Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Un rapport exclusif publié ce 15 septembre 2016 par Public Eye (une ONG qui porte un regard critique sur l’impact de la Suisse et de ses sociétés sur les pays pauvres) révèle comment les négociants suisses en matières premières profitent des faibles standards en Afrique pour produire, livrer et vendre des carburants à haute teneur en soufre, interdits en Europe. Par ces pratiques illégitimes, ces sociétés contribuent à l’explosion de la pollution de l’air dans les villes africaines et nuisent à la santé de millions de personnes. Mais les négociants suisses sont-ils les seuls à le faire ? Nous vous proposons la déclaration de Public Eye.
Résultat de trois ans d’enquête, le rapport « Dirty Diesel » met pour la première fois en lumière le rôle central des négociants suisses dans le secteur des carburants en Afrique, où certains ont acquis d’importants réseaux de stations-service, ainsi que le modèle d’affaires scandaleux qui accompagne leur déploiement sur toute la chaîne d’approvisionnement. En Afrique de l’Ouest notamment, les négociants Vitol, Trafigura ou encore Addax & Oryx profitent de la faiblesse des standards pour vendre des carburants de mauvaise qualité et réaliser des profits au détriment de la santé de la population africaine.
Les résultats des échantillons prélevés à la pompe par Public Eye dans huit pays sont choquants : les carburants analysés présentent jusqu’à 378 fois plus de soufre que la teneur autorisée en Europe. Ils contiennent d’autres substances très nocives, comme du benzène et des aromatiques polycycliques, à des niveaux également interdits par les normes européennes.
Public Eye révèle en outre que les négociants suisses ne se contentent pas de vendre du diesel et de l’essence toxiques ; ils les fabriquent à dessein, en mélangeant divers produits pétroliers semi-finis à d’autres substances pétrochimiques afin de créer ce que l’industrie appelle « la qualité africaine ».
Ces carburants très polluants sont principalement produits et exportés depuis la zone ARA (Amsterdam-Rotterdam-Anvers), où les négociants suisses disposent d’importantes infrastructures, telles que des raffineries et des entrepôts. Les sociétés suisses produisent en Europe des carburants qui ne pourraient jamais y être vendus.
Ils sont par ailleurs responsables d’une part importante des exportations de diesel et d’essence à haute teneur en soufre entre la zone ARA et l’Afrique de l’Ouest. De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, qui exportent vers l’Europe du pétrole brut d’excellente qualité, reçoivent ainsi en retour des carburants toxiques.
La production et la vente de carburants toxiques sont illégitimes et violent le droit à la santé de la population africaine, victime de la plus forte augmentation de la pollution de l’air en zone urbaine au niveau mondial, selon une étude récente de l’OMS. Les projections de l’International Council on Clean Transportation (ICCT) – l’organisation à l’origine du scandale VW – prévoient que la pollution de l’air liée au trafic routier causera, en 2030, trois fois plus de décès prématurés en Afrique qu’en Europe, aux Etats-Unis et au Japon réunis.
Les maladies respiratoires représentent déjà un problème majeur dans cette région et les gaz d’échappement du diesel sont classés cancérogènes par l’OMS. Afin d’arrêter cette bombe à retardement, les gouvernements africains doivent adopter des standards plus stricts. Les négociants suisses ont quant à eux le devoir de respecter les droits humains dans tous les pays où ils opèrent, comme l’exigent les Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, adoptés en 2011.
Dans son rapport de durabilité 2015, le CEO Jeremy Weir écrivait que Trafigura entend devenir « un leader reconnu en matière de responsabilité sociale d’entreprise ». Il veut par ailleurs que la société oriente ses pratiques sur les Principes directeurs de l’ONU. Fin septembre, Public Eye et des organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest renverront un conteneur rempli de l’air pollué de la capitale ghanéenne, Accra, au siège de la société à Genève. Par ce « retour à l’expéditeur » symbolique, elles invitent Trafigura à joindre les actes à la parole, en s’engageant à ne vendre que des carburants conformes au standard européen partout dans le monde.
Dans une pétition adressée à Trafigura, Public Eye et ses partenaires africains demandent au géant genevois de s’engager à ne vendre que des carburants conformes au standard européen partout dans le monde.
