noir le tableau social du Burkina. Arrêtons de brandir à tout bout de champ le spectre de l’insurrection qui à mon sens est une chose à conjurer plutôt qu’à sublimer. Interrogeons toujours l’histoire avant de nous laisser aller à nos conjectures. En 56 ans d’existence post colonialisme, le pays a connu 2 soulèvements majeurs ou insurrections c’est selon. Si beaucoup n’ont pas vécu les implications sociales du premier, ce n’est pas le cas de la récente insurrection dont les stigmates sont toujours vivaces dans nos esprits. Nous trainons et nous continueront de trainer les conséquences de ce phénomène pour encore longtemps si dans nos actes de tous les jours, dans nos prières de tous les jours, dans nos pensées de tous les jours et dans nos rêves de tous les jours, nous n’adoptons pas une posture raisonnée à même d’exorciser ce sort lugubre qui nous hante.

  • Le 17 octobre 2016 à 10:17, par L’Oguste En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Jusqu’à ce qu’on me fournisse des données actuelles et actualisées de notre économie,,je dis ceci : dire que la situation économique du Burkina va de mal en pis, est une vue de
    l’esprit.
    On parle de vie chère,soit. Le taux d’inflation a t-il augmenté depuis une année ? Les prix
    de quels produits ont subi des augmentations ? Les salaires ont-ils baissé ?
    Il est une donnée dont il faut tenir compte : sous Blaise Compaoré, l’argent facile, de la
    corruption et des détournements, circulait alimentait notre économie. Cet argent sale fait
    défaut aujourd’hui dans notre économie. Des enfants de gourous osent-ils de nos jours
    rentrer dans un maquis et claquer en une soirée 200 000f ? Des agents de l’ Etat peuvent-ils
    à l’heure actuelle inviter des amis pour couler le béton de leur R+ ?
    Sur la question sécuritaire notamment les attaques terroristes, ne nous voilons pas la face.
    Il est d’évidence que le Burkina était jusque-là épargné parce-que ces narco-jihadistes avec gîte et couvert dans le Burkina de leur ami Blaise Compaoré. Comparaison n’est pas raison,
    n’empêche. Le Burkina est-il plus attaqué que le Mali ou le Niger ?

    • Le 17 octobre 2016 à 14:13, par Al pacino En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

      Bingooo, tu as vu juste. Se sont les adeptes de la courte échelle d’antan qui se plaignent le plus. j’ai souvent l’impression en lisant certains commentaires que nous ne vivons pas dans le même pays. Il faut que les gens arrêtent de faire grève et se mettent au travail pour construire le pays. Mon appel est destiné à Bassolma Bazié, je voudrais qu’il se renseigne sur la situation du Tchad où certaines indemnités des fonctionnaires sont suspendues pour dix huit mois, ça n’arrive pas qu’aux autres.

  • Le 17 octobre 2016 à 10:34, par Le général En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Je savais que les burkinabé sont un peuple impatient, révanchard et de plus sectaire. Depuis que nous sommes retournés dans un systeme démocratique les gens rêves du systeme Compaoré. Le peuple Burkinabé n’est plus le même. Il a évoluer négativement. Le systeme Compaoré a rendu l’Homme méfiant et voleur. Il est même difficile de faire confiance à un parent. La révolution semble avoir emporter tous les enfants valables de notre pays. Nous critiquons sans vouloir se sacrifier pour la cause. Je crois qu’il faudrait au moin deux ans au regime de Roch pour que la situation nationale commence a se normaliser meme Alassane Ouattara a eu beucoup de probleme pour que l’écomie Ivoirienne commence à fonctionner bien que ce pays a beaucoup plus de potentialité que notre pays. J’ai demandé a des gens qui ont les moyens d’investir dans notre pays ; ils m’ont répondu que ce n’est pas leur partie qui a gagner et de ce faite ils ne feront pas d’investissement pour le Burkina Faso. Le developpement d’un pays est l’affaire de tout le monde et nom seulement de ceux qui sont au pouvoir.

