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Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

Publié le samedi 24 septembre 2016 à 16h50min

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Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

Une telle interrogation pourrait sonner comme une provocation aux yeux des sympathisants du pouvoir MPP (Mouvement du Peuple pour le Progrès), qui y verraient une tentative malsaine d’attiser des tensions internes déjà palpables. Pourtant, loin de toute considération partisane, une telle interrogation n’est pour tout lecteur avisé, qu’une simple déduction de l’interview du Président de l’Assemblée Nationale (PAN), parue dans le journal en ligne Lefaso.net le 29 août 2016, à la loupe du projet de société présenté par le principal challenger direct du candidat Roch Kaboré lors de l’élection présidentielle du 29 Novembre 2015.

Le parallèle

Dans ladite interview, le PAN demande au « gouvernement d’être plus audacieux et imaginatif, parce que le schéma classique dans lequel il évolue n’entrainera aucun développement du pays, même dans 10 ; 20 ans. Il faut selon le chef du parlement, que l’exécutif sache dire non à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international et procéder à un endettement massif du pays et mobiliser les populations pour que cet endettement massif amène le pays à bouger ». Il est aussi loisible de noter que dans son programme « Le Vrai Changement », le candidat ZD proposait de lancer « un emprunt international au titre de l’euro bonds d’un montant total de 2 milliards de dollars US, soit plus de 1000 milliards de F CFA sur la période quinquennale 2016-2020 », accompagné d’un « effort exceptionnel de mobilisation de nos ressources propres », d’une « rationalisation des dépenses publiques », d’une « transparence et concurrence accrues dans la passation des marchés publics », d’une « mobilisation de l’épargne nationale, y compris de la diaspora », des « montages financiers de type Partenariat-Public-Privé », et des « modes de financements dits populaires ».

En toute objectivité, il apparaît que ce n’est que maintenant que le PAN semble découvrir la nécessité de procéder à un financement massif de l’économie burkinabè, puisqu’il avait sur une bonne partie des 27 années passées, tout le loisir de mettre en avant de telles politiques, vu qu’il était le tout puissant numéro 2 du régime d’alors. De surcroît, où était-il lors de la rédaction du projet de société du candidat Roch Kaboré ? N’en était-il pas le directeur de campagne ?

A l’opposé, le challenger direct du candidat du MPP, ZD, avait bien cerné une telle nécessité longtemps avant, et l’avait mise en avant dans son projet de société proposé aux Burkinabè lors de la présidentielle de 2015. Il est utile de rappeler également que c’est ce dernier qui, lors de son passage au ministère de l’économie et des finances dans les années 1990 avait lancé le premier bon du trésor de l’Etat burkinabè dans la place financière de l’UEMOA, afin d’accroître les marges de manœuvres du gouvernement dans le financement des investissements d’avenir au profit du peuple burkinabè.

Mieux, ce dernier ne s’était pas contenté de comprendre l’urgence des besoins massifs de financement de l’économie burkinabè après l’insurrection populaire. Il avait surtout muri la réflexion dans ce sens, allant jusqu’à s’appuyer sur des outils statistiques sophistiqués et des toutes dernières données d’enquêtes de ménages de l’économie burkinabè pour en estimer des ordres de grandeur précis, contrairement au PAN qui se contente d’expressions évasives du type endettement « massif ». L’on se rappelle d’ailleurs que pendant la campagne présidentielle, surpris par la rigueur du chiffrage du programme du candidat ZD, évalué à environ 15000 milliards sur le quinquennat, le PAN, dans la panique et sur aucune base, avait successivement balancé que le programme du MPP coûterait 17000 et 16000 milliards.

Bref, à travers ce cri de cœur, le PAN (par inadvertance) se fait le chantre du candidat ZD, soulignant que ce dernier était nettement mieux préparé pour conduire le navire Burkina Faso à bon port, contrairement au MPP, qui faute de vision claire et de préparation suffisante ne fait que briller par le tâtonnement, l’amateurisme et la navigation à vue depuis son accession au pouvoir. Bon nombre d’admirateurs du PAN, plus animés par la passion et l’émotion, ont vite fait de voir en cette sortie de leur champion un sursaut d’orgueil, certains osant l’outrecuidance de comparer ses propos à ceux du digne fils d’Afrique, Thomas Sankara. Sauf qu’ils oublient que de la même manière que la forme est autant importante que le fond, le porteur d’un message est autant important que la teneur du message.

De la crédibilité du porteur de message

Faisons l’hypothèse que le PAN, à la suite du candidat ZD, ait raison sur la nécessité de recourir à l’endettement pour sortir les Burkinabè du gouffre de l’extrême pauvreté. C’est le lieu d’ailleurs d’indiquer que contrairement à certaines idées reçues, le FMI et la Banque mondiale ne sont pas systématiquement opposés à l’endettement pour le développement. C’est plutôt l’endettement incontrôlé, mal géré, et surtout détourné à des fins autres que l’amélioration du bien-être du plus grand nombre, que ces deux institutions voient d’un mauvais œil. Ce type d’endettement conduit inéluctablement à une crise de la dette avec des effets encore plus désastreux pour les plus pauvres. Sinon, dans des pays assez bien gérés, dotés d’instituions suffisamment crédibles, il est assez courant de voir le FMI et la Banque mondiale accompagner les gouvernants dans la quête d’une plus grande prospérité pour leur peuple, quand l’endettement est destiné à financer des projets hautement productifs.

Par ailleurs, il convient de noter qu’à travers cette sortie, le PAN, sans le savoir, se tire une balle dans le pied (à moins que ce ne soit une volonté délibérée de fragiliser l’aile pro-Roch du MPP). En effet, en proclamant aussi frontalement son scepticisme vis-à-vis de l’efficacité de la collaboration du gouvernement avec le FMI et la Banque mondiale, il envoie un signal négatif à ces institutions et plus largement à la communauté des partenaires techniques et financiers, risquant ainsi de compromettre les chances de succès de la table ronde des bailleurs de fonds à venir. Sa sortie pourrait en effet susciter des interrogations quant à l’appropriation par le gouvernement burkinabè de son programme de facilité élargie de crédit (FEC) en cours avec le FMI. Tout observateur bien au parfum du fonctionnement des programmes avec le FMI sait pourtant que sans un programme crédible avec le FMI, toute table ronde des bailleurs de fonds a peu de chance de mobiliser des ressources financières conséquentes. Les bailleurs de fonds attendent en général le feu vert du FMI sur la crédibilité du gouvernement en face avant de délier le cordon de la bourse.

Mais au-delà des débats de fond sur l’efficacité de l’endettement pour le développement dans un pays comme le Burkina Faso, la principale faiblesse du plaidoyer du PAN réside en son curriculum vitae (CV), de même que celui de ces deux codirigeants du pays (le Président du Faso, et le Ministre d’Etat en charge de l’Administration Territoriale et de la Sécurité). Le trio RSS (Roch, Salifou, Simon) a en effet été l’architecte par excellence de la mal-gouvernance des 27 années du régime Compaoré. Et puisqu’on ne piétine pas les testicules d’un aveugle deux fois, ce plaidoyer du PAN ne peut que souffrir d’un manque de sincérité.

Une grande différence entre Thomas Sankara, véritable homme d’Etat, et les politiciens de carrière, est en effet que le premier pense réellement ce qu’il dit et fait ce qu’il dit. On en vient d’ailleurs à perdre son latin quand des politiciens, qui, en toute âme et conscience ont écrit noir sur blanc il y a à peine deux ans dans le Manifeste de leur parti, que l’assassinat du père de la Révolution burkinabè était signe de renaissance de l’espoir, se pavanent aujourd’hui et prétendent incarner les idéaux de ce même père de la Révolution, et ce avec la complicité de pseudo-Sankaristes. Toute profession de foi de tels politiciens ne peut donc que manquer de crédibilité, ce d’autant plus qu’en seulement neuf mois de règne, les ténors du pouvoir MPP commencent déjà à faire volte-face sur des principes cardinaux qu’ils avaient pourtant fait vœux de respecter pendant la campagne électorale, notamment l’Indépendance de la Justice.

Et comme si cela ne suffisait pas, ces pseudo-socio-démocrates, après avoir traité le candidat ZD de libéral, se permettent d’aller honteusement demander des conseils et du soutien au Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, patron des libéraux africains, afin de relancer l’économie burkinabè en agonie. Si seulement le ridicule tuait ! Pire, ce trio au CV peu reluisant brille par des nominations scandaleuses, au lieu de s’entourer de cadres compétents, dynamiques et intègres. Cela aurait pu rassurer un tant soit peu les plus sceptiques quant à leur volonté et à leur capacité de rompre avec la mal-gouvernance qui avait fait le lit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Pourtant, en matière de mobilisation des ressources financières pour le financement du développement, la crédibilité du porteur du message est très capitale.

En effet, les banques, les marchés financiers, et les partenaires techniques et financiers, en agents rationnels, ne prêtent en général leurs ressources financières qu’à des gouvernements crédibles, à même de les faire porter du fruit qui servira plus tard au remboursement des fonds. Même dans le cas où la cupidité de ces détenteurs de liquidités l’emporte sur leur rationalité, au point qu’ils en viennent à prendre le risque de prêter des fonds à des gouvernements peu crédibles, ils prennent alors en compte ce facteur risque et chargent des taux d’intérêt à la limite usuriers. Le paiement de tels intérêts finit ainsi par absorber les maigres ressources du budget national de ces pays au détriment des dépenses sociales prioritaires. Il suffit de tourner le regard vers nos voisins ivoiriens pour mesurer à quel point la crédibilité du Président Alassane Dramane Ouattara aux yeux des grands argentiers de ce monde a été un catalyseur décisif dans la mobilisation des financements depuis son accession à la magistrature suprême du pays.

Qu’est-ce qui pourrait alors expliquer que les Hommes Intègres, au sortir de 27 ans de « purgatoire », aient tout de même préféré les principaux artisans de ces 27 années de mal-gouvernance à un candidat comme ZD, qui jouit d’une grande aura à l’international et était visiblement mieux préparé que ses concurrents directs pour apporter une rupture plus en phase avec les aspirations les plus profondes des insurgés d’octobre 2014 ?

Paradoxe du vote des Burkinabè

En vertu des arguments susmentionnés, tout lecteur non au parfum de la sociologie burkinabè se serait en effet attendu à ce que le candidat ZD l’emporte haut les mains au soir du 29 novembre 2015, d’autant plus qu’il s’est positionné efficacement comme le chantre de l’alternance depuis la création de son parti en 2010. A l’étranger, beaucoup d’admirateurs de la bravoure des Hommes Intègres au soir de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, sont d’ailleurs restés bouche-bé devant la défaite au premier tour du candidat ZD, le chef de file de l’opposition politique, face aux opposants de la « 25ème heure ».

La victoire des opposants de la « 25ème heure » a en effet laissé comme un goût d’inachevé à l’insurrection populaire. Cependant, ces résultats ne sont nullement une surprise pour tout observateur avisé de la sociologie burkinabè. Il est bien vrai que le candidat ZD a commis certains impairs pendant la campagne présidentielle, notamment en clamant par excès de zèle qu’il s’appuierait sur son expérience acquise à Areva pour, en partenariat avec les pays de la CEDEAO, doter le Burkina Faso à long terme d’une centrale nucléaire civile, et en manquant de fermeté dans sa condamnation du coup d’Etat du défunt RSP.