A propos de Public Eye
Depuis près de cinquante ans, l’ONG Public Eye (anciennement Déclaration de Berne) porte un regard critique sur l’impact de la Suisse et de ses sociétés sur les pays pauvres. Par un travail d’enquête et de campagne, Public Eye lutte contre les injustices trouvant leur origine en Suisse et demande le respect des droits humains partout dans le monde.
Vos commentaires
1. Le 16 septembre 2016 à 03:32, par oeil de lynx En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Et voilà comment les marchants de mort nous spolient en prenant notre argent et ne nous donnant en retour maladie et mort prématuré. Ce n’est guère étonnant, car ces gens considerent l’Afrique et les africains pour moins que rien.
C’est pourquoi d’ailleurs que non content de nous vendre la mort à retardement, ils rincent leurs cuves sataniques et viennent en deverser les contenus en Afrique, â Abidjan et sans consequences.
Pauvres africains. Il leur suffit de faire lécher les doigts à quelques dirigeants et nous voilà empoisonnes et tués légalement. Trafigura la société tueuse serait représentée en Côte d’Ivoire par un neveu du président Alassane Dramane OUATTARA, un joli parapluie n’est-ce pas ?
Nos dirigeants nous doivent des comptes dans cette histoire. Commencons par voir leurs reactions face à cette bombe. Nous saurons si nous valons quelque chose pour ceux que nous elisons pour diriger nos destinées.
2. Le 16 septembre 2016 à 06:39, par nikemsongo En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Si une telle situation s’était produite en Europe ou aux Amériques, ces sociétés auraient été condamnées à payer des milliards de dollars aux pays victimes. Il faut que les Africains se réveillent et fassent valoir leurs droits. Que les pays concernés par cette mafia s’allient et intentent un procès auprès de la CPI ou autres instances internationales contre ces malfrats, afin d’obtenir un dédommagement à la hauteur du forfait commis par ces criminels.
3. Le 16 septembre 2016 à 07:34, par phillip En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Le temps de la revolution africaine a sonné mais helas les dirigeants qui ont vénéré et qui adorait les colons sont les retardataires de la revolution. Il est juste que l’occident soit pour l’occident, il serait alors sage que les africains apprennent a être pour l’Afrique. Il est impératif que la nouvelle génération prenne la tête, elle est la seule mieux placée qui comprenne mieux son temps. C’est elle qui a les yeux ouvert sur les strategies malsaines de l’occident.
4. Le 16 septembre 2016 à 07:35, par yameogo G G En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Suite aux résultats de cette enquête, on se rend compte notre Afrique est considérée comme un dépotoir pour certains négociants européens. Pour que de telles pratiques n’aient plus lieu, il nous appartient à nous les africains de nous lever et dire non. Notre Afrique est un continent propre, moins polluée et moins pollueuse, nous entendons la garder propre et on ne saurait tolérer le déversements de la pollution chez nous. Notre Afrique n’est pas un dépotoir.
Il nous est un devoir de demander des comptes à nos dirigeants. Pourquoi des dispositions ne sont pas prises pour éviter ces genres de situation ? nous aussi, populations des pays d’Afrique, nous avons notre partition à jouer : demander la confirmation des résultats de cette enquête au niveau de nos Pays. si cela se confirme, que nous pissions exiger réparation pour les pollutions déjà causées si non la fermeture de ses compagnies. Les OSC et toutes les organisation de défense des droits de l’homme, les défenseurs de l’environnement, ... doivent se saisir de ce dossier pour que nos populations ne continuent pas à être empoisonnées. c’est à ce prix que notre Afrique gagnera la considération du Monde entier.
5. Le 16 septembre 2016 à 08:07, par rabo En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Son Excellence, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, une commission d’enquête s’impose. Juste par principe de précaution. Merci
6. Le 16 septembre 2016 à 08:45, par Dedegueba SANON En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Que n’avez vous pas compris ? C’est la traite des nègres "new look", on arrose quelques dirigeants pourris et égoïstes et on " massacre" le reste....en les faisant non plus travailler mais CONSOMMER...jusqu’à...
Souvez- vous de la réflexion de Le Pen, qui pensait que la fièvre Ebola pouvait réguler l’émigration clandestine vers son beau et paradisiaque pays...
Faites un ratio, le nègre par rapport au reste du monde nous sommes quelle proportion ? Donc si nous sommes rayés de la liste des espèces humaines ça choque qui ?
