« On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
29 septembre 2016. Cela fait exactement un an que le général de gendarmerie, dernier ministre des affaires étrangères du régime Compaoré, Djibrill Bassolé, est en détention dans le cadre du putsch de septembre 2015. Ses avocats n’ont pas voulu passer sous silence cette date, qu’ils ont marquée par une conférence de presse tenue dans la soirée de ce jeudi, 29 septembre 2016 à Ouagadougou avec pour unique animateur, Me Alexandre Varaut.
Pour l’avocat français, Alexandre Varaut, qui précise intervenir également au nom de ses collègues, cet arrêt sur l’an I est important… « J’ai vu Djibrill Bassolé cet après-midi, je le reverrai demain », a-t-il informé, précisant ne pas pouvoir en dire plus du fait du secret de l‘instruction auquel il est tenu. « Depuis toujours, la justice et la politique font mauvais ménage », campe Me Varaut pour qui, quand un homme politique est mis en prison « juste avant une élection à laquelle il prétendait se présenter », il y a lieu de s’inquiéter. « Surtout quand cet homme politique avait auparavant été écarté de l’élection par un autre moyen qui était de lui interdire de se présenter », soutient l’avocat.
Il note que la situation de Djibrill Bassolé doit interpeller tous ceux qui pensent qu’il « faut refonder le Burkina » sur de bonnes bases. ‘’ J’ai été très frappé tout à l’heure, alors que je sortais du tribunal, en allumant la radio, j’ai entendu le discours du Président Roch Kaboré, qui était un beau discours, à la faveur de l’installation de la Commission constitutionnelle. Et monsieur Kaboré a appelé à une Vème République, qui permettrait de mettre en avant la démocratie, les libertés, un dynamisme nouveau aussi ; quelque chose qui allait libérer le Burkina Faso. Je comprends son souhait et on ne peut que l’accompagner….’’, met-il en parallèle, plaidant pour une séparation effective des pouvoirs avec ce passage à la Vème République en vue. Il souhaite également que la Vème République en gestation puisse se passer « de prisonniers politiques », en commençant dès maintenant par son client. ‘’Il faut s’interroger sur une situation, dans laquelle, aujourd’hui, le Président du Faso est ministre de la défense, a également autorité sur le tribunal qui instruit l’affaire de mon client. Je trouve qu’il n’est pas sain que le Président ait autorité sur le tribunal qui instruit l’affaire de celui qui était son concurrent. On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques. Il n’est pas sain, que le ministre de la justice se constitue également partie civile dans la procédure contre mon client. Je trouve qu’il y a, là aussi, un mélange de genres qui n‘est pas normal. Et je dis en ce jour, qui est extrêmement symbolique, anniversaire de sa détention, et aussi le début de votre future Vème République, qu’il y a des choses qu’on ne peut plus se permettre. On ne peut pas tout mélanger, il faut une indépendance totale de la justice’’, a protesté l’avocat.
‘’Un an, c’est suffisant pour se poser les bonnes questions ‘’
Pour le conférencier, le ministre de la justice ne peut pas être partie civile dans un procès et le ministre de la défense, Président du Faso, avoir autorité sur la procédure qui vise celui qui fut son concurrent. ‘’M. Bassolé est en prison depuis un an, c’est beaucoup trop. Je comprends bien, qu’il n’est pas facile pour des juges, dans une affaire, quand il y a des troubles, de savoir exactement ce qui s’est passé. On se pose des questions, on se trompe. Tout le monde se trompe, les juges aussi se trompent. C’est normal, ce sont des hommes. Mais un an, c’est le temps qui est suffisant pour considérer qu’on a bien regardé ce qui s’est passé, qu’on a eu le temps de se poser les bonnes questions’’, estime Me Alexandre Varaut. Il rappelle que son client est en détention, parce que « soupçonné » d’avoir été l’instigateur du putsch, un bénéficiaire indirect. Et ce, « presqu’à 100% lié à un enregistrement… entre, paraît-il, M. Soro et M. Bassolé ». C’est tout au moins comme cela qu’a été présenté cet enregistrement, qui vient de l’étranger, qui n’a pas été effectué à la demande de la justice, de la police, affirme Me Varaut.
