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« Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

Publié le mardi 13 septembre 2016 à 09h30min

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« Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

Bientôt quatre mois que le feuilleton CAMEG (Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux), anime le paysage médiatique national. A chaque jour suffit sa série, sommes-nous tentés de dire. L’association est dans la tourmente. Des actes administratifs sont pris. Ces actes sont attaqués en justice. Tout porte résolument à croire que nous sommes en face de deux camps. Et chacun tire la couverture de son côté. Le dilemme à ce jour est qu’on a deux CAMEG, deux PCA, deux DG, deux Cabinets d’avocat, chacun se réclamant défense de l’association. Faux, rétorque Dr Salifou Konfé. Dans cet entretien réalisé le 9 septembre 2016, le médecin de formation, désigné Président du Conseil d’administration de la CAMEG par le ministre de la Santé Smaila Ouédraogo, nous relate les faits. Des deux camps qui dit vrai ? Vous apprécierez.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous situer sur le problème CAMEG ?

Dr Salifou Konfé : Il s’agit en fait d’une situation née parce que il a été trouvé extrêmement importante qu’il y ait des organes qui fonctionnent au mieux au niveau de la CAMEG. Le constat a été fait à un moment, que le comité de supervision qui est vraiment l’organe de contrôle et de supervision de cette CAMEG ne fonctionnait plus. Sur trois membres de ce comité, il ne restait qu’un seul sur le territoire burkinabè. En rappel ce comité de supervision est composé d’un membre de chaque groupe qui compose la CAMEG. Le groupe de l’Etat, celui des partenaires techniques et des utilisateurs, en fait, des usagers de la CAMEG.

Aussi au niveau du Conseil d’administration, il y avait comme un disfonctionnement car il y avait comme une rupture entre les administrateurs et les instances qui les ont mandatés. Donc c’est partis de ce constat là que les membres fondateurs ont décidé de renouveler, de redonner vie à ces organes. Le ministre de la santé en tant que ministre de tutelle a écrit à chaque groupe, afin qu’il identifie les administrateurs devant siéger au Conseil d’administration ainsi que des représentants pour le comité de supervision. Vous avez dû suivre à un des conseils des ministres, l’Etat a nommé par décret présidentiel ses administrateurs en remplacement de ceux qui étaient là.

Je crois que chemin faisant, d’autres élément sont venus polluer le dossier. Parce que certains administrateurs ont estiméqu’ils avaient un mandat de trois ans et n’entendait pas partir avant. C’est tout de même l’Etat qui les a désignés. L’Etat peut revenir dire, un tel arrête de me représenter à tel endroit parce que j’ai trouvé quelqu’un d’autre pour des raisons qui me sont propres. C’est ainsi qu’il y a eu un Conseil d’administration qui a été mis en place le 3 aout 2016. Nous avons au sein du Conseil d’administration onze membres qui représentent les trois groupes. L’Etat a quatre administrateurs, les partenaires techniques et financiers en ont deux et le troisième groupe en a cinq. Nous nous sommes retrouvés le 3 aout, et le conseil a élu en son sein le président du conseil d’administration.

Vous remarquerez que l’Etat ne nomme pas le président du Conseil d’administration de la CAMEG. Ce sont les administrateurs désignés par leurs différents groupes qui nomment, désignent et qui installent leur président avec la contribution du comité de supervision. Voilà un peu comment ça marche au niveau de la CAMEG.

Où se trouve le problème si vous avez été régulièrement désigné ?

Il y a eu contestation de ces différents actes qui ont été pris devant les tribunaux. Quelqu’un a contesté le fait que le ministre ait désigné quelqu’un d’autre que lui pour le représenter. Le gouvernement a certainement suivi en confirmant la décision que le ministre avait déjà prise. Voilà ce qui a envoyé la situation que nous vivons de manière générale.

Est-ce que le ministre de la santé, vis-à-vis de la loi, peut mettre fin au mandat d’un administrateur qui est en cours ?

Attention. Il faut qu’on se comprenne. Le ministre désigne des administrateurs pour représenter le ministère de la santé. Le ministre de l’économie et des finances et du développement ainsi que celui du commerce désignent chacun un représentant. Maintenant, j’insiste là-dessus, si le ministre estime, ce qui est dans ses prérogatives, que quelqu’un ne le représente plus ou ne peut plus le représenter, il le décharge. Ce que j’ai appris et qui est certainement vrai est que le mandat n’est pas irrévocable. A ma connaissance, il n’y a que les seuls juges qui ont ce genre de mandat dans notre environnement propre. Dès qu’on vous donne un mandat, à tout moment, on peut le retirer.

Si tout est dans les normes, comment se fait-il qu’on se retrouve en face de deux CAMEG, deux PCAet deux DG ?

Deux CAMEG ? Il n’en est absolument rien. Il ya une CAMEG qui a été créée en 1992 comme projet, qui a évolué pour devenir une association en 1998, où l’Etat est partie prenante avec les partenaires financiers et d’autres utilisateurs. Cela a été sous l’emprise de la loi 10-92 ADP portant liberté d’association. En 2015 sous le CNT (Conseil national de transition), pendant la période de transition, une autre loi a été votée. A savoir la loi 64-2015 du 20 octobre qui porte également liberté d’association. Cette même loi dispose que toutes les associations qui existaient avant, devraient venir se déclarer par rapport à cette nouvelle loi. C’est dans ce cadre là, qu’un récépissé a été donné. Mais ce n’est pas pour dire que la CAMEG qui existe depuis 1992 a été supprimée.