Mais que pèsent réellement ces quelques bourdes devant les 27 années de mal-gouvernance des vainqueurs de l’élection présidentielle, cumulées avec leur rôle central dans la genèse du projet de révision de l’article 37 de notre loi fondamentale, le tout couronné par leur manque criard de préparation pour la gestion du pouvoir post-insurrectionnel ? Les partisans de l’argument facile avancent que sans ces opposants de la 25ème heure, l’insurrection populaire n’aurait pas vu le jour. Une telle affirmation ne résiste pourtant pas à la critique, en ce sens que s’il est fondé de dire que les RSS ont contribué significativement à accélérer la chute du régime Compaoré, il n’est cependant pas déraisonnable de parier que le mouvement de contestation initié par le CFOP, avec l’appui décisif des mouvements de la société civile, depuis la lutte contre la mise en place du Sénat, aurait inéluctablement débouché tôt ou tard sur la chute du régime Compaoré. Ce n’était qu’une question de temps. Les RSS n’auraient donc de mérite que d’avoir flairé à temps leur chute collective et décider, par pur opportunisme, de quitter le navire CDP avant qu’il ne chavire. Leur mea culpa adressé au peuple en janvier 2014 n’aurait en effet eu de sincérité que si ces ex-bonzes du CDP, après avoir contribué à donner l’estocade finale au régime Compaoré, s’étaient, en toute sagesse, retirés de la vie politique, afin de favoriser l’avènement d’une véritable alternance à la tête du pays. Hélas, c’était sans compter avec la boulimie du pouvoir qui animait ces politiciens de carrière !

D’autres analystes expliquent que les RSS disposaient d’une machine financière à toute épreuve, laquelle leur aurait permis de procéder à des achats massifs de conscience d’une population visiblement « moutonne » ou trop pauvre pour résister à l’appât. D’autres tablent aussi sur la partialité du gouvernement de la transition, qui à travers des arrestations sélectives et le rejet des candidatures des partisans de l’ancien président Compaoré, aurait pipé les dés avant le début des hostilités. Enfin, on entend souvent, y compris du candidat ZD lui-même (cf. son interview parue en juin 2016 dans Jeune Afrique), que contrairement au MPP qui a hérité de l’essentiel de la machine à broyer du CDP, son parti l’UPC, manquait de relais solides à la base pour mobiliser l’électorat.

Sortir de l’hypocrisie ethno-politique

Mais, par-dessus tout, c’est un secret de polichinelle que d’avancer que le candidat ZD a été surtout handicapé par des considérations ethniques. Un des candidats malheureux, Victorien Tougouma, le confessait courageusement d’ailleurs dans l’émission Dimanche Politique de Radio Oméga, le 3 juillet 2016. Une des particularités de ce comportement électoral burkinabè est qu’il est en plus teinté d’une bonne dose d’hypocrisie, faisant écho à un dire moaga assez célèbre, selon lequel « tout le monde connaît le nom de la vielle dame mais l’appelle grand-mère ». Bien que d’une importance capitale dans la société burkinabè, la question ethnique reste en effet un sujet tabou.

Pourtant, de sérieux signaux d’alarmes commencent à se faire entendre, depuis les déclarations malheureuses du candidat Ablassé Ouédraogo sur ses appartenances ethniques et religieuses, en passant par l’utilisation du terme buu-zinga par Salifou Diallo, les rejets de candidats par des populations sur des bases ethniques et régionalistes lors des récentes élections municipales, jusqu’aux récentes révélations sur le choix porté en 2010 sur la personne de Tahirou Barry pour diriger le parti Le PAREN, eu égard à son appartenance à l’ethnie Peulh. Cela commence à en faire trop ; il est temps d’affronter courageusement cette bombe sociale en gestation avant qu’il ne soit trop tard.

Il appartient donc à la jeunesse vaillante burkinabè qui a courageusement pris son destin en main et mis un terme net au pouvoir patrimonial de Blaise Compaoré, de sortir de l’obscurantisme et de travailler à l’avènement d’un renouveau démocratique véritable, où seuls les critères de compétence, de charisme et de rassembleur seront les boussoles qui guideront leur choix des gouvernants. Ce serait ainsi le meilleur hommage que cette jeunesse puisse rendre au père de la Révolution burkinabè, Thomas Sankara, plutôt que de se contenter de scander passivement les valeurs, les prouesses et les idéaux de ce dernier.

Pour l’avenir radieux du Peuple Uni, Vaillant et Intègre du Faso,
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

Baowendsida (baowendsida@gmail.com)

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Vos commentaires

  • Le 24 septembre 2016 à 17:53, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Vous là ooh,arrêtez de vous chatouiller pour rire.Allez lire le rapport comparatif des programmes des candidats à la présidentielle de novembre 2015 fait par l institut Free Afrik de l économiste Ra-Sablga Saïdouu Ouédraogo mais jamais rendu public de peur d être accusé de partialité.Aucun des programmes n a été jugé efficace à même de sortir le Burkina de l ornière.Car ,une chose est de faire des emprunts massifs ,une autre est de savoir investir cet argent à bon escient surtout dans des secteurs porteurs.Et c est là où le programme de ZD péchait.Même s il faut reconnaitre que son projet de société était mieux noté que ceux des autres.

  • Le 24 septembre 2016 à 18:03 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Le pays va vraiment mal. Très mal même. Nul ne peut dire où on va, pas même les dirigeants actuels. Que Dieu sauve le Burkina.

    Baboin

  • Le 24 septembre 2016 à 18:25, par Roger En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Sur la banderole accrochée au mur, on lit "N’ayons pas peur, car demain sera meilleur". Ce slogan c’était HIER. Le DEMAIN d’HIER c’est AUJOURD’HUI. Et aujourd’hui tout le monde se rend compte (y compris certains militants et sympathisants honnêtes du MPP) que AUJOURD’HUI n’est pas meilleur à HIER et que c’est même pire. C’est donc une duperie. Le MPP a dupé le peuple. A ce rythme là, il y a des dirigeants du pays qui vont prendre la frontière comme l’ont prédit Alassane Bala Sakandé, président du groupe parlementaire MPP à Léo et quelques jours avant lui, le Profeseur Jean-Marc PALM (No 3 du MPP) lors de la conférence organisée à BOBO par les jeunes MPP des Hauts Bassins. Hummm !

    Roger

  • Le 24 septembre 2016 à 18:25, par Sécreto En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Le mensonge peut courir 1000 ans mais la vérité le rattrapera un jour !
    Aujourd’hui il faut que les burkinabè se réveillent car il se sont trompés de candidat. On na voté Rock parce qu’il est Mossi pas parce qu’il à un bon programme. Sur comparaison des programmes des 14 candidats, il était claire lors des élections de 2015 que celui de zeph était le mieux pour ce pays après l’insurrection. Il avait conçu et planifié son programme avec précision et s’avait comment et où mobiliser ses ressources. Même le profane pouvait le lire et comprendre son plan pour les 5 années à venir. Le programme du MPP était sans budget prévisionnel au debut de sa publication et c’est lorsqu’ils ont vu pour Zeph qu’ils l’ont rajouté avec des chiffres inventés de toutes pièces. Je me rappel que Salif Diallo à Gaoua avait donné 20 000 milliards puis 16 000 milliards et Rock sur la RTB 10 000 milliards. Tous ce qui les préoccupaient s’était d’arriver au pouvoir qu’elle quant soi la manière.
    Ce qui est certain, ces RSS seront les "ânes" pour le véritable changement en 2020. Dommage que les burkinabé qui vont devoir souffrir encore pour cinq ans !
    Ce qui était pour César sera à César en 2020 !

  • Le 24 septembre 2016 à 18:46 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Il n’y a ni aile, ni coude,ni genou de Roch, de cailloux,ou de pierre au le MPP, c’est ainsi que vous avez divisez les révolutionnaires d’août 1983.

  • Le 24 septembre 2016 à 19:16, par Le voltaïque En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Félicitation pour votre post qui est de belle facture. En fait notre peuple égaré mouton du Burkina était en quête de berger pour le conduire comme c’est un peuple féodal pauvre et affamé qui refuse de rentrer dans l’histoire il a suivit ce que les porteurs de bonnets rouges lui ont dit de choisir. Pour le changement du roi Il a préféré les 3 laquais qui ont servit le roi pendant 27 ans. Le jour où il voudra réellement le changement il réfléchira avec ses méninges avant de choisir. En attendant c’est l’ancienne équipe de Blaise sans la Galaxi COMPAORE de Ziniaré et Diendere de Yako qui est aux affaires. C’est le même serpent qui a reussi la prouesse de se faire greffer trois têtes en lieu et place de l’ancienne tête. Pauvre Burkina.

  • Le 24 septembre 2016 à 19:35, par soungalo ouattara En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Tout peuple mérite les dirigeants qu’il a choisi de façon démocratique. Laissons le temps faire et le peuple lui-même comprendra que le vote ethnique élaboré et diffusé dans des cours royales que Soumane Touré a publiquement dénoncé, ne paie pas. Le peuple déçu s’en prendra aux propagandistes des mots d’ordre de vote ethnique. Ne voter pas un Peulh ! Ne voter pas un Bisa. Des intellectuels, des universitaires ont repris le refrain ethniciste diffusé pendant la campagne. Nous préparons volontairement ou involontairement un Rwanda au Burkina.

  • Le 24 septembre 2016 à 19:40 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je me rappelle lors de la campagne je demandais les chiffres et le mode de financement du programme du MPP. Un de leur zélé m’a répondu qu’on avait pas besoin de chiffre a ce stade du programme. Alors je lui avait répondu pour faire court que lorsque l’on part faire un pret en banque pour un projet, le banquier étudie tout le budget avec les flux pour donner l’argent et non en se contentant du vilain sourire béat du client pour remettre son argent.

    Ces gens ont enculé les burkinabe avec des fausses promesses, ils ne realiseront rien. La bonne nouvelle est que le moment ou on mentait gaillardement les gens et rentrer dormir tranquillement est passé. Ils risque de rejoindre leur mentor a 8 h.

  • Le 24 septembre 2016 à 20:23, par Tidiane En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je valide proprement. On n arrive toujours pas comprendre. Mais Dieu est Vérité et justice

  • Le 24 septembre 2016 à 21:26, par kafando En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Soyons logique dans nos analyses, même d’individu a individu qui voudrais être un ami d’une personne massivement endettée ? pourquoi le PAN veut que madame la ministre s’endette massivement ? c’est vouloir un pays développé de façade En réalité notre jeunesse ne veut pas être riche et endetté nous voulons simplement être instruis et heureux .Pour moi qui suis dans la finance s’endetter massivement sous- entend être malhonnête, Ce que Madame n’est pas.

  • Le 24 septembre 2016 à 23:15, par candide En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Fanfaronnade des fanfaronnades,tout est fanfaronnade. Ou est Roch la réponse ! Ou est une parole,une action ! Allons seulement

  • Le 25 septembre 2016 à 00:23 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Toutes ces péripéties permettent de comprendre la misère du peuple Burkinabè ; qui se présente comme un objet de curiosité pour les meilleurs analystes politico-sociologues. Voilà un peuple apparemment en paix mais sur lequel la misère fait plus de dégats que n’importe quelle guerre conventionnelle. Voila un peuple qui semble se complaire dans la misère, pour qui, la vie se résume à avoir son naaba à vénérer, avoir au moins un robuste plat de sagbo dans la journée, avoir sa femme à disposition et procréer non stop.....pour ensuite espérer qu’ils se trouvent une place ailleurs, dans d’autres pays. Les ivoiriens disaient méchamment "train vient, vous vient.......’", ils commencent à avoir marre de nous et de notre rôle d’usine à main d’oeuvre ! Curieusement encore, bien qu’étant dans une situation où nous avons le plus besoin des autres et de leur tolérance (c’est nous qui aimons émigrer chez eux), nous nous montrons souvent incapables de respecter les autres dans leurs cultures et différence. Le racisme d’un pauvre est vraiment vilain à voir....Dès que les conditions le permettent, lorsque les rapports de force semblent être en notre faveur on devient méchant, impitoyable, experts en gabégie....On pille nos populations de la pire manière.......Bizarres burkinabè....Champions de l’hypocrisie ! La misère risque de continuer à nous côtoyer pendant longtemps !

