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Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

Publié le mercredi 5 octobre 2016 à 00h20min

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Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

Les travailleurs des médias publics et ceux du Service d’information du gouvernement (SIG) réunis au sein du SYNATIC poursuivent leur grève ce mardi 4 octobre 2016, pour le 2e jour consécutif. Le collectif syndical CGT-B lui a réitéré son soutien pour l’aboutissement de ses revendications.

Après avoir fait le pied de grue à la télévision nationale, la veille, les militants et sympathisants u Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) ont envahi ce matin, le siège des Editions Sidwaya pour y installer leur QG. La mobilisation était toujours de taille. Pour ce deuxième jour de grève, le SYNATIC n’était pas seul. Il a reçu la visite de quelques responsables de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) dont le secrétaire général Bassolma Bazié. Ce dernier a, dans un discours aux allures de cours magistral, craché ses vérités aux dirigeants actuels du pays.

Dirigeant versus Autorité

Selon Bassolma Bazié, il y a une différence fondamentale entre le dirigeant et l’autorité. « Ce qui fonde le dirigeant, c’est sa nomination sur la base légale, tout au plus le fauteuil sur lequel il est assis. Il n’est pas une autorité mais il peut travailler à le devenir en montrant à ceux qu’il dirige qu’il est moralement acceptable », a souligné le secrétaire général de la CGT-B. Il poursuit son argumentaire en soutenant que l’autorité doit avoir l’esprit de sacrifice, le sens de la responsabilité assumée, incarner la sécurité pour les personnes placées sous sa coupe et respecter la parole donnée. « Donc, conclut-il, on ne peut pas parler d’autorités car dans notre pays toutes les grèves qui se mènent sont des questions de non mise en œuvre d’engagements pris ».

Pour Bassolma Bazié, le droit de grève est un droit supranational conféré par la convention 87 ratifiée en août 1961 par la Haute-Volta. Il a donc justifié le mouvement d’humeur du SYNATIC par le fait que « quand quelqu’un ne comprend pas ce que veut dire négocier, quand quelqu’un ne comprend pas le sens de la parole donnée, quand quelqu’un ne comprend pas le contenu d’un dialogue, il faut utiliser la voie de la force pour le lui faire comprendre (…) Quand un travailleur est obligé de dégainer l’arme de la lutte, c’est parce qu’il y a été contraint ».

La nullité des réquisitions

Pour ce qui est des réquisitions de certains travailleurs signées par les responsables des médias publics, Bassolma Bazié a souligné qu’elles doivent respecter les trois conditions « élémentaires ». Tout d’abord, selon le SG de la CGT-B, une réquisition ne peut être transmise à un agent avant le déclenchement d’une grève. Ensuite si la réquisition adressée au travailleur porte plus d’un nom, Bassolma Bazié a indiqué, qu’elle est nulle. Troisièmement, s’offusque-t-il, l’on ne peut appeler un agent dans un bureau pour lui remettre une réquisition car selon la loi, la réquisition doit être transmise à l’intéressé par un officier de police avec un cahier dans lequel il décharge ». A ce propos, le secrétaire général du SYNATIC, Siriki Dramé avait rappelé la veille que le bureau national allait prendre ses responsabilités si ces réquisitions avaient des conséquences.

Selon toujours Siriki Dramé, le gouvernement doit vite réagir car il ne s’agit pas, selon lui, de dire à tout vent que la presse est le 4e pouvoir alors qu’elle n’est reléguée qu’au 20e rang. Et si au terme des 72 heures de la grève, aucun signe ne pointe à l’horizon, le syndicat s’est réservé le droit d’engager des luttes « plus intenses »pour aboutir à la satisfaction de ses revendications.

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Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2016 à 22:00, par la bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Courage à vous. Vous avez tous les soutiens indéfectibles.

  • Le 4 octobre 2016 à 22:17, par KIRIKOU En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Doucement les gars ! vous n’êtes pas les seuls auxquels l’Etat doit améliorer les conditions de vie, songez aux frères et sœurs qui triment dans la précarité et le sous emploi, les démunis dans les centres de santé .
    La saison hivernale est entrain de s’achever , elle na pas été bonne partout , il faut louer déjà l’action du gouvernement dans ce climat économique austère la commande de vivres pour la SONAGES.
    L’esprit syndical doit aussi changer ,outre les revendications que proposez vous pour renflouer les caisses de l’Etat ,la création d’emplois,la satisfaction de toutes les corporations ? Pour finir, Basolma doit assagir son langage imbu de sa personne.Il doit suivre l’exemple de son mentor Sagnon qui a eu a engranger du succès dans la lutte sans pour autant être arrogant.

    • Le 5 octobre 2016 à 09:34, par KOBINABA En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Internaute 2 felicitation.La tu as tout dit.Meme les lache d hier se proclamme aujourd hui heros.

    • Le 5 octobre 2016 à 12:01, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Quand tu dis doucement, tu veux dire que les agents des médias d’Etat exagèrent ? De telles réactions ne font que les encourager. Ils ont compris que les gens le préfèrent pauvres, faibles et malléables. Les journalistes n’ont jamais révendiqué depuis plus de 30 ans. Mais personne, même pas toi, ne s’est déjà inquiété. On se dit que tout va bien chez eux, surtout qu’ils vous présentent le journal en cravate. Mais chercher vraiment à comprendre leur situation. vas voir combien de femmes sortent pour soutenir la manif. tu comprendras qu’elles ne sont pas là pour un syndicat mais pour elles-mêmes.