7. Le 16 septembre 2016 à 09:07, par patarbtalé En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
et dire que des compagnies qui nous vendent les carburants affichent des spots pour dire que leurs carburants est contrôlé et que la qualité y est. les garagistes et les réparateurs diéséliste ont depuis fait savoir que les carburants étaient la cause de plusieurs des pannes que rencontrent les automobilistes. maintenant que le lièvre est levé, on espère q’ il sera vite pris. pour un problème de ce genre il n’y a pas que le citoyen lambda qui est concerné. les grands qui aiment vivre que les autres se doivent d’agir urgemment.
8. Le 16 septembre 2016 à 09:27, par TANGA En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Il doivent être traduits en justice et doivent payer
Si ils refusent on les boycotte !!!
9. Le 16 septembre 2016 à 09:46 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Nous voulons savoir si ces bandits de grand chemin ont réussi à nous refiler ces poisons ici au BURKINA.
Comme le dit internaute N°5 et j’irai plus loin, que l’AN et l’exécutif s’en assurent et que la SONABHY sorte publiquement éclairer notre lanterne sur ce sujet.
Je touche du bois mais si c’est le cas que l’Etat Burkinabé porte plainte contre ces assassins afin de protéger dans l’avenir le citoyen.
10. Le 16 septembre 2016 à 09:57, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
’’...........négociants suisses dans le secteur des carburants en Afrique, où certains ont acquis d’importants réseaux de stations-service’’.
Par Kôrô Yamyélé
11. Le 16 septembre 2016 à 10:01, par TANGA En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Combien de personnes sont déjà atteintes de façon irréversible ?
Combien de morts ont ils déjà fait ?
Ce sont des crimes contre l’humanité !
Ces gens doivent être jugés. Ils doivent dédommager l’Afrique !!!
12. Le 16 septembre 2016 à 10:19, par baodasida En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Il faut une vive réaction de la part des autorités des pays concernés. Nous devrons dans les prochaines heures voir un communiqué de la part de ces pays individuellement et à l’échelle communautaire indiquant la procédure qui sera engagée pour obtenir réparation.
par ailleurs des instructions doivent être donnés pour que soient analysés les échantillons de produits similaires de tous les opérateurs, car je ne doute pas que les sociétés citées ne sont pas les seuls.
Il est aussi temps que nos états donnent plus d’importance à l’établissement de normes de qualités,de structures de contrôles et de laboratoires performants installés sur leur sols. Il faut battre le fer quand il est chaud. Des lignes directrices doivent êtres définies en profitant de cette occasion.
13. Le 16 septembre 2016 à 10:54 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
"De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, qui exportent vers l’Europe du pétrole brut d’excellente qualité, reçoivent ainsi en retour des carburants toxiques." N’est-ce pas la bêtise suprême de l’Homme noir ? Il faudrait intenter un procès contre ces négociants sans foi ni loi, et demander des réparations à la hauteur de notre empoissonnement. Les Africains impliqués dans ce commerce honteux doivent aussi répondre de leurs actes.
14. Le 16 septembre 2016 à 11:34, par Amadoum En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques : IL NE SUFFIT PLUS DE DIRE NON, IL FAUT AGIR "NON" !
Sur le plan resources naturelles, quel continent bat, ou meme egale, l’Afrique ? Mais meme les pays producteurs de petrole sont victimes de ce carburant toxique. Tant que nous ne prendrons pas en mains, et serieusement, le controle de notre devenir les autres nous traineront toujours pas le nez
Personne ne veut et peut sauver l’Afrique. L’altruisme n’est pas dece monde. Quels que soient les actes de generosite des autres, nous ne sommes pas leur responsabilite. Plus tot nous comprendrons cela, meiux sera le sort de nos enfants et petits enfanrs.!
Passez tous une bonne fin de semaine.
15. Le 16 septembre 2016 à 11:45, par Mike En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Depuis l’affaire du Probo Koala, nous savons que les gouvernants européens, asiatiques et américains sont au courant que l’Afrique est intoxiquée par leurs entreprises !
Pour eux, l’Afrique est une poubelle où on déverse la merde, on entretien la merde et on récolte le max de frics !
Voyez, aucun gouvernement ne va exiger à de telles entreprises de traiter humainement avec l’Afrique ; au contraire, ils vont continuer à nous prêter de l’argent à condition que nous traitons avec ces vendeurs de mort !
