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Rentrée 2016 : Les ministres de l’enseignement supérieur et de l’education nationale plaident pour une année apaisée

Publié le lundi 3 octobre 2016 à 01h46min

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Rentrée 2016 : Les ministres de l’enseignement supérieur et de l’education nationale plaident pour une année apaisée

Chers enseignantes et enseignants, étudiantes
et étudiants, élèves, et autres acteurs du système éducatif burkinabè,
La vision du système éducatif burkinabè est de « former un citoyen responsable, créatif, producteur, ayant le sens des valeurs universelles et doté des compétences nécessaires pour soutenir le développement économique et social du pays ».

C’est pourquoi le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, à travers son programme de société, ambitionne de rendre accessible à tous une éducation de qualité. Dans cette perspective, il entend veiller à l’accroissement et à l’amélioration de la qualité et de l’offre d’enseignement de base, à la réduction des disparités et à la réforme du système éducatif pour l’adapter aux besoins de la transformation structurelle de notre économie ainsi qu’au renforcement de la sensibilisation et de l’éducation civique en milieu scolaire.

Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, SEM le Président du Faso vise, d’une part, à faire de l’enseignement supérieur un système générateur de cadres compétents porteurs d’innovations et, d’autre part, à de faire de la recherche scientifique et de l’innovation le moteur du développement économique et technologique du Burkina Faso.

Dans ce sens, le système éducatif et la recherche scientifique se sont renforcés au cours de l’année scolaire et académique 2015-2016 par :
-  l’absorption complète du déficit en personnel enseignant du primaire ;
-  le recrutement de 620 professeurs « sur mesures nouvelles et sur concours direct », de 1 521 élèves-professeurs à former à l’ENS-UK et à l’IDS ainsi que de 3 517 jeunes pour l’enseignement post-primaire et secondaire ;

-  le recrutement de 55 agents pour la recherche scientifique et technologique ;
-  la poursuite de la réalisation des infrastructures scolaires et universitaires avec l’accompagnement de nos partenaires techniques et financiers (PTF) ; ce mouvement va se renforcer aux cours des prochaines années avec la réalisation des nombreux projets élaborés en application du Programme présidentiel : construction d’amphithéâtres, de laboratoires, d’autres locaux pédagogiques, de cités universitaires dans plusieurs villes universitaires, l’acquisition d’équipements informatiques pour un WIFI de haut débit et pour la création d’une université virtuelle accessible dans les régions.

Malgré ces efforts, l’année scolaire et académique 2015-2016 a été marquée par le retard de la reprise des activités académiques dans les institutions d’enseignement supérieur (IES) et des actes d’incivisme dans certains établissements d’enseignement post-primaire, secondaire et supérieur. Ces actes d’incivisme ont occasionné des violences physiques sur des acteurs de l’éducation et une destruction importante de biens matériels. Le gouvernement déplore, une fois de plus, ces comportements qui ne donnent pas une bonne image de l’école burkinabè et prend l’engagement de travailler avec l’ensemble des acteurs du système éducatif pour éviter ces débordements et actes de vandalisme à l’avenir.

Chers enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants, élèves et autres acteurs du système éducatif burkinabè,

Dans la perspective de former des hommes aptes à répondre aux besoins de l’économie nationale, il est important de développer dans notre système éducatif l’enseignement technique et professionnel et de promouvoir les filières professionnelles et innovantes, des mathématiques et de la science de manière générale. Dans cette même logique, un accent particulier sera mis sur le développement de la petite enfance afin de développer l’éducation à la base.

Le constat majeur est que la généralisation des échanges de toute nature à travers les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education (TICE) a transformé le savoir en un bien public planétaire. C’est ainsi que les formations ouvertes et à distance, les espaces numériques et les universités virtuelles vont s’imposer comme une priorité de l’action gouvernementale au niveau de l’enseignement supérieur. Le bilan dans ce domaine est en train d’être fait pour permettre de dégager les actions à mener pour l’atteinte des objectifs, l’accès à un WIFI de haut débit sur les campus et dans les cités, l’université virtuelle et la facilitation de l’acquisition d’un ordinateur par chaque étudiant.

