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Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

Publié le mercredi 28 septembre 2016 à 00h55min

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Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

Le syndicat national des télécommunications (SYNATEL) conduit par le secrétaire général Soulemane So, a animé dans la soirée du 27 septembre 2016, un point de presse au cours duquel il a informé qu’il entend poursuivre le mouvement jusqu’à ce que le directeur général, Mohamed Naîni veuille bien s’asseoir pour les négociations. La rencontre a connu la présence du porte-parole de la CGT-B, Bassolma Bazié.

Depuis le 20 septembre dernier, les agents de l’office national des télécommunications (ONATEL) .observent un sit-in. Pour le secrétaire général du syndicat national des télécommunications (SYNATEL), Soulemane So, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et qui a conduit au mouvement d’humeur c’est le manque de considération des travailleurs sur leur plate-forme revendicative. Il l’a annoncé au cours d’un point de presse, invitant du coup le directeur général à bien s’asseoir pour les négociations et interpellant l’Etat sur ses responsabilités.

Selon M. So, Maroc Télécom doit respecter les engagements contenus dans le contrat de cession. « Il y est indiqué qu’entre 2007 et 2011, l’ONATEL devrait recruter 234 personnes soit en moyenne 47 personnes par an », a-t-il indiqué. Or, poursuit-il, « en 10 ans, il n’a pu faire qu’environ 80 recrutements, ce qui fait une moyenne de 8 par an. Il faut noter que parallèlement aux 8 entrées en moyenne, il y a eu 60 sorties en moyenne chaque année depuis les 10 ans ». Conséquence, l’effectif est passé de 1338 à 821 agents soit une diminution de 38, 64%. Pour lui, Maroc Télécom a ôté à l’ONATEL sa capacité à être une entreprise pourvoyeuse d’emplois pour les Burkinabè.

Dans cet ordre d’idées, le secrétaire général du SYNATEL a fait remarquer en outre qu’en plus du manque d’outillages et de logistiques à l’ONATEL, il y a une disparité de traitement entre les nationaux et les marocains. Et pour preuve, soutient-il, le salaire d’un marocain est 12 fois celui d’un Burkinabè. Pour le syndicat, cette discrimination est inacceptable. C’est pourquoi, il est résolu à faire changer cela. Par ailleurs, il estime qu’il y a un manque de considération de la direction générale vis-à-vis des employés. « Pendant que les travailleurs, après un long temps, attendaient que la direction générale apporte des réponses à la plate-forme revendicative, le directeur général a dit qu’il s’absentait tout en refusant d’en donner les motifs. C’est deux jours après son départ (…) qu’on a été informé par la PCA, des raisons de son absence », a martelé M. So dans sa déclaration liminaire.

Qu’à cela ne tienne, il a invité l’Etat à réagir pour normaliser la situation, sinon, prévient-il, « c’est la richesse créée dans notre pays, par nos populations qui est en train d’être transférée ailleurs, appauvrissant davantage notre pays ».

Pour sa part, le porte-parole de la CGT-B, Bassolma Bazié a laissé entendre que là où les travailleurs sont exploités, réprimés, opprimés, la réponse c’est l’organisation et la résistance. Et de poursuivre : « Il faut que ceux qui sont en face comprennent que quelles que soient les méthodes, ou les moyens qu’on déploie pour venir à bout des travailleurs, il n’y a pas des armes qui soient sophistiquées qui puissent tenir face à des gens qui sont déterminés, conscients, débout et mobilisés ». La présence de M. Bassolma à cette conférence de presse n’est pas fortuite. En effet, le SYNATEL est membre du collectif syndical CGT-B. « Et même si c’était par voie de presse que j’apprenais que le SYNATEL était en lutte, c’est un devoir que je sois là », a-t-il déclaré.