C’est seulement pour se conformer à la nouvelle loi de 2015, parce qu’il est question dans l’une des dispositions que si nous arrivions au 20 octobre 2016, sans avoir conformé la CAMEG aux nouvelles dispositions, elle était considérée comme dissoute. Voilà ce qui a emmené le fait que certains croient qu’il y a deux CAMEG. C’est la même transformée en association en 1998. Mieux, qui fonctionne avec les mêmes statuts, le même règlement intérieur. Et ce que certains ignorent, il y a une convention qui lie la CAMEG à l’Etat qui lui donne un monopole en approvisionnement de ce pays en médicaments essentiels génériques.

Maintenant, deux DG ? Non nous n’avons pas deux DG. Quand le conseil d’administration a été mis en place en août dernier, nous avons étroitement voulu travailler avec le DG, à travers des correspondances. Ce qui est autorisé par les statuts. Ce document a du reste été publié sur la toile par quelqu’un qui est intéressé à ce qu’il le soit. Nous avons adressé une correspondance pour réclamer les statuts, le règlement intérieur et d’autres documents pour pouvoir conformer la CAMEG aux nouvelles dispositions. Mais le DG Kadéba, n’a pas donné suite. Nous l’avons relancé par une lettre d’explication et il n’a pas donné suite. Le 24 aout, nous avons reçu le récépissé. Pour la CAMEG, nous avons dit ok. Nous allons aller à une session extraordinaire et nous allons la tenir à la CAMEG parce que nous ne pouvons pas être conseil d’administration et ne pas nous réunir là. Le matin du 25 août, nous arrivons et trouvons que les portes nous sont fermées.

Fermées par qui ?

L’huissier de justice qui était avec nous, nous avons vérifié. C’est le DG Kadéba qui avait donné instruction de nous fermer les portes. Nous n’avons pas pu y tenir notre réunion. Et nous avons dit quelque part que trop c’est trop. Le Conseil d’administration qui est sensé être le supérieur hiérarchique du DG ne peut pas travailler dans ces conditions avec quelqu’un qui ne veut pas travailler avec vous. La délibération a été prise à l’unanimité du Conseil d’administration de nous séparer d’avec le DG Kadéba. Une lettre lui a été notifiée dans ce sens. Je ne parle pas de l’agent de la CAMEG Kadéba parce qu’il a un autre contrat à durée indéterminé et il est toujours agent de la CAMEG. Le Conseil d’administration lui a simplement retiré la confiance qu’on lui a placée en tant que DG. Il reste toujours agent de la CAMEG.

Nous avons trouvé un Directeur général par intérim, Dr Koussoubé Damien, qui est le Directeur du marketing et des ventes à la CAMEG. On lui a donné un mandat de trois mois pour nous permettre d’avoir des textes relus avec l’ensemble des agents de la CAMEG, avec l’ensemble des parties concernées par cette question. Cela doit se faire dans trois mois. Nous disons aussi qu’avant la fin des trois mois, nous devrions avoir eu un nouveau parce que les statuts de la CAMEG disposent que le DG doit être recruté sur appel à candidature ouvert par le Conseil d’administration. Voilà pourquoi nous avons un nouveau DG.

On n’a pas deux DG, ni deux Conseils d’administration. Cela est évident parce que la confiance qui avait été donnée à ceux qui représentaient les instances dans l’ancien, cette confiance ne leur a plus été donnée. Nous sommes allés jusqu’au bout et installé aujourd’hui en tant que Conseil d’administration. Et investi de toutes les prérogatives pour conduire ce navire CAMEG jusqu’à bon port.

Ya-t-il eu passation de charges entre vous et le Dr Bokar Kouyaté depuis votre prise de service ?

Je ne crois pas qu’il y ait quelque part écrit qu’il doit y avoir passation de charge. Ce n’est écrit nulle part. Je n’en ai pas trouvé. Par contre ce que j’ai trouvé est que le Directeur général doit être installé par le Conseil d’administration en présence du comité de supervision. Je suis allé dans ce sens là.

Votre Conseil d’administration est là pour combien de temps ?

Ne dites pas « votre conseil d’administration ». Dites « le Conseil d’administration de la CAMEG ». Nous avons reçu un récépissé pour deux ans.

Pourquoi de trois ans, le mandat passe à deux maintenant ?

Parce que les statuts qui ont été introduits auprès du MATDSI sont ceux de 1998, qui disposent, je crois à l’article 9 que la durée de mandat de l’administrateur et du membre du comité de supervision est de deux ans. Ce sont les membres fondateurs qui ont écrit cela et validé, si ma mémoire est bonne le 23 janvier 1998. En 2000, il y a eu un autre Conseil d’administration qui s’est dit, les deux ans ne nous arrangent pas, je ne sais pas pour quelle autre raison, amenons cela à trois ans. Ils ont pris une délibération qui dit que l’article 9 est modifié ainsi qu’il suit : « au lieu de mandat de deux ans, lire mandat de trois ans ».