  • Le 25 septembre 2016 à 00:33, par Mechtilde Guirma En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Mr. Baowendsida,

    La seule chose (ou le seul mot) à laquelle j’adhère dans votre écrit, c’est votre nom c’est à dire chercher la vérité de Dieu sans prétendre imposer la sienne. C’est pourquoi je vous remercie de votre analyse qui comporte, somme toute, beaucoup d’éléments très pertinents. Mais souffrez (et m’en excuse) que je puisse relevez quelques erreurs de jugement avant d’en venir à votre sujet à proprement parler.

    Je voudrais d’abord me plancher sur la question « de l’hypocrisie ethno-politique » que vous soulevez. Et pour cause ? Le changement ne consiste-t-il pas aussi qu’on quitte ce domaine ou mieux qu’on essai de mieux cerner le concept.

    Pourquoi donne-t-on des noms ? Le proverbe moagha répondra que c’est pour marquer les différences, la diversité surtout culturelle, ethnique. Aussi au Burkina, nous avons des Mossé, des gourounsi, des bobos, des esclaves, pardon, je voulais dire des samos et aussi des peulhs. Je dis aussi, parce qu’il y a des peulhs dans toute l’Afrique de l’Ouest et même environnants. Ne dit-on pas chez les Mossé que les peulhs n’ont pas de pays fixe ? Si cette expression était bien cernée, un peulh qui se déplace à travers toute l’Afrique ne devrait en principe pas se sentir étranger. Où qu’il aille il aura toujours un frère pour l’héberger, le nourrir. Ce n’est pas évident pour un Mossi Gourounsi, Boboiga, Djerma, Baoulé, Bété, Mina, Anango ou Yourouba, Ouolof ou Sérère etc. cependant ils ont tous des liens parentaux entre eux, avec toutes les populations d’Afrique qui fait qu’on peut les distinguer par leur pays comme les Peulh du Sénégal, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakri ou Bissau, du Mali, du Centre-Afrique du Congo, du Tchad etc.

    Venons-en aux individus au seul Burkina-Faso et en pays moagha. Un individu qui se distingue par une mauvaise conduite on l’appellera de la façon suivante :

    - Biwegginga (Blaise par exemple), un enfant mossi dévoyé.
    - Silmiwegginga (Sankara) un enfant peulh dévoyé.
    - Gourounweungo (Laurent Bado) pour un enfant vide n’ayant rien d’un vrai Gourounsi, creux des valeurs de Burkindi (chez les Mossé ce terme est universel et non seulement un patrimoine moagha).
    - Boussangnonyidba (Zéphérin Diabré) qui s’est laissé égaré par la direction en tout sens de ses orteils (n’oublions que jadis les voyages se faisant à pied, les orteils finissent par en prendre un bon coup. Les bissa battaient le record de « colporteurs » avec leurs calebasses). Si c’est un bon Bissa, personne ne songe à baisser les yeux pour observer ses pieds
    - Boboiga : un bobo qui délire dans un langage booobooo incomprehensible.
    - Samog zu kaologo : un samo qui oublie ses origines, et avec la parenté à plaisanterie on pense à ses « origines d’esclave » et tout ce qu’il dit est insensé sans tête ni queue.
    Dans tous ces cas, c’est le kikirwêga (l’esprit malicieux) qui a incarné la personne qui est en cause, et non son géniteur ni ses ancêtres.

    Par contre tous ces enfants, Gourounsi, Peulh, Bissa etc., deviennent des enfants de tout le monde lorsqu’on les juge bons.
    Par exemple, un étranger qui arrive et qui reconnaît un de ces enfants qui lui a fait du bien à quelque part, s’il pose la question : Mais qui est cet enfant ? On lui répondra : C’est notre fils ou fille (ya tond biiga). Tout le monde s’identifie à ses géniteurs. Le proverbe moagha ne le dit-il pas : « Un bon enfant est l’enfant de tout le monde ». Ajouter à cela, à cette diversité qui devient unité, la parenté à plaisanterie. D’ailleurs ne dit-on pas chez nous que « ce qu’il y a chez les autres ethnies, c’est cela aussi qu’on trouve chez les Mossé ». Mais bien sûr de nos jours, avec tant de griefs accumulés, les burkinabé ont fini par en faire des objets de rancune.

    Maintenant concernant votre sujet, votre problème à proprement parler je vous cite :
    « Le FMI et la Banque mondiale ne sont pas systématiquement opposés à l’endettement pour le développement. C’est plutôt l’endettement incontrôlé, mal géré, et surtout détourné à des fins autres que l’amélioration du bien-être du plus grand nombre, que ces deux institutions voient d’un mauvais œil ».

    Etes-vous sûr de ce que vous avancez ? Mais pourquoi alors malgré les détournements la Banque mondiale et le FMI continuent de prêter ?

    Je passe tous les autres arguments non moins plausibles que vous avez avancé pour arriver directement au défi du « d’institutions suffisamment crédibles » que vous avez lancé :

    D’abord qu’appelez-vous « Institutions suffisamment crédibles » ? Un bât qui blesse.

    Pour moi c’est simple : Ces institutions doivent-elles exclure les vrais acteurs économiques que sont les populations de base elles-mêmes qui ne veulent guère se mêler des intrigues des partis politiques dans leurs entreprise de dictature éclairée ? Pourquoi ne peuvent-ils pas disposer à eux des institutions qui leur sont propres pour voir clair dans ce qui est des intrigues politiques et décider de leur propre gré, librement du changement ?

    Ensuite, « vos institutions crédibles » que vous décrivez à travers un projet de société de votre convenance ou de votre goût, seront-elles assez crédibles pour la population et donc fiables pour les priorités à eux et non aux vôtres ?

    Moi aussi je pourrai vous énoncer des priorités :

    La santé, la paix, la sécurité :

    Nos parents aimaient nous citer le proverb de naaba Koom : « Rinoodo largm koabga ti laafi réeng taoré ». Ce qui veut dire : devant cent bons plats, la santé, la paix, la sécurité occupent la préséance. Ceci dit :

    - La santé : Des structures sanitaires dans les camps d’excision et de la circoncision par groupes de village pour permettre aux candidats de l’initiation de bénéficier d’examens préalables approfondis. Ce qui donnera l’occasion de dépistage d’épidémies et d’anticipation de prophylaxie. Ensuite médicaliser l’opération. Je précise qu’au Burkina, il n’y a pas l’infibulation chez les Mossé c’est simplement la clitoridectomie et les petites lèvres en prenant soin de la vulve qui doit garder sa souplesse en la bouchant d’un noyau pendant la guérison.
    - La paix qui n’est rien d’autre que la stabilité politique et la cohésion sociale.
    - La sécurité. On en a déjà parlé avec la participation des kogolwéoghos.

    Du développement :

    Rien qu’avec la santé : l’excision et la circoncision peuvent être déjà objets d’investissements de structures touristiques pour les activités culturelles dont l’initiation et le sens profond de l’opération sont les sources. Aussi tous nos hommes de culture auront enfin une âme. L’âme de ce qu’ils veulent être d’authentiques africains ayant de vrais repères à la conquête de la mondialisation. La culture sera vraie, fidéiste dans ses valeurs et non factice, parfois malencontreusement hybride comme de nos jours.
    Ceci pourrait être le début de résorption de chômage et de récupération de compétence d’autres initiatives insoupçonnée et de recherche et découvertes scientifiques propres à notre système de santé. Et c’est toute la population qui s’y mettra notamment les jeunes. la solidarité familiale retrouvera ses lettres de noblesse à l’encontre de l’individualisme naissant. Bien sûr, on aime toujours parler des jeunes, mais moi je dis que c’est de façon hypocrite pour maintenir l’obscurantisme et se venger de ses ennemis même assouvir ses égoïsmes et persister dans la corruption.

    Je m’arrête là pour poser la question suivante :

    Alors qui n’a pas intérêt à ce que le Burkina ait un Sénat à sa mesure, autres que les sénats généralement et mimétiquement connus et des municipalités qui ne soient pas à la prédation des partis politiques mais bien aux populations ?

    Ensuite, dans cette faune politique, ces acteurs qui s’agitent actuellement, par-ci par-là, interview ici, une autre là, qui d’entre eux a ou aura vraiment le courage d’affronter le FMI et la Banque mondiale ? Personne. Comme vous dites vous-même ils se sont tous décrédibilisés et laissés embourbés jusqu’au cou soit avec le système des Nations-Unis, soit avec les multinationaux, soit avec la corruption.

    Ce qui est sûr, c’est que les premières dames depuis la révolution jusqu’à nos jours et certainement celles à venir avec les acteurs politiques actuels, n’ont pas fait et ne feront pas mieux que Chantal Compaoré. Elles ont ou auront toutes la même rhétorique du « Genre ».

    Voyez j’ai l’impression que vous voulez continuer à divertir sur le véritable enjeu de la crise au Burkina-Faso : le changement. Cela fait depuis des décennies qu’on en parle qu’on discute, qu’on propose et qu’on repropose et qu’on tourne, tourne, tourne toujours en rond. Et qu’on a gagné tous les temps qu’on a voulu s’accorder. Comme une roue, c’est un cercle vicieux. On ne parle jamais d’une nouvelle transition qui reprendrait les choses à leurs sources à leur début : Vérité, justice, réconciliation et élaboration d’une nouvelle constitution de façon inclusive. Ça c’est subtilement écarté comme un langage de sourd.

  • Le 25 septembre 2016 à 00:55, par hawk En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Y en a certains qui ne doivent même plus dormir chez eux. Hum !!!

  • Le 25 septembre 2016 à 04:40, par paysan En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Heu...
    En français facile sa veut dire quoi ?.
    CHERS JOURNALISTE !., allégez un peu le niveau de votre français si vous voulez vraiment que le message passe.

  • Le 25 septembre 2016 à 05:38 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je suis étonné de l’étonnement des burkinabé de ce qui leur arrive .Si vous faites tous les mêmes choses attendez aux mêmes résultats. Le droit de cuissage pour etre nommé a augmenté, le mensonge et la démagogie sont devenus un projet de société.DrLuther en 1958 à dit :accepter passivement un système injuste c’est coopérer avec ce système ; ainsi les opprimés deviennent aussi mauvais que l’oppresseur .La non-cooperation avec le mal est aussi autant une obligation morale que la cooperation avec le bien .Les opprimés ne doivent jamais permettre à la conscience de l’oppresseur de dormir"

  • Le 25 septembre 2016 à 08:09, par GUEULARD En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    ’’Pire, ce trio au CV peu reluisant brille par des nominations scandaleuses, au lieu de s’entourer de cadres compétents, dynamiques et intègres’’.

