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Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

Publié le vendredi 16 septembre 2016 à 10h00min

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Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

Un dicton moaga, pensé et énoncé en mooré et qui n’enlève rien à sa teneur dit (ma transcription), « lorsqu’on lui parle de sa sorcellerie, la sorcière vous raconte que la pluie se prépare ». En d’autres termes, C. Dabiré se dérobe aux questions accablantes qui lui sont posées. C’est peut-être la seule chose sur laquelle nous sommes d’accord : il n’y a pas de débat entre nous ; même pas une polémique ! C’est plutôt un soliloque (sinon deux), où j’argumente pendant que lui, professe sa foi avec ses glissements sémantiques et ses fuites, lesquels nous ont fait ainsi passer de l’intégrité, au patriotisme et maintenant à la dignité !

La dignité n’exclut pas de reconnaître ses limites, bien au contraire ! À se refuser de les reconnaître, on se retrouve embarrassé comme M. Duterte, qui a dû présenter publiquement des excuses à M. Obama, un embarras dont il se serait passé s’il avait usé d’un peu plus de raison et de moins de passion.

Ils sont pourtant nombreux les pays qui ont un différend quelconque avec les USA, mais aucun (sauf M. Duterte justement) n’interpelle Obama pour lui donner des noms d’oiseaux parce que justement, la dignité impose et implique une certaine réserve qu’il aurait fallu, dans notre cas, observer pour comprendre qu’en réalité, la conversation du 27 Septembre reste sans incidence aucune sur les évènements du 16 Septembre. C’est cette réserve, cette dignité qui aurait forcé l’admiration, le respect et même les excuses du président A. Ouattara, plutôt que sa consternation devant nos gesticulations infantiles.

Comment retourne-t-on une situation embarrassante pour le PAN ivoirien en un embarras pour le Burkina-Faso ? La question reste désespérément sans réponse ! Un cas qui fera école dans les cours de diplomatie et de droit internationale pendant longtemps ; et cela ne sera pas flatteur pour le Burkina, encore moins pour l’homme par qui cela est arrivé, Judas, pardon Zida (pour ajouter au Zida-lexique de C. Dabiré, nous devons parler de zidallergie, parce que je n’en ai ni la folie, ni la phobie encore moins la manie, mais plutôt une allergie, comme à la quinine).

Mais au juste, quelle dignité y-a-t-il dans la fuite ? Les hommes dignes s’assument dignement comme les Gals. Diendéré, et Bassolé qui sont en prison. Pour fuir son pays en temps de paix, il faut avoir des raisons de le faire. Sinon, pourquoi cette insistance à ne vouloir rendre justice qu’aux seules victimes du coup d’État du 16 Septembre 2015, alors même qu’entre 24 et 33 personnes sont tombées les 30 et 31 Octobre 2014. N’ont-elles pas droit à la justice ? Car, ni sous la transition, ni sous les RSS, justice ne leur a encore été rendue.

Une autre question qui se heurte à un mutisme complet

À propos de justice, l’on se demande comment les coups d’État sont départagés en bons et en mauvais ? Quelles sont les critères objectifs d’une telle classification ? C’est pourquoi nous sommes consternés quand on nous les brandit comme une preuve de patriotisme. En effet, les Dadis Camara, Amadou Sanogo, Salou Djibo et même un certain Blaise Compaoré, ont tous fait des coups d’État pour sauver leur pays d’une crise. Or, c’était eux-mêmes (sauf exception de Salou Dijibo qui ne s’en tire pas non plus sans critiques, surtout de corruption) la crise ; n’est-pas ? Blaise Compaoré n’a toujours pas été jugé encore moins condamné, pourtant le peuple n’a pas attendu la justice pour déclarer son régime affairiste et corrompu et y mettre fin sans aucune autre forme de procès lors de la révolution des 30 et 31 Octobre 2014. Pourquoi alors devrions-nous attendre la justice pour nous situer sur l’immense fortune que Zida a amassée pendant les 20 ans passés à protéger le régime de B. Compaoré ? Nous attendons toujours de savoir comment cette fortune est justifiée devant le fisc.

Une énième question qui glisse comme l’eau sur le dos d’un canard !

Des vraies réponses donc, nous en attendons encore, parce qu’en fait, ce n’est pas seulement de culture philosophique dont il faut se nourrir, mais aussi et surtout de raison et de logique, sinon, on se surprend à redéfinir les mots du dictionnaire et des lexiques, justement pour se donner une raison à défaut de raison : le (dictionnaire) Larousse a tort, T. Sankara et les lexicologues du mooré ont tort, Koudraogo a tort, le monde entier a tort ; toute « la tragédie du roi Christophe » (Aimé Césaire) qui se présente à nous, pompeusement vêtu de ses « habits neufs » (H.C. Andersen *), et dont la démesure (passionnel plutôt que rationnel quant à la grandeur de « soleil Zida ») se fonde sur un discours plus intuitif (même une profession de foi : « Zida est intègre, Zida est patriote, Zida est digne, Zida est grand, Zida, la victime du sacrifice, Zida notre sauveur ») que discursif.

Dans cette affaire, nous avons eu tort de penser que par une argumentation solide, logique, rigoureuse et impartiale nous serions arrivés à quelques autres conclusions. Mais nous nous rendons compte qu’à défaut de pouvoir s’attaquer au fond, c’est plutôt à la forme que l’on s’en prend puisque justement de « philosophie : il n’en absolument et malheureusement rien » (il n’en est). En réalité, ce n’est, ni plus, ni moins, d’un culte dont nous traitons : le temple du « soleil Zida » dont l’objet du culte est Y. I. Zida, leur « victime » sacrificielle qui pourtant refuse de s’offrir en sacrifice pour les sauver malgré leurs supplications.

En fait, les supplications, intersessions et demandes ont toujours été précédées de l’adoration, de la vénération et de la prière, comme dans l’expression toute consacrée, « nous vous prions de.. », et comme dans la chronologie des écrits de C. Dabiré sur le sujet. On ne peut pas « demander », implorer, supplier sans d’abord adorer, vénérer, parce qu’autrement, votre prière ne serait que celle d’un impie, d’un infidèle ! C’est pourquoi, ce n’est pas Kouadraogo Ouedraogo (l’impie et l’infidèle) qui « demande à Zida de revenir vite au pays », mais plutôt le grand prêtre du culte lui-même, C. Dabiré, et c’est pourquoi aussi, il est évident qu’il s’agit d’un culte, d’une secte.

En fait, l’homme de science que nous sommes, devant le fait « que le Général n’a toujours pas écouté » notre « appel », aurait eu la démarche suivante : d’abord, vérifier (et même par un pair) qu’aucune erreur ne s’est glissée dans notre méthode, et ensuite peut-être concéder que notre théorème (« il a plus à gagner qu’à perdre en revenant faire la lumière sur toutes ces accusations », « Zida est intègre », « Zida est patriote », « Zida est digne », « Zida est grand ») lui-même ne peut être démontré. Il n’y a aucun mal, puisque c’est par la preuve que nous recherchons la vérité. Or, dans le cas, nous n’observons point cette démarche chez C. Dabiré, et c’est pourquoi nous parlons de culte et de profession de foi.

En réalité, Zida (comme les RSS) appartient autant à la révolution qu’un cheveu à la soupe.
Ite, missa est.