Les journalistes ont voulu savoir si le SYNATEL a essayé de rentrer en contacte avec les autorités compétentes pour une sortie de crise. En réponse M. So a déclaré : « Depuis, le début du mouvement, nous sommes fréquemment en contact avec la présidente du conseil d’administration. Notre ministre de tutelle nous a également reçus avec la direction générale par intérim en son temps. Mais nous avouons que cela n’a pas permis de débloquer la situation ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 septembre 2016 à 01:41, par SOUTIEN AU PNDS En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Vivement que le Gouvernement renationalise l’ONATEL surtout que les caisses de l’Etat sont vides.C’est une entreprise qui brassent des milliards par mois. Nous ne comprenons pas pourquoi il faut céder sa vache à lait à quelqu’un d’autre et aller preter du lait ailleurs. Nous sommes convaincus que une fois l’ONATEL nationalisée le PNDS aura une de ses sources de financement. Une fois que l’Etat aura recuperé sa chose le nombre de la clientèle de l’Onatel va tripler parce que les brukinabè par patriotisme vont beaucoup consommer les produits ONATEL.

  • Le 28 septembre 2016 à 04:04, par Lefèvre En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Surtout avec le jeune et inexpérimenté DAF Zeroual, affairiste jusqu’aux ongles, qui ne pense qu’à son ventre et méprise tout le monde sur son passage.

  • Le 28 septembre 2016 à 04:09, par Professeur En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Vous avez constaté que les responsables ont démantelé le fixe.,les telecentres partout.Comme l’ état est complice le cahier des charges est bafoué.

  • Le 28 septembre 2016 à 05:15, par Insurgé n°1 d’octobre 2014 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Il faut chasser tous ces travailleurs pourris qui nous pourrissent l’air§

  • Le 28 septembre 2016 à 07:56, par TIENFO En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Seule la lutte paie. Que dira RMCK actionnaire à l’ONATEL ? Il a juré de préserver les intérêts de l’état à sa prise de fonction

  • Le 28 septembre 2016 à 08:20 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Les travailleurs de l onatel doivent nous faire voir concretement leur plateforme. Les deux points evoqués ne sont pas solides. Pour le nombre d agents à recruter par an, c est l Etat burkinabé qui doit s en occuper. Le syndicat n a rien à voir. Pour le salaire, c est discutable

  • Le 28 septembre 2016 à 08:26, par Un penseur En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    cette histoire n’est pas claire, il y’a trop de non dits... qu’est ce que ce syndicat veut au juste ? A mon avis il ne s’agit pas seulement du respect du contrat de cession...
    Pour les ’’60 sorties en moyenne’’ si elles ont été faites en toute illégalité, les intéressés peuvent saisir le Tribunal du Travail.
    Idem pour la discrimination entre travailleurs burkinabé et marocain, à condition qu’ils occupent les mêmes postes et sans oublier qu’un salarié qui travaille hors de son pays et loin de sa famille bénéficie légitimement d’avantages d’indemnités...
    Il faut reconnaitre aussi qu’il y’a trop de vieux qui lezardent à longeur de journées à l’ONATEL et que les agents travaillent comme s’ils étaient à la fonction publique, avec un grand laxisme...
    Mais une chose est sûre, toute lutte légitime merite d’être poursuivie donc courage au SYNATEL.

  • Le 28 septembre 2016 à 08:27, par BABACOUL En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Si l’Etat Burkinabè a pradé en son temps l’ONATEL a quelque 20 milliards de FCFA c’était par ce que les caisses de l’Etat était vide et on avait besoin d’argent pour relancer le coton en 2007.Si les caisses sont vides par ce que l’argent n’a pas était justiceusement utilisé par l’ETAT. Gaspillage et gabegie gourmandise ont fini par vider nos caisses.Donc on reprend notre chose et un point c’est tout.Vive le Burkina. A bas les énemis du Burkina.
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS.

  • Le 28 septembre 2016 à 08:48, par DEMAIN En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Tout mon soutient aux agent de l’onatel. Depuis 1991 ou le régime déchut de blèse compare s’est engagé avec le PAS et procéder a la privatisation sauvage des sociétés d’états,on constate aujourd’hui qu’il n’y as plus d’industries au Burkina. Comme le représentant des travailleurs l’a si bien dit, un pays qui n’a pas de système de communication propre a lui ne peut pas lutter efficacement contre le terrorisme. Tout le monde sait que le burkinabé est de nature travailleur et il n’est pas normal qu’un marocain du même niveau touche 12 fois mieux. il faut mettre fin immédiatement a ça. Il faut que l’état reprenne la maison pour le bonheur des burkinabés.

