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Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

Publié le mercredi 14 septembre 2016 à 23h40min

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Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

Salifou Konfé et Damien Koussoubé (respectivement ‘’nouveau’’ PCA et ‘’nouveau’’ DG contestés) ont été ordonnés par le juge des référés, de cesser les troubles manifestement illicites à l’encontre de la CAMEG. Leur avocat-conseil ne l’entend pas de cette oreille. Dans un entretien téléphonique, ce mercredi 14 septembre 2016, Me Alexandre Sandwidi, revient sur la décision du juge et s’étale sur la suite à donner. Tout porte à croire que cette saga judiciaire pour le contrôle de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), est loin d’être terminée.

Lefaso.net : La décision du juge des référés a remis en cause la mise en place des organes dirigés par Dr Konfé et Dr Koussoubé ?

Me Alexandre Sandwidi : Nulle part le juge n’a mis en cause la mise en place des organes de la CAMEG. Il dit tout simplement qu’il ordonne à Koussoubé et à Dr Konfé de cesser tous troubles manifestement illicites. C’est quoi des troubles manifestement illicites ?

Pourquoi le juge a interdit à vos clients de troubler la CAMEG alors ?

Tant que le juge ne va pas rédiger la décision avec les motifs, on ne peut pas le savoir. Puisque si le juge considère que, par exemple les actes qui ont été posés par l’actuel PCA et le nouveau DG sont des troubles manifestement illicites, on va aller à une situation où on ne va pas s’en sortir. Eux aussi pourront bien saisir les juridictions pour faire déclarer également les actes de Kadéba comme étant des troubles manifestement illicites. On risque de se retrouver dans un ping-pong. Comme on n’a pas la décision dans son intégralité…

Le délibéré qui a été lu et que les gens commentent ne dit pas clairement qu’il s’agit des actes posés et que tels ou tels actes sont interdits. Le juge ne peut pas nous dire trouble manifestement illicites. Pour nous cela est vague. C’est quoi troubles manifestement illicites. Est-ce que c’est au regard de ce qui a été posé avant ? Est-ce qu’il a décidé sur la base de l’actualité ? Est-ce que c’est par exemple les installations qu’on tentait de faire ? On ne sait pas.

Il (Salifou Konfé) a pris des actes juridiques qu’il a posés, des actes dont la validité n’est pas encore remise en cause. Le juge de fond est saisi, il n’a pas encore rendu sa décision. Est-ce que lui (Me Jean-Charles Tougma), il passe outre cela pour considérer les actes comme n’ayant pas existé, pire même des troubles. Ce n’est pas évident ce que Me Tougma laisse penser.

Le délibéré lu n’est pas suffisamment précis pour que les gens en déduisent que l’actuel DG et le PCA sont désavoués quant à leur légitimité ou à la légalité donc de leurs actes.

Qui dirige la CAMEG à ce jour selon vous ?

Le nouveau conseil d’administration régulièrement constitué. Puisque la délibération a été prise par les onze membres du Conseil d’administration dont les mandats ont été entièrement renouvelés. A partir de là, toutes les décisions qui sont prises, tant que ce n’est pas annulé, ce sont elles qui produisent des effets. Il s’agit de la révocation du DG et de la nomination du nouveau DG.

Les actes étant toujours valides parce que n’ayant pas été remis en cause, ni par une juridiction saisie, soit dans l’urgence, soit au fond. Alors je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé, le nouveau PCA est Dr Konfé et le Conseil d’administration seul capable de décider est celui mis en place à la suite du remplacement des administrateurs. Pour le reste, ce sont des insinuations, des interprétations subjectives.

Ferez-vous appel de la décision du juge des référés ?