Koudraogo Ouedraogo
Blog : http://burkinafache2015.wordpress.com
Membre, Faso 2020 : http://faso2020.org

(*) Les habits neufs de l’empereur.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Habits_neufs_de_l%27empereur )
Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.
Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes et incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui confectionner des vêtements. L’empereur pensa que ce serait un habit exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.
Les deux charlatans se mirent alors au travail.
Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.
Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbécile.
Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.
Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.
Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.
Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais il n’a pas d’habit du tout ! » (ou dans une traduction plus habituelle : « le roi est nu ! »). Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2016 à 20:40, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    CKDD avait prévenu :
    - « Mais personne ne peut persuader quelqu’un qui ne VEUT pas se laisser persuader et convaincre, et qui au contraire veut avoir raison sans entendre raison ! La violence c’est alors précisément de se fermer à toute persuasion pour avoir raison, et de refuser ce sur quoi des hommes raisonnables pourraient s’accorder. Et cette violence-là ne disparaît pas même si l’on utilisait la violence verbale et physique, ou celle des armes (même avec les armes les plus sophistiquées du monde, personne ne peut persuader et convaincre quelqu’un qui ne le veut pas !)... »

  • Le 17 septembre 2016 à 03:01, par RAWA En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Ehhh vous la ! Votre guéguerre de coq nous les casse. Merde a la fin ! Tout porte à croire qu’il y a que la politique politicienne dans vos vies. Le Burkinabé réel na rien a foutre de vos histoires de ZIDA. Le burkina réel veux manger trois fois par jours, se soigner convenablement, et avoir un logement décent !
    Comme vous débordés tellement d’idées aidez donc le Burkinabé réel a vivre son rêve et arrêtez ce débat qui pue du cul !

  • Le 17 septembre 2016 à 03:15 En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Il y a des gens qui ne connaissent vraiment pas la honte ! C’est ça ta réponse à l’écrit de Dabiré ? Nous lisons tous les écrits sur le Faso.net et concernant les écrits de Dabiré, ils ne se limitent pas à faire les louanges de Zida. Je ne vois même pas, ou à moins d’être de mauvaise fois, où il fait réellement les louanges de Zida. Dabiré a écrit dans son dernier post que toi Koudraogo tu n’es pas honnête et qu’il te manque de dignité parce que tu as volontairement omis l’un de ses articles pour te donner raison. Je m’entendais à ce que tu nous apportes une réponse, mais hélas quelle malhonnête intellectuelle ! Tu n’es pas à la hauteur des débats Koudraogo, arrête d’écrire.

  • Le 17 septembre 2016 à 03:17 En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Montrer nous la photo de ce Koudraogo, nous allons le connaître physiquement. Les gens se cachent pour raconter du n’importe quoi.

  • Le 17 septembre 2016 à 07:07 En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Ce n’est pas seulement de culture philosophique dont il faut se nourrir,mais et surtout de raison et de logique.Mr koudraogo la philosophie c’est quoi ?.

  • Le 17 septembre 2016 à 07:31, par DV En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    M. Koudraogo, votr conclusion (qui compare Zida Au RSS) est tro lourde d sens . ell tombe mal et est meme equivoque. et si d.avanture, ça se revele que vs etes proch d.un parti politiq d.opposition, on risq d douter d votr Argumentaire autan que M. Dabiré

  • Le 17 septembre 2016 à 11:05, par Toutdemême En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Mes frères Koudraogo et Kwesi, pour l’amour de Dieu, ayez pitié des lecteurs de lefaso.net. Je vous en conjure, abandonnez maintenant ce thème de la justice des hommes aux spécialistes désignés, même si leur méthode et langage échappent à la compréhension du commun des mortels. Nos gouvernants actuels savent qu’ils ont un bilan à faire à la fin de l’année. Ce n’est pas pour rien qu’on les voit ces temps-ci dans une sorte de danse de Takborsé (un pas en avant, deux pas en arrière). Rassurez-vous, ceux qui sont dans le collimateur ont les moyens de s’acheter des avocats ou des complaisances (vous n’en êtes d’ailleurs pas dupes, puisque vos écrits se veulent plutôt pédagogiques). Vous nous avez beaucoup instruits, tous les deux. Et puisque Koudraogo nous renvoie, la messe étant dite, eh bien, qu’il tienne parole et ne fasse plus sonner les cloches de l’église pour la même messe !