  • Le 28 septembre 2016 à 09:24, par MOUSSO En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    GREVE GREVE GREVE pardonnez agents de l’onatel si vous vouluez que vos revendications soient resoluent en un clin d’oeil il faut ouvrir le réseau et la connexion internet à la population ainsi quand ils verront que le chiffre d’affaire tombera en une journée ils vous satisferont rapidement ; Ailleurs quand ya grève ils font de la surproduction afin qu’il y ait mévente après ainsi ils sont en congé payé forcé car plus d’activité ; donc SVP faites de même ici en nous laissant appeler et naviguer gratuitement vous verrez que DG viendra vous demander pardon de couper et arrêter de grever. Bon courage

  • Le 28 septembre 2016 à 09:42 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Voici une lutte digne ! un mouvement digne ! des causes dignes ! Tous unis notre victoire est certaine !

  • Le 28 septembre 2016 à 09:46, par Cequejenpense En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Je soutiens la lutte tant qu’il s’agit de sauver la boite qui est avant tout un patrimoine national. Cependant ceux qui abondent dans le sens de la reprise par l’Etat (nationalisation) oublient que meme notre Etat a du mal a gerer les societes qu’il possede. Cela est du a plusieurs facteurs. Certains de ces facteurs persistent meme lorsque la societe est privatisee. Notamment, la corruption, le laxisme, des travailleurs qui comme dans la fonction publique ne travaillent pas ou tres peu, les techniciens qui passent des heures sur un travail de 45 minutes, etc.
    Ce qu’il y a lieu de faire c’est que l’Etat mette la pression sur Maroc Telecom pour qu’il execute ses engagements contractuels dans un delai bref et de rigueur sous peine de sanctions.

  • Le 28 septembre 2016 à 09:49, par Assapè En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Il y a beaucoup de bois mort dans la maison, les gens ne travaillent pas se croient au temps de l’OPT. Demander un audit du personnel et vous verrez combien sont réellement rentables à commencer par SO.

  • Le 28 septembre 2016 à 09:54, par rss En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    l’Etat ne peut certe pas manager rationnellement une société telle que l’ONATEL vu le laisser-aller dans nos institutions publique mais je pense qu’on peut trouver d’opérateurs économiques avec ce qu’il faut pour gérer cette société de façon rationnelle quiet à associer plusieurs opérateurs burkinabès à l’image de Inoussa KANAZOE,NASSA,DIAWARA,SOGLI et bien d’autres. Evidemment l’Etat conservera une part majoritaire afin d’avoir le dernier mot mais la gestion opérationnelle restera privée pour plus de rendement. ce sera un partenariat PP purement burkinabè et les retombés resterons ici pour etre réinvesti ailleurs.Et qui sait ? il se pourrait que dans 10,15,20 ans on aura des DANGOTE au bonheur des burkinabè.Je pense que nous devons faire confiance à notre potentiel.il suffit d’aller voir dans les pays voisin voir à quel point les Burkinabès sont des hommes d’affaire respecter et compétitif. Et pour nous qui aimons copier la france je pense pas qu’il y’ait une seule société de télécommunication là-bas gérer par des étrangers. alors réfléchissons !!!!!

  • Le 28 septembre 2016 à 09:57, par rss En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    l’Etat ne peut certe pas manager rationnellement une société telle que l’ONATEL vu le laisser-aller dans nos institutions publique mais je pense qu’on peut trouver d’opérateurs économiques avec ce qu’il faut pour gérer cette société de façon rationnelle quiet à associer plusieurs opérateurs burkinabès à l’image de Inoussa KANAZOE,NASSA,DIAWARA,SOGLI et bien d’autres. Evidemment l’Etat conservera une part majoritaire afin d’avoir le dernier mot mais la gestion opérationnelle restera privée pour plus de rendement. ce sera un partenariat PP purement burkinabè et les retombés resterons ici pour etre réinvesti ailleurs.Et qui sait ? il se pourrait que dans 10,15,20 ans on aura des DANGOTE au bonheur des burkinabè.Je pense que nous devons faire confiance à notre potentiel.il suffit d’aller voir dans les pays voisin voir à quel point les Burkinabès sont des hommes d’affaire respecter et compétitif. Et pour nous qui aimons copier la france je pense pas qu’il y’ait une seule société de télécommunication là-bas gérer par des étrangers. alors réfléchissons !!!!!