    Bien dit mon frère ! Les RSS ont nommé leurs amis, parents, ex-voisins, copines sans tenir compte de leurs compétences ! Les voilà embourbés dans la merde aujourd’hui. Eux qui se vantaient d’avoir l’expérience de gestion du pouvoir se sont révélés de piètres gestionnaires malgré le célèbre inconnu ramené par vol spécial de la BCEAO (je veux parler de PM). Et puis voyez, tous leur groupe est composé que de vieux malades fatigués 5tension, diabète, hémiplégie, etc.) ! Ils ont pris le pouvoir pour pouvoir seulement se soigner au frais de l’État, c’est tout sinon ils ne peuvent rien faire avance dans ce pays. Maintenant ils veulent placer leurs gens dans les institutions riches pour tout contrôler (CNSS, CAMEG, etc.). Et c’est justement l’intrigant Salif qui est fort dans ça. Pour lui, il combat le népotisme alors que c’est le plus grand népotiste devant l’éternel. Je vais vous dire que dans le gouvernement, les ministres de la santé, de l’agriculture, de l’eau, des finances, de l’urbanisme....tous sont ses gens. Et Rock aussi a les siens dont le ministre bavard et bon flâteur de l’éducation qui est ’’Monsieur sait tout’’. Si vous avez vu que pour nommer le PM, il y a eu du temps, c’est que c’était une bataille douce au sommet entre Rock et Salif, chacun voulant mettre son homme. Salif voulait placer Rosine Coulibaly et Rock voulait placer le sien mais il ne voyait pas d’abord qui. Et comme ça commençait à durer, comme à son habitude, l’intrigant Salif DIALLO a laisser une fuite en utilisant des journaleux en recherche de sensationnel. C’est pourquoi le nom de Rosine COULIBALY circulait ici comme PM. Salif voulait mettre Rock sous le fait accompli, mais ce dernier n’a pas accepté et Rock a finalement trouvé son type en la personne de Kaba TIEBA qui fut son promotionnaire du collège protestant. Malheureusement ce dernier est un parfait inconnu du Burkina, ne sait même bien s’exprimer pour convaincre même une mouche !

    Moi je vous dis et vous verrez ! La table ronde de Paris pour le financement du PNDES sera un cuisant échec ! Les PTF vont annoncer simplement ce qu’ils ont déjà comme programme en cours et les journaleux griots vont revenir nous rabâcher les oreilles ici comme quoi ce fut un succès, parce qu’ils auront eu de malheureux petit perdiems et auront voyagé avec l’avion présidentiel sans aucun frais. Le vrais journal crédible et sérieux fait voyager ses journalistes, les loge et les paye pour qu’ils soient indépendant et disent la vérité au peuple au lieu de se comporter comme de vulgaires mendiants et larcins comme les journalistes des organes d’État.

  • Le 25 septembre 2016 à 08:26, par GUEULARD En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Mon ami, les chefs mossis (Naaba) ont donné des consignes de vote à leurs sujets moutons et ânes pour que ROCK soit voté au détriment de ZEPH. Et le mot d’ordre est venu du palais ! Ensuite les RSS ont arrosé le tout avec du liquide que leurs envoyés allaient tirer en masse dans les banques avec des grosses sacoches banalisées, puis s’engouffraient dans des 4X4 peu luxueuses pour ne pas attirer l’attention. Une fois j’ai suivi un acte pareille dans une banque que je ne vais pas nommer, mais je vous assure que j’ai guetté le gars pour lui voler la sacoche, je n’ai pas pu. De toute façon c’est de l’argent détourné. En cette période, même les petits nabaillons (petits chefs ou cheffaillons) des quartiers périphériques ont eu leur part et passaient tout leur temps dans les maquis, et à l’occasion, ils laissaient filtrer quelques informations à leurs proches confiances qui faisaient à leur tour traînaient la poudre à travers les bouches à oreilles.

    Ce sont les chefs mossis qui ont empêché ZEPH d’être président !!!!!

  • Le 25 septembre 2016 à 08:43, par GUEULARD En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    MECHILDE GUIRMA, toi tu es une fausse et je te lis souvent et dès qu’il s’agit de mossis, tu défends sans rien comprendre ! Dit-moi, historiquement quelle guerre les mossis ont gagné dans une bataille courageuses et frontales ? Les mossis n’ont gagné aucune guerre courageusement de tous les temps ! C’est toujours à travers les intrigues, la traîtrise, les traquenards qu’ils ont gagné et ça montre la nature du mossi. Et le Burkina Faso n’est pas que mossi ! Alors tu nous colles la paix et souffre de voir cette vérité en face ! Y’en a marre de tes positions mossisées !

  • Le 25 septembre 2016 à 08:44, par bdahien En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Franchement, il faut qu’on avance.
    Moi je me fous éperdument de ce que le PAN Salif DIALLO était aux cotés du défunt régime de Blaise Compaoré.
    C’est le Salifou DIALLO, PAN du Burkina Faso, qui est d’ailleurs, est dans son rôle, entant que tel qui m’intéresse, dans les propos qu’il tient. A moins d’ignorer le rôle d’01 PAN au Burkina Faso.
    Les burkinabé savaient très que les RSS étaient avec le pdt Compaoré et les ont quand même préférés aux anges que vous citez...
    Il serait malhonnête de ma part de dire que je ne regrette tout de même pas quelque chose dans le choix que les burkinabé ont fait en m’engageant avec eux dans leur vote.
    Mais, c’est ce choix que les burkinabé ont fait, moi je l’accepte et je fais de tous mes vœux que les choses aillent pour le mieux.
    Je ne suis plus fonctionnaire depuis juin 2001, donc du privé. et entant que tel j’attends que rapidement les affaires reprennent au Faso.
    Depuis l’insurrection, toute l’économie est en congé... Vivement qu’elle reprenne du service et qu’on se mette au boulot pour la prospérité à tous égards de notre cher Faso.

    ALORS, DONC il nous faut un gouvernement audacieux animé d’01 sursaut d’orgueil, qui ose ; pour que les choses puissent bouger.
    La liberté du peuple burkinabè a été acquise les mois d’octobre 2014 et septembre 2015, à un tellement grand prix qu’on ne peut accepter la gouvernance actuelle des affaires de notre pays.
    JE M’INSCRIS EN FAUX, quant à la capacité du 1er ministre actuel, monsieur Paul Kaba Thieba et de son gouvernement de disposer des capacités intellectuelles et matérielles nécessaires pour tirer notre pays d’affaires, tellement les défis naturels et les adversités voulues par des hommes, sont exponentiels.
    Je parie qu’un financier sorti de notre ENAREF actuel, gèrerait/gouvernerait dix fois mieux, notre cher FASO, que le technocrate du moment. Tout de même, les burkinabè insurgés, méritent mieux que ça… bref !
    NB : Si ce gouvernement d’incapables n’est pas viré et le plus rapidement possible, le président du Faso et ses SS n’auront que leurs beaux yeux pour pleurer dans quelques mois. (J’AIMERAIS TELLEMENT ME TROMPER…).
    Il est connu des africains que : "le marabout/devin voit/prévoit toujours les problèmes des autres mais jamais les siens".
    Un proverbe lobi dit que : "" quand tu sais que tu vas courir laisser quelqu’un, il ne sert à rien de l’attendre pour le départ".
    À bon entendeur, salut.
    QUE DIEU GARDE NOTRE CHER BURKINA FASO.
    Très bon dimanche, à toutes et à tous.

  • Le 25 septembre 2016 à 09:29, par Alexio En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Salif Diallo a eu le meme courage comme Sankara, quand il s agissait de ses deux instances financieres qui sapent les developpement des pays africains qu en leur calculant le modele de developpement qui leur rend dependant avec taux et rentes tres eleves. Le comble du malheur est que ces dettes sont toujours reechelonnes pour manquement d honorer ses engagements aux delais prevu
    Ceux qui cree notre ESCLAVAGE FINANCIERE.

    Le FRANC-CFA est aussi un handicap pour tous les pays membres pour l indepwndance monetaire. Ou le TRESOR FRANCAIS jouent le role de controlleur, regulateur et de tireur des billets en notre nom. Les peuples africains ne connaissent le montant des fonds de nos . Le tabou sur ces comptes ont verse d encre par beaucoup d economistes anti-franc cfa ou l Euro est l etalon monetaire d interdependance ou le fisc francais a une main mise.

    Notre developpement durable dependra de ce statut monetaire colonial. L afrique occidentale francaise est plummee par ses accords coloniaux

  • Le 25 septembre 2016 à 09:37, par Bamba En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    la mentalité et la pauvreté de la la jeunesse burkinabé ou de l’électorat feront toujours barrage a bon choix de dirigeants. Chaque peuple selon ses moeurs et mentalité mérite ses dirigeants.le peuple a fait son choix et si conséquence il y aura c’est lui qui en subira pleinement. Ce qui est sûr c’est que nous somme tous comptables de ce arrive ou arrivera au Burkina Faso. que le bon Dieu sauve notre pays

  • Le 25 septembre 2016 à 09:43, par GABOMA En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    En santé, on parle de porteur saint. Le porteur saint est celui qui a survécu à une maladie. Celui ci ne manifeste pas la maladie mais un réservoir qui transmet la maladie a son entourage. Les RSS ont contaminé les saint du MPP et les autres partis comme unir/ps ,le paren... pour développé le Burkina, il faut que ces têtes se retirent delà vie politique.

  • Le 25 septembre 2016 à 10:15, par ka En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Comme j’ai toujours dit a Roch et son équipe qui ne pensent qu’à leurs amis, parents et proches en oubliant les plus de 50% de la population qui ont eu confiance à leur programme et leurs promesses, cette équipe va droit au mur : Car sans une politique juste, une classe donnée ne pourra maintenir sa domination, et par conséquent ne sera en mesure d’accomplir son programme présidentiel, ni régler les dossiers des crimes impunis comme promesses et de la parole donnée du président Roch Kaboré a son peuple. Revenant à l’analyse pertinente de notre frère Baowendsida, et lisant plusieurs intervenants qui reviennent sur l’ethnicité, je résume que l’ignorance continue a tarauder les dits intellectuels de la société Burkinabé : Il temps que tout le monde sache que depuis la nuit des temps au Burkinabé, tel ethnie qu’il soit, est reste lui- même, qu’il soit intellectuel, cultivateur, chrétien, féticheur, peulh, mossi, bobo, bissa, samos, excet.. Pour près de 99% du peuple Burkinabé, la femme ou l’homme a un sort prédéterminé. D’où le développement du naturisme c’est-à-dire la croyance aux divers esprits qui existent dans la nature contre lesquels la femme ou l’homme ne peut rien, ‘’’le chef coutumier d’une région qui berne tous ses ressortissants de voter un tel, un intellectuel bien placé qui berne toute une région de sa puissance à faire des choses irréalisables excet. Que font ces pauvres gens bernés ? Ce qu’ils peuvent faire, c’est implorer leur pitié, ou leur solliciter un bon sort. Car bien manger, bien mourir ou mal mourir, être riche ou être pauvre, faire un accident ou ne pas en faire, souffrir ou ne pas souffrir, dépendent de ces chefs coutumiers ou le puissant intellectuels bien placé comme Salif Diallo qui peut faire le beau temps et la pluie dans sa région comme son discours dans un pauvre village. Et j’appelle ça du fatalisme au Burkina. Car tout dépend des esprits venants du village et son chef coutumier ou l’intellectuel bien placé parmi les gouvernants. Tous les burkinabé se sacrifient en restant dans les filets de ce fatalisme. Oublions cette ethnicité et disons que seulement qu’au Burkina le fatalisme prenne le dessus et demande à ce qu’on le subisse aveuglement dans la résignation qui est aussi la loi de la nature dont les enfants des intellectuels bien placés, persévèrent dans ce fatalisme comme ceux des chefs coutumiers qui devienne de la continuité. C’est pourquoi au Burkina la mort n’est jamais naturelle sauf celle de Thomas Sankara. Un accident n’est jamais naturel. Une maladie n’est jamais naturelle. L’émergence qui tarde, c’est à cause de FMI, ce n’est pas l’incompétence des dirigeants. Cet esprit de notre peuple est dû à l’ignorance qui renforce le fatalisme dans ces milieux. Pour une politique juste au Burkina, pour une réconciliation nationale, pour l’émergence de notre pays bien aimé, il est temps que le peuple s’oppose farouchement a ceux qui produisent le fatalisme, et le fatalisme lui-même, qui empêche le développement du Burkina et condamne le peuple. Quant aux RSS que tout le monde soit assurer, entre eux c’est de l’amour parfait : Le reste n’est qu’un jeu politique pour berner le peuple jusqu’en 2025.