  • Le 17 septembre 2016 à 20:09, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Comme le vase vide continue de résonner sans raisonner, qu’il me plaise de redonner un coup pour que sa messe ne soit pas dite. Et quelle messe même que celle qui fait chute après une profession de non foi et d’infidélité au supposé "dieu soleil" de Debrsèoyir, si ce n’est une messe basse aux airs de la malhonnêteté ?!
    Une messe dont Koudraogo reste le seul assistant, tout aussi enfermé dans son soliloque qu’un malhonnête prêchant la vertu qu’il trahit lui-même ; tout aussi allergique au citoyen Zida qu’un intégriste fanatisé et obtus peut l’être dans son église ou sa mosquée dont il reste le seul dévot. Si Koudraogo nous avoue son soliloque, qu’est-ce qui l’oblige alors à se donner autant de mal pour écrire publiquement et se donner à lire si ce n’est décidément polluer un air commun de son haleine ??
    Les dictionnaires ne sont justement pas faits pour les solipsistes ni pour les égotiques allergiques à la raison commune, mais pour que les hommes qui parlent une même langue s’entendent parler. Il est frappant que ce mr continue de se revendiquer de la raison et de la discursivité tout en s’enfermant dans son soliloque comme un individu psychotique à qui la raison vient de manquer ; et qu’il ose oppose la raison et la logique, toutes 2 enracinées étymologiquement, disais-je, dans le même logos, à la philosophie, ignorant cruellement ce que celle-ci est ; et qu’il parle d’intuition au philosophe sans la définir, par allergie aux dictionnaires, et sans savoir que l’intuition ne s’oppose pas toujours à la raison, sinon en dehors de la raison justement, et qu’il existe une intuition rationnelle !
    Au sujet de la raison, notre philodoxe Koudraogo (qu’il se serve d’un dictionnaire, encore qu’il en existe de bien meilleur que le Larousse dont je ne me sers jamais) s’acharne (il ne connaît que cela) à opposer un Senghor à un Césaire dont il se contente, de l’un et de l’autre, de "citations" toutes faites et de titres d’ouvrages qu’il n’a pas lus, ou lus sans comprendre puisque y s’agit justement souvent aussi de PHILOSOPHIE : Senghor n’a rien inventé quand il parle d’intuition et de raison, il doit beaucoup à Bergson et il le dit ; et Césaire dans le "Cahier" ne fait que le procès de la raison occidentale violente que l’on retrouve, par exemple, dans l’école dite de Francfort. Je vous cite Césaire (à comparer avec ce que je rappelais de Senghor sur la raison colonisatrice qu’il distingue de la raison nègre : c’est le même rejet du colonialisme chez l’un et l’autre) :
    "Raison, je te sacre vent du soir. Bouche de l’ordre ton nom ? Il m’est corolle du fouet...
    Parce que nous vous haïssons vous et votre raison, nous nous réclamons de la démence précoce de la folie flambante du cannibalisme tenace" !!! (Cahier d’un retour... Présence Africaine, page 27). Senghor ne dit pas autre chose quand il parle de la raison du "Blanc Européen" !!
    Il ne faut donc pas que Koudraogo continue de parler de ce qu’il ignore pour faire illusion d’intellectuel (au Burkina il suffit de savoir lire et écrire à peu près correctement pour être dit "intellectuel" !), et de mêler son aveuglement de militant intégriste avec le maniement intellectuel de grands textes qu’il ne connaît pas. Ce n’est pas Césaire qui viendra sauver le profession de foi intégriste du refrain "Zida est corrompu ou pas intègre". Quel est le rapport entre "La tragédie du roi Christophe" de Césaire et la corruption /vénération supposées de Zida ?? Aucun.
    Le militantisme qui n’est pas intégrisme borné est bien meilleur et plus efficace lorsqu’il se pratique avec des principes (vérité, justice) pour des principes, et pas aveuglément contre des personnes, lesquelles passent, alors que les structures et systèmes demeurent : que Koudraogo, le bigot de la morale et de l’intégrité, aille chercher Zida pour l’exterminer parce qu’il lui est allergique et pas parce qu’il lutte pour la vérité et la justice, cela ne supprimera pas de facto les corruptions au Burkina et en Afrique. Zida n’est qu’une cible latérale,dérisoire et superficielle pour quiconque lutte véritablement pour la vérité et la justice, lutte que personne de fiable et d’honnête ne peut réduire à des allergies égotiques.
    À ce propos, que Koudraogo nous dise où il pense entendre et condamner Zida si ce n’est pas devant la Justice, puisqu’il prétend que l’on ne doit pas attendre la justice ! Doit-on monter des associations de morale anti Zida en attendant la justice ? Quel gaspillage d’énergie quand l’on sait tous qu’il existe des professionnels qui s’occupent de justice pour tout le monde. Je soutiens que Koudraogo n’a aucune compétence pour juger un citoyen en dehors de la justice. Sa fuite en avant qui l’enferme dans le délire psychotique du soliloque et du solipsisme n’est que la fuite en avant de la malhonnêteté : parce que je lui ai rappelé que j’ai écrit un article demandant (et non suppliant, tout appel n’est pas supplication, qu’il consulte un..dictionnaire pour parler plus justement et pas au hasard !) à Zida de rentrer, Koudraogo qui ne sait que répondre de cette malhonnêteté intellectuelle se met à prétendre alors que l’on ne doit pas attendre la justice, tout en déplorant que justice ne soit toujours pas rendue aux victimes !! Autrement dit, pour notre "logicien" allergique à la raison, la justice à la fois n’est pas prioritaire (on ne doit pas l’attendre quand il s’agit de Zida, il faut d’abord des leçons de morale que lui-même ne respecte pas) et elle est une urgence (quand il s’agit des victimes d’un Diendere plus digne, avec bassole, que Zida : quelle définition nous donne-t-il de la dignité qui ne provienne pas de son dictionnaire d’autiste psychotique ??
    Mais Zida vient de pouvoir être poursuivi pour...désertion et pas pour corruption : grosse déception pour l’intégrisme moral !! Je dois décevoir Koudraogo de le renvoyer lire également l’interview du président Kafando donnée récemment dans le journal Le Pays, et où les sommes d’argent évoquées en accusation de Zida sont réfutées par Kafando ! Mais il dira, par allergie toujours, que Kafando vénère aussi Zida (c’est le refrain délirant de Koudraogo, tout propos qui n’est pas allergique à Zida est forcément vénération du Général !)
    Bref je me porterai mieux que jamais le jour où Zida rentrera et sera jugé par la Justice, mais en attendant c’est Koudraogo qui doit se soigner, c’est-à-dire son allergie et son autisme psychotique qui n’ont rien à voir avec un militantisme éclairé : à moins qu’il ne se prétende le seul militant et lutteur en faveur de la vérité et de la justice au Burkina Faso, car d’un problème de principes et de valeurs auxquels nous tous souscrivons, il en fait un problème de personnes ou même de dieux à adorer par certains et à démolir par d’autres !! CDCK