Mais ce qu’on n’a pas fait et qui aurait dû être fait, la loi 10 le dispose, si vous changez les documents fondamentaux de votre association, vous devez les publier au Journal officiel. Cette modification extrêmement importante n’a jamais été publiée donc elle ne peut pas être opposable à tiers. On me dira non ça fait déjà 2000, c’est une pratique. Mais est-ce qu’on peut accepter, de vous à moi que l’on accepte qu’un Conseil d’administration modifie des textes et commence à les utiliser. Cela serait trop facile. Je prends la constitution, je la modifie en bas et je dis désormais c’est comme cela ça doit se faire.Non. Il devait y avoir au minimum une assemblée générale pour regarder ces modifications pour les conformer aux dispositions. Cela n’a pas été fait. Les gens ont fonctionné sous ce mode jusqu’à tout récemment.

Donc l’association fonctionnait dans l’illégalité depuis tout ce temps ?

Je ne le dirai pas puisque vous me prêtez le mot. Quand vous alliez pour déclarer votre association, le MATDSI (ministère de l’Administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité intérieure) n’avait pas les textes modifiés de 2000, mais ceux de 1998. Vous vous rappellerez que j’ai demandé par écrit au DG Kadeba, à l’ex-DG plutôt, de me fournir les textes pour que nous puissions les conformer. Il a refusé, il n’a pas répondu. Le MATDSI en avait dans ses archives, donc c’est avec ceux-là que nous avons introduit le dossier.

Est-ce que tous les administrateurs étaient à cette session extraordinaire du 25 août dernier ?

Deux n’étaient pas là pour fait de congés. A savoir celui de l’Union européenne et de l’ambassade de France.

N’est-ce pas là un boycott de leur part ? Etiez-vous en nombre pour statuer ?

Non ce n’est pas du tout un boycott. Il y a une disposition qui le dit très clairement quelque part que si vous avez 2/3 des membres présents ou représentés, vous pouvez valablement statuer. Nous sommes onze administrateurs, et les 2/3 donnent huit membres alors que ce jour-là nous étions neuf. Celui de l’union européenne nous a dit clairement qu’il partait en vacance. On a eu d’autres activités pour lesquelles on avait besoin des partenaires techniques et financiers. Il nous a recommandé quelqu’un d’autre. Mais comme le mandat d’administrateur est lié à la personne, cette personne ne pouvait pas venir.

Que dites-vous du contrat de trois ans que le DG Kadéba a signé avec le Conseil d’administration du Dr Bokar Kouyaté. Le limogez-vous en tenant compte de cela ?

Je voulais préciser un certain nombre de choses. Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté. Il y a un Conseil d’administration de la CAMEG et les agents signent des contrats avec le Conseil d’administration. Nous disons aujourd’hui que, vous le lirez d’ailleurs dans le code du travail, les conditions de séparation des travailleurs qui sont suffisamment précisées à l’article 60. Soit on est d’accord ensemble on se sépare. Soit il y a une partie qui n’est pas d’accord qui s’en va. Soit c’est pour une faute lourde. Nous sommes dans le troisième cas. Nous lui avons demandé les textes pour aller conformer notre association commune aux dispositions de la loi. Il a refusé. A quelle fin ? Est ce qu’il voulait nous emmener à une situation d’impasse avec cette association jusqu’au 20 octobre 2016 ?

Quand nous lui avons dit très clairement que nous voulons tenir notre session extraordinaire, il a fermé la porte. Je pense que ce n’est ni plus ni moins qu’une faute lourde à mon avis.

Que devient son contrat de trois ans alors ?

Quand vous licenciez quelqu’un pour faute lourde, son contrat, il peut toujours aller devant les tribunaux pour en parler. Si le tribunal suit le travail, pour rupture abusive du contrat, on prendra acte. Si la faute lourde est retenue, on prendra acte aussi.

Pendant que vous tentiez de vous réunir au siège de la CAMEG le 25 août, Dr Kouyaté était devant les tribunaux. Il a obtenu un sursis à exécution des actes du ministre mettant fin à ses fonctions de PCA de la CAMEG. Pourquoi continuez-vous à poser des actes malgré cette décision ?

Il y a aussi un principe. Je suis un fonctionnaire, donc de l’exécutif quelque part et il ne m’est pratiquement pas recommandé de commenter les décisions de justice. Donc je ne vais pas commenter cette décision. Mais tout ce que je vais juste dire, mais pas en commentaire. Quand vous lisez aussi les textes sur le tribunal administratif, une loi je crois de 1995, qui le dit quelque part, sursis à exécution dans certaines situations, quand y a un appel qui est interjeté, l’appel suspend le sursis à exécution. Voilà tout ce que je peux dire. Je l’ai lu noir sur blanc dans cette loi de 1995. C’est vous dire que je ne vais pas commenter la décision de justice qui a été prise.

Parlez nous de l’incident qui a eu lieu lors de la tentative d’installation du DG intérimaire au siège de l’association. Pourquoi une fois de plus les portes vous ont été fermées ?