  • Le 25 septembre 2016 à 10:33, par URGENT En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    L’affaire CAMEG a pris une tournure dangereuse pour la santé publique au Burkina. Ce conflit d’intérêts et de personnes ne doit pas continuer à mettre en péril la vie des populations. En effet, le feuilleton judiciaire est en train de se déployer sur le temps avec des procès prévus pour le 30 septembre, le 13 Octobre 2016 avec sans doute des appels interminables entre les deux camps qui se disputent de façon éhontée la gestion de la CAMEG. Des blocages dans le circuit d’approvisionnement en médicaments par la CAMEG se manifestent déjà car, les fournisseurs ne veulent pas courir des risques de prendre des engagements avec une direction hybride de la CAMEG sans savoir qui détient la légalité finale. Pendant ce temps, les autorités gouvernementales se comportent comme la grande muette face à ce drame qui va compromettre la fragile politique sanitaire du président du Faso notamment, en ce qui concerne la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans. C’est un abus de langage en comparant les autorités à la grande muette car, en réalité, face à un tel désordre, si c’était un régime de la grande muette, elle aurait vite pris ses responsabilités en mettant de l’ordre dans la CAMEG pour préserver la santé des populations. Le ministre de la santé qui est à la base de ce méli mélo et de l’atmosphère délétère au ministère de la santé devrait être remercié pour permettre à un autre ministre dans le cadre d’un léger ou profond remaniement ministériel de rétablir la sérénité à la CAMEG et de redonner confiance aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’à la population. Quand on est décrié de la sorte, il est impossible de pouvoir continuer de diriger un ministère avec des résultats probants. On ne s’impose pas aux administrés, on fait plutôt un travail d’équipe avec eux. Monsieur le ministre de la santé, vous avez publiquement échoué dans la gestion du ministère. Vous pouvez humblement remettre votre démission à ceux qui avaient cru que vous pouviez réussir la mission. Vous êtes jeune et pourriez avoir encore le temps et la chance d’apprendre la politique et la gestion des affaires publiques. Vous pouvez siéger à l’Assemblée nationale en votre qualité d’élu du Yatenga et vous forger une carrure politique.

  • Le 25 septembre 2016 à 11:22 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Mr,juste vous dire que jamais dans notre BURKINA FASO,on parlera de "burkina-rwanda".Cela à cause de la diversité ethnique qui constitue d’ailleurs une chance et en même temps une richesse pour notre pays."j’ai la chance d’être moaaga et je sais que je serai voté gràce à cette appartenance ethnique" reste déjà un crime pour la paix et aussi un gros échec.Domage alors !!!Le peuple a seulement eu peur.Comprenons le absolument.Il se mefit tout simplement.

  • Le 25 septembre 2016 à 11:22, par Ferimakoun En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Bonjour,
    Mon post n’a rien à voir avec l’écrit en référence. Désolée, mais je ne peux m’empêcher de le publier.
    Qui êtes vous Mr ou Mme Mechtilde Guirma ?
    Parlez-vous bien de l’excision ? Et en fait vous vraiment l’apologie comme je le comprends ?
    S’il vous plaît, répondez-moi.
    Merci

  • Le 25 septembre 2016 à 11:26, par ZAMOUNDA En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Mr le PAN , a quoi va servir l’endettement massif si la mal gouvernance, le népotisme, la corruption etc tous les maux qu’on connait continu toujours depuis 27 ans si non encore pire pous ne pas dire plus pire.
    Prenons n’importe quelles domaine de la société si vous êtes honnête avec vous même vous verrez que rien n’a changé et rien ne changeras avec vous.

    Si je prends la JUSTICE
    Voila déjà que vous voulez mettre en cause son indépendance acquise sous la transition que vous passez votre temps à critiquer parce que vous n’avez rien a proposer la population comme nouveau sujet.
    Sous la transition tous les ministres ont déclarés leurs biens même si cela a pris du temps. Mais s’etait un début.
    Aujourd’hui à par le Président ROCK quels ministres a fait une déclaration de biens.
    Si vous vouliez un vrai changement et marquer une rupture avec le régime de BLAISE vous devriez vous mème publié personnellement la liste de vos biens avant même de le déposer au CC. Mais Hélas, vous ne cherchez pas a avance au contraire vous voulez détruire les acquis de la transition et ramener les choses comme elles étaient sous le régime COMPAORE .
    C-A-D mettre la justice dans l’exécutif avec comme 1er responsable le président Rock et son adjoint le Ministre de la Justice.
    On ne vous laissera pas faire. CA VOUS POUVEZ COMPTE SUR NOUS (sociétés civiles, partis politiques SÉRIEUX).

    PS : Ce matin j’écoutais le journal de 7h sur RFI ou la justice Beninoise vient d’interpellé 11 Ministres de l’ancien gouvernement de YAYI BONI pour n’avoir pas déclaré les biens quand ils étaient en fonction.

    A BON ENTENDEUR SALUT

  • Le 25 septembre 2016 à 11:34, par EL COMMANDANTE En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Peu importe.Je suis convaincu que le Président du Faso pourra relever le défi.Ne soyez pas si pressés que ça.Il a été élu pour un mandat de 5 ans et c’est au terme de son mandat que vous pourrez le juger.Faisons des propositions concrètes et constructives au lieu de peindre tout en noir.J’encourage notre PRÉSIDENT à aller de l’avant pour construire notre chère patrie.Longue vie à vous EXCELLENCE RMCK.

  • Le 25 septembre 2016 à 12:31, par Spartacus du Burkina En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Internaute 14:Tu n’as aucune intelligence pour comprendre ce dont on parle ici ou c’est par pure hypocrisie que tu essai de distraire les gens ???
    A te lire on sent clairement que ce sont ces genres d’esprit de mossi ,de faiblaisse,de mepris gratuite des autres,de discrimination,de l’ethno-politique denoncés par ce journaliste que tu essai de défendre avec peine .On ne comprend meme pas ce que tu veux dire,mais retiens ceci,Ce que tu crains(A savoir pas d’autre ethnie au pouvoir que le sien), tu sera deçu dans un futur proche,parce que les gens commence à comprendre et on deja compris.

    Zephirin n’a pas été élu ,juste par pure rejet de son ethnie Bissa
    Tahirou barry a été choisi par bado pour conduire le paren juste pour convoiter l’électorat peulh et le journaliste a raison pour avoir eu le courage de dire haut ce que tous le monde sait.
    Exemple:Un jour de Janvier 2013 pendant qu’on discutait de la politique entre ami ;Un comptable de formation,mossi,me dis que sa maman lui a dis et je cite:Un Bissa au pouvoir ....non.
    Et je lui ai demandé qu’es ce que les bissa ont fait pour ne pas mériter le pouvoir,et à lui de me répondre que lui même il ne sait pas mais sa maman lui a dis de ne pas voter un Bissa.
    Je lui ai demandé quelle était lui sa propre décision,il me répondit qu’il allait suivre ce que sa maman lui a dit.
    J’ai continué en lui demandant quelle était le niveau scolaire de sa mère,et il me repondu que sa maman n’a jamais fait les bancs.
    Alors chers lecteurs comment on peut comprendre que quelqu’un qui a niveau BAC+3 ,comptable dans un établissement de la place,capable d’analyser une vie politique,sait ce qu’un vote, peut juste décider de voter ce que sa maman lui recommande ?N’est pas une confusion de la royauté traditionnelle d’avec le pouvoir politique de toute une nation ?
    Pour vous dire que le problème n’est pas seulement de la campagne mais nos soit disant intellectuelle en sont les pires géniteurs du concept ethnique dans la politique.
    Comment un pays aussi pauvre que le BF se la permet dans ce 21em siècle alors que même les noirs qui devait de lever de leur chaise pour les blancs ,sont aujourd’hui des présidents chez les mêmes blancs.Allassane Ouatarra à coté de nous ici,fut l’objet de ce meme phenomene,aujourd’hui tout ivoirien conscient,sans mauvaise foi sait ce que ce dernier est entrain de faire aujourd’hui pour ce pays.Le plus choquant est que ce ethnicisme existe encore après l’insurrection.Des OSC qui se laissent corrompre de jour en jour.Que Dieu sauve le BF.

  • Le 25 septembre 2016 à 12:32, par gohoga En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Ce monsieur est un grand défenseur de ZD. Mais qu’il sache que les Burkinabé voteront toujours ceux qu’ils ont confiance. N’en déplaise à ceux qui les traitent de peuple mouton, des achetés ou des ignorants. Un projet politique ne vaut que ce que vaut son prôneur. un bon leader n’a pas besoin d’arriver au pouvoir pour pauser des actes positifs. votre champions à été 2 fois ministre de blaise Compaoré. On se rappelle pas d’un quelconque acte positif initié au profit du peuple par ce Monsieur. De mon point de vue, je ne vois pas à quel niveau le régime actuel à échoué. arrêtez de nous pomper l’air.

  • Le 25 septembre 2016 à 14:04, par Mechtilde Guirma En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Mon cher Farimakoun,

    Je suis Madame Marie Mechtilde Guirma.

    Je ne réponds pas à la deuxième question, parce que cela fait bientôt trente ans que j’en parle.
    Quand au gueulard, il peut gueuler tant qu’il veut. C’est vrai, je reconnaît qu’il n’est donné à n’importe quel quidam de saisir la philosophie moagha à plus forte raison africaine. De toute façon qu’il soit rassuré que je lui pardonne tout et que je n’ai pas d’amertume dans mon coeur après tout le fiel qu’il m’a vomi.

  • Le 25 septembre 2016 à 14:38, par ASSEZ En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Trop c Est trop. Arretez d insulter les mossis. Savez vous combien de mossi ONT vote UPC ? Vous ne faites que les decevoir a present.
    Tout ramene a des injures a l endroit des mossis. CE que Tu n veux pas qu on Te fasse ne le fais pas a autrui. Vous ne faites qu apporter de l eau au Moulin de ceux font des choix sur sur une base purement ethnique.
    S en Est assez.

  • Le 25 septembre 2016 à 15:01, par Burkina En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Madame Guirma je salus et j admire votre retenue. Aujourd Hui encore j ai appris une lesson de la vie et ca grace a vous. Merci

  • Le 25 septembre 2016 à 15:32, par Raison En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Celui qui se tait n est ni idiot ni faible Il est simplement a la quete du bien.