  • Le 17 septembre 2016 à 20:54, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Comme le vase vide continue de résonner sans raisonner, qu’il me plaise de redonner un coup pour que sa messe ne soit pas dite. Et quelle messe même que celle qui fait chute après une profession de non foi et d’infidélité au supposé "dieu soleil" de Debrsèoyir, si ce n’est une messe basse aux airs de la malhonnêteté ?!
    Une messe dont Koudraogo reste le seul assistant, tout aussi enfermé dans son soliloque qu’un malhonnête prêchant la vertu qu’il trahit lui-même ; tout aussi allergique au citoyen Zida qu’un intégriste fanatisé et obtus peut l’être dans son église ou sa mosquée dont il reste le seul dévot. Si Koudraogo nous avoue son soliloque, qu’est-ce qui l’oblige alors à se donner autant de mal pour écrire publiquement et se donner à lire si ce n’est décidément polluer un air commun de son haleine ??
    Les dictionnaires ne sont justement pas faits pour les solipsistes ni pour les égotiques allergiques à la raison commune, mais pour que les hommes qui parlent une même langue s’entendent parler : les mots ont le même sens contraignant pour tous, et personne ne peut les utiliser dans des sens et un langage qui ne soient propres qu’à lui.
    Il est frappant que ce mr continue de se revendiquer de la raison et de la discursivité tout en s’enfermant dans son soliloque comme un individu psychotique à qui la raison vient de manquer ; et qu’il ose opposer la raison et la logique, toutes 2 enracinées étymologiquement, disais-je, dans le même logos, à la philosophie, ignorant cruellement ce que celle-ci est ; et qu’il parle d’intuition au philosophe sans la définir, par allergie aux dictionnaires, et sans savoir que l’intuition ne s’oppose pas toujours à la raison, sinon en dehors de la raison justement, et qu’il existe une intuition rationnelle ! Et il n’y a pas plus passionnel qu’une "allergie" !! Le délire est même de prétendre "argumenter" par allergie, c’est-à-dire sous la dictée non de la raison mais d’une allergie, et sans déterminer même le sens des mots qu’il utilise (intégrité, patriotisme, dignité, souveraineté, c’est moi qui les analyse, pas Koudraogo, jamais).
    Au sujet de la raison, notre philodoxe Koudraogo (qu’il se serve d’un dictionnaire, encore qu’il en existe de bien meilleur que le Larousse dont je ne me sers jamais) s’acharne (il ne connaît que cela) à opposer un Senghor à un Césaire dont il se contente, de l’un et de l’autre, de "citations" toutes faites et de titres d’ouvrages qu’il n’a pas lus, ou lus sans comprendre puisque y s’agit justement souvent aussi de PHILOSOPHIE : Senghor n’a rien inventé quand il parle d’intuition et de raison, il doit beaucoup à Bergson et il le dit ; et Césaire dans le "Cahier" ne fait que le procès de la raison occidentale violente que l’on retrouve, par exemple, dans l’école dite de Francfort. Je vous cite Césaire (à comparer avec ce que je rappelais de Senghor sur la raison colonisatrice qu’il distingue de la raison nègre : c’est le même rejet du colonialisme chez l’un et l’autre) :
    "Raison, je te sacre vent du soir. Bouche de l’ordre ton nom ? Il m’est corolle du fouet...
    Parce que nous vous haïssons vous et votre raison, nous nous réclamons de la démence précoce de la folie flambante du cannibalisme tenace" !!! (Cahier d’un retour... Présence Africaine, page 27). Senghor ne dit pas autre chose quand il parle de la raison du "Blanc Européen" !!
    Il ne faut donc pas que Koudraogo continue de parler de ce qu’il ignore pour faire illusion d’intellectuel (au Burkina il suffit de savoir lire et écrire à peu près correctement pour être dit "intellectuel" !), et de mêler son aveuglement de militant intégriste avec le maniement intellectuel de grands textes qu’il ne connaît pas. Ce n’est pas Césaire qui viendra sauver le profession de foi intégriste du refrain "Zida est corrompu ou pas intègre". Quel est le rapport entre "La tragédie du roi Christophe" de Césaire et la corruption /vénération supposées de Zida ?? Aucun.
    Le militantisme qui n’est pas intégrisme borné est bien meilleur et plus efficace lorsqu’il se pratique avec des principes (vérité, justice) pour des principes, et pas aveuglément ou allergiquement contre des personnes, lesquelles passent, alors que les structures et systèmes demeurent : que Koudraogo, le bigot de la morale et de l’intégrité, aille chercher Zida pour l’exterminer parce qu’il lui est allergique et pas parce qu’il lutte pour la vérité et la justice, cela ne supprimera pas de facto les corruptions au Burkina et en Afrique. Zida n’est qu’une cible latérale,dérisoire et superficielle pour quiconque lutte véritablement pour la vérité et la justice, lutte que personne de fiable et d’honnête ne peut réduire à des allergies égotiques.
    À ce propos, que Koudraogo nous dise où il pense entendre et condamner Zida si ce n’est pas devant la Justice, puisqu’il prétend que l’on ne doit pas attendre la justice ! Doit-on monter des associations de morale anti Zida en attendant la justice ? Quel gaspillage d’énergie quand l’on sait tous qu’il existe des professionnels qui s’occupent de justice pour tout le monde. Je soutiens que Koudraogo n’a aucune compétence pour juger un citoyen en dehors de la justice. Sa fuite en avant qui l’enferme dans le délire psychotique du soliloque et du solipsisme n’est que la fuite en avant de la malhonnêteté : parce que je lui ai rappelé que j’ai écrit un article demandant (et non suppliant, tout appel n’est pas supplication, qu’il consulte un..dictionnaire pour parler plus justement et pas au hasard !) à Zida de rentrer, Koudraogo qui ne sait que répondre de cette malhonnêteté intellectuelle se met à prétendre alors que l’on ne doit pas attendre la justice, tout en déplorant que justice ne soit toujours pas rendue aux victimes !! Autrement dit, pour notre "logicien" allergique à la raison, la justice à la fois n’est pas prioritaire (on ne doit pas l’attendre quand il s’agit de Zida, il faut d’abord des leçons de morale que lui-même ne respecte pas) et elle est une urgence (quand il s’agit des victimes d’un Diendere plus digne, avec bassole, que Zida : quelle définition nous donne-t-il de la dignité qui ne provienne pas de son dictionnaire d’autiste psychotique ??
    Mais Zida vient de pouvoir être poursuivi pour...désertion et pas pour corruption : grosse déception pour l’intégrisme moral !! Je dois décevoir Koudraogo de le renvoyer lire également l’interview du président Kafando donnée récemment dans le journal Le Pays, et où les sommes d’argent évoquées en accusation de Zida sont réfutées par Kafando ! Mais il dira, par allergie toujours, que Kafando vénère aussi Zida (c’est le refrain délirant de Koudraogo, tout propos qui n’est pas allergique à Zida est forcément vénération du Général !)
    Bref je me porterai mieux que jamais le jour où Zida rentrera et sera jugé par la Justice, mais en attendant c’est Koudraogo qui doit se soigner, c’est-à-dire son allergie et son autisme psychotique qui n’ont rien à voir avec un militantisme éclairé : à moins qu’il ne se prétende le seul militant et lutteur en faveur de la vérité et de la justice au Burkina Faso, car d’un problème de principes et de valeurs auxquels nous tous souscrivons, il en fait un problème de personnes ou même de dieux à adorer par certains et à démolir par d’autres !! CDCK

  • Le 17 septembre 2016 à 20:59, par Yiriba En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    L’immense fortune que Zida a accumulé pendant les 20 ans : Kouraogo, auriez-vous des preuves ? Ceci serait du solide pour les internautes, sinon le reste, la philo, c’est entre Kwesi et toi.

  • Le 18 septembre 2016 à 00:34, par koudraogo ouedraogo En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Christophe c’ est mission accomplie pour moi : la responsabilite directe de Zida ds les tueries du 30 Septembre au 02 Octobre est mise en cause par la justice. Je lirai ton texte demain. Vas relire mes ecrits precedents si tu veux comprendre. Je n ai jamais attaquer Zida sur aucun de ses actes pendant la transition. Mieux, vas lire la declaration des biens de Zida. Comme je l’ai dit avt, je ne blog pas pr donner un spectacle mais plutot changer et influencer les choses. Lis aussi Si tu peux t’abstenir de parler de Zida , mon email est koudraogo.ouedraogo@gmail.com
    Sans rancune ..
    Koudraogo

  • Le 18 septembre 2016 à 07:05 En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Attendons de voir,le temps nous donnera raison.

  • Le 18 septembre 2016 à 08:32, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    M Koudraogo Ouédraogo,

    Je vous écris ici parce que je ne veux pas indisposer les lecteurs avec des articles qui, à force de n’en pas finir, deviennent lassants ; et parce que c’est d’abord publiquement et pas en privé que nous évoquons cette question Zida
    Mais c’est bien aussi le Zida dont vous dites n’avoir jamais attaqué les actes pendant la transition qui m’intéresse et que j’ai dit relativement, c’est-à-dire comparativement "grand", et pas absolument, ce qui aurait supposé de prendre tout son passé en compte, ce que même la justice ne fera pas, et que vous pensez convoquer après coup pour refuser catégoriquement à Zida toute action ou attitude à saluer pour un insurgé : il s’est mis du côté du peuple, c’est un fait, ce n’est donc pas le peuple qu’il a trahi mais le RSP et Blaise, ce que moi je salue sans remonter à son passé de RSP et à ses biens qu’il a certainement acquis aussi avec Soro. Ou alors, je veux bien, allons jusqu’au bout de la transparence et de la propreté et demandons à tous les officiers sous Blaise de justifier leurs biens et fortunes !! (au passage, le gal Zagré n’a jamais été entendu dans le dossier du putsch alors que son nom y est cité, en tout cas l’état- major : il paraît alors intouchable, alors qu’il était chef des armées silencieux et sous transition dans le conflit Zida /RSP, et pendant le putsch : il y a bien plus d’opportunistes calculateurs qu’on nous le raconte avec le seul Zida ...)
    Quant à la responsabilité de Zida dans les tueries de l’insurrection, il est clair qu’elle se situe dans la chaîne des responsabilités : lui-même Zida qui était no 2 du RSP ne pouvait recevoir les ordres que du numéro 1et du président Blaise ; de sorte que même responsable il peut l’être moins que les donneurs d’ordres, et bénéficier de circonstances atténuantes d’autant plus qu’il s’est mis ensuite du côté du peuple et a dirigé le pays sans en être franchement rejeté (c’est ce que rappelle aussi Kafando dans son interview)
    C’est pour toutes ces raisons que je soutiens que Zida a plus à gagner (en honneur et dignité personnels) qu’à perdre s’il revenait au pays. Car en ne le faisant pas, il risque de porter à lui seul toutes les responsabilités des crimes et malversations supposés : même dans le dossier Sankara il paraît que...Diendere l’a accusé d’avoir aidé Kafando Y à fuir !! Nous (le Burkina) avons absolument besoin de la parole et de la version de Zida dans toutes ces affaires. Voilà pourquoi, à mon avis, il commettrait une erreur de refuser de rentrer au pays...
    Pour votre information aussi, j’ai écrit près d’une trentaine d’articles depuis 2 ans sur la situation nationale, dont seulement 2 ou 3 sur Zida qui n’est donc pas le tout de mon propos et de mes réflexions. Pourquoi devrais-je donc m’ "abstenir de parler de Zida" comme si je n’écrivais que sur lui, si ce n’est pas réduire ma liberté d’expression ?!...
    En attendant que vous me lisiez, je m’excuse de monopoliser "la parole" pour l’instant. CDCK