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  • Le 28 septembre 2016 à 09:57, par Assapè En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Il y a beaucoup de bois mort dans la maison, les gens ne travaillent pas se croient au temps de l’OPT. Demander un audit du personnel et vous verrez combien sont réellement rentables à commencer par SO. La raison d’être de l’ONATEL n’est pas seulement d’être une entreprise pourvoyeuse d’emplois mais une entreprise productive et rentable. Comme vous n’arrivez plus à placer vos progénitures vous parlez de déficit de personnel, il y a plutôt pléthore

  • Le 28 septembre 2016 à 10:10 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    il n’y a pas suffisamment de clarté et de détails dans le déroulement de la plate forme revendicative.
    Et puis vous vous attendiez à quoi quand une société est p r i v a t i s é e ? Le nouveau grand actionnaire preneur cherche de l’argent donc il faut beaucoup économiser pour maximiser en rentabilité.

    Du coup il faut diminuer les effectifs dispensifs et souvent problématiques.

    Et puis disons-nous la vérité si vous voulez continuer vos pratiques quand c’était une société d’État et non "le champs de mon papa" tant pis....

  • Le 28 septembre 2016 à 10:25, par Moi même En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    propositions :
    - nationaliser l’ONATEL ;
    - recruter un cabinet international qui recrutera un DG avec un contrat de 3 ans renouvelables
    - L’Etat garde 51% du capital et les privés nationaux 49%

  • Le 28 septembre 2016 à 10:56, par homme integre En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    internaute n13. a moins que tu sois un marocain déguise, auquel cas je n’ai pas de commentaire particulier a faire sur ton post. si tu es burkinabe, j’ai envie de te demander y’a quoi dans jalousie et aigreur ? quelle est ta réaction par rapport au contenu fort detaille de la conférence de presse ? sur le non respect du cahier de charges, l’absence de recrutement, le manque de materiel et d’investissement pour améliorer la qualité de service dont nombre de clients se plaignent, l’écart criard de traitement entre salariés nationaux et soi-disants experts marocains, les marches passés de gré a gré dans un flou total aux sociétés marocaines au détriment de nos entreprises locales, la fuite des capitaux par toute sortes de subterfuges,...En quoi une attaque personnelle contre le SG du Synatel répond-elle a toutes ces questions importantes pour le Burkina entier.ce sont ces postures non reflechies qui sont a la base de bon nombre de nos problèmes.

  • Le 28 septembre 2016 à 11:00, par VISION En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    "Assapé N°16". Attention au phénomène du LARBIN à L’ONATEL-SA ! Prenez RDV rapidement pour voir un médecin, SVP ! SVP !

  • Le 28 septembre 2016 à 11:28, par Cheick Omar En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Voilà pourquoi Onatel et Telmob sont depuis plusieurs années les premières sociétés de Maroc télécom qui font le plus gros chiffre d’affaire : pas de recrutement, pas d’investissement, pas de considération pour le cadres locaux. Que gagne le Burkina depuis la privatisation de cette boite qui n’a coûté d’une bouchée de pain à Maroc Telecom ? Voilà où nous conduit l’incurie de ceux qui, par un tour de passe-passe, continuent de diriger notre pays.
    Mon soutien indéfectible aux travailleurs de l’Onatel et Telmob. Seule le lutte paie.

  • Le 28 septembre 2016 à 12:06 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    soutien total des burkinabés à votre lutte !!!!