Les avocats vont faire appel. C’est une décision que nous respectons. C’est justement pour cela que nous passons encore par la justice pour qu’elle puisse nous donner une seconde chance de faire connaitre nos moyens de droits. De lui donner une nouvelle version de la réalité. De produire toutes les pièces qui ont pu faire défaut au juge, afin que le juge d’appel puisse réexaminer l’affaire conformément au code de procédure civile en vigueur au Burkina Faso. Parce qu’il y a un problème sérieux qui est là. Celui de faux dans les statuts. Les jours à venir on risque de dévoiler un pan dont les gens ne parlent pas. Il s’agit donc de falsification des statuts.

Pourquoi ne pas attaquer l’autre partie pour faux et usage de faux ?

Cela viendra. Chaque procédure à son temps. Je crois que de leur côté, ils multiplient les procédures de façon intempestive mais la question de faux reste posée. Dans l’avenir, peut être ces questions seront donc examinées pour décider des procédures. Que ce soit au pénal ou au civil et même devant le juge administratif.

Il y a que les statuts dont se prévalent les Kadéba, pour dire que leur mandat est de trois ans, sont même inopposables aux membres. C’est-à-dire, si l’Etat ou tout autre membre de la CAMEG dit qu’il n’en a pas connaissance, c’est à bon droit. Parce que les statuts disent que lorsqu’on les modifie, c’est à 2/3 des membres. Cette modification fait l’objet d’un PV (procès-verbal) qui doit être communiqué aux membres de l’association et au comité de supervision. Je vous assure qu’au jour où je vous parle, il n’y a nulle part des traces de cela.

Entretien réalisé par Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2016 à 00:38 En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    C’est bien continues à les encourager et ils vont te payer pendant toute la durée de la procédure judiciaire, quand ils comprendront que tu les mène en bateau toi tu seras déjà riche, c’est ainsi que les autres avocats sont devenus riches. Courage bientôt à toi les v8 !!!!!!!

  • Le 15 septembre 2016 à 00:41 En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Le temps de la justice n’est pas celui des hommes et l’unanimité n’est pas synonyme de vérité .
    je demande au modérateur du site le Faso.net de bien vouloir , assainir les postes de certains internautes qui passent leur temps à insulter le Ministre de la santé . Cela n’est pas à l’honneur du pays .

  • Le 15 septembre 2016 à 01:26, par HELENA En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Je me suis toujours posé la question à quel moment un avocat a le courage de dire à son client, arrêtons le ridicule. Parce que dans cette affaire, les faits sont têtus :

    1 - La question de la durée du mandat des membres du conseil d’administration de 2 ou 3 ans et plus généralement du statut de la CAMEG est un débat épuisé, en toute responsabilité par tous les acteurs et partenaires du système sanitaire au cours d’un atelier tenu en 2015, avant l’arrivé de M. Smaïla la tête du Ministère de la santé. Faire croire à l’opinion publique qu’il a soulevé le lièvre, c’ est faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle. Le Ministre DJIGUEMDE lui a transmis le projet de statut de la CAMEG à sa passation de charge. En vérité, le Ministre de la santé s’est littéralement planté dans sa stratégie. Alors il ne lui qu’a essayé de trouver des poux sur un crâne rasé.

    2 - En 2000, au moment de la modification du statut de la CAMEG, Dr KADEBA n’était pas à la CAMEG encore moins Dr BOCAR membre du conseil d’administration. Dans ce cas nul ne peut les accuser de tripatouillage pour satisfaire leurs intérêts. Et si tout était faux, il ne reste plus qu’à annuler tous les actes pris par les conseils d’administration, qui se sont succédés depuis 2000 : nominations, recrutements, investissements, signatures de protocole d’accord.
    Ridicule !
    3 : Mon Cher Me, si les mandats des administrateurs arrivaient à échéance en avril 2016, pourquoi le Ministre n’a pas procédé à la désignation de ces représentants, mais également les autres ministères, avant cette date, pour assurer la continuité du service. Il a fallut attendre 4 mois après.