  • Le 25 septembre 2016 à 15:40, par HOLALA En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Avec autant d injures tres peu de mossis voterons UPC la prochaine fois. A moins d etre vraiment idiots. CE je doute fort.

  • Le 25 septembre 2016 à 16:33 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Cette analyse brille par sa pertinence. Et tous ceux qui ont un brin d’objectivité et de lucidité savent bien que sur la base du rythme et de la qualité intrinsèque de la gouvernance économique , juridique, administrative et sociale en cours ce pays s’enlise progressivement et inéluctablement dans un marasme dans les domaines . J’ai l’impression que les dirigeants ne prennent pas la juste mesure de la réalité . Je leur propose les solutions "" suivantes :
    1. Solder les passifs des crimes économiques et de sang de 1987 à 2014 ;
    2. Reconnaître publiquement son échec programmé pour les 4 ans à vénir et appeler le CFOP à son secours ;
    3. Faire de la justice, de la sécurité, de l’éducation , la santé, de la dépolitisation de l’administration et les infrastructures routières la base de son programme commun.

    C’est pour le bien commun que ces propositions sont faites.

  • Le 25 septembre 2016 à 18:53, par Le "Fou" de M. Salifou Diallo En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je me présente comme le "fou" de Son Excellence, Monsieur Salifou DIALLO aux internautes.
    Je veux dire au Gouvernement de Paul Kaba TIEBA de prendre au sérieux les paroles de cet homme, le PAN. Cet homme ne connaît pas le mensonge et est un vrai patriote.
    En bon Yadégà, quand il refuse, il dit non comme Sékou Touré. Il ne sait pas louvoyer.
    Voilà pour les qq qualités indéniables de M. Salifou DIALLO.
    Voici maintenant ses défauts :
    - Rancunier comme pas permis.
    - Revanchard comme pas permis.
    - Pardonne difficilement à ses amis. (Blaise en sait qq chose...).

    Je m’arrête là et je fais une seule critique constructive : Au sortir de l’élection présidentielle, il fallait prendre Zéphirin DIABRE comme Premier Ministre et le "virer" à 1 an et demi de l’année 2020 et mon ami Bénéwendé Stanislas Sankara "allias la barbichette de Lénine" comme Ministre de la Justice pour nettoyer proprement l’écurie des juges corrompus jusqu’aux os, pourris par la tête qui ont construit des maisons colossales sur le dos des justiciables en rendant des décisions "tarabiscottées" semblables à leur guibole.
    Ce qui aurait constitué une forme de gouvernement d’union nationale de ceux qui ont combattu vaillamment le régime de Blaise Compaoré.
    Au lieu de quoi, Excellence Salifou DIALLO, vous avez préféré jouer les stéréotypes de la démocratie en disant que vous êtes majoritaire et patati et patata en cherchant par idéologie à vous allier avec des "cancres" politiques. Vous croyez que les peuples mangent les idéologies politiques, surtout le peuple burkinabè ?
    Voilà, M. Salifou DIALLO, vous êtes revenus sur le programme politique de M. Zéphirin DIABRE.
    Conclusion ; le Gouvernement de Paul Tiéba KABA doit être immédiatement dissout et un gouvernement de braves soit créé pour bouster l’économie sinon dans quelques mois, la grogne du peuple va vous "entendre". Un banquier ne sait que gérer l’argent des autres, il ne peut pas mobiliser des sous. Or, pour mobiliser les sous, il fallait un gars comme Zéphirin qui connaît déjà le sérail du PNUD et un carnet d’adresse qui aurait facilité le truc. Basolma "allias le vrai Syndicaliste" vous a prévénu : vous n’aurez pas la chance de passer les frontières comme Blaise Compaoré et ses sbires.
    Eh ! MPP !!! faut le savoir, le Burkina est un pays mystérieux qu’il faut gouverner avec le Saint esprit qu’il soit de nos ancêtres, des chrétiens ou des musulmans. Je vous aurai prévenu, les braves gars du MPP comme j’ai mis en garde le Président Blaise Compaoré sur la modification de l’article 37. Si le Mpp continue à ce rythme, c’est tout droit dans le mur comme Blaise qui l’avait lui-même dit à Tandja. L’histoire se répète et se répètera bientôt dans notre pays.

  • Le 25 septembre 2016 à 18:59, par Le "Fou" En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Qui ose parler d’ethnies dans notre pays ? Arrêtez-moi ça tout de suite. SANKARA avait dit que chaque habitant du Burkina Faso est un burkinabè tout court. Vous êtes tous des apprentis sorciers voulant brûler notre beau pays en parlant d’ehtnies. Mon message est clair ? Quittez vite dans ce débat-poison sous peine de vous exclure vous même de la communauté nationale des burkinabè. Wend-bèba nè burkina-béba sin nini nooré. (Baassan = chiens galeux). Le "Fou".

  • Le 25 septembre 2016 à 20:13, par Le hibou En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je crois que certains n’ont rien compris des sorties de Salif Diallo. L’on a l’impression qu’il est en porte-faux avec le pouvoir exécutif alors que non ! Grand cerveau politique, à chaque occasion, l’homme dit ce que l’opposition politique devrait dire. Ce qui réduit le verbe de cette opposition. En fait, c’est une façon de la faire taire. Au risque de répéter ce que Salif aura déjà dit, l’opposition se trouve obligée de se taire des fois. C’est un stratagème hautement porteur en politique. C’est à l’opposition de trouver d’autres créneaux pour s’exprimer

  • Le 25 septembre 2016 à 22:24, par cè qoi meme ? En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    L’endettement massif dont il est question doit être précédé d’emprisonnement massif ! cè à ce prix que la crédibilité s’installera dans ce pays. ya dè gens qi continuent de croire qe celui qi tend la main est plus intelligent qe celui qui finance ! ce qi est ignoré est que le financeur s’intéresse à l’histoire et au présent pour accompagner !

  • Le 26 septembre 2016 à 01:45, par Hess En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Voici un texte complètement vide et surtout dangereux ! C’est le moment ou jamais d’appeler à l’unité nationale au lieu de promouvoir des divisions.

    Il y a des économistes aux Burkina ! Mesdames et messieurs pourquoi vous ne jouer pas votre rôle en faisant des lectures scientifiques de la situation et apporter une critique scientifique également ?
    Les pseudo-intellectuels vont brûler le pays avec leurs opinions...

    Mme Guirma, je salue votre constance mais je demeure en profond désaccord avec votre combat. Laissez tomber l’excision SVP ! C’est un combat d’arrière-garde ! Qui va t-on exciser ? C’est encore les filles des pauvres sinon des moins instruits...
    Si c’est l’initiation qui vous tient à cœur, ne peut-on pas l’envisager sans passer par la mutilation génitale ? Le "kéogo" aussi a dû être inventé un jour. Je suis certain que vous auriez plus de supporteurs en proposant un kéogo sans effusion de sang.

  • Le 26 septembre 2016 à 06:05, par Lavie En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Monsieur Baowendsida mérite simplement d’être entendu par une bonne équipe de Koglweogo pour ses propos ethniques et dangereux. Le Burkina Faso est une République, démocratique, unitaire et laïque.
    "Le chat éhonté ne pouvant pas expliquer son échec, prétend que la souris a mordu sa gueule’’.
    Allons seulement.

  • Le 26 septembre 2016 à 06:26, par L’Oeil En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Internaute 14 Guirma, une pensée doit être concise et précise. Ton écrit est long et ne veut rien dire car il n’y a aucun lien entre les noms et ce que tu tentes de défendre. Si tu dois défendre les mossis, ou répondre fais-le par un droit de réponse car ton écrit est trop long et incompréhensible.

  • Le 26 septembre 2016 à 06:31, par L’Oeil En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Internaute 22, c’est justement vous que l’écrit interpelle. Ne comparez pas salif diallo à Thomas Sankara car c’est deux personnages totalement et diamétralement différents. Le 1er étant un tueur à gage et le second un démocrate qui a aimé son peuple. salif veut juste faire de la récupération des idéaux de Sankara et dénigrer Rock.

  • Le 26 septembre 2016 à 06:45, par L’Oeil En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Merci Madame Guirma pour cet écrit que je trouve très pertinent. Ceux qui défendent l’indéfendable seront désagréablement surpris et leur réveil sera plus que douloureux. Je persiste et signe que ce trio sont les hommes de Blaise et ils se voient, se parlent toujours. C’est le peuple qui est dupe en les votant.

  • Le 26 septembre 2016 à 09:02, par Bangresson En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Au moins Salif, même s’il n’est pas saint, est le seul qui, sous le régime de Blaise, a toujours fait montre de créativité partout où il est passé. Le gouvernement actuel manque tellement de créativité... Désolé. Trop de tâtonnement devant le moindre problème qui surgit. Face aux Kolgweogo, devant un fait de société qui devrait apparaître comme une opportunité de mobilisation sociale à saisir, s’est transformé en casse-tête..

    Un Ministère comme celui de l’Environnement par exemple... devrait savoir que de nos jours les questions de sauvegarde et de restauration de l’environnement passe par des actions de mobilisation de masse et non par les petits assauts politiques developpés sous le régime Compaoré. Même les Koglweogo auraient pu être mobilisés (en pus du volontariat d’appui à la sécurité), pour l’environnement et la salubrité... Les opérations villes-propres... etc. Les Conseillers municipaux ne jouent aucun rôle de mobilisation pour le developpement...
    On saisit des poulets impropres à la consommation, aucun message fort pour donner une conduite à tenir à nos populations... POUFF ON SE CHERCHE !!!!

  • Le 26 septembre 2016 à 09:17, par Sansan En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je considère cet écrit comme une sonnette d’alarme pour que nous nous ressaisissions de la dérive ethniciste du régime Compaoré qui a réveillé des instincts de base de certaines communautés notamment moaga pour justifier le favoritisme érigé en système de gouvernance : ça ne marchera plus ! Car Compaoré par ruse à épuisé les réserves de cette stratégie. Vous constaterai que dans la liste des vrais martyrs (je parle pas de ceux qui sont morts lors des pillages), il y a très peu de mossi. Un proche de Sankara me disait que sa mort est complot mossi. Dans ce pays les mossi ont toujours rêvé du pouvoir pour le pouvoir ou pour maintenir les autres dans la misère y compris leurs propres frères. Le leadership type moaga que vante le Pr Albert est très dangereux pour le développement du pays.
    Dans cette vision, les ethnies à bannir sont les Bissa et les Peulh. Les Peulh parce qu’un d’entre eux a réussi à se hisser sur le trône du Moro et les Bissa parce qu’ils seraient solidaires : de tels raisonnements au 21 siècle ! Ce qui arrive ailleurs, n’arrive pas qu’aux autres !
    Bien sûr tous les mossi ne sont pas condamnables, mais il faut qu’on reparte sur des bases pour essayer de sauver ce beau pays plein de ressources humaines de qualité qu’il faut travailler à socialiser davantage pour en faire des acteurs de développement comme nous a montré TomSank en barrant l’ethnie de nos esprits et en appréciant l’individu suivant ses qualités intrinsèques.
    Vive le BF !