    • Le 5 octobre 2016 à 12:41, par ZAROS En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Il n’appartient pas aux syndicats de créer des emplois mais à l’état et au secteur privé. C’est encore cet état qui doit créer les conditions pour le privé. Les syndicats n’ont pas fait des promesses électorales au peuple. C’est à ceux qui nous ont promis de meilleurs centre de santé, du travail, des écoles et autres de faire leur travail. Que chaque corps revendique de meilleurs conditions de vie et de travail. C’est bien leur droit et un devoir pour ces autorités de satisfaire le peuple pour qui ils sont là. Vous pouvez dire à votre banque de virer votre salaire dans les comptes de l’action sociale pour appuyer l’action gouvernemental. C’est votre droit et le peuple vous sera reconnaissant. Les syndicats sont dans leur rôle et les autorités ne jouent pas bien les leurs. Les multiples revendications sociales en sont la preuve. Pourquoi vous ne demandez pas à l’état d’arrêter ce blocus que le ministre de la santé a créé à la CAMEG ?

  • Le 5 octobre 2016 à 08:29, par kouadio En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Ils ont dit que si Blaise part le pays sera mieux, les gens seront plus heureux et tout ira bien au Burkina. Ils ont eu l’outrecuidance de raconter qu’on pouvait distribuer l’argent de l’or a chaque burkinabe en raison de 75000 fcfa par individu. Maintenant il faut rendre les burkinabe heureux !

  • Le 5 octobre 2016 à 08:32, par RAWA En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    J’espère que vous savez que les jours utilisés pour faire la grève seont déduits de votre salaire ? C’est comme quelqu’un a dit, vous connaissez très bien la situation nationale. Malgré celà, vous forcez pour avoir ce que l’on ne peut pas vous donner.De toutes les façons, même dans vos familles à vous, on ne regarde plus la télévision nationale. Et combien de burkinabè lisent vos journaux truffés de mauvais français. Restez là. Vous n’aurez que vos yeux pour pleurer. Vous n’êtes pas les seuls au burkina à vivre cette crise.

  • Le 5 octobre 2016 à 08:44, par papsone En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    je pense que le syndicat peut venir à la raison, les revedications sont trop. reclamer 150 000 comme indemnité de risque equivaut au salaire complet y compris les indemnités pour un foctionnaire de la categorie B. on les soutient, mais ils n’ont qu’à revenir à la raison dans un pays pauvre comme le Burkina

  • Le 5 octobre 2016 à 08:53, par Sidzabda En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Bassolma BAZIE commence par exagérer, tu n’es pas président du mois des centrales syndicale ; tu n’es que le président de la CGT-B alors que le SYNATIC est un syndicat autonome, que viens tu chercher ici ? j’aurai compris si tu était président du mois, mais je comprends, tu ne veux faire que ta simple publicité. regarde où est ton prédécesseur ? stp il faut être lucide et savoir souvent négocier. tu es entrain de pousser les gens à commettre de grave erreur. où était le SYNATIC depuis les 27 ans de blaise COMPAORE, maintenant qu’il n’est pas là vous poussez les gens à commettre des erreurs ? svp, laissez les gens tranquille.

  • Le 5 octobre 2016 à 08:54, par socr@t3 1er En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    suis parfaitement d’accord avec internaute2. Il faut aller doucement, ces choses sont nouvelles il ne faut pas saisir l’occasion parce-que le régime a changé pour nous mettre en retard. Ce problème existait déjà depuis belle lurette et c’était même gangrené. Ne saisissez pas l’occasion car plein plein de redressement sont a faire. Et puis le syndicat doit recadré les luttes et n’ont poussé les travailleurs a faire le chaos !
    Qu/est-ce Mr Bassolma Bazié propose comme solution ?
    Il ne faut pas joué a ce jeu Mr le je sais tous et ne fait rien, sinon incité toujours !!!!!!!!

  • Le 5 octobre 2016 à 09:11, par pakayamba En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    On ne sens même pas qu’il y a une grève puisqu’on ne suit pas la RTB. Les médias privés peuvent nous satisfaire donc vous pouvez toujours grever. Faites ce que vous voulez, on s’en fou. On a canal sat chez nous. Moi même j’avais déjà oublié que le BF a une télé et une radio. Les médias publics ne servent qu’au gouvernement donc on s’en fou.

  • Le 5 octobre 2016 à 09:28, par Le rescapé du coup d’état de Diendiere En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Je ne suis pas d’accord avec vous,kirikou.Savez vous combien gagnent les magistrats après leur grève ??? Si Rock a pu les satisfaire alors qu’il satisfasse tout le monde.Ces magistrats qui ne font rien du tout.Les dossiers des crimes économiques et de sang dorment dans les tirroirs et ça ne leur dit rien.Quoi de plus normal car Rock les a gaté et ils n’ont pas encore fini de bouffer leur salaire de ministre.En plus beaucoup sont corrompu malgré l’inssurection qui avait pour but de mettre fin à l’injustice au Pays des Hommes Intègres.S’ils ne prennent pas conscience la prochaine sorti du peuple ciblera leur domicile.PAROLE D’UN SAGE

    • Le 5 octobre 2016 à 11:03, par ya wotobala En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Je suis désolé mais les mots que tu viens d’aligner n’ont rien de sagesse comme parole.
      Il faut que les gens là se mettent au travail seulement. Vous croyez que l’état photocopie les billets de banques à la présidence ?

    • Le 5 octobre 2016 à 11:59, par TAPS En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Mon type, je te rappelle que ROCK n’a fait que appliquer des textes prises par la transition. C’est pas vous mêmes vous criez que l’administration est une continuité ?

    • Le 5 octobre 2016 à 16:05, par KOTI En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Cessez de parler de sortie du peuple parceque ce ne sera pas à votre honneur. Ce sera plutôt la honte pour nous. Chacun veut que le peuple sorte parceque lui sa petite situation n’est pas arrangée comme lui le souhaite. Arrêtez de prendre vos désire pour la réalité. Quelqu’un avait dit qu’on ne devient pas riche en travaillant pour quelqu’un. Moi j’ajouterai "en étant fonctionnaire". Alors, passez à la création de vos structures et bossez dur.

  • Le 5 octobre 2016 à 09:55, par le citoyen En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    l’erreur fondamentale que le pouvoir de Rock a commise et qui ouvre la porte à toutes les revendications est la somme faramineuse qu’on verse aux magistrats. Les gens se dise que tout est désormais possible et on ne peux pas en vouloir à personne pour cela.