    4 - Mon Cher Me, dites la vérité. Les mandats des administrateurs représentant la coopération française et l’union Européenne n’ont jamais été renouvelé. Ils conservent leurs anciens mandats qui courent jusqu’en avril 2017. Ils ne vont jamais se ridiculiser. Je vous demande de partagé avec l’opinion publique les conditions de renouvèlement des membres du CA de Smaïla : pression, manipulations et chantage. Et pour JETON, comme disent les ivoiriens, certains sont allés vendre leur âme au diable.

    5 - Ces ingérences malsaines et dangereuses du Ministre de la santé dans la gouvernance de la Cameg sont celles que redoutaient ceux qui ont transformé le statut de la CAMEG en association en 2000. Car ils savaient qu’un jour, un Ministre éclairé et d’une intelligence exceptionnelle arriverait au Burkina. Imaginez un seul instant que la CAMEG soit une direction générale du ministère, lapsus du Ministre de la santé.

    Me, vous pouvez continuer à faire des appels, de toute façon ca vous arrange à cause de JETON. Mais sachez que vous aurez toujours en face des magistrats indépendants.

  • Le 15 septembre 2016 à 02:35, par Le Faso d’Abord En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Alex, tu te donnes corps et âme pour défendre l’indéfendable. Tu es un jeune avocat qui a de l’avenir et cette affaire purement politique te jettera dans un discrédit dont tu n’as pas besoin pour commencer ta carrière. On sait tous que cette affaire de la CAMEG est la traduction des contradictions au sein même du MPP. Les ténors s’y affrontent par personnes interposées visiblement. Outre cela, on voit que le combat se mène juste pour contrôler les postes d’entrée d’argent qui permettront d’acheter l’électorat en 2020. Cette affaire là n’est pas l’affaire qui devrait te révéler au grand public.La santé des populations est en jeu et le ministre même de la santé semble l’occulter et prend plaisir dans un feuilleton judiciaire dont il pouvait se passer pour opérer le changement qu’il prétend vouloir apporter avec la manière. Nul n’est contre le changement, l’innovation, mais le changement se diffuse avec de la méthode et dans le temps en faisant adhérer les acteurs sans heurts ! Mais vouloir opérer des changements en braquant les textes et en mettant en péril même la politique sanitaire dont vous êtes le premier garant est contre-productif non seulement pour vous votre personne mais surtout pour le système que vous servez. Alex, laisse ces gens là et construis ton avenir professionnel.

  • Le 15 septembre 2016 à 02:50, par Bouba En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Quand on est dirigé par des délinquants criminels, des avocat délinquants lèche bottes peuvent se permettre n’importe quoi. Qui te connaissait avant même. Je sais que tu es conscient que ce n’est pas une bonne pub pour ton cabinet. Mais pour ton tube digestif l’argent n’a pas d’odeur.

  • Le 15 septembre 2016 à 02:55, par Le Vigilant ! En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Me Sandwidi, Cest purement honteux cette façon d’interpréter le droit. Tout ça pour l’argent . Il faut reconnaître que toi et les autres aviez perdu la bataille . Vous auriez dû agir autrement . La suite de cette affaire est que nos pauvres malades connaîtront les répercussions . ON a un ministre inexpérimenté , avec un mentor glouton derrière qui n’a rien compris de l’évolution de notre monde . Ce Burkina nest plus celui des années 80. Pour le moment une des caverne de Alibaba vient d’échapper au vieux croco, qui n’a plus ses stratégies du lynx .
    Maintenant il leur appartiendrait d’innover s’ils veulent continuer leur OPA.

  • Le 15 septembre 2016 à 03:35, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    « Dans l’avenir, peut être ces questions seront donc examinées pour décider des procédures. Que ce soit au pénal ou au civil et même devant le juge administratif. »No comment !
    - Pour le moment c est vous qui êtes condamnés aux dépens,vous l auriez évité si vous en disposiez ,ces vrais documents ???
    - Avocats malhonnêtes ???