Je serais très curieux de comprendre pourquoi encore, une fois de plus comme vous le dites on nous ferme les portes. Le constat est que c’était vraiment désolant qu’on arrive à des situations où on ferme les portes d’une structure comme cela à d’autres personnes. Nous n’avons pas voulu forcer la porte parce que nous estimions que ce ne serait pas très responsable de forcer la porte dans cette condition. Nous avons décidé de procéder à l’installation du DG ailleurs.

Vous l’avez fait où ?

Je dis, nous l’avons fait ailleurs. Ce qui était extrêmement important, c’est simplement que l’on puisse donner le certificat de prise de service au Directeur général Koussoubé. Ayant notifié la lettre de licenciement au DG Kadéba le 6 septembre, le 7, il fallait très bien, très rapidement trouver un DG pour qu’il n’y ait pas vacance, un vide qui serait préjudiciable à la CAMEG. C’est pour cela nous avons procédé à cela de façon très sobre. Nous n’avons pas voulu livrer un quelconque spectacle.

Donc il a été installé et a pris service. Y a-t-il eu passation de service entre DG sortant et entrant ?

Koussoubé Damien a été désigné par le Conseil d’administration, a été installé et a pris service. Je crois que dans certaines situations, on n’a pas forcément besoin d’une passation de service. Dr Kadéba a été régulièrement informé que l’activité devait avoir lieu. C’est lui qui nous a fermé la porte. Hier (le 8 septembre), nous étions à ce niveau et la porte était fermée à nous tous.Nous étions dehors. Est-ce que dans ces conditions, même si vous êtes de très bonne foi vous pouvez demander à quelqu’un de vous passer des dossiers lorsque vous venez vous installer ? Du reste, il s’agit d’un DG. Nous savons aussi que dans la maison, il y a jusqu’à six directeurs techniques qui véritablement sont, j’allais dire, ceux qui font avancer au quotidien les dossiers. Le DG est le coordonnateur des directeurs techniques. Voilà ce qui est de cette question.

Le ministre de la santé et vous, avez été assignés devant le juge des référés ce 9 septembre 2016. Dites-nous ce qui s’est passé devant le juge ?

J’ai été assigné à comparaitre, je ne connais pas très bien les termes juridiques, en référé d’heure à heure et je me suis présenté malheureusement avec un retard. Parce que l’assignation m’a été notifié à 7 h 34, pour que je comparaisse à 8 h. il était relativement difficile, connaissant la circulation de Ouagadougou d’arriver en 25 ou 26 mn au palais de justice. Me Sandwidi qui représente le cabinet de Me Harouna Sawadogo y était déjà. Certainement il y a eu de gros débats entre spécialistes du droit. Je ne saurais véritablement vous dire quel a été ou quels ont été tous ce dont ils ont parlé.

Que vous reproche-t-on ?

On ne me reproche absolument rien puisqu’on s’est adressé à Konfé Salifou fonctionnaire, qui n’a rien à voir à la CAMEG. Par contre Konfé Salifou PCA a quelque chose à y voir. J’étais allé juste parce qu’on m’avait convoqué là en tant que Konfé Salifou fonctionnaire. Je ne sais pas si vous faites la nuance. J’ai été convoqué en tant que fonctionnaire du ministère de la santé. Fonctionnaire y’en a des milliers, mais PCA de la CAMEG, il y a certainement un seul.

Vous n’avez donc pas participé aux débats ?

Comme sur l’assignation ce n’est pas marqué PCA. Je n’ai pas participé aux débats car c’était un débat entre spécialistes du droit et je n’en suis pas un, et je n’ai pas non plus été invité à participer aux débats.

Qu’est ce qui a été décidé ?

Qu’est ce qui a été décidé ? Je crois que, si vous ne voyez pas d’inconvénient posez la question à Me Sandwidi Alexandre qui en a longuement parlé entre eux spécialistes du droit avec le vice-président du tribunal. Posez-lui la question, il saura certainement être plus à l’aise pour vous parler de toutes ces questions qui sont du domaine du droit.

Le ministre de la santé a aussi été assigné au même titre que vous. Etait-il là ?

Je l’ai vu sur mon document. Certainement pour inviter un ministre à comparaitre il y a d’autres instances. Cela se passe certainement à d’autres niveaux.

Il y a un sit-in du personnel depuis le 7 septembre 2016. Est-il divisé sur la question ?

Tout ce que je peux regretter c’est que nous soyons arrivés à là. Je voudrais inviter tout le personnel à poser le problème si problème il y a avec le nouveau Directeur général qui a été installé et qui a pris service, qui du reste est de la maison. On pourra certainement travailler à lever les incompréhensions, les difficultés. Du reste le Conseil d’administration et son président que je suis, nous sommes disponibles pour recevoir et surtout rassurer le personnel que leurs acquis ne seront pas touchés. Jusqu‘à présent on n’a pas parlé et on ne parlera pas des travailleurs, parce que il s’agit de conformer la CAMEG à une nouvelle loi.