  • Le 5 octobre 2016 à 09:56, par haaya En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    je crois qu’il est temps d’aller travailler. c’est bon de revendiquer de meilleures conditions de travail mais rappeler vous du pays dans lequel vous êtes. de toute façon si vous ne voulez pas entendre raison continuer vs aurai peut être la tête de votre ministre même si vs voulez la tête du gouvernement mais reconnaissez que vos revendications sont irréalistes. Le fait de n’est pas travailler les 72 h n’a pas empêcher les burkinabé de vivre et d’être informé

  • Le 5 octobre 2016 à 10:19, par André En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Faites attentions !!!! Au Tchad les travailleurs ont deux mois d’arriérés de salaire. L’état pourrait être également en cessation de paiement ici.... ne tirez pas trop sur la corde chers syndiqués.

    • Le 5 octobre 2016 à 11:54, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Déjà entendu cette stratégie du pire. prélevons un dizième des salaires des ministres et des députés pour augmenter le salaire des agents des médias d’Etat et la corde restera à sa place. La derrière révendication du SYNATIC, tu s’en souviens au moins cher monsieur ? la misère actuelle des journalistes est due au fait qu’ils n’ont pas lutté depuis le retour du pays à la démocratie. On leur a toujours dit qu’ils étaient importants, qu’ils étaient des bâtisseurs de la paix, qu’ils devraient faire attention à ce qu’ils font, qu’ils étaient la lumière et l’exemple. Tellement flattés, ils n’ont jamais rien fait pour eux-mêmes. Dans la même situation, les agens de la santé, au prix de la vie de leurs concitoyens, ont manifesté à maintes reprises. les agents de l’Education ont fait pareil. Ils ne sont pas satisfaits totalement, mais ils ont pu glaner des résultats concrets dont profite leur secteur. Même les mieux lotis, les agents des finances, les agents à caisse noire, les magistrats et tous ces agents à statuts particuliers, ils n’ont pas été en reste dans la lutte ces dernières années. Seuls les journalistes se sont laissés amadoués jusque-là, gonflés comme des grnouilles voulant devenir aussi grosses que les vaches, sous leur titre de 4e pouvoir. Mais la misère inténable les a réveillés.

  • Le 5 octobre 2016 à 10:23, par le fair play citizen En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    La lutte des médias publics, à l’heure où tout le monde préfère les autres médias ne peut avoir de soutien véritable car reconnaissons que les journalistes du public ne se battent plus trop pour innover leurs productions. La RTB n’est plus suivie chers journalistes dits professionnels. Pourquoi la RTB n’est plus suivie ? Posez vous la question. Personnes n’arrive à faire des productions attrayantes. Dommage.
    Vos revendications sont fondées mais il manque de motifs pour vous défendre car vos prestations sont en décas des attentes.
    A vos plumes et bosser dur pour reconquerrir la sympathie du public qui se plaît avec les autres chaines nationales et surtout canal sat. Donc, à vos plumes !!!!!!!!!!!!!

    • Le 5 octobre 2016 à 11:42, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Ils n’ont pas besoin de ton soutien. A qui la faute si les médias publics ne sont pas attrayants ? Tu Penses qu’on laisse tranquille la DG de la RTB pour mettre en oeuvre les idées qui ont valu sa nomination ? Qui s’en intéresse d’ailleurs ? Ah oui, pour toi elle doit se battre pour ces idées. Comment tu peux dire qu’il revient aux journalistes de se battre pour innover leurs productions ? tu mets tout sur la tête des journalistes et on sent que tu as fini de laver tes mains. Sur quel terrain sommes nous, en politique ou en journalisme ? Dans le second cas, ceux qui ont de bonnes idées n’ont pas besoin de se battre. ils doivent être courtisés. mais c’est vrai, quand une idée n’arrange pas les puissants qui volent, c’est à son auteur de se battre pour sa mise en oeuvre au profit des gens comme toi, vautrés dans vos salons en train de distribuer des points aux journalistes pros et aux moins pros.

    • Le 5 octobre 2016 à 13:45, par Pas d’accord En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Et les magistrats, ! font-ils correctement leur boulot ? et pourtant ils ont été satisfaits à 100% ou bien ?