  • Le 26 septembre 2016 à 11:30, par Dedegueba SANON En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Gouvernement de farceurs, politiciens comédiens, dites-moi en quoi la conduite des affaires par le MPP diffère de celle de Kouassi Blaise ? Je dis et redis qu’on ne peut pas faire confiance à ces gens. Ils n’ont aucun intérêt à jouer la transparence dans les crimes politiques et économiques de BC. En matière de justice il y a le coupable mais les complices aussi sont inculpables..... Or qui peut dans ce régime actuel présenter " patte blanche" ?
    Salif devrait déjà donner le bon exemple en cessant d’etre le "parapluie atomique" des originaires du Yatenga, qu’il raisonne dejà son "super Soum" qui n’ayant pas réussi à vider Cadeba lui colle Ibriga pour contrôle. Le contrôle d’État devrait être libre de toute pression politique et non être un instrument pour régler des comptes.

  • Le 26 septembre 2016 à 11:53, par Le SAGE En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je suis navré que ce soit maintenant que les "MOSSIS" se rendent à l’évidence des conséquences de leur entêtement. ce que nous vivons aujourd’hui au Burkina était prévisible. il est presque impossible de réussir du neuf avec du vieux. ça ne peut qu’être du déjà vu dans la mesure où cette équipe a épuisé ses ingénierie au moment où elle était à la base des grandes manœuvre avec Blaise. Qu’on veuille nous faire croire qu’on regrette le choix de Septembre 2015 alors qu’on voyait venir, me semble hypocrite. Quant aux propos actuels de l’autre, je vous renvoie à l’écrit d’un frère intitulé " MPP ou programme de vengeance interne et externe ?" parut dans les journaux le 14.09.2015 donc peu avant les élections. Ce que l’auteur avait dit est en train de venir et je vous invite à méditer là-dessus. Tout peuple mérite ses gouvernants dit-on. Ne me dites pas aujourd’hui que les Burkinabè ne méritent pas les leurs. Bon courage à nous tous et attendons de voir.

  • Le 26 septembre 2016 à 12:13, par Précision ! En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Attention à ne pas confondre "niin zengga" à "bu zengga". Le premier terme signifiant quelqu’un d’autre. C’est ce terme là qui a été utilisé par Salif lors son show à Ouahigouya pendant la campagne. Le terme "bu zengga" n’est pas ressorti à ce meeting.

  • Le 27 septembre 2016 à 00:09, par Mechtilde Guirma En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Je voudrais dire tout juste un petit mot à Sansan, éviter de vous engager dans un domaine surtout histoire que vous ne maîtrisez pas. Vous ne connaissez ni l’histoire du Burkina ni celle d’Afrique. Moi non plus je ne suis pas érudite ni experte en la matière.

    Cependant, nos parents nous ont laissé des bribes. Le peulh qui a accédé au pouvoir du moro-naba avait été accepté par tout le monde. Mais une fois arrivé au pouvoir, se mit à éliminer tous les notables de la coutume ancestrale afin de s’entourer des siens à connotation islamique, c’est là que les yeux des Mossé s’ouvrant ils se rendirent compte que sa accession au pouvoir avait été précédé par l’élimination physique en masse de presque tous les candidats potentiels et cela par ruse (Silembiiga devenu Silmiiga en moré d’après les explications du Larlhé-naba Ambga).

    L’Islam n’a pris en fait pied chez les Mossé qu’avec l’arrivée du Christianisme. Soit dit en passant que les royaumes mossé, malgré toutes ses connotations animistes, entretenaient de bonnes relations avec le sultanat de Turkie sans pour autant se laisser récupérer par l’Islam.

    Malheureusement les missionnaires au départ avait l’intention également de détruire ce royaume qu’ils ont qualifier (à tort ou à raison ?) de féodal tout en le comparant au système patriarcal romain. C’est alors que les rois Mossé trouvèrent dans le système colonial un allié puissant.

    Or n’oublions pas que la France venait de se relever d’une longue période de guerre fratricide de succession dans son système politique depuis la révolution de 1789.

    Mais les rois Mossé se rendirent très vite compte que cet appui de l’administrateur colonial n’était pas gratuit et pour cause : l’impôt de capitation, les ressources pillées. Pire les femmes exigées et violées (À l’époque, les gouverneurs ne s’embarrassaient pas du fait qu’elles étaient excisées)…

    L’Église qui n’était pas en odeur de sainteté avec leurs ennemis d’hier de 1789 (les francs-maçons) eut là l’occasion de réconciliation avec les royaumes Mossé qui à leur tour se réconciliant avec les musulmans, ils se solidarisèrent tous les trois avec le protestantisme venu d’Amérique et, ainsi, ils devinrent une force de pression pour faire front, au système colonial français afin d’exigée de lui la reconnaissance de leur système matrimonial selon la coutume des partis (chrétiens, musulman et coutumier). Alors une stabilité relative s’installa en Afrique de l’Ouest. Ce qui ne fut pas le cas au Congo Belge.

    Pour en revenir au Burkina, l’Ouest-Burkina qui a continué la résistance (les peuples Lobi notamment, Bwaba etc.) fut également pacifié quand bien même on utilisa la force guerrière de frappe des Mossé. Mais à partir du moment où ces peuples également ont pu conserver leurs us et coutumes, ils n’eurent pas à proprement parler une haine viscérale contre les Mossé comme de nos jours. La solidarité resta de mise aux fins de d’exiger du système colonial la reformation de leur territoire aujourd’hui Burkina-Faso.

    Pour dire vrai, il y avait tout de même dans ce système colonial quelque chose de positif : l’affectation des fonctionnaires qui quittaient leurs localités propres pour aller dans d’autres a permis aux ethnies de mieux se connaître, se découvrir, se brasser et s’aimer (solidarité oblige). L’essentiel sortait du pays moagha. C’est ainsi que mon père vers les années entre 1925-1930 fut l’un des premiers fonctionnaires du pays Lobi en tant qu’agent de santé. Mes parents y ont tellement gardé de bons souvenirs, que plus tard, quand mon père se retrouva dans une autre localité avec un collègue lobi, il scella pour de bon son ami avec celui-ci, en faisant le jumelage entre le pays Lobi et Têma. En effet, le fils de son ami (Palemfo) devait plus tard épouser une princesse royale de Têma fille de la sœur de mon papa en la personne de la Napoko de feu naaba Guigmdé roi de Têma.

    On peut supposer donc que le séjour du père de Thomas Sankara en pays Lobi, devait revêtir un double souvenir pour lui :

    1) Mon père son aîné qu’il aimait et respectait beaucoup et dont le souvenir était encore loin de s’estomper au pays Lobi.

    2) Il était à l’époque un fils du Têma, de la cours royale. Mieux il avait également été adopté comme son fils par le grand électeur de Guirgo (pays de mon père) le Naabi-Tiibo, alors en exil à Têma chez les cousins suite à la bagarre à Guirgo entres princes au sujet de la succession du Naaba Kuilga son frère utérin, entre son candidat à lui et le candidat de l’administration coloniale (bien entendu le candidat Naabi-Tiibo a perdu). Pendant son séjour à Têma, Bila le fils de Naabi-Tibo, fut l’ami d’enfance du père de Thomas Sankara.

    En effet, mon oncle Bila rendant visite à ma mère pendant la pleine révolution, nous a expliqué que dès les débuts les turbulences de Sankara, quand ce n’était pas encore perceptible, le vieux Joseph s’est levé, il a amené son fils Thomas chez l’oncle Bila et le lui a présenté en disant : « voilà, écoute bien, celui-là c’est un vrai père pour toi. Ne l’oublie jamais. Si tu sais respecter la famille, tu as toutes les vertus de la vie. Et il ajouta. Dis-toi bien mon fils que ta famille c’est toute la ville de Ouaga ».

    C’est pourquoi, je le pense bien, si les parents des victimes de la révolution restent toujours aphones ( et quelqu’un l’a bien souligné dans le forum), c’est qu’ils espèrent le pardon et la réconciliation. Aussi je me demande (et peut-être vous aussi) pourquoi Ernest Nongma Ouédraogo, s’est tu tout d’un coup, mieux pourquoi reste-t-il effacé de la scène politique ? Je n’en sais rien faudrait peut-être lui poser la question.

    Thomas Sankara a-t-il retenu la leçon du papa Joseph ? Rien n’est moins sûr. Mieux il aurait même emprisonné sa propre –mabila qui était venue lui demander pardon pour les suppliciés, sous prétexte qu’au nom de son idéal il n’y a pas de famille pour lui qui compte. Et que dire alors de la chefferie mossé qu’il a exécrée et contre laquelle il a monté la jeunesse Lobi en la ridiculisant et sa culture dite patriarcale et féodale !

    Thomas Sankara a tout simplement joué de la témérité sans borne. Dans tous ses discours de fameuses « Prophéties », c’était en fait un appel au secours. Il savait que ce genre de révolution qu’il avait entamé était sans issue, l’histoire des peuples l’ayant démontré assez. Mais dans son for intérieur, il comptait sur la jeunesse, intérieur et extérieur à son signal (on le sent dans sa lettre à la veille de sa mort), sur la Corée du Nord et de Cuba pour le sortir du bourbier et aussi des voisins comme Rawlings et Kérékou. C’était sans compter avec les relations puissantes de ces derniers et puis la chefferie coutumière de ces pays continuait à couler des jours paisibles. Certes, il y a eu quelque chose de positif, celle d’avoir réussi à exacerber la méfiance de chefferie moagha entre les ethnies. Mais avec tant de sang versé tout comme Napoléon Bonaparte chez les Français, une victoire ne se ternit-elle pas toujours avec le carnage qui en résulte ?

    L’Église catholique de son côté ayant saisi le sens profond et les enjeux de la culture burkinabé, travailla à l’unité de ses peuples : dans un premier temps, elle acheta des esclaves bissas, gourounsi etc. Elle mis les garçons à l’internat et à l’école, et confia les filles aux sœurs blanches (en attendant de fonder plus tard, la toute première école des filles). Tous ses protégés étaient élevés avec les Mossé qui ont déserté la coutume ancestrale ou qui ont fui le mariage qui était devenu forcé…, ou même celles que l’évêque recevait désormais et librement « comme épouses » de la part des coutumiers. Je sais que la mère adoptive choisie par ma maman était une bissa, et sa marraine une gourounsi de Pô. Et tout cela en plein cœur du pays moagha.

    Dans le second temps, l’Église se mit à étudier en profondeur et la langue et les coutumes mossé. Et sa conclusion était sans appel : Ne pas détruire l’empire des Mossé et la culture africaine en général. Il faut même travailler à les maintenir. Il y va de l’intérêt de l’Église et de la sous-région et des autres cultures. C’est du moins ce qui en ressort des Constitutions dogmatiques de Vatican II et renforcé dans les synodes des évêques d’Afrique.

    Bref croyez-moi, le système colonial n’a pas dit son dernier mot. En effet après avoir soutenu l’empire pour son intérêt en prétextant une idéologie de la paix avec les populations locales, à l’indépendance des pays africains, il ne s’avoua pas vaincu. Surtout il n’avale pas l’échec cuisant devant le système moagha qui refuse de mourir. Et ce n’est pas seulement chez les Mossé. Chez tous les Africains.