Il s’agit de donner un autre management à la CAMEG. Il n’est pas question du personnel. C’est dire qu’il n’est véritablement pas concerné par ce qui se passe. En résumé je voudrais simplement appeler à revenir et à travailler comme il convient pour qu’on puisse préserver tous, l’outil qui est extrêmement important, je le rappelle, pour la politique sanitaire au niveau du Burkina.

Vous vous rappelez que j’ai dit que depuis 1992, cet outil là existe. On l’a préservé contre vents et marrées et jusqu’à présent il tient. Quand nous regardons, dans la sous-région, il n’ya pas beaucoup de centrales d’achat des médicaments essentiels qui fonctionnent comme la nôtre. Pourquoi ? Parce qu’on a su préserver l’essentiel. Et l’essentiel pour nous, c’est essentiellement les travailleurs. Cela parait un peu redondant. L’essentiel, c’est essentiellement les travailleurs, le personnel parce que des DG arrivent et partent. Cela est normal. Si des DG arrivaient et ne partaient plus du tout, c’est là on pouvait certainement se poser d’autres questions. Ils arrivent, ils partent, mais les travailleurs restent.

Je crois qu’en résumé, il ne faudrait pas oublier de le mentionner très fort, le Conseil d’administration a retiré le mandat de DG à Dr Kadéba. Il est toujours un agent de la CAMEG. Avant d’être DG il était un directeur au sein de la CAMEG. C’est la crise de 2015 qui l’a emmené là.

Que dit le ministre de la santé par rapport à cette affaire ?

Pourriez-vous lui poser la question vous-même. Vous savez où le trouver. Là c’est le PCA qui parle, ce n’est pas le ministre.

Cette crise juridico judiciaire n’est-elle pas du genre à faire couler la boite ?

Pas du tout.

La CAMEG n’est pas en danger ?

La CAMEG n’est pas en danger. Elle saura se ressaisir. Quand je dis elle saura se ressaisir, les débats ne se posent pas fondamentalement sur les statuts ou le règlement intérieur. Ce n’est pas sur les documents fondamentaux, mais ce sont les pratiques qu’il y a dans la maison, autour de la maison. Mais cela va passer. Je reste optimiste que nous allons sortir très rapidement de cette période trouble là et nous allons nous ressaisir. Cela devrait se faire au grand bonheur de nos populations qui attendent des médicaments de qualité jusqu’au plus profond de nos villages.

Avez-vous un appel à lancer aux acteurs ?

Je reviens toujours au personnel. Je vais les inviter à plus de sérénité parce que leur outil, notre outil commun la CAMEG, devrait être mieux que cela en terme de remobilisation de tout le personnel pour véritablement travailler à rendre disponibles les médicaments, surtout à préserver les emplois qu’il y a. je voudrais insister là-dessus, on ne touchera pas à l’emploi de qui que ce soit.

Jusqu’à présent j’insiste la dessus. Et cela est un appel fort. Dr Kabéba Jean Chrisostôme reste toujours un agent de la maison. C’est simplement DG qu’il n’est plus. Dr Koussoubé qui est un agent de la maison, est devenu DG pour nous permettre d’avancer. Au personnel, véritablement ressoudons-nous pour travailler, à ce que l’outil tant convoité par beaucoup de personnes ne connaisse pas de période trouble pendant longtemps. Voilà l’appel que je lance en tant que président du Conseil d’administration de la CAMEG. Merci

Entretien réalisé par Marcus Kouaman
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Vos commentaires

  • Le 13 septembre 2016 à 06:04, par tinbila En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Ce monsieur ment comme un arracheur de dent comment un médecin peut tenir ce discours donc quand tu est nomé administrateur pour 3 ans on peu te décharge ccomme ca parceque le prince ministre en a décidé ainsi.écouté c’est une association et même si l’association n a pas déposé les nouvelles règles dès lors que l état le réclame l association le leurs transmet c’est pas à une tiers personnes de le faire au prétexte qu’elle avait les anciens textes. Comme des ministres mouta mouta vous êtes des hors la loi de la pire espèce.

  • Le 13 septembre 2016 à 07:13, par citoyen En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Voilà qui est claire. Au travail donc pour le bonheur des populations

  • Le 13 septembre 2016 à 07:19, par la verite En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    De la grande délinquance au sommet de l’état. Nul n’est au dessus de la loi même l’exécutif.
    Justiciable de tout le pays, magistrats, juristes, pharmaciens, syndicats, mobilisez vous tous car cette forfaiture ne saura passée.
    Le ministre de la santé doit démissionner ou être demis de ses fonctions.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:01, par pikbougoum En réponse à : i« Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Eclairer ma lanterne.est ce l’État peut écourter le mandat d’un administrateur ? Pourquoi ne pas attendre la fin du mandat des administrateurs ou la fin du contrat du DG ? La justice nous dira la vérité dans cette affaire.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:01, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Les paroles du Dr Konfé semblent rassurantes. Malheureusement, le contenu de ces paroles et les actes posés eux sont inquiétants.

    1°) Pourquoi faire remonter la crise au 3 Août avec la "volonté de changement" du conseil d’administration (CA) alors que le dossier était en souffrance depuis des mois ? Car tous ceux qui ont suivi la crise savent que c’est parti de la session du CA du 11 Mai, avec le renouvellement du contrat du DG. On peut se demander si sans cet acte, on aurait essayé de changer de CA et démis le PCA de son poste de conseiller technique. Donc un peu plus de sincérité rendrait l’argumentaire plus convaincant.