  • Le 5 octobre 2016 à 10:43, par OCy En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Je ne comprends pas et j’aimerais comprendre.
    J’ai l’impression que l’après insurrection bénéficie largement aux agents publics. On ne craint plus rien, Blaise COMPAORE et son RSP sont plus là. Les désirs des syndicats sont des ordres et ils ont les armes pour atteindre leurs buts, grever et paralyser l’administration publique. La loi 081 est acquise avec les décrets d’application signés. Une loi qui me parait injuste à plusieurs titres :
    1) la masse salariale très au-dessus des normes.
    2) Tout le monde reconnait que le pays après l’insurrection et le coup d’état connait des moments difficiles et les attentats font de la sécurité une nouvelle priorité majeure.
    3) Je contacte aussi que les fonctionnaires, avec la loi 081, seront payés comme des contractuels puisque les salaires montent pour au moins atteindre ceux des contractuels. Je pense qu’il devrait avoir plutôt baisse de salaires. On devrait supposer que les contractuels sont au terme de leur contrat, alors il y a fin de contrat avec l’état et s’ils veulent, on les recrute maintenant comme fonctionnaire. C’est mon avis, il devrait avoir baisse car un contractuel est plus chèrement payé qu’un permanant et c’est bien pourquoi dans les projets les gens sont bien payés parce que leur emploi est temporaire.
    Je pense que l’état doit payer ses agents selon le niveau du pays, se référer au PIB et non à un quelconque pays. Et, il y a l’UEMOA qui donne 35% des recettes pour la masse salariale. Si nous voulons le développement véritable du pays ces 35% doivent être respecté de façon raisonnable. Il y a beaucoup à faire comme priorité dans ce pays et on ne peut pas satisfaire les uns et les autres à leur volonté, respectons la part à donner à chacun et pensons à l’intérêt général.
    Vraiment lorsque, j’ai entendu dire que les hommes de médias vivent dans la misère, je ne connais peut être pas tout le sens de misère, mais si les hommes de médias vivent dans la misère, quel mot utiliser pour qualifier la forte majorité des burkinabè qui n’ont pas la moitié, le 1/3, le ¼ ect de ce que gagne un homme de média ? Aujourd’hui, on parle de relance économique, payement de la dette intérieure, je ne pense pas qu’on fait tout ça sans argent. Le PM, lors de son discours à l’AN a parlé du poids des salaires et des charges de fonctionnement de l’état, et d’après ce qu’il a dit ça prend une bonne partie des recettes pour ne pas dire presque tout. Personne ne veut payer correctement ses impôts, on parle surtout d’augmentation de salaires, baise de taxes et impôts et en même temps on veut que les autorités payent rapidement la dette intérieure, relance l’économie, goudronnent les routes, construisent des infrastructures hydrauliques, sanitaires, éducatives ect.
    Soyons humbles et modestes. Il n’y a pas, je pense, progrès et développement sans sacrifice et les hommes de la révolution nous l’ont enseigné, Le Président SANKARA nous a montré la voie à suivre, mais nous ne voulons pas de sacrifices tout en voulant le développement. Nous devons faire des propositions plus concrètes aux autorités et non parler dans le sens surtout de dénigrer. Par exemple, retenu de 1% des salaires dans le privé et le public pour les charges de la sécurité ; plus 0,1F ou 0,2F dans les tarifs de la communication, alors on passe de 1.5F/S à 1,6 ou 1,7F/S pour aider l’état à construire les routes ect.
    Pour terminer, je pense que les délégués des différentes forces vives de la nation appelées pour rédiger l’avant-projet de la future constitution, doivent penser à introduire une institution qui sera chargée d’examiner de façon apolitique et objective les revendications des syndicats afin de les départager avec le gouvernement. Nous avons le devoir d’aimer notre cher pays et aimer pour moi ce pays c’est apporter sa part de sacrifice au progrès de notre pays cher à tous.

    • Le 5 octobre 2016 à 11:28, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Si tu ne comprends pas, c’est parce que tu as plus à dire qu’à comprendre. On te dit que les journalistes vivent dans la misère. toi tu dis que tu ne comprends pas parce que la forte majorité des burkinabè n’ont pas leur salaire. Oui, la majorité des burkinabè sont dans les villages, dans le secteur informel et dans le chômage. ils sont laissés pour compte. De cette même façon de faire, on octroie des salaires misère aux travailleurs des médias d’Etat. Il faut plutôt chercher à comparer les avantages perçus par les agents des médias d’Etat aux autres agents de l’Etat. Quand tu vois un journaliste cravaté à la télé, en train de parler avec les grands du pays, tu es aveuglé, mais renseigne-toi, il n’a rien. Vas à leur lieu de travail, ils sont tous des mangeurs d’arachide. Ils font tout pour masquer leur galère, mais ça se voit de près. C’est fini le sacrifice qu’on demande aux journalistes. ils n’avaient jamais manifesté, ils n’avaient jamais rien eu. Pourquoi ? Aujourd’hui, ils sont déterminés. ils ont compris que les gens les préfèrent pauvres pour se sentir à l’aise et les traiter de journaleux, mais eux n’en veulent plus.

      • Le 5 octobre 2016 à 12:16, par TAPS En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

        Mon ami, là tu n’as pas dit la vérité. les journalistes du public ne sont pas moins payés que les autres agents de l’Etat. Tout le monde est régie par la loi 081 avec même plus d’indemnités pour eux.

      • Le 5 octobre 2016 à 13:11, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

        à TAPS, c’est vrai que le salaire d’un journaliste est supérieur à celui d’un douanier. mais ce que ce dernier gagne correctement en une année, le premier ne l’a pas en dix ans. Les financiers envoyés dans les médias d’Etat sont mieux logés que les journalistes les plus expérimentés (Niveau+ compétence+années de travail). Mais ce qui les pousse à se revolter, c’est que la situation est devenue inténable. Par curiosité éssaie d’approcher un pour comprendre.

    • Le 5 octobre 2016 à 12:12, par TAPS En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Je suis parfaitement d’accord pour cette analyse. bravo

  • Le 5 octobre 2016 à 11:03, par OCy En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Monsieur BAZIE en veste cravate rouge pour soutenir des revendications salariales !
    Sachez que ceux qui relaient les préoccupations des populations, leurs besoins vitaux, exigent que l"on ronge l"argent qui devrait sévir à soulager les souffrances de l"ensemble de la nation pour beurrer leur pain. L"UEMOA donne 35% pour la masse salariale, personne ne veut payer correctement ses impôts, les agents de l’état ont pour chanson favorite : " augmentation de salaires ... et en même temps on veut le developpement. j"ai lu une fois ceci :"La main qui devrait me bénir m"a donné la plus belle gifle de ma vie"