Je crois en Dieu, je crois aussi qu’Il a crée l’Homme à son image. Donc pour moi le fatalisme c’est du n’importe quoi !
16. Le 16 septembre 2016 à 11:56 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Il est plus urgent que notre gouvernement importateur relève nos normes nationales en collaboration avec la SONABHY détenant ce monopole.
C’est à dire imposer l’utilisation de carburants désoufrés à 10 ppm max comme en europe et en amérique du nord . Cela réduirait immédiatement de moitié les émissions de polluants. Couplée à un renouvellement du parc pour des véhicules utilisant des systèmes modernes de réduction des émissions, les polluants émis par les véhicules baisseraient de 99%.
Voir l’étude de Publiceye.
17. Le 16 septembre 2016 à 12:01, par Togszanga En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Bel écrit relatant les résultats d’une enquête savamment menée. Ma question est de savoir si des standards africains existent en la matière. Si non, il le faut maintenant afin de pouvoir contrer les appétits voraces de ces individus peu scrupuleux qui nous signent quotidiennement nos arrêtés de mort prématurée.
Voyons maintenant ce que le gouvernement, bien sûr sous la pression des OSC (je parle des vraies et non des fantoches) entreprendra comme démarche pour nous tirer d’affaire. Pas seulement notre gouvernement mais l’ensemble de ceux de la sous-région concernée par ce phénomène.
Wait end see !!!
18. Le 16 septembre 2016 à 12:32 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Bonjour a toutes et a tous.N’oublions pas les produits aurevoir l’occident.Ce sont des Africains de l’etranger qui sont les promoteurs de cette actvite.
A quand l’eveil.
Bonne fin de semaine.
19. Le 16 septembre 2016 à 13:32, par warzat En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Rien de nouveau, il suffit de demander à nos commerçants dont le mercantilisme n’a d’égal que leur cupidité. En Chine populaire où ils vont, il y a la dentifrice destinée à l’Afrique moins chère et celle des pays occidentaux dont les négociants se rendent dans les usines chinoises pour vérifier les produits qui seront encore contrôlés à l’entrée en Europe. Chez nous qui contrôle quoi ? Qui a les moyens de contrôler quoi ? Il faut que celui qui commande les produits choisissent lui même les bons produits pour nos populations.
20. Le 16 septembre 2016 à 16:06, par le créancier En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
DIEU pourquoi tu nous as retiré si vite Thomas SANKARA, Patrice LUMUMBA...
Venez à notre secours !
21. Le 16 septembre 2016 à 17:08, par oscar En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Non seulement, ils nous exploitent à l’extrême mais surtout ils veulent nous exterminer. Tout cela, les grandes puissances qui défendent les droits de l’homme restent silencieuses, l’ONU et autres complices. Mais le comble, c’est l’attitude de nos dirigeants. Presque tous les produits que nous consommons ici, the, café, etc. ne sont pas les mêmes quand Europe. certainement qu’ils sont tous de basses qualités s’ils ne sont pas impropres à la consommation. Même en ce qui concerne les médias, il y a ce distinguo. ils ont leurs TV5 Monde, leurs RFI et les autres aussi. Il y va de soi que nous n’avons par les mêmes informations. Finalement, je me demande qui viendra nous sauver ?
22. Le 16 septembre 2016 à 17:23, par Moi aussi En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Quel monde !
Ma première proposition consiste à demander à des OSC et à la ligue des consommateurs d’ester en justice contre ces stations connues.
Si cette voie ne prospère pas, prenons nos responsabilités. C’est aussi simple que ça. On ne saurait accepter sans réagir un suicide collectif des plus stupides au monde.
Merci à lefaso.net de nous relayer l’info. Depuis le 13/09, j’ai bien failli vous l’envoyer pour publication tellement je rageais.
Tant pis pour ceux qui se laissent faire ici-bas. Prenons notre destin en main comme nous l’avons fait au putsch de l’an dernier car, il est inutile de compter sur nos dirigeants puisque certains même sont complices comme l’a laissé entendre le responsable de l’OSC suisse. En effet, il a lâché un scoop en disant que le responsable de Probo koala en RCI est proche de Ouattara.