  • Le 28 septembre 2016 à 12:15 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    De tout cœur avec vous. Courage

  • Le 28 septembre 2016 à 12:44, par Naboho Lassina En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Attention , Onatel est privatisée .Une société privée c est la rentabilité et le profit .Le Marocain ayant un contrat d expatrié à 12 fois le salaire du national recruté sur place.L expatrié bénéficie,d une indemnité de dépaysement avec des avantages en nature,c est ce qui gonfle son salaire,par contre s il est engagé localement ,il a un salaire normal sans avantages .Donc
    consulter bien les textes.Merci

  • Le 28 septembre 2016 à 13:08, par traore En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    il faut aussi dire que l’onatel est dans le système de sous_traitance ;il confit des services clefs a des privées ;cela n’est pas du tout favorables pour ses agents.prière,ajouté ce point dans la plateforme revandicative ;mème si l’int’gration n’es pas possible !amélioré omoins les conditions salariales qui sont dérisoires
    .

  • Le 28 septembre 2016 à 13:22, par Dedegueba SANON En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Mon opinion ne va pas plaire à beaucoup... Mais pour qui connait l’attitude condescendante de l’homme arabe vis à vis du nègre, ce n’est guère surprenant de voir le DG
    de l’ONATEL se comporter de la sorte et cette disparité salariale. Nous avons des compatriotes qui travaillent au Maroc essayez de voir le niveau de leurs salaires en guise de comparaison.
    L’erreur de gaoua c’est d’avoir " vendu" notre patrimoine aux marocains. Je ne doute pas d’ailleurs que ce fut un deal de nos dirigeants dont certains sont toujours actifs à Ouaga.

  • Le 28 septembre 2016 à 13:44, par Chapité En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    C’est triste de constater aujourd’hui que ceux qui se glorifiaient d’avoir "privatiser" l’ONATEL sont les leaders du MPP après avoir fait leur deal avec des ristournes en toute impunité ne soit pas poursuivis et pousse leur oeuf colonial.
    La 3 G est un leurre, la connexion internet ? la croix et la bannière, les investissements, les recrutements : zéro.
    La fuite des devises et les rémunérations faramineuses des expatriés marocains ne sont que la partie visible de l’iceberg ; que l’ASCE ou tout commissaire aux comptes dissèquent ce à quoi correspond les frais d’assistance technique et vous serez surpris de même voyez l’utilisation du poste budget publicitaire.

  • Le 28 septembre 2016 à 13:57, par gaston En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Vraiment, je ne vois pas des revendications pertinentes en lisant cet article. l’ONATEL est privé maintenant. il ne peut pas se permettre de recruter pour recruter. Quant au salaire, cela se negocie. je crois que le synatel mais en avant ces deux elements pour avoir le soutien de la population. J’allais soutenir si, il s’agissait de revendications sur la qualité des services. je pense que beaucoup de travailleurs de l’ONATEL n’ont pas encore compris qu’ils ne sont plus fonctionnaires de l’Etat et peinent a s’adapter. Pourquoi, toutes les société d’état ont connu des contreperformance dans les années 90 ? La mal gouvernance. la société fonctionne sans équilibre financier. on recrute du personnel qui n’est pas productif juste parce que c’est l’Etat. Posez les vrais revendications. dites clairement ce que vous voulez. les clients ne sont pas du tout éclairé avec cette conference de presse.

  • Le 28 septembre 2016 à 14:16 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Bonjour aux braves travailleurs de l’ONATEL,