  • Le 15 septembre 2016 à 03:44 En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Ce n’est pas encore fini alors ? Jusqu’à quand faudra-t-il attendre pour le dénouement de cette affaire ?

  • Le 15 septembre 2016 à 05:58, par waza En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Me Sandwidi quittez ce boubier. nous vous connu comme fonctionnaire exemplaire à l’AJT

  • Le 15 septembre 2016 à 06:50, par Zs En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Ce que j’ai appris des burkinabes, c’est que s’ils se defoncent pour quelque chose, ce n’est pas pour le bien des burkinabes mais pour leurs interets personnels, familiaux et claniques.
    Dieu vous jugera. Honte a vous, le monde entier vous regarde.

  • Le 15 septembre 2016 à 07:00, par Yssif En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    L’internaute 00.41 est ridicule. Si ton Ministre veut que son pays garde son honneur il sait ce qu’il a à faire. Qu’est-ce que vous voulez à la fin ? Faire la promotion du règne du plus fort ? Le Ministre n’est-il pas un individu comme tous ? De quel droit s’arroge t-il tous ces pouvoirs qui lui permettent de faire fi des décisions de justice ?

  • Le 15 septembre 2016 à 07:11, par Yssif En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Un avocat ignare et glouton. Comment peut-on, dans un procès à enjeu, garder par devers soi ses armes ? Soit on n’est pas sûr desdites preuves, soit on est ignorant ou alors on veut juste faire trainer les débats et donc l’arnaque et le désir qui va avec, c’est-à-dire les honnoraires. Pauvre Burkina Faso

  • Le 15 septembre 2016 à 07:54, par ka En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Dans tout ce manège, le seul problème est qu’un DG devait depuis fort longtemps être recruté légalement par voie de candidature et choisi par sa compétence et de sa qualification comme l’indique clairement un article de l’statut du CAMEG. Mais pour des magouilles à profiter pour placer ses amis, on fait traîner les choses depuis l’élection du président Roch Kaboré, et on tripatouille derrière le peuple l’article 9 de l’statut du CAMEG : Ce qui est inacceptable pour un peuple averti. Le Burkina est un village, et on se connait tous. Que ce nouveau DG soit désigné par concours, et le problème est résolu pour tout le monde. Mr. le ministre quittez dans ça s’il vous plait, car le peuple n’est plus votre mouton de la Tabaski.

  • Le 15 septembre 2016 à 07:56, par Passakziri En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    C’est simplement dégoûtant.
    Ce que Me et certains n’ont pas compris est que cette affaire de la CAMEG est d’un enjeu decisif pour l’avenir même du pays. N’est-ce pas l’interpretation falacieuse du Droit qui nous a conduit aux évèbnements de 2014 ? Combien de vies aurions nous sauvé si À son temps le CDP, Salif , Rock et Simon en tête avaient simplement respecté la constitution telle qu’elle était et s’étaient passé d’une modification ayant conduit à des interpretations biaisées, tolérées par des juges sans Courage d’alors ? Si nous ne travaillons pas tous à consolider l’indépendance de la justice et à nous soumettre aux décisions des tribunaux, alors oublions le verrouillage de l’article 37, car ca n’aurait pas de sens puisque vous trouverez des gens qui tenteront de vous prouver le contraire, au plus tard quand un éventuel deuxième Mandat du président tendra à sa fin. On reviendra à la même Situation qu’en 2013- 2014 avec des gens qui vont jusqu’à affirmer que la constitution n’est que du papier, donc modifiable. Pour cette raison j’éstime que dans cette affaire de la CAMEG, le respect des décisions de la justice par toutes les parties, y compris le ministre , ses avocats et le président du Faso qui sont supposés ne pas être au dessus de la loi n’est pas monayable.
    Passakziri

  • Le 15 septembre 2016 à 07:59, par Nekre En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Comprenez Me Sandwidi. Il est dans son role, même si ça parait ridicule. Il vit de ça. Tout de même, je trouve qu’il s’exprime mal.