‘’Donc, personne ne sait qui l’a fait. Vous avez donc un document, qui est au centre d’une procédure, qui vise un homme politique, un représentant de l’opposition, donc une espèce de personne sacrée d’une certaine manière. Et il est en prison depuis un an, parce qu’il y a un document, dont on ne connaît pas la provenance, et qui arrive miraculeusement sur le bureau du juge. Ce document est d’autant plus curieux qu’il y a eu deux temps : d’abord M. Bassolé a été mis en prison pendant que ce document n’existait pas (c’était la rumeur publique, on expliquait qu’il y a des enregistrements) et la dernière fois que je suis venu ici, j’ai dit de me montrer cet enregistrement et qu’on puisse en débattre. Et, un jour il a fini par venir. J’ai eu l’impression qu’à force de le réclamer, on s’est dit que ça va être difficile de garder M. Bassolé en prison, si on ne sort pas cet enregistrement. On va enlever cet enregistrement qui, au sens propre, tombe du ciel, ne respecte aucune des règles du monde judiciaire. Et depuis lors, je demande, et demande encore, qu’on regarde ce document ; on a les moyens techniques de voir si le document est sincère. On l’a fait faire, nous la défense ; une expertise de ce document, qui dit qu’il a été trafiqué, ce document n’est pas un enregistrement fait de façon normale avec un début et une fin. Il y a des coupures anormales, il y a des bruits parasitaires, il y a manifestement un montage’’, confie Me Varaut, convaincu que tout cela paraît avoir été cousu par quelqu’un qui avait son idée sur les ennuis qu’il fallait causer à M. Bassolé. « Toujours est-il que maintenant, ça suffit, il faut en sortir, revenir dans un processus judicaire normal. C’est-à-dire pas des bouts d’écoutes qui tombent du ciel, il faut expertiser ce document pour nous dire, en quelques semaines, s’il est bon ou s’il est mauvais. S’il est mauvais, on sort le document du dossier et on sort Bassolé de prison ; parce que s’il est en prison aujourd’hui, ce n’est plus qu’à cause de ça. Et puis, ça n’empêchera pas la procédure de continuer ! Il ne vous a pas échappé que ceux qui sont les responsables militaires de ce putsch ont tous dit que M. Bassolé n’y était pour rien. Tous ! », dit Me Alexandre Varaut.
Pour l’avocat, Djibrill Bassolé n’a rien à faire en prison, parce qu’il n’a rien fait. Mieux, persuade-t-il, on peut mener une instruction, on peut juger des gens en présumant qu’ils sont innocents et en les gardant donc dehors. ‘’On attend qu’il sorte. Ce ne sera pas bien pour lui seulement, ce sera bien pour la justice de son pays, qui peut avancer en respectant les règles de présomption d’innocence et en s’interrogeant sur les manipulations politiques qu’il y a peut-être eues au début de ce dossier. M. Bassolé est resté-là (au pays, ndlr), il assume, il veut s’expliquer, s’expliquer devant le juge, il aime son pays. C’est quelqu’un qui adore son pays et c’est triste de le voir en prison. Mon souhait est qu’il recouvre la liberté, ça ne gêne pas la justice’’, insiste le conseil. A l’en croire, l’instruction n’a rien établi qui permette de détenir Djibrill Bassolé. « Je qualifie Djibrill Bassolé de prisonnier politique. C’est un homme politique, qui est en prison parce qu’il est un homme politique », dénonce l’avocat avant de préciser :’’on ne voit pas de faits concrets qu’on peut reprocher à M. Bassolé. Par contre, on voit bien l’enchaînement des événements : quand on modifie la loi pour qu’il ne puisse pas être candidat à l’élection présidentielle. Quand malgré la décision de la CEDEAO, on en fait une interprétation. Quand on finit par l’arrêter, parce que tirant profit de ces événements….’’.
A la question sur l’existence de ‘’nouveaux enregistrements’’, Me Varaut dit ignorer cela. Cependant, il fait observer que son client est une figure connue à travers le monde, un homme respecté. De ce fait, conclut-il, il est évident qu’en temps de crise surtout, il soit un interlocuteur privilégié de nombreuses personnalités de par le monde, qui souhaiteraient avoir des nouvelles sur ce qui se passe au Burkina et même ses analyses là-dessus.
Quant aux « écoutes téléphoniques » en cause en ce moment, Me Alexandre Varaut les qualifie de « torchon sonore ».
Oumar L. OUEDRAOGO
oumarpro226@gmail.com
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 30 septembre 2016 à 11:12, par vérité no1 En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Mon ami, la justice est utilisée pour régler des comptes politiques, pian ! Il faut faire ce que tu vas faire ! On a notre justice à nous, est-ce que tu as vu tour eiffel devant toi ?