Dire que des blancs prennent des risques sérieux pour ébruiter des scandales à l’encontre de sociétés et d’intérêts européens pour sauver des vies africaines gratuitement quand on sait que ce type d’investigation demande beaucoup de moyens. Chapeau. Décidément, Dieu bénira le Blanc. On dit que si on te lave le dos, occupe –toi de ton visage. C’est pourquoi, j’aimerais ici faire une proposition concrète.
L’interviewé a cité des stations qui existent chez-nous. Alors, de 2 choses l’une.
Si on te lave le dos, lave –toi le visage. Sinon tant pis !
23. Le 16 septembre 2016 à 19:32 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
l’enquête a été menée par une ONG française dont l’objectif est de saboter les produits pétroliers des autres et de valoriser pour eux. c’est un coût de marketing pour permettre à total et shell de monopoliser en eux seuls le marché du carburant. pour faire les tests de carburants c’est très simple mais comme nous croyons à tout ce qui vient de l’Occident on se remet déjà en cause.
24. Le 17 septembre 2016 à 09:28, par Dedegueba SANON En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Une anecdote : j’ai déjà acheté une boîte de sardine à Paris et j’y ai retrouvé un goût qui m’a ramené plus de 40ans derrière, un goût de mon
enfance, goût que je désespère de trouver dans les sardines merdiques vendues dans nos alimentations.
Moralité : sardines de blanc c’est pas même chose que sardines de nègre.
Tant que nos états n’instaureront pas des normes à nos frontières nous continuerons d’être empoisonnés par nos propres commandes extérieures. Tout le monde sait que les Chinois peuvent tout faire, seulement le même produit fabriqué pour l’Europe ou les USA n’aura pas la même qualité s’il est destiné pour l’Afrique. Et c’est nous africains qui leur donnont cette image de nous. Souvenez- vous de l’affaire OBOUF...
25. Le 17 septembre 2016 à 11:06, par Bamas En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Les lecteurs semblent étonnés de ce scandale et accusent même à tord et à travers ces entreprises suisses sans même chercher à comprendre le fond du problème et désigner les vrais responsables de ce scandale. Suivez mon regard...
Illustration : « Quand vous partez au marché pour payer à manger, il y’a des restaurants ’’par-terre" dont la qualité du repas (du point de vue hygiène) est moins bonne que les restaurants "chics". Naturellement on choisi l’un ou l’autre par rapport à notre bourse ou à défaut, en fonction de l’importance que l’on accorde à notre propre santé. » ...Et on ne pourra pas s’en prendre à un vendeur de restaurant ’’par terre" de n’avoir pas servi la même qualité de repas que celui d’un restaurant chic. Voilà le scandale ainsi traduit.
Figurez-vous également que ce carburant impropre est interdit dans certains pays de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est tels que la Tanzanie, le Kenya, le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda, qui depuis le 1er janvier 2015 dispose de normes plus strictes sur la qualité des carburants. Ces pays font partie de l’Afrique aussi !!!
Ne disposant pas de normes qui interdisent (le carburant sale) ou fixent les seuils de qualité des carburants, nos pays ont expressément autorisé ces industries à nous livrer du carburant de moindre qualité. Cela est d’autant plus vrai car ces acteurs de l’énergie sont bien conscients de la différence de prix et de procédures d’obtention sur le marché de carburant propre et impropre. C’est donc dire qu’ils ont délibérément choisi le moins cher et le plus facile d’accès au détriment de leur propre santé comme cela est coutume chez les africains tant que cela ne cause pas une mort subite !!! Quoi de plus anormale que d’accusez le vendeur.
Cela ressemble aussi aux téléphones mobiles "chinois" que nous payons sur le marché. Certains savent, même si d’autres ignorent, que le Débit d’Absorption Spécifique également connu sous sa dénomination anglaise (SAR, pour Specific Absorption Rate), qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable vers l’usager lorsqu’il fonctionne à pleine puissance, cet indice pour les téléphones généralement vendus en Afrique est supérieur à celui de téléphones portables vendus dans les pays de l’Union Européenne par exemple. Et pourtant nous en raffolons, les ’’chine Tok", sans faire trop de bruit.
Le fait est là ! Tant que les Africains, eux-même ne mettent pas en avant l’intérêt qu’ils ont pour leur propre santé et pour l’environnement, nos partenaires commerciaux ne cesseront de nous monnayer leurs "poubelles". C’est d’autant plus vrai que certaines industries occidentales, du faite de la rigueur réglementaire dans le traitement des déchets électroniques dans leurs pays d’implantation, prennent ces déchets, les emballent sous forme d’ordinateurs portables et téléphone mobiles (à façades neuves) et les déversent en Afrique...et nous sommes contents de nous en procurer.