  • Le 15 septembre 2016 à 08:52, par Clair clair En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Ce n’est ni les conneries de ce avocat ni les hallucinations malveillantes du ministre qui m’intriguent. Ce qui m’intrigue c’est le silence du peuple, de ces OSC, devant la volonté manifeste de l’Exécutif de piétiner la Justice. Après le peuple dira que les juges sont corrompus, sont ceci, sont cela. Mais voilà que la Justice se bat contre l’incurie d’un Exécutif sans bousole et personne n’est là pour aider la Justice. C’est cela qui me fait mal !

  • Le 15 septembre 2016 à 08:59 En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Nous sommes impatients de savoir quel sera le dénouement de cette affaire. Vivement que triomphe la vérité afin que chacun soit situe. La Cameg a des statuts tellement obscurs qu’on y comprend pas grand chose. C’est l’occasion d’assainir le fonctionnement et la gestion de cette structure a vocation sociale

  • Le 15 septembre 2016 à 09:56, par réflexion En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    cette histoire de la CAMEG ridiculise toute une gamme de personnes dont les positions qu’ils occupent me surprend énormément. la CAMEG oeuvre a fournir des médicaments génériques aux les populations toutes catégories confondues et au bénéfice de ceux à faible revenu.
    si les querelles étaient basé sur de malversation financière de mauvaise gestion et de détournements il aurait tout ou plus ou moins un sens. C EST DÉSOLANT.
    quand on parle de CAMEG on voit médicament générique au profit de tout le monde, pour le bien être de tous. donc s’il vous plait chercher un autre champ de bataille pour de miettes perdiem.

  • Le 15 septembre 2016 à 10:40, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Internaute 3 HELENA et 17 anonyme : Les textes de la CAMEG sont au contraire très clairs. Simplement les gens ne les respectent pas depuis longtemps et veulent les faire mentir dans leur intérêt.
    1°) Des DG ont été nommés ou limogés en conseil des ministres, contrairement aux textes ; la justice a d’ailleurs tranché en faveur des DG démis à chaque fois.
    2°) Les désignations de DG ont toujours été faits en point de divers des conseils d’administration de la CAMEG, mais c’est soudain devenu un problème en 2016. On fait semblant d’oublier les conditions de désignation de l’actuel DG en urgence sous la transition et on dit qu’il n’a pas été "recruté sur test" et alors qu’après l’urgence il a été reconduit deux fois au vu des résultats !
    3°) Les mandats du CA de 2 ans ont été transformés en 3 ans depuis longtemps et plusieurs conseils d’administrations ont fait ces 3 ans, mais ils trouvent aujourd’hui que c’était du faux. Mieux, on attribue ce soit disant faux aux Dr Kouyaté et Kadéba alors que le changement est intervenu AVANT leur arrivée.

    Le plus amusant dans tous cela, c’est que TOUS ces points que le ministre soulève ont été largement discutés et intégrés dans la relecture des textes, qui sont sur son bureau depuis avant sa nomination, et qu’on lui demande de faire adopter depuis des mois sans suite ! On aurait pu penser que ces gens n’ont simplement pas lu le dossier, mais d’autres éléments montrent leur mauvaise foi manifeste dans cette affaire :

    1°) On insinue qu’il y a des détournements, de la mauvaise gestion, de la corruption, sans aucune preuve et sans attaquer en justice les concernés.
    2°) On agite l’épouvantail François Compaoré, lui attribuant pêle-mêle la "propriété" de la CAMEG, la nomination du DG (nommé par la transition sur proposition du personnel) afin de tromper l’opinion sur la nature du dossier.
    3°) On dit que le conseil d’administration "Kouyaté" n’a pas été nommé en conseil des ministres pendant qu’on sait bien que les précédents non plus. On fait semblant que le mandat est de 2 ans mais on ne touche pas aux 3 ans des représentants des partenaires extérieurs qui eux peuvent continuer mais pas les Kouyaté !