  • Le 17 octobre 2016 à 10:44, par haaya En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    je constate avec vous également que les pays connait des difficultés sur plusieurs plans mais je ne partage pas forcement les causes avec vous. je trouve que les causes sont à rechercher dans la longévité au pouvoir de BC et les luttes que cela a engendré. toute chose qui oblige les burkinabé à éviter toute solution de façade mais de construire patiemment et courageusement son développement sur le court et moyen terme. Et je crois jusqu’à preuve de contraire que nous ne connaissons pas de famine dans notre pays. si c’est parce que nous n’arrivons plus à faire les dépenses "de prestige" , retenons que les mossis dise yamléogo bass n’ gou pawgo PATIENTONS ENCORE UN PEU permettons au président de dérouler son programme ne ce reste que 2 ans. 2 ans ce n’est pas une éternité pour un pays.

    Burkinabé de tout bord apprenons à confesser le positif et cela nous arrivera certainement ; c’est une loi qui s’accomplit à tous les coups. si c’est le chaos que vous voulez vivre continuer à confesser l’apocalypse et cela se produira sous vos yeux.

    les dirigeants travaillent et je vous assure sans être du sérail qu’après tout se qui s’est passé dans ce pays ces derniers temps (démantèlement du RSP notamment et la petite fracture entre la haute hiérarchie militaire et les jeunes officiers constatée lors du coup d’Etat manqué), s’aménager juste un minimum de sécurité pour pouvoir s’assoir afin de réfléchir et œuvrer pour satisfaire les besoins de la population n’est pas chose facile pour un président au BF, qui qu’il soit. Donc courage aux dirigeants et patience aux braves Burkinabé, car j’ai la ferme conviction que nous irons ensemble joyeux cueillir les épis bientôt.
    Dieu bénisse le Burkina Faso !

  • Le 17 octobre 2016 à 10:52, par Martial HLPGD En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Sans commentaire. Que celui qui doit entendre puisse entendre !

  • Le 17 octobre 2016 à 11:09, par Nansamda En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Bonjour,
    Si actuellement malgré la situation incertaine, le premier responsable du pays ne dit rien, je trouve cela insultant. Hors le Président est le seul a pouvoir calmer la situation trouble dans le pays des hommes intègres. Mais son silence va lui coûter très cher. Pourquoi il ne parle pas au peuple ? Un chef d’Etat élu doit obligatoirement rendre compte au peuple à tout moment et au vu des situations. Pour moi le peuple qui lui a fait confiance, peut le comprendre. S’il laisse pourrir la situation, personne ne l’écoutera et se serait trop tard.

  • Le 17 octobre 2016 à 11:18, par abdoul En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Très très belle analyse. La rochose faite à la moutarde mouta mouta doit cesser. Il faut qu’il ait le courage d’enlever les zagre, les Traoré, et toute la hiérarchie militaire qui s’est compromis dans le coup d’État, secouer la justice....et enfin faire un remaniement ministériel.

  • Le 17 octobre 2016 à 11:19, par haaya En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    je constate avec vous également que les pays connait des difficultés sur plusieurs plans mais je ne partage pas forcement les causes avec vous. je trouve que les causes sont à rechercher dans la longévité au pouvoir de BC et les luttes que cela a engendré. toute chose qui oblige les burkinabé à éviter toute solution de façade mais de construire patiemment et courageusement son développement sur le court et moyen terme. Et je crois jusqu’à preuve de contraire que nous ne connaissons pas de famine dans notre pays. si c’est parce que nous n’arrivons plus à faire les dépenses "de prestige" , retenons que les mossis dise yamléogo bass n’ gou pawgo PATIENTONS ENCORE UN PEU permettons au président de dérouler son programme ne ce reste que 2 ans. 2 ans ce n’est pas une éternité pour un pays.

    Burkinabé de tout bord apprenons à confesser le positif et cela nous arrivera certainement ; c’est une loi qui s’accomplit à tous les coups. si c’est le chaos que vous voulez vivre continuer à confesser l’apocalypse et cela se produira sous vos yeux.

    les dirigeants travaillent et je vous assure sans être du sérail qu’après tout se qui s’est passé dans ce pays ces derniers temps (démantèlement du RSP notamment et la petite fracture entre la haute hiérarchie militaire et les jeunes officiers constatée lors du coup d’Etat manqué), s’aménager juste un minimum de sécurité pour pouvoir s’assoir afin de réfléchir et œuvrer pour satisfaire les besoins de la population n’est pas chose facile pour un président au BF, qui qu’il soit. Donc courage aux dirigeants et patience aux braves Burkinabé, car j’ai la ferme conviction que nous irons ensemble joyeux cueillir les épis bientôt.
    Dieu bénisse le Burkina Faso !