    Nous sommes avec vous, nous vous souhaitons beaucoup de courage dans cette lutte que vous aviez initié il y a quelques années sous blaise compaoré. Aujourd’hui le Peuple comprend le ras de bol, car il subit les conséquences de cette gestion calamiteuse et l’hémorragie financière que cela entraîne pour le Burkina. J’en appelle aux défenseurs de ceux qui ont mis le Faso dans cette situation, à savoir la clique compaoré, cdp et autres ministres et responsables de l’époque. Est ce qu’un responsable qui aime son pays et qui veut le bien du Peuple, va vendre à un étranger une entreprise qui rapporte beaucoup d’argent, et qui en, est une question de souveraineté nationale. Si cette société marocaine a tant de mépris pour les travailleurs et le Peuple burkinabè, c’est parce que les dirigeants de notre pays l’ont permis pour se remplir les poches. Si les dirigeants actuels aiment un peu ce pays, la moindre des choses est de reprendre l’ONATEL en main, totalement et complètement. Tous les Etats qui se respectent gardent la souveraineté sur des sociétés qui couvrent des domaines très sensibles comme l’eau, l’électricité, les communications... Les dirigeants burkinabè doivent savoir que tout le monde aime l’argent, mais la différence entre les gens, est que tout le monde n’est pas prêt à avoir l’argent à n’importe quel prix. Alors de grâce, ayez pitié du Peuple, et revenez à de meilleurs sentiments envers votre pays. Une société étrangère saigne votre Peuple et en plus, les abonnés ne bénéficient pas des services escomptés ; si vous avez une panne, il faut au moins six mois pour être dépannés, ça c’est quel pays ? Alors braves travailleurs de l’ONATEL nous sommes à vos côtés, il y a va de la survie de notre pays. Merci pour votre courage et la lutte vous menez.

  • Le 28 septembre 2016 à 14:36, par candobi En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Les travailleurs de l’ONATEL devraient savoir qu’au 21eme siècle quand on n’est pas d’accord avec son employeur, on démissionne pour aller ailleurs. C’est dur mais c’est çà la vérité.

  • Le 28 septembre 2016 à 15:07 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Le non respect à l’onatel est lié à sa privatisation. Comme expliquer la signature d’un accord un 30 décembre pour une vente dont tous gestionnaire sait que c’est pas une bonne période et si ça se fait deux cas possibles : soit le vendeur a maquillé la marchandise pour tromper l’acheteur et qui, de toute façon sait pourquoi il accepte de payer à cette date de l’année, soit le démarcheur ou le gestionnaire commis à la vente à été soudoyé et dans ces conditions chacun peut s’imaginer les implications.

  • Le 28 septembre 2016 à 15:16 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Avouons que 12 fois le salaire d’un employé national pour le même travail c’est quand même trop ? Cela existe-t-il et dans quel texte pour une société privée ? Si cela existe dans les ententes, c’est que les burkinabè qui ont négocié ces textes sont des apatrides.

  • Le 28 septembre 2016 à 18:20 En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Dans la déclaration de biens du président RMCK même si elle incomplète et non conforme à la loi, on a vu qu’il était actionnaire à l’ONATEL. Il faut qu’on se pose les vraies questions sur la privatisation de ces sociétés où celui qui privatise s’attribue un partie des actions. À ce que je sache, RMCK était soit PM soit président de l’Assemblée et il a dû joué un rôle actif dans cette privatisation. Salif Diallo, lui sa déclaration de biens n’a jamais été publiée jusque-là. Dans ce genre de deal où celui qui privatise est en même temps, le bénéficiaire, il est certain que l’intérêt de l’État et celui des employés ne peut être que remis au second plan. Il faut que l’on sorte de la fatalité pour s’interroger sur toutes les anomalies qui ont eu lieu durant le règne Compaoré et sa compagnie actuellement au pouvoir.

  • Le 28 septembre 2016 à 19:35, par le panafricain En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    c’est SALIFOU DIALLO qui a privatiser cette entreprise ,ils sont tous actionnaires

  • Le 28 septembre 2016 à 21:03, par sandrine En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    La Direction Générale doit agir vite et bien.Elle ce fou de ses travailleurs et ose parler de disponibilité. Foutaises et disponibilité ne cohabite pas.Ce DG veut punir tout les consommateurs de TELMOB pour ses propre intérêts.c’est vraiment décevant

  • Le 28 septembre 2016 à 22:42, par Africa En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    D’après l’internaute 13 et 16 (Mr Assapé) "Il y a beaucoup de bois mort dans la maison, les gens ne travaillent pas se croient au temps de l’OPT."

    En tant qu’ancien de la maison du temps de l’OPT puis de l’ONATEL, je crois que le jeune frère Assapé se trompe lourdement dans son jugement sur les hommes et les femmes qui ont tant donné pour le développement des postes et télécommunications dans notre pays. A l’OPT, IL N’Y AVAIT pas de fainéants ni d’arrivistes, encore moins de saprophytes opportunistes sachant se servir du pays au lieu de le servir ; c’était des patriotes à qui l’Etat avait confié la création d’un réseau de télécoms et des postes car l’héritage colonial se résumait à un central strowger à Ouaga et un penta à Bobo.