  • Le 5 octobre 2016 à 11:12, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Cette lutte marque le début d’une révolution au sein des médias. C’est parti pour ne pas s’arrêter. Avons-nous souvenance que les journalistes de l’Etat ont osé dénoncer publiquement l’immixion du gouvernement dans le traitement de l’information ? ça veut dire qu’ils ne sont pas d’accord avec le contenu actuel de leurs productions, dicté par des gens qui ne veulent pas du professionnalisme des journalistes. Est-ce que les Burkinabè le comprennent ? je crains que non. Avons-nous oublié que le ministre Dandjninou a affirmé qu’un journaliste du public qui voyage avec le président ne devrait pas critiquer le gouvernement ? Qu’est-ce que cela veut dire pour le Burkinabè ? Rien de grave. Savons-nous que la RTB est tenue d’ouvrir l’antenne avec les audiences présidentielles. Et ça, les Burkinabè s’en accommodent. Ils ne voient pas qu’on empêche les journalistes de faire correctement leur travail. Mais ils voient que le travail n’est pas bien fait, qu’il n’est pas attrayant, qu’il n’est pas mieux que ce que propose le privé. Disons-le, cette lutte est le début d’un changement. Ou les journalistes sont satisfaits de leurs révendications et ils répondront avec professionnalisme face aux exigences des citoyenns, ou ils ne sont pas satisfaits et ils vont comprendre le besoin de se débrouiller pour survivre. Croyez-vous que sur le marché de la corruption la valeur d’un agent des impôts soit supérieure à celle d’un journaliste ? Le journaliste peut se vendre cher et partout. Mais son métier l’interdit. Alors on doit pouvoir lui trouver une rémunération convenable. Sinon, dans le libéralisme qui nous gouverne où chacun vit de ce qu’il veut, le journaliste pourrait faire comme tout le monde et cela risque de passer par un pourrissement jamais vu de la société dans son ensemble. Regardons déjà ce qui se passe dans les hôpitaux publics. ça va être pire si les journalistes commencent à regarder dans chaque affaire ce qu’ils peuvent gagner comme argent et non ce qu’ils doivent dénoncer. Et si on supprimait les médias d’Etat ? Les agents seront réaffectés ailleurs. ceux qui seront licencés toucheront des droits pour ensuite aller voir ailleurs". Quant aux citoyens, ils paieront cher les services des organes privés qui leur sont actuellement offerts gratuitement. Quand il n’y aura plus de TNB, des images gratuites, vous devriez payer, et de plus en plus cher, pour avoir les signaux des médias locaux actuellement gratuits (pas de pitié en affaire) et même pour être invités sur les plateaux. Les policiens ont souvent bien raison d’... les gens.

  • Le 5 octobre 2016 à 11:27, par L’Oguste En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Personnellement, je suis pour la suppression des médias publics.
    Sidwaya compte, je pense, 5 fois plus d’agents que Le Pays ou L’Oservateur Paalga. Pour
    quel résultat ? Voyez-vous des gens le matin aux feux tricolores acheter Sidwaya ?
    Des médias publics qui fonctionnent à coups de subventions avec nos sous et qui veulent
    devenir des sociétés d’ Etat ! N’importe quoi !!!!!

    • Le 5 octobre 2016 à 12:32, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Les journalistes des médias publics n’accepteront plus d’être payés comme des supporters alors qu’ils ont été recrutés comme des joueurs professionnels. Le patron est tout de même libre de faire ce qu’il veut, quand bien même chaque joueur lui rappelle à quel poste il a été recruté. Quand les journalistes crient qu’il y a immixion, qu’on ne leur laisse pas travailler correctement, l’Oguste ne comprend pas ce français. Ce que tu vois dans l’Obs ou dans le Pays est quelque chose d’ordinaire, que tu verras ailleurs, dans les autres journaux du Burkina. Mais ça n’est pas permis à Sidwaya et ce n’est pas la faute aux journalistes. Tu penses qu’ils ont reçu une formation de JOURNALISME SIDWAYA ? Non, ils peuvent faire valloir leurs talents ailleurs. En entendant, il faut les payer à la hauteur de leurs qualifications et de leurs tâches pour lesquelles ils sont recrutés.

    • Le 5 octobre 2016 à 13:24, par Le venin En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Je suis de votre avis, aujourd’hui les burkinabé préfère s’informer avec les medias privé ,donc les medias publics non plus raison d’exister. Pourquoi ? subventionner des medias que les gents ne lise même pas. C’est du gâchis, cet argent pouvais servir à autres choses. L’états ,donner les 2 millions comme salaire, vs en ferez autant pour tous les fonctionnaires burkinabé .

  • Le 5 octobre 2016 à 11:48, par deco En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Monsieur ; BASSOLMA metter un peu d’eau dans votre vin. car vous etes tro.....................p arrogant. un pays c’est pas une famille. au lieu de chaque fois critiquer kel solution vous donner . qu’avez vous fait pour les travailleurs deflatés de TAN - ALIZ. ils st laissés a leurs propres sorts.selon vs quand quelqu’un ne comprend pas le contenu d’un dialogue, il faut utiliser la voie de la force pour le lui faire comprendre. donc quand tu n’arrive pas a satisfaire tes enfants ; ils utilisent la force. je suis apolitique ; c’est bon de toujours critiquer ; qu’est ce que vous nous proposer. ou bien c’est très simple comme vs sembler tous maitriser 2020 arriver preparer vous on va vous voter . c’est au pieds du mur qu’on reconnait un macon.

  • Le 5 octobre 2016 à 11:50, par par Toumbooda En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Bonjour tous, j’aimerais demander à Bassolma Bazié de dire aux syndiqués de penser aux autres burkinabè en occurrence les chômeurs, les sans diplômes etc. que proposent -ils pour ces gents là qui sont leurs frères et soeurs et des proies faciles aux déviations de tous genres que sont la prostitution, le vol et surtout des candidats potentiels aux terrorismes. fo yé ti boin ou bien tout pour les fonctionnaires et rien pour les autres.

    • Le 5 octobre 2016 à 12:42, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Les sans-diplômes doivent chercher le diplôme si tant est que c’est ce qui leur tient à coeur. les sans-emplois doivent chercher l’emploi si tant est que c’est ce qui leur tient à coeur. Les employés eux, vont chercher à améliorer leurs conditions de vie et de travail. C’est ce qui leur tient à coeur. Au fait, M. Toumbooda, tu n’as jamais rien bénéficié du soutien d’un fonctionnaire ? Cela dit, tous les agents actuelement en grève ne sont pas des fonctionnaires. Et si tu as des problèmes sérieux, essaie d’en parler à ceux que nous avons voté ou alors bats- toi comme des frères du SYNATIC

  • Le 5 octobre 2016 à 11:55, par denco En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Comme c’est comme ça, comme les syndicats de tous les ministères critiquent la gestion de leurs ministres, moi je vais te conseiller de prêter une année de ton mandat à Bassolma et ses gars. Dis à Thièba et son gouvernement de laisser tomber. Tu vas nommer Bassolma Premier ministre et il va te proposer ses collaborateurs. Nè Wendé !