Un fait encore frais dans nos mémoires au BF : le scandale du Groupe O’Bouf. Qui pourrait imaginer qu’un Burkinabè peut vendre des canettes et autres produits périmés à son frère Burkinabè ? Il s’en est sortit plus ou moins aisément parce que notre code pénal en la matière est creux.
Reconnaissons une chose, ce sont les lois qui protègent les peuples et tout ce qui n’est pas interdit par la loi n’est pas illégale. Donc aux pays africains de définir des lois pour interdire ceux dont ils ne veulent pas sur leurs territoires. C’est aussi simple que ça !
26. Le 17 septembre 2016 à 16:40, par GORKO En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Si l’on dit que l’Occident, c’est le diable, très rapidement ce sont des Africains qui sont les premiers à les défendre. Ce forfait n’est rien par rapport à d’autres qu’ils commettent en Afrique, en Asie et même chez eux, au nom du capitalisme. Quand les Africains vont réaliser que la vie à l’occidentale n’est que ruine de l’âme et défi à DIEU, je crois que de nombreux problèmes seront résolus. Sinon, nous allons tout droit dans le mur. Que DIEU protège tous ceux qui sont sincères !
27. Le 17 septembre 2016 à 20:53 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Un recours collectif contre ces sociétés racistes et nos dirigeants corrompus. ça presse ! Bande de buveurs de sang africains !
28. Le 17 septembre 2016 à 21:37 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’il faut accepter n’importe quoi, réveillons nous et portons nos culottes pour nos enfants. l’africain est chez lui c’est problème, il est dehors c’est problème. Respectons nous et faisons nous respecter par les autres. Il faut absolument sévir contre nos dirigeants corrompus, ils sont la source de tous nos malheurs. Quand il s’agit de copier ce qui est mauvais chez le blanc on est champion mais ce qui est bon jamais on est capable. Qu’est ce qui est difficile à imposer les mêmes normes et réglementation sur la qualité des produits que nous ingurgitons.
les MBDHP et autres mouvements de droits de l’homme, il me semble que respirer de l’air sain c’est un droit de l’homme aussi, oubien........
On est dans la MERDE totale.
29. Le 18 septembre 2016 à 14:31 En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Comme cela s’est passé pour Wolkswagen dans le problème des moteurs gasoil, il faut poursuivre et faire payer ces compagnies avec rétroactivité.
30. Le 18 septembre 2016 à 21:50, par Gazelle En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
@internaute 23 : cette enquête a été menée par une ONG suisse qui s’appelait avant "la Déclaration de Berne", dont je fais partie et qui a déjà publié un article sur l’or extrait au Burkina et amené ensuite au Togo.
31. Le 16 octobre 2016 à 17:05, par Alexio En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
Il veulent prendre le brevet d invention sur notre mort. J ai suivit l enquete a¨laTV5 francaise. C estait ecoeurant d entendre des africains chefs d entreprises courirent au devant de leurs responsabilites meurtrieres en Afrique par la corruption de ses fils apatrides, ou seule l argent est le vecteur principal. On nous prends tout, nos insectes, nos animaux, nos plantes, etc, Nos malfeurs sont leur sources de leur richesse. L argent issue de cette corruption deposee dans les paradis fiscaux pendant que la population gere son calvaire quotidien au su et au vu de ses predateurs economiques. ADO est lhomme qui a substituer Houphouet F. Boigny pour preserver la mafiosi occidentale sur le continent.
32. Le 2 novembre 2016 à 21:49, par g En réponse à : Les négociants suisses inondent l’Afrique de carburants toxiques
{{}}Question simple : pourquoi cette "faiblesse des standards" en Afrique de l’Ouest ?
De là la solution : rendre les standards (normes) moins faibles...
(Ce qui doit être le rôle du parlement, ou du moins du ministre en charge de l’importation de cette énergie très polluante. Le mauvais état des véhicules en circulation et les motos made in China n’arrangent pas les choses niveau pollution.
NB. légèrement HS : Le train manque méchamment au Burkina, & le bus n’est pas pratique à Ouaga).