2. Le 30 septembre 2016 à 11:46, par Nabiiga En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Merci monsieur l’avocat. Comment s’est fait-il que Djirbril se trouve dans sa situation actuelle et pourtant, à l’époque de son arrestation, il y avait d’autres généraux dans nos forces armées. A-t-il été mis aux arrêts à cause de ses beaux yeux ? Ceux qui n’ont rien fait, ne se trouvent-ils pas chez eux en tout quiétude ? Et, lorsque vous faites allusion à sa détention en vous référant de manière éhontée aux écoutes sonores, ne remarquez-vous pas que vous vous exposez à la risée de tous ? Il y a eu des enregistrements téléphoniques (je déteste la désignation de ces enregistrements comme écoutes sonores car ça minimise la gravité) entre plusieurs groupes de personnes à savoir et notamment, entre Diendéré et son fils, entre votre client et Rébecca de la présidence togolaise, entre le diminutif CEMA ivoirien et Diendéré, entre Soro et Diendéré, à ne citer que ceux-ci. Diendéré, écroué également comme votre client, lui, ne conteste pas l’authenticité de ses conversations avec nombreuses personnalités dans la région ; la présidence togolaise non plus, à ne pas oublier les militaires ivoiriens qui, eux, ont préféré de se taire complètement sur l’authenticité de ces enregistrements. De quoi vous vous basez alors ? Comment, peut-il arriver que seul celui de votre client avec Soro s’avère douteux et non pas ceux avec d’autres interlocuteurs ? On comprendra mieux si tous ceux cités dans ces enregistrements faisaient corps pour nier en bloc l’authenticité de ces enregistrements mais, dès lors certains, par leur mutisme assourdissant, acquiescent l’authenticité de ces enregistrements, vous remarquerez que vous vous êtes embarqués dans une course que vous savez pertinemment perdre. Djirbril ne devait pas se mêler et gare aux RSS s’il le libère.
Tout Burkinabè sait dans quelle posture ce trouvent les RSS face aux jugements de leurs anciens camarades car les juger c’est de se faire juger eux aussi, mais ils ne peuvent pas ne pas les juger sans nous trouver en face d’eux. On attend seulement ! N’gaw !!!
3. Le 30 septembre 2016 à 12:55, par kabre En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
qu’il aille se faire entendre ailleurs. dites lui d’aller s’occuper du dossier charkozi voire dossier francais en lybie. vous avez bruler le pays de kadafi qui vous poursuit.va t faire voir
4. Le 30 septembre 2016 à 12:56, par kere En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
merci notre avocat le général BASSOLE sera libérer et il sera président du Burkina Faso s’il plait a dieu.
Le 30 septembre 2016 à 16:06, par Bila En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Je teste la nouvelle possibilité de repondre dans le forum de Lefaso.net. Ce serait genial si cela reste fonctionnel. Bravo a vous
Le 30 septembre 2016 à 18:23, par S. Omar En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Bassolé est un prisonnier de la méchanceté des Burkinabé et du manque de courage des institutions des droits de l’homme et de la société civile. Il n’a pas besoin d’être en prison pour qu’on instruise les présumés charges contre lui ce n’est pas un bandit des grands chemins.
Le 2 octobre 2016 à 09:46, par tapsoba yassiriki En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
mon ami Djbi est plus qu’un bandit de grand chemin. si tu ne crois pas je te rappel l’histoire de l’or du commerçant sous la révolution, dji a été entendu au TPR : bon vas te renseigner
Le 30 septembre 2016 à 21:13, par Nabiiga En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
...il faut plutôt parler des lingot d’or ’perdus sous’ son né et barbe et pour lequel il a été épinglé. Si le gardien, payé pour garder se met à voler de son propriétaire, faut-il toujours le garder à son poste de gardien ? Djibril encaisse ce qu’il doit à nos populations. On dit souvent que Dieu ne dort pas. En principe, qu’il ait été à l’origine de la perte de ces lingots ou pas, la discipline militaire aurait voulu qu’il soit puni à l’échelle de la forfaiture de son manquement. Mais hélas, Blaise était au pouvoir et toute garbégie fut permis ; ainsi votre général s’en est très bien tiré. Pas de discipline, il a été promu pour avoir organisé la perte en plein jour des lingot du peuple. Comme Dieu n’emprunte pas mais il paie, voilà maintenant qu’il paie pour ce qu’il devait payer depuis très longtemps. Qu’il y pourisse, oui !!
5. Le 30 septembre 2016 à 13:54, par Alerte226 En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Me Alexandre Varaut , vous êtes payé très cher pour dire tout ça. Quel crédit accorder à vos propos ? Chez nous on dit que la bouge qui a mangé du bon ne peut pas dire de la merdre.
Merci de laisser la justice faire son travail.
6. Le 30 septembre 2016 à 16:23, par Badoh En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Merci maitre. Bassolet sera libéré . De quoi ce pouvoir à peur ?