    Il peut coopter Chrysogome comme ministre de la Justice. Pr Magloire Somé va prendre l’Enseignement supérieur et la Recherche. Le LMD va lember voir. Séma Blégné ira à l’Education nationale. Pissyamba Ouédraogo va gérer notre Santé. Nul doute qu’il va crever tous les abcès pour faire baisser la fièvre à la Cameg. Mbi Yaméogo héritera des Infrastructures. D’ici la fin de son mandat, plus personne ne sera couverte de poussière parce qu’il a emprunté une route du Faso. Nè Wendé !

    C’est sûr que, entre eux-mêmes, il y a des syndicats ne vont pas avoir de postes. Car ne pesant pas lourds mais gueulards. Hi, hi, hi, Nè Wendé !

    Le gouvernement Bassolma va rendre compte à l’Assemblée de Gorba. Je crois que le régime parlementaire doit ressembler à ça. Nè Wendé !

  • Le 5 octobre 2016 à 12:00, par SHALOM En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    A mon humble avis il serait mieux que le SYNATIC assure un service minimum. pour ce qui est de leurs revendications je les soutien. je suis totalement contre les idées de ceux qui pensent que le Burkina est un pays pauvre. je ne suis pas contre l’esprit de sacrifice mais je pense sincèrement que les uns et les autres ont le droit de revendiquer des salaires qui les permettent de s’épanouir. On ne peut empêcher un père de famille d’avoir son ou ses préférés parmi ses enfants mais en même temps qu’il sache que cela ne sera pas sans conséquences. Tout le monde veut construire et assurer une éducation de qualité à ses enfants. si le Gouvernement par ses actions semble montrer que tel emploi vaut mieux que tel autre emploi alors les frustrations et ce genre de grève ne manqueront jamais. De nos jours presque tous les jeunes aspirent devenir douanier ou agent du trésor pas parcequ’il ya plus de travail laba que dans les autres ministères mais tout simplement parceque ces derniers ont un train de vie appréciable selon ces jeunes. Si certains se plaisent avec les salaires qu’ils perçoivent tant mieux mais qu’ils n’en veulent pas à ceux qui luttent pour avoir plus. Ils sont conscients des risques mais seule la lutte pays. Si les magistrats ont eu gain de cause pourquoi pas eux aussi. ces gens ne demande pas le million comme salaire à ce que je sache. Qu’on ait le courage de reconnaitre que le pouvoir d’achat du fonctionnaire est vraiment bas. C’est vrai que bcp sont sans travaille mais Dieu seul sait quelle est la charge d’un fonctionnaire Burkinabè. Scolariser ses enfants, les enfants de ses freres, cousins et j’en passe. Le SYNATIC à mes encouragements.

  • Le 5 octobre 2016 à 12:01, par verite En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    ignorantum ; ignorantom ; ignorantam.Mais personne ne veut attendre son tour. Tout le monde veut tout et tout de suite. Haba !

  • Le 5 octobre 2016 à 12:27, par sidzabda En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Qui a dit aux medias qu’ils sont le quatrième pouvoir. ils se chatouillent et rient en même temps. Dans tout Etat il n’y a que trois pouvoirs. Lisez la constitution. C’est ce que les gens n’ont pas compris quand ils passent leur temps à parler des magistrats. dans tous les pays du monde, les magistats sont mieux traités que les autres au regard de leur pouvoir cnstitutionnel. Même si je ne suis pas magistrat je comprends cela même ça me fait mal de gagner moins.

    • Le 5 octobre 2016 à 12:53, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      "Dans tout Etat, il n’y a que trois pouvoirs. Lisez la constitution" C’est tout ce que vous savez de l’Etat, des trois pouvoirs et de la constitution ? Et si toi aussi tu allais un jour lire un peu la notion d’Etat, est-ce que ça t’abrutirait tant que ça ?. Et si toi aussi tu fasais comme tout le monde : tapez sur le moteur de recherche google les mots "médias, 4e pouvoir" ? perdrais-tu par enchantement tes précieuses et consistantes connaissances ?

  • Le 5 octobre 2016 à 12:55, par Joseph En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Monsieur BASSOLMA, j’espère que vous allez lutter pour que les autres corps puissent avoir aussi un relèvement de leur salaire, ne serait-ce que 100 000 FCFA de plus. On sait que Rock n’acceptera pas nous accorder 300 à 500 000 FCFA comme il l’ a fait avec les magistrats, mais au moins qu’il ajoute 100 000 à ceux qui n’ont pas de statuts particuliers parce qu’ils sont les plus lésés. Ce qui est certains, les corps qui n’ont même pas la moitié des autres ne sont pas du tout contents et c’est avec juste raison.

    • Le 5 octobre 2016 à 13:21, par Maouss En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

      Monsieur Joseph, je viens d’avoir Basolma au téléphone. Il dit de te transmettre ses fraternelles salutations mais qu’il ne peut pas lutter pour les autres corps. Par contre il s’est dit prêt à te soutenir si tu te lèves pour lutter. Pour le diplôme que tu n’as pas pu avoir pour lutter syndicale, il dit qu’il verra ça avec le président Roch pour que tu en sois exempté. Il te transmets enfin ses encouragements.

  • Le 5 octobre 2016 à 13:27, par L’Oguste En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Maouss qu’est-ce-qu’ils attendent pour aller faire valoir leurs compétences ailleurs ?
    Norbert Zongo a démissionné pour créer l’Indépendant. Qu’ils en prennent de la graine !

  • Le 5 octobre 2016 à 13:28, par le dogme En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Beaucoup de courage pour le SYNATIC dans cette lutte dans le but d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. La revendication est juste et le gouvernement ne peut dire le contraire car si y a de l’argent pour les uns ( exemple avantages accordés aux magistrats), il y a en aussi pour les autres et je pense que tous les fonctionnaires doivent se tenir debout pour revendiquer leur part car en mon sens la loi 081 est déjà dépassée.

