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Grogne au ministère des infrastructures : Le syndicat prend l’opinion publique à témoin

Publié le vendredi 30 septembre 2016 à 00h51min

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Grogne au ministère des infrastructures : Le syndicat prend l’opinion publique à témoin

Le syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et des assimilés (SYTTPBHA/MI) du ministère des infrastructures a animé un point de presse ce jeudi 29 septembre 2016 à la bourse du travail. Objectif : tenir informée l’opinion publique des maux qui minent ledit ministère.

Conditions de vie et de travail, fonctionnement du ministère des infrastructures, gestions des marchés publics, plateforme revendicative du syndicat, politique routière du ministère, tels sont les points qui ont été évoqués lors de cette conférence de presse. Parlant des conditions de vie et de travail, le syndicat a évoqué des arriérés de frais de mission qui remontent à deux ans et de nouvelles missions qui sont hypothéquées pour absence de crédit.

Le syndicat exige par ailleurs la mise en œuvre diligente du protocole d’accord du 27 juin 2011 par l’octroi des indemnités de risque de prime de performance. Evoquant le fonctionnement même du ministère, il rejette le nouvel organigramme qui dit- il, a chamboulé toutes les directions. « Nous assistons à un cafouillage généralisé et aucune structure ne sait ce qu’elle doit faire exactement parce que les attributions prêtent a confusion » dixit M’bi Yameogo, secrétaire général du syndicat. « Il ya des conflits actuellement à ce niveau parce que tout le monde fait le même le travail » a-t-il ajouté.

De la gestion des passations de marchés, le syndicat exige toute la transparence et rejette la passation de marché de gré à gré que le ministère s’apprête à opérer. De l’avis de Zongo Alexis, tout développement commence par le développement de la route. Selon lui, les travaux du ministère sont confiés à des bureaux de contrôle et l’administration se charge de superviser ces travaux. « On aimerait que les autorités en place puissent ouvrir un œil particulier sur le secteur routier et résoudre les problèmes qui minent ce secteur » a-t-il lancé comme cri de cœur.
À les écouter, depuis l’avènement des programmes d’ajustement structurel, l’état s’est désengagé des travaux au profit du privé qui a la charge de la construction et de l’entretien du réseau routier. Le syndicat entend mener des actions fortes dans les jours à venir, si les responsables du ministère ne s’ouvrent pas à un dialogue franc.

Angeline Toé (stagiaire)
Lefaso.net

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