    Pour terminer, je voudrai interpeller Mr. Hess par une question :

    Entre excision des filles à la manière esthétique des Mossé, et le transgenre que choisira-t-il ? Évidemment vous choisirez le second, parce qu’il aurait été effectué avec toute la médicalisation requise bien que cela soit plus compliqué. Et croyez-moi la Banque mondiale et le FMI seront beaucoup plus enclin (et certainement ne se fera pas prier) à financer ce secteur de santé par l’intermédiaire des mêmes ONG plutôt que celui de l’excision auquel on oppose « la tolérance zéro ». Et la personne transgenre, il est vrai, ne perdra rien d’humain à la ressemble de Dieu comme dit la Bible et donc avec tous les honneurs et le respect qui lui sont dus comme dignité humaine. Mais alors chez les Africains, quelle religion pratiquer ou mieux pour eux, quel culte pratiquer pour le transcendant ou si vous voulez pour honorer Dieu à travers les ancêtres puisque l’ordre de la création de Dieu a été perturbé, au profit de la science ?!!!... Les religieux répondront que c’est un culte rendu à Satan dans un monde devenu comme une jungle où tous les abus son permis, par manque de repères donc de solidarité familiale : LE TOHU-BOHU total. Tandis que les coutumiers n’ayant pas de réponse directe diront que c’est mieux que cela n’arrive pas, et qu’il ne faudrait même pas y songer, encore moins rêver. Et pourtant ?!!! Je vous laisse le soin de terminer. Voilà le vrai débat est lancé : Ce que nous voulons être ou rester par notre culture et notre système démocratique piégé par celui économique et qui nous oblige à des choix cornéliens, à des choix stoïques pour un vrai changement.

    Je crois que je réponds en même temps à la deuxième question de mon ami Férimakoun

    Webmaster, je m’excuse pour la longueur.

  • Le 27 septembre 2016 à 03:39, par Hess En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Mme Guirma,
    Les transgenres qui font recours à la chirurgie opèrent un choix ! Les filles que l’on excise subissent une mutilation. Bref, vous ne répondez pas à la question en faisant une telle comparaison. Il faut œuvrer pour l’avenir ! Sans vouloir donner des leçons, permettez que je dise que s’obstiner à défendre de façon réactionnaire (sans injure) certaines considérations discréditent complètement votre message.
    - Même si l’excision avait un quelconque bien, qui est très contesté, il est désuet.
    - A tort ou à raison Sankara et sa Révolution sont ce qui est arrivé de mieux au Burkina voire à l’Afrique.
    - La chefferie traditionnelle depuis la défaite de Naaba Wobgo, sauf à de rares occasions a été un instrument de domination de la population...
    - Le catholicisme et le Mogho sont trop présents dans votre propos qui se veut rassembleur...
    - Les problèmes internes à la famille Guirma... il y a des problèmes dans toutes les autres mais on les règle pas sur Internet !

    NB : "L’Islam n’a pris en fait pied chez les Mossé qu’avec l’arrivée du Christianisme." Vérifiez vos sources SVP ! Le Mogho Naaba Doulgou s’est convertit à l’Islam !

  • Le 27 septembre 2016 à 09:17 En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    il faut que beaucoup de burkinabe grandissent. il faut un discernement profond sur chaque sujet avant de reagir.
    pour le cas du PAN Salifou DIALLO, il est dans sa mission normale avec sa reaction. quelles sont les attributions de l’ Assemblee Nationale : voter la loi, consentir l’impot et controler l’action du gouvernement. Combien de gens ont dit sur ce forum qu’il ne faut pas que l’AN soit une boite a resonnance du gouvernement ? vous etes nombreux a l’exiger. aujourd’hui les gens retournent leurs vestes et font des critiques a la limite insensee.
    De toute facon, Salifou DIALLO, a toujours gagne contre ses interminables detracteurs. Rappelez-vous lors des elections quand il avait declare que le MPP va remporter les elections au quart de tour et laissant le debat a tous:internautes, partis politiques, osc, et autres. resultat : quart de tour.
    Aujourd’hui il critique le gouvernement et voila le debat reprend. resultat:vous etes dans son jeu.attendons de voir ce qu’il va sortir a la fin.
    En ce qui concerne ceux qui passent leur temps a insulter les mossis, je demande par sagesse de ne pas les repondre. celui qui demontrera sa competence, les burkinabe dans leur ensemble vont le voter.
    En 1978, Lamizana et Macaire Ouedraogo etaient en ballotage. resultat la question ethnique n’a pas passee et Lamizana qui n’est pas mossi est President. y’en a marre que le voltaique des annes 70 soit moins ethnique que le burkinabe de 2006.
    Regardez les USA, ils pronent la competence ou sont-ils aujourd’hui, premiere puissance mondiale.
    je le rappelle chaque fois, ressaisissons nous.
    SANS AMOUR ET SANS HAINE.
    TAPSOBA DE BALKUY.

  • Le 27 septembre 2016 à 10:05, par Georgelin Sawadogo En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Kafando, moi je vis aux USA, le plays le plus riche mais le pays aussi le plus endette. Tu ne voudrais pas que e BF soit riche comme les Etats- Unis et meme plus endette ?Tu connais le sens de credit ? Ca vient de credere, faire foi. On ne prete pas a qui on n’a pas confiance. Shat the facap.

  • Le 27 septembre 2016 à 10:14, par Gaston Raboore En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Precision, ya til un niid zenga qui n’a pas de buudu ? N’ impoirte quoi. En quoi meme quelqu’ un peut- il etre un niid zenga ? Par rapport a quoi ? Respectons la diversite. Elle est source de sagesse, deforce et de succes. Ce pays est foutu.

  • Le 27 septembre 2016 à 10:24, par Trahison En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Si quelqu’ un devait ne pas voter UPC sur la base de cet ecrit qui n’ engage que son concepteur, c’est qu’ il n’ etait meme pas UPC pour commencer. Je le dis tout en etant ni UPC ni MPP ni d’ aucun autre parti au Burkina. Ceux qui me connaissent savent que je dis vrai.

  • Le 27 septembre 2016 à 10:29, par Maximilien En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Réflexion de belle facture ! Courage cher frere, petit à petit tous les patriotes et républicains sinceres parviendront à faire de ce pays que nous aimons tous par dessus tout une véritable nation, une république séreine ! Le Burkina Fort, c’est le Burkina qui ne sera ni du nord, ni du centre , ni du Sud, de l’Est. Le Burkina Fort, ce ne sera ni celui des Mossi, ni des Bissa, ni des Gourounsi, ni des Samo, des Bobo, Bwaba, ni des Peulh, des Guins, des Karaoboro, etc, c’est le Burkina de tous les Burkinabe sans considération d’ethnie, de genre, de condition sociale, etc. Le Burkina Faso est UN et Indivisible ! Que tous les apprentis sorciers se le tiennent pour dit ! Travaillons davantage à vaincre les préjugés et stéréotypes rétrogrades, pour fonder une véritable nation républicaine ! Dieu Sauve le Burkina

  • Le 27 septembre 2016 à 10:41, par Pataryaam Guigman En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    "La santé : Des structures sanitaires dans les camps d’excision et de la circoncision par groupes de village pour permettre aux candidats de l’initiation de bénéficier d’examens préalables approfondis. Ce qui donnera l’occasion de dépistage d’épidémies et d’anticipation de prophylaxie. Ensuite médicaliser l’opération. Je précise qu’au Burkina, il n’y a pas l’infibulation chez les Mossé c’est simplement la clitoridectomie et les petites lèvres en prenant soin de la vulve qui doit garder sa souplesse en la bouchant d’un noyau pendant la guérison."

    Je parie que cette femme aux idees attardees a ete excisee et tres mal meme. Pourquoi vous etes jalouse des filles non- excisees ? Vous voulez qu’ elles souffrent de tous les problemes lies a cette pratique barbare- la ou quoi ? Ni la coutume ni la religion ni ..ni.. n’ autorisent ca. Les femmes non excisees sont tellement epanouies et leurs maris aussi. Revenez sur terre. L’ excision, meme dans les conditions les plus aseptisees n’ est pas acceptable.Pendant qu’ on y est, pourquoi ne couperiez- vous aussi votre langue ? Moi je juge qu’ elle est sale. Mieux, votre cerveau. Je trouve qu’ il ne sert a rien avec ces inepties que je lis ici.Allez vous re- excisez une deuxieme fois si l’ envie vous prend mais ne venez pas developper des theses arrierees ici surtout dans un francais de niveau ce2 et avec des proverbes mosse mal maitrises a chaque ligne... En 1993, dans LePays, Frederic Guirma avait releve le fait qu’ en vous lisant, il se rend compte jusqu’ a quel niveau l’ enseignement a baisse. Et pourtant, l’ enseignement n’ avait pas encore baisse de niveau dans les annees 1960. Donc. le probleme est a votre niveau.

  • Le 27 septembre 2016 à 11:22, par Mechtilde Guirma En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Si le « moro naba Doulgou(1783-1802)s’est converti à l’Islam » comme vous le dites, toute la population ni même une partie de la population n’a pas été entraînée. Il continuait à sacrifier aux mânes des ancêtres. À Yéguéré chez le Kongo-dioula, il n’est pas permis au roi d’être musulman afin de continuer à sacrifier aux mânes des ancêtres.

    Sachez que votre histoire de choix n’est qu’un leurre. Il y a des enfants transgenres. De plus vous ignorez tout de ce que c’est que le catholicisme et le moogho et ça ne vaut pas la peine d’insister avec vous je vois.

    Aussi Mr. Hess assumez votre choix et laissez les autres (surtout les Mossé et les coutumiers) assumer les leurs. Je vous souhaite bonne chance

  • Le 28 septembre 2016 à 16:45, par Mechtilde Guirma En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Éh Pataryam là, toi et ton frère Frédéric, vous êtes le mil d’un même panier : « téblé m’yubé, hê, biinré ». Malheureusement nous avons les mêmes tantes. Mais heureusement que ma maman n’est plus là pour se moquer d’elles. Ah les chères chéries !...

    Je t’aime bien quand même et j’ai aimé ton post. Que Dieu nous donne l’occasion de nous revoir un jour.

  • Le 30 septembre 2016 à 20:02, par Teedoh Maal En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Si moi je rencontre cette merdetilde Guirma, je l’ attrape et je la excise trois meme. On parait que la premiere fois, le couteau etait pas tranchant Elle- est normale cette femme ancienne diplomate qui prone l’ excision sous le soleil de ce jour ? Peut- etre qu’ elle est meme une transgenre, c’est a dire qu’ elle a les teeedoo des hommes a la place du joli triangle. Donc, elle craint rien meme pas le couteau de la veille edentee dans la chambre noire. Arreter ca. Ca fait honte. J’ ai dis a mon fils de zapper sur toute fille excisee pare que c’est une fille diimuee a moitie.

  • Le 2 octobre 2016 à 10:44, par SOME En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Tous mes remerciements au webmestre pour etre revenu a l’ancienne configuration du forum qui permet vraiment un vrai debat suivi et constructif. MERCI
    SOME

  • Le 9 octobre 2016 à 20:41, par hypocrisie En réponse à : Sortie de Salifou Diallo sur l’Exécutif : Et s’il suggérait ainsi que les Burkinabè ont fait un mauvais choix à la présidentielle de 2015 ?

    Salif a dit de laisser tomber la FMI et la BANQUE MONDIALE et il dit que pour développer le FASO il faut s’endetter massivement. Il y a contradiction. Ils nous prennent VRAIMENT POUR DES CANARDS SAUVAGES.
    Quand lui était tout puissant ministre d’état, ministre de l’agriculture sous Blaise COMPAORE combien de projets à cout de milliards de ces mêmes institutions, il a eu à gérer, jusqu’à même il rêve de reverdir le désert. Tous ces sous on n’a pas encore remboursé, maintenant tu monte au trône et tu nous dit ça, c’est nous dire de ne rien espérer de ce régime ?

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