  • Le 5 octobre 2016 à 14:12, par Rigo En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Bande de paresseux. Je hais les canailles et racailles de votre espèce. Quelles revendications incongrues et saugrenues !!! Comparaison n’est pas raison

  • Le 5 octobre 2016 à 14:12, par Le canard enchainé En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Tous les fonctionnaires vivent les mêmes réalités de la chèrété de la vie, ils ont donc tous besoin de meilleures conditions de vie et de travail. Je souhaiterais demander à la CGTB d’organiser un grève générale pour demander à l’état de meilleures conditions et de travail pour tous les travailleurs burkinabés sans exception aucune. Aujourd’hui c’est le SINATIC qui est grève, demain peut être le SYNTSHA et j’imagine le nombre de décès que cela pourrai occasionner.

  • Le 5 octobre 2016 à 15:14, par KOTI En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    MAOUSS, tu voies, c’est toujour le même problème. chacun pense que son métier est le plus important dans le pays. Dis toi bien que le gardien qui est à la porte de la télé est aussi important que toi puisqu’il assure ta sécurité pour que tu puisses travailler. Donc tous les burkinabè estiment qu’ils ont droit à un meilleur tratement. Mais heureusement beaucoup savent que les ressources du pays ne le permettent pas. Mettez de l’eau danns votre vin.

  • Le 5 octobre 2016 à 15:48, par ALEX40 En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    depuis on parle de gréve des agent de presse, jusque je n’est pas vus de presse publier la liste des revendication, il nous faut liste pour apprécier, pour des journaliste qui gréve et on vois nul par les revendication, toutes les organes de presse devais faire eco de vos revendication , j’attends pour apprécier

  • Le 5 octobre 2016 à 16:18, par Antoine de P En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Monsieur Bassolma ressemble plus à un bagarreur qu’à un responsable syndical donc un négociateur. N’exagérons pas soyons objectif et si vous appelez les dirigeants a être responsable, sachez que vous devez être responsable aussi. Tout le monde a besoins de meilleures conditions de vie et de travail, même le Président du Faso, mais tout le monde ne peut être pareil socialement, au grand jamais. De grâce, laissez vos aigreur de côté et menez de vraies luttes syndicales.

  • Le 5 octobre 2016 à 17:07, par Naboho Lassina En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Il n y a pas de problème , sans solution ,je demande au Président RMCK de corriger le dysfonctionnement des salaires entre les agents de l état . tout travailleur ,souhaite un salaire
    raisonnable au regard du cout de la vie actuelle.

  • Le 5 octobre 2016 à 18:26, par Le Justicier En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Demander de meilleures conditions de vie et de travail, ce n’est pas une exagération pour un journaliste. Quant à vos commentaires sur la qualité des articles servis dans les journaux, je vous concède vos propos qui n’engagent que vous. Je vous mets au défit d’affronter n’importe quel rédacteur sur le champ de l’écriture. N’importe qui se permet des divagations dans des domaines qu’il ne maître nullement. La formation en journalisme est des plus pointues et n’est pas un terrain ouvert aux aventuriers intellectuels. Au niveau national la fine crème est sélectionnée. 10 candidats à l’ISTIC et 30 à l’Université Joseph KI ZERBO de Ouagadougou. Bien avant l’Etat accordait deux ou trois bourses par an pour les formations à Dakar, Yaoundé, Québec, Paris, Bordeaux, etc. Ce n’est pas le cas dans vos domaines où les recrutements se font à la pelle. Le journaliste burkinabè n’est pas frustré intellectuellement ni professionnellement, mais il l’est matériellement et sur le plan de la sécurité au travail.
    En temps de paix ou de guerre, les journalistes paient de leur engagement et de leur conscience professionnelle. Les journalistes que vous ne soutenez pas, ont perdu des avantages acquis et certains ont vu leurs carrières bloquées jusqu’à la retraite. Pendant plus de trente ans ils ont servi avec abnégation. Leur rendre justice n’est que justice. Donc VOUS autres qui tirez à boulets rouges sur les médias publics, étouffez les démangeaisons qui vous obligent à mentir à votre conscience. Un journaliste ne ment pas à conscience. Il dit la vérité mieux que certains qui ont prêté serment et qui sont des assassins de la morale. C’est justement cette vérité qui dérange vous autres. En attendant nous vous disons ceci, même si cela vient d’un tyran : "PEU IMPORTE QU’ILS ME HAÏSSENT, POURVU QU’ILS ME CRAIGNENT."

  • Le 5 octobre 2016 à 18:58, par Sniper En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Le jour où les agents de l’ONEA décideront d’obtenir des super avantages, je vous voie tous en train de pester, car du robinet ne sortira que du vent, qui plus est facturé comme de l’eau propre. Allons seulement........

  • Le 5 octobre 2016 à 19:16, par syndicat En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    "Bassolma est arrogant, il un bagarreur qu’un syndicaliste, il n’est pas un négociateur, il est venu présenter sa veste, il a changé de mode vestimentaire etc etc etc etc....."
    Tout ça indique que son équipe est sur la bonne voie !

    Au temps de Tollé SAGNON c’était "il est corrompu, c’est un ami de Blaise COMPAORE, il est du CDP, il a refusé la marche sur Kosyam pour sauver son ami Blaise, il est vieux et dépassé, il a duré à la tête de la CGT-B donc il faut une alternance etc etc etc etc...."

    l’équipe qui viendra même après Bassolma n’échappera pas si elle s’inscrit véritablmenet sur la voie juste.

    Donc pleurnichez ! mais "tout dirigeant n’est pas une autorité" ; cette vérité fait-elle mal ? Ah oui ! et pourtant !