    L’Office des Postes et Télécommunications (OPT) vit ainsi le jour le 30 juin 1968 sous le magistère du Président-patriote Sangoulé Lamizana, aidé par d’autres patriotes comme le général Bila Zagré Ministres des P&T et le général Garango Tiemoko ministre de l’économie et des finances. Avec abnégation et enthousiasme et sous le leadership de son 1er Directeur, Mamadou Simporé, le personnel de l’OPT a permis des pas de géant en quelques années.

    Cette fulgurante évolution a conduit un autre President- patriote en la personne de Thomas Sankara, a préconisé dès juillet 1984, la séparation de l’OPT en deux entités : ONATEL et SONAPOST, opérationnels dès février 1987.

    Le dur labeur des travailleurs de l’OPT a permis d’édifier une entreprise florissante d’Etat qui finira par être capturée par les tenants du libéralisme à tout va pour la soustraire du patrimoine national et en faire un patrimoine privé étranger associant quelques intérêts locaux. Que ceux qui, comme Mr Assapé, applaudissent et se réjouissent de ce transfert de l’ONATEL au privé, respectent au moins le sacrifice de milliers de travailleurs patriotes de l’OPT qui ont tout donné pour édifier ce patrimoine. Je conseille à Mr Assépé de se documenter avant de porter un jugement sur les attitudes de ses prédécesseurs.

  • Le 29 septembre 2016 à 08:37, par kam madi En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Lutter pour l’amélioration de ses conditions de vie c’est bien. Mais de grâce, évitez l’expression les "étrangers". Maroc telecom ne représente pas le Maroc tout entier ni les marocains. Les propos nationalistes sont dangereux et nuisent à l’amitié entre les peuples. le Burkina doit être au delà de ça.
    J’aurai aimé que la lutte consiste à faire plutôt une opération caisse vide avec service gratuit à la population (unités gratuites, connexion gratuite....), ce qui va faire agir plus vite les responsables de la boite. Cette méthode est non seulement plus efficace mais aussi ne crée pas de désagrément à la population. Merci d’y reflechir

  • Le 29 septembre 2016 à 10:55, par PALM DAHOUROU En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Vous avez notre soutient. C’est comme ça dans toutes les sociétés privatisées au BF, ils viennent prendre nos sous pour aller développer chez eux sans que l’Etat ne bronche.

  • Le 3 octobre 2016 à 18:11, par Nik_alex En réponse à : Crise à l’ONATEL : Le syndicat entend poursuivre sa lutte

    Nous déplorons tous depuis un certain temps la qualité des prestations rendues par l’ONATEL. Ma propre expérience me permet de l’affirmer et je suis loin d’être le seul parce que j’en connais plusieurs ; particuliers, comme entreprises qui endurent cette situation on ne peut plus désespérante. La ligne fixe, c’est la catastrophe. Depuis plus de quatre mois que ma ligne est dérangée, il n’y a pas l’ombre d’un espoir que je puisse retrouver la connexion internet et le téléphone un jour. J’ai appelé presque toutes les semaines pour signaler le problème ; mais rien à faire. Je me suis déplacé à l’agence pour voir le service technique, mais jamais personne n’est passé voir quoi que ce soit.

    Cependant, quelques soient les motifs de la grogne, je pense sincèrement que cette manière de croiser le fer contre la direction de l’ONATEL ne résoudra pas profondément le problème. Pire, elle constitue même une menace pour la pérennité de l’entreprise, et dans le même ordre, une menace pour la sécurité de l’emploi. A mon avis une opération du type caisse vide aurait été judicieux ; puisqu’il aurait obliger la direction à réagir plus vite, tout en ne se mettant pas à dos les clients mécontents. Encore heureux que l’ONATEL, du moins pour ce qui concerne le réseau filaire est en position de monopole, sinon beaucoup de clients à commencer par les entreprises se seraient trouver un autre opérateur.

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