    2°) Vos actes sont fondés si c’est vous le CA. Mais il se trouve que cette qualité vous est contestée en justice par votre prédécesseur. Pourquoi mettre le DG en situation de choisir s’il doit vous obéir à vous nouveau CA ou à l’ancien ? Il aurait été plus simple de laisser la procédure de justice en cours trancher et en ce moment, si on vous donne raison, vous pourriez l’accuser d’insubordination s’il ne vous obéit pas. De plus, la crise étant venue de la volonté du ministre de le "balayer" du poste de DG, le licencier sous l’accusation de "faute lourde" jette une suspicion légitime sur la véracité de la faute. Même si vous êtes confirmé, il aura beau jeu de dire qu’il ne savait pas à qui obéir ou pas et votre accusation tombe à l’eau.

    3°) Si vous vouliez installer "pacifiquement" votre nouveau DG et collaborer avec le personnel, pourquoi venir avec les CRS ? Sachant de plus que ledit personnel était en sit-in, en tant que membre de ce personnel, quelles actions avez vous posé pour éviter le conflit et la violence ? Sans l’intervention de l’avocat Tougma, on peut penser que vous auriez fait tabasser le personnel avec lequel vous travaillez depuis des années pour installer "votre" DG. Est-ce là la "collaboration" que vous envisagez avec ce personnel ?

    3°) Personne ne conteste les prérogatives du ministre de la santé de nommer des administrateurs ou de contester un DG. C’est la façon de faire qui pose problème, et les justifications qui sont données. Comme la justice est saisie, qu’est ce que ça vous coûte, en dehors des mesures conservatoires, de laisser la justice trancher et de voir la suite ? Vos actes qui ressemblent au déni d’une décision de justice et au passage en force, y compris avec usage de la violence, vous desservent dans l’opinion et devant le juge.

    En conclusion donc, vos tentatives de communication un peu tardives ne sont pas couronnées de succès. Vous vous entêtez à vouloir diriger une association comme un EPIC ou EPE et à nier les actions judiciaires en cours. Tous ceux qui ont suivi les explications comprennent maintenant que la crise vient du renouvellement du contrat du DG "dans le dos" du ministre, par son propre conseiller technique et représentant au CA. En temps normal c’est lui qui devrait être dans l’œil du cyclone. Mais la réaction épidermique de M. le ministre par la violation de plusieurs textes, et les justifications par des prétextes autres que les faits réels vous mettent au contraire, le ministre et vous, dans la situation inconfortable des "fauteurs de trouble". Dommage pour vous...

  • Le 13 septembre 2016 à 08:05 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Mon frère continue de rêver parce nous sommes convaincus que toi, ton ministre et ton nouveau dg allez très bientôt disparaître de notre quotidien. On ne saura vous laisser perpétuer le mauvais exemple dans ce Burkina nouveau que nous avons tant rêvé.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:14, par SOUGUE En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    La vérité sur cette crise commence à jaillir à la face de l’opinion publique. J’avoue que je trouvais cette acharnement de l’ex DG et l’ex PCA très suspect. Mais vivement que les juges aient toutes ces informations pour nous résoudre définitivement cette crise qui n’a que trop durée. Que Dr Kadeba se retire et arrête de pourrir la vie de travailleurs dont une partie sur assez manipulée pour ces seuls intérêts.
    S’il se souci un peu de ses ex collègues, il devrait libérer le plancher.

    C’est de l’égoïsme pur et simple. Ou bien Y-a-t-il un cadavre qu’il cache dans son placard ?

    Courage PCA Konfé, on sait maintenant qui est qui ? Vous avez le soutien du peuple Burkinabé.

    Vider la CAMEG de cette racaille aux intérêts égoïstes.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:19, par WALAY En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    J’avais demandé à comprendre, maintenant je commence à comprendre. Il faut que les juges aident le pays à avancer. Je me rappelle comme si c’était hier que les actes que posent les membres du gouvernement sont attaquées par la représentation nationale qui saisit le cas échéant le conseil d’état, seul habilité à connaitre des fautes commises par certaines personnalité dans l’exercice de leur fonction. Il ne faut donc pas demander au ministre de la santé de se présenter devant le juge administratif. De plus je ne peux plus comprendre qu’après insurrection que le pays a connu parce qu’un Président élu veut être réélu, qu’un DG qui à été désigner (il n’y a pas de compétition) refuse de partir et il se trouve des gens pour défendre cela. C’est connu et cela se passe dans plusieurs conseils d’administration, le remplacement de certains membres avant terme (et on le précise même "en remplacement de telle personne dont il achève le mandat") et cela offusque personne. Cette affaire CAMEG va nous éclairer sur beaucoup de choses.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:19, par SOUGUE En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    La vérité sur cette crise commence à jaillir à la face de l’opinion publique. J’avoue que je trouvais cette acharnement de l’ex DG et l’ex PCA très suspect. Mais vivement que les juges aient toutes ces informations pour nous résoudre définitivement cette crise qui n’a que trop durée. Que Dr Kadeba se retire et arrête de pourrir la vie de travailleurs dont une partie sur assez manipulée pour ces seuls intérêts.
    S’il se souci un peu de ses ex collègues, il devrait libérer le plancher.