    Bref, le recours au mensonge, à la désinformation et aux deux poids deux mesures montre bien qu’ils savent ce qui est vrai mais prêchent volontairement le faux. Dans quel but, Dieu seul le sait !

  • Le 15 septembre 2016 à 11:20 En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    il faut que l état prend ses responsabilité soit il creer une structure publique pour résoudre le problème des médicaments soit il laisse la cameg continuer dans le désordre.sinon trop c est trop

  • Le 15 septembre 2016 à 11:37, par Dignité En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Internaute n°14 Passakziri, je valide entièrement ! Rien à redire ! Merci !

  • Le 15 septembre 2016 à 12:01, par Avocat nul En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Ainsi donc à travers ces Ping-pongs judiciaires la vie de milliers de burkinabé va être sacrifiée sur l’autel de la mégalomanie, l’ego démesuré, la boulimie de pouvoir d’un seul individu fut - il ministre ? Eh.... le BURKINA FASO est devenu grave dès..

  • Le 15 septembre 2016 à 12:16, par Achille OUEDRAOGO En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Si Bocar remporte ce bras de fer contre Roch, alors Roch sera affaibli comme président et cela profitera à ceux qui veulent le voir partir avant la fin de son mandat.

  • Le 15 septembre 2016 à 12:26, par strategie et non la force En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Voilà qui est bien Me Sandwidi, il ne reste plus qu’à les confronter au texte qui impose l’établissement du P.V, la publication au journal officiel et de faire remarquer que nul n est sensé ignoré la loi. Vous obtiendrez la légitimité du CA Konfe et pour être installé devant le DG Kadeba afin de rappeler qu’il est impératif de procéder au recrutement du DG en apportant la preuve par le texte de la CAMEG et d autres textes à l’appui. Vous ne verserez même pas un sous a ses vautours. La suite, l’audit et ..., un coup K.O comme disait le grand Salif.

  • Le 15 septembre 2016 à 13:42 En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Après ce dossier qui traîne en longeur, vous verrez qu’il va s’achetter une veste et une cravate.
    Il ne doit pas en avoir pour le moment.
    Pauvres faux "PCA" et "DG".

  • Le 15 septembre 2016 à 14:07, par Verité En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    pour emprunter l’expression de Da Sié c’est le banditisme d’etat

  • Le 15 septembre 2016 à 14:17, par Dedegueba SANON En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Moi je ne parle plus. Je " mange" mon chapeau de rage en comprenant avec cette affaire CAMEG, que les RSS nous ont bien eu.
    C’est quel animal même, qui ne change jamais sa manière de s’assoir ?

  • Le 15 septembre 2016 à 14:17, par la droiture de l’homme En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    c’est très bien d’être fier, orgueilleux, ou juste de faire son travail pour gagner sa vie. toujours est-il que, je le crois, le ministre et ses avocats ont compris qu’ils ne peuvent pas ou plus passer par dessus une décision de justice. On attend la suite !
    c’est le pouvoir qui arrete le pouvoir. je cois que c’est de Montesquieu. c’est l’idée, sinon c’est l’arbitraire, on n’en veut pas d’arbitaire. le ministre est appelé a quitté son poste tot ou tard, je pense qu’il ne veut pas lui non plus etre victime d’arbitaire, d’injustice.

  • Le 15 septembre 2016 à 15:47, par hi hi En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    "Pauvre" avocat, ton pauvre ministre est devenu muet comme carpe. Même en CM il a queue entre les pattes, qui l’ écoute encore ?

  • Le 15 septembre 2016 à 15:50, par yaare En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Pourquoi ces gens ne veulent pas laisser la Cameg ! laissez le Gouvernement faire sa politique .