Chers enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants, élèves et autres acteurs du système éducatif burkinabè,

Pour répondre aux questions liées aux difficultés d’accès à l’enseignement et aux apprentissages, le Chef du Gouvernement a instruit les ministres en charge de l’éducation de poursuivre l’effort de réalisation de nouvelles salles de classes et autres infrastructures et le processus de transformation des Centres Universitaires Polytechniques de Fada, Ouahigouya et Dédougou en universités autonomes avec un accroissement de la capacité d’accueil. Dans cette même perspective, les Centres Universitaires Polytechniques seront ouverts à Gaoua et à Kaya afin de poursuivre la déconcentration de l’enseignement supérieur et la normalisation des années académiques. Des investissements sont prévus, notamment la construction et la rénovation de cités, pour améliorer les conditions de vie des étudiants.

Par ailleurs, la recherche scientifique et l’innovation seront stimulées par la mise en œuvre du Programme de renforcement des capacités du Système national de la Recherche et de l’innovation (PRC SNRI) ainsi que des études architecturales, de faisabilité et d’impact environnemental sur les technopoles, les pôles d’excellence et les plateaux techniques.

L’atteinte de ces objectifs passe par la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), qui est le nouveau référentiel de l’action gouvernementale pour le développement du Burkina Faso.

J’invite donc chaque acteur à plus d’engagement et d’implication positive, au de don de soi pour une année scolaire et universitaire apaisée donnant de meilleurs résultats sur tous les plans et à participer activement au processus de développement de notre pays, qui incombe à tous et à chacun.

Bonne rentrée scolaire et universitaire 2016-2017 à toutes et à tous !
Je vous remercie !

Ministre de l’enseignement supérieur,
de la recherche scientifique et de l’innovation

Professeur Filiga Michel SAWADOGO,

Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

Jean-Martin COULYBALI

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Vos commentaires

  • Le 3 octobre 2016 à 11:34, par lass En réponse à : Rentrée 2016 : Les ministres de l’enseignement supérieur et de l’education nationale plaident pour une année apaisée

    année apaisée ! tout le monde en a besoin pour le bien de l’école burkinabé.mais il appartient également aux responsables au niveau du ministère surtout MENA d’adopter des modes de gouvernance non confligenes. éviter la gestion clanique et déséquilibrée de la chose publique toujours dialoguer pour asseoir la bonne collaboration

  • Le 3 octobre 2016 à 13:11, par Tiendrebéogo Ousmane En réponse à : Rentrée 2016 : Les ministres de l’enseignement supérieur et de l’education nationale plaident pour une année apaisée

    Monsieur le Ministre,
    En fin d’année scolaire 2014-2015, il y’avait de sérieuses crises en milieu scolaire. Avez-vous froidement regardé les causes pour leur solutionnement ? Sinon, les élèves sont de retour et ils trouveront les problèmes en l’état.
    En plus s’il vous plait Monsieur le Ministre, je trouve que les enfants en particulier les élèves ne sont pas respectés. Les élèves surtout ceux du primaire ont beaucoup de difficultés pour accéder à leurs écoles. Nous les adultes, nous ne prêtons pas du tout attention aux élèves dans la circulation. Il faut aménager des passages pour les élèves dans les grandes agglomérations. Aussi je demande à tous les adultes du Burkina Faso de s’engager comme moi pour faciliter la circulation de nos élèves en tout lieu et en tout temps. Respectons les élèves en leur cédant le passage et en bloquant la circulation lorsque les élèves veulent traverser une route. Nous adultes, devons faire preuve de sagesse en réduisant notre allure pour éviter de percuter un élève.

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