    C’est de l’égoïsme pur et simple. Ou bien Y-a-t-il un cadavre qu’il cache dans son placard ?

    Courage PCA Konfé, on sait maintenant qui est qui ? Vous avez le soutien du peuple Burkinabé.

    Vider la CAMEG de cette racaille aux intérêts égoïstes.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:26 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Des gens ont donc tripatouiller les textes de la CAMEG à leurs avantages sans impliquer le personnel de la structure. Et vous êtes là à instrumentaliser la population contre le nouveau Conseil d’Administration régulièrement mis en place. Allons seulement.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:37, par Sampawindé En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Une association de malfaiteurs qui tourne au vinaigre ?!

  • Le 13 septembre 2016 à 09:05, par Aflelou En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    J’avais déjà dit qu’ils sont devenus tous fous et fous les différents acteurs de ce fameux dossier CAMEG . Mais Dr KONFE par cette sortie est encore plus fou que les autres acteurs . Je relève que c’est la deuxième fois qu’il pose des actes que l’on peut considérer comme des actes de défiance à la veille du verdict de la justice . Franchement , alors que tout le monde attend le délibéré de la justice sur cette affaire de deuxième récépissé ce jour mardi 13 septembre , est il intelligent et opportun de faire une telle sortie dans la presse ce même jour ? Est ce que ,c’est à dire que le ministre de la santé et son équipe continuent à se foutre royalement de la justice ?. Veulent -ils signifier par ce comportement qu’ils défient la justice ? Quand même un peu de tact . Dr KONFE sans entrer dans le contenu qui comporte d’ailleurs beaucoup de contre vérités ,votre sortie est en tous cas maladroite et inopportune et vous Dr KONFE vous vous êtes totalement grillé dans cette affaire. Je crois que Mr le ministre de la santé n’est pas bien aidé par ses propres collaborateurs .

  • Le 13 septembre 2016 à 09:10, par la vérité rougit les yeux En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Que celui qui veuille entendre entente, un Etat est fondé sur des règles, depuis l’insurrection il n’y avait que la merde dans ce Burkina !!! On devrait savoir ce que nous voulons au fond, les grèves et contestations conduites par les émotions s’en est de trop, il faut restituer l’autorité de l’État , et non flancher aux menaces de groupuscules bravo au courage du ministre et du gouvernement. On vous soutient pour le bien du peuple.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:15 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    C’est vraiment du bordel au niveau de ce gouvernement. Je me demande si nous avons vraiment un président de la république. Même au temps du Blaiso, on ne voyait pas des ministre outrepasser des décisions de justice ni des populations s’entretuer pour des postes de maires et de conseillers municipaux. Vivement 2020 !

  • Le 13 septembre 2016 à 09:26, par Dedegueba SANON En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dans les textes de l’association le PCA est élu et non nommé par le ministre. A moins que cette disposition n’ait été inscrite dans les textes de la "nouvelle CAMEG" et dans ce cas il va falloir revoir de fond en comble les textes de cette association qui va devoir dépendre du bon vouloir du ministère. Toute chose que les bailleurs avaient voulu éviter et qui avait motiver la première relecture des textes de la CAMEG.
    En français facile cela veut dire que si le camp du ministre "Super Soum" l’emportait la CAMEG serait un service rattaché à lui...Et bonjour les "ponctions" pour financement des activités politiques du MPP. Déjà qu’à la DGPML ils ont tenu à récompenser "des sympathisants" pour leur engagement ?
    Les gars, moi je crois qu’on s’en est pris à Blaise pour rien, car souvenons- nous que ceux qui ont vraiment "politiquement forgé Blaise, un militaire", sont les mêmes qui nous dirigent aujourd’hui. Ils nous ont tout simplement bernés, rien n’a changé et ne changera tant que ce seront toujours eux qui nous dirigeront.Or tel que je vois notre avenir Roc fera sauf erreur de gawa, deux mandats pour passer la main à un autre du même clan etc, etc...
    J’avais proposé dans le temps du CNT qu’on introduise dans la constitution une "alternance obligatoire" si un un même groupe politique aligne dix ans de gestion du pouvoir d’affilé. Or on a seulement verrouillé pour les candidats mais pas les partis. Regardez ce que Poutine a fait aux russes....
    Pauvres de nous.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:32, par citoyen lambda En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Monsieur le président du conseil d’administration forcé, si je comprends bien vos propos, vous tenez vraiment a apporter votre pierre constructive a la CAMEG, et partant à toute la Nation.
    Mais toutes ces histoires autour de la question ne vous honorent pas à mon avis. Pourquoi persister, forcer a entrer là où aucun de vos collaborateurs futurs ne vous respecte ou encore ne vous reconnait.
    Si vous y allez vraiment pour l’intérêt général, vous auriez du reculer. Mais cet entêtement nous fait pressentir que vous y allez pour vos intérêts personnels.