  • Le 15 septembre 2016 à 16:35, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Je suis fondé juridiquement de dire qu’aujourd’hui, le DG de la CAMEG reste monsieur Koussoubé », Me Sandwidi, avocat de la nouvelle équipe de la CAMEG

    Internaute 24 "Stratégie et non la force" : A force de défendre une position vous prenez vos désirs pour des réalités. Sachez que :

    1°) Monter que la nomination du conseil d’administration (CA) présidé par Kouyaté n’a pas suivi toutes les normes ne suffit pas pour établir la légitimité de l’autre CA ! Dire que Paul n’est pas bon ne montre pas que Pierre est bon ! Ceux qui devaient faire le passage en conseil des ministres et au journal officiel ne sont en aucun cas les membres du CA mais bel et bien le ministre de la santé de l’époque et ses collaborateurs. On ne peut donc pas leur reprocher à eux ces manquements. On appelle cela "se prévaloir de ses propres turpitudes" ! L’avocat est d’ailleurs inconscient d’être allé chercher cet argument de "nomination non conforme" pour remettre en cause la légitimité même du CA car c’est une vraie bombe.

    2°) Ces manquements ont été observés pour PLUSIEURS conseils d’administration avant l’actuel. Si les décisions prises pas ces CA ont été entérinées, que l’état a accepté leurs signatures, conventions, factures et autres, cela signifie qu’il a reconnu leur légitimité. Et si on dit qu’ils sont nuls, tous les actes concernant la CAMEG depuis plus de dix ans seront annulés, y compris les crédits fournisseurs, les conventions de financement avec les partenaires, etc. En pratique c’est tuer la CAMEG "un coup KO". Si le ministre de la santé est assez fou pour faire ça et est suivi par ses protecteurs, alors ils sont plus fous que Blaise Compaoré et nous sortirons pour les balayer tous, croyez nous.

    3°) Quand on utilise d’abord la force avant de chercher à faire la stratégie, cela laisse des traces. Les tentatives du ministre de nommer directement le DG puis de remplacer le CA ont précédé les procédures judiciaires, lesquelles ont d’ailleurs été initiés par les PCA et DG. Donc on a d’un coté ceux qui ont cherché la loi et les textes, et de l’autre ceux qui ont opté pour la force. Les actes du "nouveau" CA, y compris le recours aux CRS pour installer un nouveau DG malgré les procédures en cours, tout cela sera dans les éléments permettant au juge de trancher. S’agissant d’une association donc de la protection des libertés publiques face aux abus de l’exécutif d’une part, et de l’intérêt général d’autre part, le juge ne saurait cautionner l’arbitraire comme vous semblez le penser.

    Ce qui est en cause au tribunal administratif, ce n’est pas la légitimité du CA "Kouyaté" car cette légitimité est acquise par leurs deux années de fonctionnement reconnus et non contestés par le ministre. Mais c’est bel et bien celle du CA "Konfé", à moins de lancer une autre action judiciaire pour avancer ces nouveaux griefs. Si le tribunal dit que Kouyaté doit terminer son mandat comme il le demande, TOUT ce qui a suivi tombe à l’eau et c’est le statut "ex-ante" c’est à dire avant les frasques du ministre, et ce jusqu’en Avril 2017 !

  • Le 16 septembre 2016 à 16:46 En réponse à : Crise à la CAMEG : « On a eu très peur de perdre nos emplois », Ali Zongo, délégué du personnel, 14 septembre, 20:04

    Monsieur le dlegue du personnel, vous vous tromper de role.
    le role d’un delegue syndical n’est pas de prendre position dans la nomination des dirigents mais dans la defense des interets et de meilleurs conditions de travail pour les travailleurs.
    Effectivement en tant delegue vous devriez vous même demissionner ou etre demis par le conseil syndical si c’est un syndicat honorable car vous venez de semer la division au sein des travailleur.

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