  • Le 18 septembre 2016 à 11:31, par Koudraogo Ouedraogo En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    M. Kwesi DABIRE,
    Je comprends tout à fait l’argument que vous évoquez à propos de la chaîne de responsabilité. Cet argument marche jusqu’aux 31 septembre 2014. Quand on arrive au 2 Octobre 2014, Zida est chef de l’État et la seule ligne de commande commence par d’abord par lui.

    Du reste, le patriotisme pour nous, aurait voulu que devant des ordres (c’est-à-dire tirer sur la population qui n’avait que des mains nus) que l’on pourrait qualifier « d’illégaux », l’on refuse d’obéir. Il existe dans l’histoire, plusieurs précédents à cela (les femmes du Mali, Moussa Traoré et Amadou T Touré par exemple).

    Il est bien dommage, que ce soit à la fin de notre argument, que nous commençons vraiment à discuter.

  • Le 18 septembre 2016 à 11:57, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    DKCD et KO,il ne vous restera qu à vous rencontrer dans une des buvettes de Ouaga ou ailleurs dans ce bas monde pour enterrer ensemble la hâche de guerre de...plumes ! Faites le ,pour l amour de Dieu !

  • Le 18 septembre 2016 à 12:34, par koudraogo ouedraogo En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Ps lire 30 et 31 octobre puis 02 novembre

  • Le 18 septembre 2016 à 12:51, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    M Koudraogo Ouédraogo,

    Je ne suis pas d’accord avec vous ni avec la procureure de la République sur ce point : au moment où Zida est chef de l’Etat, l’insurrection et les tueries ont pris fin, et il n’y a pas eu, que je sache, de morts supplémentaires qu’il aurait ordonnées une fois président (et il est investi bien plus tard après l’insurrection et les morts) !! Les morts dont il est question dans ce dossier sont celles, assassinats, qui ont eu lieu pendant l’insurrection, notamment devant le domicile de François Compaoré (est-ce Zida qui a donné l’ordre de tirer là-bas, j’en doute, et le drame est que même François Compaoré va évidemment se décharger sur Zida si lui-même était entendu à ce jour ). S’il y a justice, elle devra aussi prendre en compte les endroits où les soldats n’ont pas tiré : or là-dessus, et dès le lendemain de l’insurrection, c’est Bassolé qui a revendiqué cette retenue des gendarmes au moins devant l’AN. Alors il faut que soit clarifié qui donnait effectivement les ordres et contre-ordres, tant il est manifeste que si les militaires, surtout rsp surarmés, avaient tiré partout, il y aurait eu davantage que 25 morts mais plutôt un bain de sang.
    Je ne suis absolument pas d’accord avec la procureure parce qu’elle laisse croire qu’au moment des tirs Zida (à supposer qu’il a ordonné de tirer) était le chef de l’Etat qu’il sera seulement après : rétroactivité !! À moi il me paraît invraisemblable que quelqu’un comme lui ordonne de tuer des civils et prenne le pouvoir au lieu de...s’enfuir dès lors !! Être chef des opérations sur le terrain est très vague, et ne suffira pas, à lui seul, à inculper et condamner le seul Zida...

    Je vous contacterai volontiers en privé, pour entamer peut-être véritablement ce débat

  • Le 18 septembre 2016 à 12:59, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    M Koudraogo Ouédraogo,

    Je ne suis pas d’accord avec vous ni avec la procureure de la République sur ce point : au moment où Zida est chef de l’Etat, l’insurrection et les tueries ont pris fin, et il n’y a pas eu, que je sache, de morts supplémentaires qu’il aurait ordonnées une fois président (et il est investi bien plus tard après l’insurrection et les morts) !! Les morts dont il est question dans ce dossier sont celles, assassinats, qui ont eu lieu pendant l’insurrection, notamment devant le domicile de François Compaoré (est-ce Zida qui a donné l’ordre de tirer là-bas, j’en doute, et le drame est que même François Compaoré va évidemment se décharger sur Zida si lui-même était entendu à ce jour ). S’il y a justice, elle devra aussi prendre en compte les endroits où les soldats n’ont pas tiré : or là-dessus, et dès le lendemain de l’insurrection, c’est Bassolé qui a revendiqué cette retenue des gendarmes au moins devant l’AN. Alors il faut que soit clarifié qui donnait effectivement les ordres et contre-ordres, tant il est manifeste que si les militaires, surtout rsp surarmés, avaient tiré partout, il y aurait eu davantage que 25 morts mais plutôt un bain de sang.
    Je ne suis absolument pas d’accord avec la procureure parce qu’elle laisse croire qu’au moment des tirs Zida (à supposer qu’il a ordonné de tirer) était le chef de l’Etat qu’il sera seulement après : rétroactivité !! À moi il me paraît invraisemblable que quelqu’un comme lui ordonne de tuer des civils et prenne le pouvoir au lieu de...s’enfuir dès lors !! Être chef des opérations sur le terrain est très vague, et ne suffira pas, à lui seul, à inculper et condamner le seul Zida...

    Je vous contacterai volontiers en privé, pour entamer peut-être véritablement ce débat : le bon prétexte à cela est que vous parlez, à la fin de votre texte, de "révolution", un point sur lequel vous et moi pouvons nous entendre : octobre 2014 est une révolution dont l’élite intellectuelle et politique privilégiée ne veut pas et nie. Merci... CDCK

  • Le 18 septembre 2016 à 14:14, par Karissa En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    A Kwesi et Koudraogo

    De l’arène s’éloignent nos braves gladiateurs
    Qui nous ont servi des moments de frayeur.
    Qu’ils permettent à un quidam de poser,
    Sur la tête de l’un et l’autre des lauriers.

    A l’un et l’autre je tire mon chapeau,
    Autant à Kwesi qu’à Koudraogo,
    De donner ainsi à la guéguerre,
    Un autre tour en braves mousquetaires.

    Sabre et fleuret se sont croisés,
    Coups et parades donnés,
    Tous deux avec estoc ou taille à l’aise,
    Aux voyeurs incultes n’en déplaise.

    Pour toute armure leur bonne foi,
    Pour laquelle ils ne craignent aucun roi.
    Pour leurs beaux gestes et élégance morale,
    Il n’a point manqué de tribunal.

    Ni Liechtenauer, ni Talhoffer
    Invoqués pour affermir leurs bras.
    Ils en auraient fait rire Liberi
    Ou quelque autre érudit.