  • Le 17 octobre 2016 à 11:32, par Le sage En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Salut à tous
    qu’est ce qui est à la base de ces chamboulements sociaux à l’échelle universelle ? Nous constatons la précarité de la vie que mènent les Burkinabè de jour en jour, depuis le règne de Compaoré jusqu’à ce jour. Ce marasme économique est-il la faute des dirigeants ? Vu l’insurgion du peuple Burkinabè, les dirigeants se lance dans une quête de financement étrangère , n’est ce pas s’embourbés davantage ? Pour que nous parvenons à juguler ce turbulence social, il est nécessaire :
    - Le changement des mentalités ;
    - Le lancement du processus rapide du développement et non se stagner dans la lutte contre la pauvreté ô
    - la transformation des produits bruts en produits finis au Burkina ;
    - l’application de la pratique dans le milieu scolaire, c’est à dire l’apprentissage de métier
    - ... etc
    NB : sachiez qu’aucun président ne peut répondre aux attentes du peuple ; c’est le peuple lui même.

  • Le 17 octobre 2016 à 12:01, par bod En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Ce type d’écrit pousse à des interrogations. Même sous BC, la misère était là, atroce. Nos mamans balayaient le sable et le gravier vendre pour nourrir les enfants, les soigner et payer leur école. Ca ne marchait fort que chez certains privilégiés et proches du pouvoir. Arrêtons de dramatiser et travaillons. Economiquement, les choses sont entrain de s’améliorer. Pourquoi donc, et quel plaisir trouvent certains à extrapoler et à semer la psychose ? Allons au charbon pour sauver ce pays dont les fondamentaux économiques sont fortement tributaires des aléas de toute sorte... Et ce n’est pas en semant la peur que....

    • Le 17 octobre 2016 à 14:18, par Al pacino En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

      Vous êtes un des Burkinabé les plus lucides en ce moment. Certains se croient dans une monarchie du golf avec des pétrodollards.
      Vous êtes des burkinabé, c’est à dire du pays des Hommes intègres mais pauvre parmi les pauvres économiquement. Sachez raison gardée sinon nous courrons vers la ruine du pays avec cette multitude de revendications.

  • Le 17 octobre 2016 à 12:43, par sidbala En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    L’exclusion proposée par les différents partenaires au coup d’état contre le président COMPAORE, est l’une des causes principales que vie le pays actuellement.
    Tout le monde était d’accord que l’on égorge la poule, mais on ne s’est pas entendu sur qui devait le déplumer.
    Tous ceux qui organisaient les colloques, les ateliers, les forums et qui ont touchés beaucoup de perdièmes sont aujourd’hui hors réseau ( les structures religieuses, les osc et même les syndicats ont eu leur part de gâteau dans cette pagaille). Ils ont eus ce qu’ils voulaient, ils ont fait la place aux pyromanes de gérer ; résultat ils tâtonnent ? et souvent ils font appelle à leurs veilles méthodes de CDR (Comité de Défense de la Révolution) qui eux aussi ont contribué négativement à cette période révolutionnaire.
    UNE CHOSE EST SUR, vue tout ce qui s’est passé depuis 1983 à nos jours, ceux qui sont aux commandes actuellement n’ont pas la qualité nécessaire pour gouverner ce pays.
    Les tensions s’exacerbent, la haine se nourrie tous les jours des bêtises de nos dirigeants actuels qui confondent les époques.

  • Le 17 octobre 2016 à 14:38, par BEN En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    voua aviez bien dit phenomene, meme si 10 presidents ensemble gouvernent ce pays ca produira les memes resultats , et les effets resterons les memes.avant blaises volait, vendais
    les armes, sans compter les rancons des terrorristes. et le phenomene de vie chere n,est pas
    only au faso., les burkinabes de ci ont aussi tres faim malgre qu,ils sont 2 burkinabes a dirriger la ci compaworer et draman. kaborer ne pourra rien et rien ne changera c,est un fait
    et un phenomene/.