7. Le 30 septembre 2016 à 18:36, par Yaamam En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Mr. Kere, votre general en carton sera le president du gondwana mais jamais de notre Faso
8. Le 30 septembre 2016 à 20:42, par Parmenides En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Ce ne sont pas les comptes politiques ; ce sont les comptes personnels. C’est d’une bassesse inimaginable mais comme je le dis toujours ceux qui sont entrain de faire cela vont le payer ; ils peuvent bien se mettre à l’ombre mais leur tour viendra. Je pense même que cela ne va pas prendre trop de temps.
9. Le 30 septembre 2016 à 22:03, par lina En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Merci, je n ai jamais cru aux enregistrements et ecoutes telephoniques. Les termes sont terre a terre pour des intellectuels et gens avises comme Soro et Bassolet. N importe quoi, mais qu il garde espoir et que surtout il demande a son pere celeste d intervenir. Peut etre qu un jour il va porter plainte comme Karim wade. Que Dieu assiste le Burkina Faso. On se demande si ce pays ne va pas changer de nom.
10. Le 1er octobre 2016 à 07:46, par djass En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Ce type Làààà,pense venir nous piller encore comme en 1800 quoi ! Meme dans les villages on attends les bassolet, et autres tueurs pour se vanger. La prison c’est pas pour les punir mais c’est pour les protéger dès ! J’attends voir ! Mais mes chers victimes et parents de victimes restons serein, pas de camicaze !
11. Le 1er octobre 2016 à 11:28, par Alexio En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Un Avocat au servive de la Franc-maconnerie. Les dossiers brulants en France. vous n ont pas de priorite a votre egard. Les d Etats cautionner par la France en Afrique pas ses valets et satellites en Afrique. Des traitres sournoent comme Djibril Bassolet. Quand ils avaient le pouvoir avec notre fuyards president, ou vous etiez pour la cause de la DEMOCRATIE ET LES DROITS DE L HOMME ? Et s est maintenant que ses droits sont urgents et legitimes pour un individu qui a trahit, qui a eu ses galons de general par la magoulle justement politikk et de ses reseaux lugubres des bas coups au Faso.
Votre pays la France n a pas de lecon a imposer dans notre judiciaire avec ses faux juridiquement parametres cameleon, quand le favortisme n est pas dans son camp.
Quelqu un qu on a pris la main dans le sac en plein jour, vous venez de loin avec vos droits speculatifs de la justice dite universelle, en enterrant les droits legitimes du peuple burkinabe
pour un seul homme, un homme ingrat qui a oublier les vrais reperes d un fils integre du pays pour la cause d une classe mechante sponsee par les maigres ressources de ce pays, qui les a fornis tous les atouts voire leur statut sosial aujourdhui.
A deux pas de l alternance politique l homme voulait avec son criminel de guerre Soro, actuel president de l Assemblee nationale ivoirienne mettre les batons dans nos roues, a cause de leur calcul politique echoue par la grande vigilance et la resistance du vrai peuple burkinabe.
Donc a Cezar ce qui est la tienne. Prenez votre avocatier and og to hell. Les plaies assassinats politiques au Faso ne sont pas encore cicatrisees, ni physiquement, ni moralement par Bassolet et sa bande. NOs mort ne serons jamais en paix dans leur cercueil tant que ses energumenes ne serons pas JUGER. On a pas besoin de votre litterature judicaire qui n est rien d autre que du bloff contre la jurisprudence.
12. Le 1er octobre 2016 à 12:39, par Beman Nabaraga En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Désolé que ce putsch comme tous les autres putsch notamment ceux des officiers subalternes de Thomas Sankara et Blaise règnent sur l’arbitraire
13. Le 1er octobre 2016 à 14:56, par Zot En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Diendere est un vrai soldat. Depuis cette affaire de pusch je n’ais entendu nul part qu’il se plains de quoi que se soit, meme son avocat je ne connais pas son nom ( je me demande meme s’il en a ). Mais quand a ce general de maison pleurnichard C’est lui on entend tous les matins, avocats par ci , nafa, ressortissant de nouna, ko lassina par la.On en a marre a fin, il faut qu’il s’assume. Que prisonier politique lui la il ne peut pas faire le poids meme devant le petit Tahirou Barry.
14. Le 2 octobre 2016 à 06:16, par kafr En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
Au Burkina la justice fait son Travail ?????????? Les conditions sont réunis montrer a varaut qu’il est français.
15. Le 21 octobre 2016 à 21:46, par veni vidi vinci En réponse à : « On peut penser que la justice est utilisée pour régler des comptes politiques », Me Alexandre Varaut, avocat de Djibrill Bassolé
A zot,
Ton pseudo dit tout de ta personnalité. Quelle laideur ? Ton visage est-il aussi effrayant que tes propos ?