    S’il en était requis,
    Le sage aurait dit :
    A qui n’a rien perdu,
    Rien ne peut être dû

    Défenseurs d’une même cause,
    Ainsi apparaît finalement la chose.
    Il est donc gagné le pari,
    Vous voilà désormais amis.

  • Le 18 septembre 2016 à 14:35, par AZ En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Merci à C. DABIRE et K. OUEDRAOGO pour vos écrits. Je vous demande de ne pas cesser d’écrire sur le sujet pour le moment, du moins tant que vous en aurez l’inspiration. Croyez moi, nous ne sommes pas las de vous lire. Au contraire, Nous arrivons à nous cultiver, à comprendre le sens du mot, la force des arguments, les enjeux politiques au burkina,
    messieurs, transformez notre façon de penser !

  • Le 18 septembre 2016 à 15:27, par icilondres En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Je vous vois enfin sur la voie de la compréhension réciproque, de la sagesse. Icilondres vous vous remercie et vous y encourage
    Prenez la voie de la république.

  • Le 18 septembre 2016 à 17:34, par Malcolm En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    "Il est bien dommage, que ce soit à la fin de notre argument, que nous commençons vraiment à discuter". Tout à fait M Ouedraogo. Vous discutiez tandis que M Dabiré tenait à prouver qu’il etait le Laurent Bado de la Philo au BF - le plus intelligent d’entre nous tous, celui qui a tout lu et comprend tout. Il ne manque pas de modestie :-). Bravo M Ouedraogo d’avoir reussi à le faire sortir du bois et à moderer son discours à la fin.

  • Le 18 septembre 2016 à 17:50, par ka En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    A vous deux, il est temps de mettre fin à cet enfantillage qui commence à agacer le peuple Burkinabé. Laissez Zida avec ses problèmes. Que Zida a volé, c’est 99% de nos dirigeants qui passent par là sans qu’on le crie sur les toits. Qu’il a ordonné ou pas de tirer sur le peuple a main nu, c’est qu’il a reçu les ordres du représentant du peuple qui était Blaise Compaoré et son premier ministre. Qu’il a déserté son régiment, il n’est pas le seul à le faire, la preuve est que le chef des armées qui était Blaise Compaoré l’a fait le 31 Octobre 2014 avant midi sans prévenir tous les régiments ni a son peuple. Qu’il soit poursuivi par la justice Burkinabé, il n’est pas seul dans le cas. Tout dont je reproche à Zida, c’est d’avoir empêché la jeunesse Burkinabé assoiffée de l’alternance politique de leur pays depuis plus de 27 ans, de ne pas finir le travail de l’insurrection et prendre comme elle voulait le volant des affaires de leur pays qui est leur avenir. La jeunesse voulait un changement radicale dont les problèmes que nous rencontrons aujourd’hui ne sauront arrivés avec les vieux charognards qui étaient et restent les proches du criminels Blaise Compaoré. La jeunesse du CDP du 31c Octobre 2014 voulait à tout prix ne plus entendre parlé de ce parti avec les anciens, que le parti qu’elle voulait refondé à leur manière, Zida les a empêcher en voulant protéger son mentor Blaise Compaoré et sa clique. La jeunesse de la société civile a voulu que les proches de loin ou de près de l’ancien régime n’approchent plus du pouvoir, pour un nouveau Burkina sans des vieux chiffons pliés et attend qu’on les déplies pour empoisonner le monde comme de nos jours : Tous ceux-ci, c’est Zida qui a freiner la jeunesse avec son pouvoir de président bidon pour protéger ceux qui l’emmerde aujourd’hui, et mis la jeunesse sous les carreaux avec leur victoire. La jeunesse voulait mettre au placard les vieux corrompus pour une bonne réflexion afin qu’ils adoptent une gestion transparente d’un état avec une jeunesse du 21e siecle, mais Zida les en a empêcher avec ses paroles a berner tout un peuple a la place de la nation pour avoir le pouvoir et protéger naïvement ceux qui veulent le mettre au bout du corde. Ce que je peux reprocher à Zida de toutes mes forces, c’est d’avoir volé la victoire de la jeunesse et la remettre à ceux qui n’avaient pas le droit, et aujourd’hui déterrent des articles de loi par des avocats venus des planètes des ovnis qui libèrent des criminels comme eux, ou veulent mettre tous les criminels qui sont en prison en liberté provisoire, pour qu’ils puissent fuir du pays. Laissez Zida là où il est avec ses problèmes, et aidez les jeunes Burkinabé a récupérer leur victoire avec la paix dans les mains de ceux qui ne devaient pas l’avoir.

  • Le 18 septembre 2016 à 19:13, par Zaka En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    @Malcolm il t’a complètement échappé que Dabiré et koudraogo ne parlent justement pas philo ! Visiblement ce monsieur DABIRE fait des complexés quand il écrit. Si tu as lu les échanges c’est bien Dabiré qui explique la philo à koudraogo qui n’est pas philosophe. Cela te dérange qu’il parle de ce qu’il sait mais pourquoi tu n’as pas eu le courage de le contredire pour montrer tes compétences philosophiques. En plus si je t’apprends que c’est pas au BF qu’il fait philo tu vas maigrir encore plus et éviter de le comparer à Bado qui semble ta seule référence intellectuelle, car il y a bien mieux que Bado. Je trouve que c’est plutôt koudraogo qui a fini par entendre raison, et c’est tant mieux, parce que M.Dabiré n’a jamais exclu que zida réponde devant la justice, c’est ce qu’il a rappelé à koudraogo la dernière fois . Serais-tu à ton tour plus malhonnête que koudraogo ?

  • Le 18 septembre 2016 à 19:17, par Zaka En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    @Malcolm il t’a complètement échappé que Dabiré et koudraogo ne parlent justement pas philo ! Visiblement ce monsieur DABIRE fait des complexés quand il écrit. Si tu as lu les échanges c’est bien Dabiré qui explique la philo à koudraogo qui n’est pas philosophe. Cela te dérange qu’il parle de ce qu’il sait mais pourquoi tu n’as pas eu le courage de le contredire pour montrer tes compétences philosophiques. En plus si je t’apprends que c’est pas au BF qu’il fait philo tu vas maigrir encore plus et éviter de le comparer à Bado qui semble ta seule référence intellectuelle au monde, car il y a bien mieux que Bado. Je trouve que c’est plutôt koudraogo qui a fini par entendre raison, et c’est tant mieux, parce que M.Dabiré n’a jamais exclu que zida réponde devant la justice, c’est ce qu’il a rappelé à koudraogo la dernière fois . Serais-tu à ton tour plus malhonnête que koudraogo ?