  • Le 17 octobre 2016 à 14:43, par zindsoaba En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Patience ! Patience ! Tout ira pour le mieux. Sachez que le slogan rien ne sera comme avent est une réalité.Même si cela n’est pas encore perceptible une nouvelle énergie positive coule dans les veines du BF. demandez et on vous le dira. Arrêtons d’être alarmiste.

  • Le 17 octobre 2016 à 17:38, par KING KONG En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    franchement je dois dire sans etre un politique que je suis surpris par la reaction et la soudaine prise de conscience de bcp d’internautes dans les post que je viens de lire. je pense que la prise de conscience commence à venir. jai lu des messages d’espoir, d’appel au travail, d’exhortation a etre positif pr un burkina ou il fera vraiment bon vivre et meme de comprehension vis a vis d’un pouvoir la providence na pas aide a sa prise de pouvoir avec les attentats de janvier. c’est de ce sursaut que ce pays a besoin. jai eu l’impression a un moment donne que ceux qui veulent du mal de notre chere patrie allait reussir tant les post que je voyais depeignaient tout en noir. ce pays meme dans les pires difficultés na jamais cesser de verser les salaires des fonctionnaires.le gouvernement a meme reussi ces derniers à honorer des indemnites du a des injustices crées par le systeme compaore avec une categorisation des travailleurs de l’administration publique en fonctionnaire et contractuel lorsque juliette bonkoungou etait ministre. je refuse d’etre un pessimiste. je suis optimiste moi quant a la capacité du pouvoir kabore à sortir le pays de la pauvrete. l’argent ne circule pas ce normal. dans ce nouveau burkina quel est ce fonctionnaire qui ose encore engager un chantier R+1 ou 2 ? pour le faire il lui faut voler. Ipeut-il oser aujourdhui ? c’est un debut. si les autorités continuer a faire du respect de la chose publique un dogme, vs verrez que ce pays va avncer. je reve d’une levee d’un actionnariat populaire pour que les burkinabe financent eux-meme les projets qui leur tiennent a coeur. voyez l’ethiopie et son barrage de 4 milliards de dollars finance par des fonds propres. voyez l’egypte et l’agrandissement du canal de suez financé par des fonds propres. ns sommes un peuple fier. quand on es fier on accepte les sacrifices. les autres peuples ns envient notre bravoure et ns ns sommes la à geindre tous les jours au lieu de travailler et de ns serrer la ceinture. ce vrai que bcp ont perdu des privileges, il faut comprendre que ce la dynamique de l’existence humaine comme ca. un jour on rit, un jour on pleure. mais si ce dernier cas arrive on l’accepte avec dignite. on ne va pas tuer la terre entiere pour ca. quan meme. il ya des pays dans notre entourage qui rient de ns alors que eux meme ils sont au milieu du gué. je souhaite que mes freres comprennent qu’il faut qu’on avance. avancer c’est accepter travailler tres dur pdt les 8 h de la journée,c’est accepter le faire sans rien demander à l’usager qui es en face de vs, ce accepter le faire avec celerite. a tous ceux qi st triste pck leurs amis ne st plus au pouvoir il faut voir l’interet general et arreter nos egoismes. aujourdhui si des sondages sont fait le monde syndical verra que sa cote de popularite est au plus bas pck les burkinabe dans leur majorité veulent avancer. ils sont fatigues des egoismes exacerbés des uns et des autres. merci

  • Le 17 octobre 2016 à 18:32, par Dambé En réponse à : Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter

    Pour moi, il n’y a pas un pays qui soit facile à gérer comme mon cher Burkina.
    1°) Tous les diagnostics et États généraux sont déjà établis par tous les départements ministériels et secteurs d’activités du Burkina.
    2°)Tous les candidats à l’élection présidentielle étaient au courant de l’état économique et social comateux du pays et ils ont tous dit qu’ils ont l’antidote rapide et efficace.
    3°) Tous les candidats savaient que le peuple était pressé et qu’il n’y aura pas de moratoire.
    Le Burkina Faso est comme un malade qui a reçu tous les médecins spécialistes, fait tous les examens, analyses, scanners et autres échographies. Les ordonnances sont établies et les médicaments sont disponibles en pharmacies qui sont permanemment tous les jours de garde.
    Alors ou est le problème ? Quelle solution cherchez vous encore ? Il n’ya pas de honte à jeter l’éponge si on trouve qu’on sait trompé.

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