  • Le 6 octobre 2016 à 11:23, par Damis En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Ce qui est marrant c’est que des ignorants se laissent manipuler tout en sachant d’où notre chère partie vient (Insurrection populaire en passant par une transition tumultueuse) et que des gens avertis comme Bassolma (que je respectais beaucoup mais hélas) accompagnent malhonnêtement les gens dans un cul de sac ! Sinon toute personne soucieuse du bien-être du Burkina devrait savoir que revendiquer ses meilleures conditions de vie c’est bien mais ce n’est pas le moment. Toute personne se réclamant vrai syndicaliste se doit dire par moment la vérité à ceux qui revendiquent. Je commence à avoir des soupçons sur les vrais objectifs de Bassolma (lui Bassolma [... je suppose le même Bassolma que j’ai connu pendant la crise au 2iE] sait qu’il gagnerait rien si les autorités actuels échouent dans le mandat actuel). Normalement, c’est dans trois ans que chacun peut avoir cette idée de revendication, car en réalité, nous sommes en révolution (il faut un minimum de sacrifice), et il le faut ainsi sinon les forces du mal vaincront, certainement. Il est quand même facile pour toute personne lucide de comprendre que quelle que soit la bonne volonté du gouvernement, un gouvernement post-insurrectionnel comme c’est le cas, il est impossible de se pencher actuellement sur les meilleures conditions de vie et de travail des uns et des autres. Il faut que les vrais révolutionnaires dans tous les secteurs se réveillent. A bon entendeur !

  • Le 6 octobre 2016 à 15:23, par Thién En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Chaque travailleur a le droit de revendiquer ses droits ! Cela se comprend !
    Personnellement, je ne regarde jamais la télé nationale, ni n’écoute jamais la radio ni ne lis non plus Sidwaya...! Pourquoi ? Parce que les médias publics m’ont déçu ! Des perroquets et c’est tout !
    Alors pour que l’on se comprenne, je souhaiterais que les agents de ces services "mouillent" d’abord le maillot en osant prendre des risques pour dire certaines vérités et avoir des initiatives !
    Comme on le dit : "la liberté s’acquiert !"
    Il ne faut jamais attendre que l’on vienne vous donner la liberté qu’il vous faut, sinon ce serait une fausse liberté ! Comme l’a dit Thomas Sankara : " L’esclave qui ne veut pas assummer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort : seule la lutte libère !"
    Il faut donc que les agents de ces services montrent un nouveau visage de leur mutation pour ensuite se mettre à revendiquer car le Peuple pourra mieux les comprendre !

  • Le 6 octobre 2016 à 19:01, par syndicat En réponse à : Grève du SYNATIC : Bassolma Bazié fait le distinguo entre dirigeant et autorité

    Un peu d’éclairage si nécessaire, en espérant que cela contribuera à quelque chose pour ceux et/ou celles qui seront de bonne foi. La situation sociale que traverse notre pays est liée aux éléments suivants :
    1.l’hypocrisie
    Dans la majeur partie des cas, les crises connues sont dues au fait que les acteurs manque le courage et l’honnêteté de se dire la vérité ; et sont prêts à trahir quand leurs intérêts individuels sont en jeux.
    Exemple 1 : situation du 15 octobre 1987 entre Blaise et SANKARA avec tous les sangsues et saprophytes tapis dans l’ombre ;
    exemple 2 : situation sur l’article 37 où certains avaient appuyé Blaise en disant qu’il est "antidémocratique" et qu’il fallait le modifier pour sauter le verrou des mandats. La suite est aussi connue.

    2. Le manque de serieux

    A la rencontre entre les syndicats et le Ministre de la Fonction Publique, Clément SAWADOGO, le 25 février 2016, ce dernier leur a dit, sur l’engagement pris de relire la loi 028 portant Code du Travail au Burkina Faso, que les autorités ont rencontré le patronat qui est entièrement d’accord et disposé pour cette relecture. Et patatra, à une rencontre avec le patronat au cours du mois d’août 2016, le patronat dit aux syndicats que le gouvernement ne les a jamais approchés sur cette question et cela ne les engageait pas. Donc résultat, blocage pour la mise en oeuvre de cet engagement.

    3. Le manque de patriotisme
    Au moment où on chante sur tous les toits que le pays connait des difficultés financières, c’est au même moment qu’on nomme des ministres qui négocient des contrats salariaux qui n’ont rien à voir avec les mêmes réalités chantés.

    4. Le mensonge
    pour avoir la sympathie populaire, on dit à la face du monde entier qu’aucun ministre n’a empocher un copec, au moment où ils ont empoché.

    5. La duperie
    quand on monte un chef de canton pour expulser ses concitoyens de la ville et que cela échoue lamentablement, on organise des dates historiques afin de lui permettre de relever le regard.

    Etc etc etc etc......
    Ayons le courage, évitons l’hypocrisie, le mensonge, la duperie et tout individualisme et soyons solidaire pour mieux avancer. C’est ce que fait Bassolma et rien d’autre. Car comme il l’a dit sur BF1 à surface de vérité : "nous passerons tous, mais le pays restera". Je pense que si c’était cette question individualisme devrait prévaloir, en tant qu’ingénieur minier, professeur certifié en sciences de la vie et de la terre, manager en relations de travail et des organisations, il ne peut manquer son pain. C’est une question de devoir qui fait qu’il est resté pour diriger la CGT-B et non d’autres raison Mr ou Madame DAMIS. La même raison qui l’a amener à vous soutenir au 2IE c’est la même qui l’amène auprès des autres. Si non il n’est pas travailleur des 2IE à ce que je sache ! A moins que je ne me trompe ?
    Mon propos n’est pas de dire qu’il est parfait, puisque même Dieu ne fait pas l’unanimité sur certaines questions, pour ne pas dire sur toutes les question !
    Il est difficile de se débarrasser de l’hypocrisie que s’en accommoder pour vivre ou survivre !
    Bassolma a choisi le plus difficile certes mais le plus salvateur : le courage de dire la vérité et s’assumer !
    Cordialement !

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