  • Le 19 septembre 2016 à 06:54, par koudraogo ouedraogo En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    M. Kwesi DABIRE,
    Ce sera un plaisir que de poursuivre par mail.
    Sinon le chronogramme des evts est :
    - 31 oct suspension de la constitution (coup d’Etat)
    - 1 nov. Zida se declare chef de l’Etat et PF
    - 2 nov. Tuerie a la RTB (le coup est consommeet la resistance commence aussi)
    - 16 nov. La constitution est retablie

  • Le 19 septembre 2016 à 08:52, par ELKABOR En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    S’il vous plait continuez à écrire, à argumenter et contre argumenter. Cela amène la lumière ailleurs que dans le prétoire. Que ceux qui sont las de lire les écrits de nos deux protagonistes zappent cesdits écrits et ne s’offusquent pas que des intellectuels puissent "se rentrer dedans" avec des mots, ce qui est bien mieux que le crépitement des armes. On parle des évènements des 30 et 31 octobre 2014 où Zida a été partie prenante et il y a eu mort d’homme. Nous réclamons tous ici la vérité et la justice. Que Zida vienne dire ce qu’il en sait au lieu de fuir comme un vulgaire poltron sous de fallacieux prétextes pour aller continuer à grignoter son "butin" dans le pays des autres. Certes, il n’est pas le seul mais on peut remonter l’histoire par le bout de la ficelle qu’on peut attraper. Et tant pis pour les absents. Une question : comment un lieutenant colonel de l’armée burkinabè dont on connait le niveau de salaire peut-il être aussi riche à la lumière de la déclaration "au rabais" des biens de cet imposteur, et des gens osent dire aux honnêtes travailleurs de ne pas s’offusquer et demander des comptes ? C’est lui qui a dit que "plus rien ne sera plus comme avant". Alors on commence à l’appliquer à lui-même d’abord avant de l’étendre aux autres.

  • Le 19 septembre 2016 à 12:00, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Une dernière fois ici : si la responsabilité de Zida est établie pour les morts du 2 novembre 2014 en tant qu’il était chef de l’Etat, et pour les morts pendant l’insurrection des 30 et 31 octobre en tant qu’il dirigeait les opérations sur le terrain, j’en prendrai acte comme tous les burkinabè, car je n’ai jamais défendu l’impunité. Mais alors :

    1/ Blaise Compaoré qui était chef de l’Etat les 30 et 31octobre est aussi responsable et doit donc aussi être poursuivi avec la même détermination et le même acharnement que contre Zida. Les autorités burkinabè n’ont pas à négocier avec la Côte d’Ivoire pour ne pas juger Blaise, pas plus quelles ne négocieront pas, j’imagine, avec le Canada où vit Zida (le Canada qui peut aider le Burkina plus que la Côte d’Ivoire) pour ne pas l’extrader et juger !!
    Là dessus il commence à me sembler que la raison profonde du refus de Zida de rentrer et d’obéir est celle-ci : si vous ne demandez pas des comptes à Blaise, et si vous le protégez même par la diplomatie, alors je ne vous en dois pas non plus et vous n’avez rien à me demander !

    2/ Quand Zida était à son tour chef de l’Etat, et que les soldats ont tué à la RTB (des balles perdues précisait-on, et pas des assassinats délibérés comme devant chez François Compaoré), alors il y avait un chef des opérations sur le terrain qui n’était donc plus Zida, et j’espère qu’on nous en donnera le nom pour le poursuivre !

    Tout cela n’est donc pas simple, et ne peut justement pas se régler par une passion contre la justice et des personnes. Voilà pourquoi la plus sûre et raisonnable des attitudes et positions doit être de défendre le principe de la justice pour tout le monde (la malhonnêteté de certains lecteurs serait de croire et d’affirmer que je revendique l’impunité pour Zida et la justice pour les autres, cela n’est pas exact !), principe sur lequel tout le monde peut et doit s’entendre et s’accorder, et donc laisser, je le répète, à la seule Justice le soin de traiter ces affaires. Or si certains s’excitent à vouloir des poursuites contre Zida tout en prétextant de la diplomatie pour ne pas inquiéter les Compaoré, nous ne pouvons parler de justice ! Et alors cela peut (c’est une hypothèse) expliquer et justifier pourquoi Zida refuse de rentrer... Car on aurait affaire à 2 anciens responsables du Burkina dont l’un (Blaise) est protégé par la diplomatie, pendant que l’autre (Zida), vivant tout aussi hors du Burkina, est sous pression et sans cesse sommé de rentrer... Je ne défends que ce principe de justice pour tous, pas une personne en particulier... CDCK

  • Le 19 septembre 2016 à 13:55, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    Une dernière fois ici : si la responsabilité de Zida est établie pour les morts du 2 novembre 2014 en tant qu’il était chef de l’Etat, et pour les morts pendant l’insurrection des 30 et 31 octobre en tant qu’il dirigeait les opérations sur le terrain, j’en prendrai acte comme tous les burkinabè, car je n’ai jamais défendu l’impunité. Mais alors :

    1/ Blaise Compaoré qui était chef de l’Etat les 30 et 31octobre est aussi responsable et doit donc aussi être poursuivi avec la même détermination et le même acharnement que contre Zida. Les autorités burkinabè n’ont pas à négocier avec la Côte d’Ivoire pour ne pas juger Blaise, pas plus quelles ne négocieront pas, j’imagine, avec le Canada où vit Zida (le Canada qui peut aider le Burkina plus que la Côte d’Ivoire) pour ne pas l’extrader et juger !!
    Là dessus il commence à me sembler que la raison profonde du refus de Zida de rentrer et d’obéir est celle-ci : si vous ne demandez pas des comptes à Blaise, et si vous le protégez même par la diplomatie, alors je ne vous en dois pas non plus et vous n’avez rien à me demander !

    2/ Quand Zida était à son tour chef de l’Etat, et que les soldats ont tué à la RTB (des balles perdues précisait-on, et pas des assassinats délibérés comme devant chez François Compaoré), alors il y avait un chef des opérations sur le terrain qui n’était donc plus Zida, et j’espère qu’on nous en donnera le nom pour le poursuivre !

    Tout cela n’est donc pas simple, et ne peut justement pas se régler par une passion contre la justice et des personnes. Voilà pourquoi la plus sûre et raisonnable des attitudes et positions doit être de défendre le principe de la justice pour tout le monde (la malhonnêteté de certains lecteurs serait de croire et d’affirmer que je revendique l’impunité pour Zida et la justice pour les autres, cela n’est pas exact !), principe sur lequel tout le monde peut et doit s’entendre et s’accorder, et donc laisser, je le répète, à la seule Justice le soin de traiter ces affaires. Or si certains s’excitent à vouloir des poursuites contre Zida tout en prétextant de la diplomatie pour ne pas inquiéter les Compaoré, nous ne pouvons parler de justice ! Et alors cela peut (c’est une hypothèse) expliquer et justifier pourquoi Zida refuse de rentrer... Car on aurait affaire à 2 anciens responsables du Burkina dont l’un (Blaise) est protégé par la diplomatie, pendant que l’autre (Zida), vivant tout aussi hors du Burkina, est sous pression et sans cesse sommé de rentrer... Je ne défends que ce principe de justice pour tous, pas une personne en particulier...

    Par conséquent, si Blaise Compaoré est protégé et immunisé par la diplomatie ivoiro-burkinabè alors que tous les jours, disais-je, il faut "chasser du Zida", ce que l’on nous sert sous le nom de "justice" n’est qu’humiliation de Zida : et c’est (encore) dignité que de résister à l’humiliation, à cette humiliation là qui consisterait à traîner Zida devant la justice et laisser aux Compaoré protégés par notre diplomatie le loisir de savourer le spectacle... On peut reconnaître ses fautes et subir la loi, mais n’accepter jamais se laisser humilier... (Il me faudra y revenir publiquement, indépendamment de Koudraogo, selon l’évolution du judiciaire dans les temps à venir)... CDCK

  • Le 19 septembre 2016 à 15:08, par jan jan En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    @Ka, internaute 23, Zida ou Judas a volé comme 99% de nos dirigeants africains, donc on ne doit pas faire tout un plat, c’est juste normale quoi ? C’est grave comme réflexion, c’est pourquoi nous serons et resterons toujours des républiques bananières. En plus frère en Christ Zida a violé le principe biblique "tu ne voleras point".

  • Le 20 septembre 2016 à 09:46, par JZD En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    .
    Dans tout ce déballage qui va peut-être se prolonger en privé (n’est-ce pas par là que ça aurait dû commencer ?) et ne jamais finir au point d’user les énergies et les intelligences, personne n’a remarqué, en tout cas relevé, dans l’article de Koudréogo Ouédraogo auquel ce forum est consacré, cette "perle" qui est une aberration révisionniste :

    "En effet, les Dadis Camara, Amadou Sanogo, Salou Djibo et même un certain Blaise Compaoré, ont tous fait des coups d’État pour sauver leur pays d’une crise." !

    Quelle crise, sinon celle d’une rivalité entre deux frères ? Voilà qui nous renseigne sur le "fond" de la pensée de Koudréogo Ouédraogo ! Blaise Compaoré est, de l’avis de KO, le sauveur de la révolution de 83 qui était en crise !

    Mais ça, c’est la version du Front populaire !!!

    Koudréogo Ouédrago est, sous son masque d’insurgé, un Blaisiste, et un pro-Diendéré, et un pro-Bassolé, si dignes de s’être laissés prendre la main dans le sac de leur Coup d’état le plus bête du monde mais cependant meurtrier !!!

    Méfions-nous de ce "monsieur" qui, à côté de ça, préconise la suppression de l’armée, mais pour mieux livrer le pays à quels mercenaires ou à quels extrémistes ?

  • Le 20 septembre 2016 à 15:19, par Trahison En réponse à : Koudraogo Ouédraogo à Christophe Dabiré : « La tragédie du roi Christophe »

    A la place le CKDD, je ne discuterais pas en prive avec Koudraogo. CKDD, ne croyez pas que vous pourrez discuter de facon saine avec un fantome. Si lui vous connait, vous vous ne le connaissez pas. Meme son email est tout aussi clandestin que l’ individu lui- meme. Dans tous les cas, quand une bagarre a eclate au marche, ce n’est pas dans une case que se chuchote la reconciliation. Demain, Koudraogo, etre divers et plus qu’ ondoyant peut sortir pour dire ceci ou cela. Sa malhonnete, et surtout, sa mauvaise foi, ont ete demontrees ici. Il y a des actes manques qui ne trompent que ceux qui aiment qu’ ont les trompe. Cet individu est un anti- Sankara, un pro- Blaise. Il ne peut donc pas etre un qui porte l’ insurrection populaire dans son coeur, lui qui pense que Blaise, l’ officier le plus minable que ce pays ait connu parce que sa boussole, c’est la ruse et pas un brin d’ intelligence. Il se dit zidallergique(merci pour faire de l’ esprit) mais il croit etre dans le cercle vertueux en etant allergique a quelqu’ un pour rien ! Je n’ ai pas voulu lire cet ennieme journal parler de Koudraogo parce qu’ il n’ a pas de parole. Il avait bien dit que c’ etait son dernier roman qu’ il allait ecrire et le voila qui rebelote. Il peut vous emmener en haute mer et tous, vous allez vous y noyer. Koudraogo , puisqu’ il cherit les anecdotes de fous, est ce fou qui a vu un homme respectable se baigner au bord du barrage de Loumbila. Il se saisit du calecon et de la chemise du monsieur et se met a fuir tout droit sur l’ espace public au village. Vous faites comment ici, vous qui vous lavez ? Le pourchasser ? Mais, c’est ce qu’ il veut justement. Qui saurait la difference entre l’ ancien fou qui est quand meme habille, meme en haillons et le nouveau fou qui est tout nu ? Maintenant qu’ il a vous amene a eprouver la patience et les nerfs des lecteurs, le voila qui propose la paix des braves, mais en prive. C’est un agent provocateur, comme on le dit dans le language de la propagande politique aux accents bolcheviques mais il ne merite meme pas ce qualificatif de bolchevique. Il n’ est qu’ un phillistin, entendu comme quelqu’ un qui ne valorise pas l’ avancee de la societe. Du moins, lui avait toujours le beau role car il voulait frapper mais dans l’ anonymat confortable dns lequel il a toujours barbote. Il aurait donne plus d’ interet et de credibilite a ses opinions si moi je savais a qui precisement j’ avais a faire mais il demeurera le Fantomas, donc l’ homme incapable de s’ assumer. Plus que la malhonnete, c’est la lachete. Mr. Koudraogo, vous craignez quoi si vous enlevez votre masque fantomasmique ? Moi, je serai toujours reconnaissant pour les contributions de CKDD qui s’ est donne a fond pour deboulonner le geant au pied d’ argile de Naaba Laibse dans la traversee du fleuve Kiburna. Il a montre qu’ il aime son pays. Sinon, qu’ est-ce qu’ il avait a perdre a chercher a empocher aussi comme les Nyamsi et les Djibo , tous philosophes mangeurs. Par la, je lance un mot d’ encouragement a tous ceux qui luttent inlassablement pour l’ enracinement de la democratie au Burkina Faso.Ils sont nombreux et cette liste ne saurait etre exhaustive : Je pense a mon grand- frere Ka, a Sayouba Traore, a SOME, a Verite N01, a Sidi Sidibe, a Samne Nestor, a Touorizou Herve Some, a Kam Guy Herve, a Samsk le Jah, a Smokey, a Koro Yamyele, a Gniehoun, a Dr. Sonde, a Daouda Ouedraogo(doctorant), a David Sawadogo(le philosophe qui a porte le coup de grace au fanfaron de Nyamsi car ils se connaissent tres bien), a Professeur Etienne Traore pour ses ecrits aussi, et je n’ oublie pas les jeunes officiers qui ont montre aux officiers bedonnants comment se comporter honorablement quand l’ officier poltron et felon a tente le coup d’ etat le plus imbecile de la planete. Et pour finir, a la jeunesse inrepide de ce pays qui doit faire reflechir tout regime qui voudrait voler la souverainete du peuple. Le Burkina est le burkina et quand on refsue, on dit non ! Ne vous decouragez pas. La lutte pour un ideal n’ est pas facile. Mais sachez que chaque acte que vous posez n’ est jamais perdu. Desfois, on a l’ impression que partout tout n’est qu’ ingratitude, que le peuple pour lequel on expose sa vie n’ est pas reconnaissant. Norbert Zongo aurait arrete d’ ecrire car a un certain moment, on dirait qu’ il etait le seul a s’ epoumoner. Sanka aurai jete l’ eponge en deux ans de revolution car la resistance a l’ interieur etait tellement forte mais il a tenue et nous avons beneficie encore de deux ans supplementaire. Courage a tous les lutteurs, les vrais qui le font sans la moindre idee de chercher des postes. Vous semez la bonne graine et croyez- moi, elle poussera. Pas forcement tout de suite mais avec le temps. La patience est revolutionnaire. Qu’ aurait ete le Burkina, notre beau pays, notre seul pays, si on avait voulu convertir nos intelligences pour le mangement ? Certains n’ ont pas pu resister aux effluves du bonheur que procure la flagornerie politique mais apres, qu’ ils ont tellement honte de se mirer ! Nous aussi on pouvait le faire comme des gens comme Koudraogo , non ?

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