    DE GRÂCE ARRÊTEZ SVP

  • Le 13 septembre 2016 à 09:33 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dr KONFE de qui tenez vous qu’un fonctionnaire est de l’exécutif ? Vous ne commentez pas un verdict judiciaire parce que vous êtes de l’exécutif ? Dr Konfé, les magistrats sont des fonctionnaires sont - ils de l’exécutif ? Les journalistes des médias d’Etat sont des fonctionnaires sont - ils de l’exécutif ? Les débutés qui sont fonctionnaires, même s’il n’y a pas de cumul de salaires, mais à la fin de leur mandat, ils regagnent leur poste respectif sont - ils de l’exécutif ? Vraiment Dr Konfé, vous ne divaguez par hasard.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:45, par Dignité En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Ce qui est intéressant dans toute cette histoire, c’est qu’elle permet à chacun de connaitre un peu mieux l’autre ! J’avais grand estime pour ce monsieur KONFE ! Mais comme j’aime à le dire, "dans toute situation, quelle qu’elle soit, il est toujours possible de percevoir son côté positif." Dans le cas d’espèce, Dr KONFE se révèle vraiment ! Et c’est tant mieux pour toute personne de bonne foi !
    Quand au Burkina Faso, que tout le monde attache sa ceinture de sécurité ! Les cardiaques, changez de pays au moins pour un bon moment !
    Bonne semaine à tous !

  • Le 13 septembre 2016 à 09:47, par Pegd En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Quand vous parlez, pensez que celui qui écoute est aussi intelligent. Tellement de forcing et de d’incohérence. Lisez plutôt !

    Maintenant, j’insiste là-dessus, si le ministre estime, ce qui est dans ses prérogatives, que quelqu’un ne le représente plus ou ne peut plus le représenter, il le décharge. Sur quelles bases ton cher Ministre pense que le DG ne représente plus ? Vous êtes plus une bande d’amis qui veulent aussi bouffer dans cette affaire mais vous allez tellement vite que c’est visible comme un nez sur le visage !

    Ce que j’ai appris et qui est certainement vrai est que le mandat n’est pas irrévocable. Vous avez aussi appris que le mandat on peut le sauter juste parce qu’on quelqu’un à placer ?

    Nous sommes allés jusqu’au bout et installé aujourd’hui en tant que Conseil d’administration. Quand c’est juste, on n’a pas besoin de forcer !

    Je ne crois pas qu’il y ait quelque part écrit qu’il doit y avoir passation de charge. Ce n’est écrit nulle part. C’est inadmissible qu’un PCA dise qu’une passation de service n’est pas nécessaire.

    Il y a une disposition qui le dit très clairement quelque part que si vous avez 2/3 des membres présents ou représentés, vous pouvez valablement statuer. Nous sommes onze administrateurs, et les 2/3 donnent huit membres alors que ce jour-là nous étions neuf. Celui de l’union européenne nous a dit clairement qu’il partait en vacance. Pourquoi être si pressé ? les vacances ça dure combien de temps ? Un mois et vous ne pouvez même pas patienter. Rien que ça, ça sent mauvais.

    Si le tribunal suit le travail, pour rupture abusive du contrat, on prendra acte. Au fait au fond de vous, vous savez de l’abus mais c’est du advienne que pourra, on aura sa tête ! Tellement vous êtes décidé quitte à payer cher !

    Quand vous lisez aussi les textes sur le tribunal administratif, une loi je crois de 1995, qui le dit quelque part, sursis à exécution dans certaines situations, quand y a un appel qui est interjeté, l’appel suspend le sursis à exécution.
    Nous n’avons pas voulu forcer la porte parce que nous estimions que ce ne serait pas très responsable de forcer la porte dans cette condition. Nous avons décidé de procéder à l’installation du DG ailleurs.
    On a suivi l’intervention de votre avocat à la télé, il dit en substance que lui en tant que homme de droit, vous conseille de ne rien forcé parce que rien ne pourrait le justifier mais qu’il comme vous avez le Ministre avec vous, peut être que vous si tout puissant pour outre passer les décision de justice. Même la CRS a compris que vous êtes dans l’illégalité.

    Je dis, nous l’avons fait ailleurs. Vous êtes aller jusqu’à installer votre homme en cachette, c’est incroyable.
    Du reste, il s’agit d’un DG. Nous savons aussi que dans la maison, il y a jusqu’à six directeurs techniques qui véritablement sont, j’allais dire, ceux qui font avancer au quotidien les dossiers. Si c’était le cas, vous auriez du au moins attendre le retour des représentant des partenaires financier et la décision finale de justice.

    On ne me reproche absolument rien puisqu’on s’est adressé à Konfé Salifou fonctionnaire, qui n’a rien à voir à la CAMEG. Abon ? votre arrogance avec la justice va vous perdre, je vous parie.
    La CAMEG n’est pas en danger. Elle saura se ressaisir. Elle n’est pas en danger mais devrait se ressaisir, je perds mon français !

    Un conseil cher ainé : allez y molo molo !

  • Le 13 septembre 2016 à 09:52, par Dignité En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Ce qui est intéressant dans toute cette histoire, c’est qu’elle permet à chacun de connaitre un peu mieux l’autre ! J’avais grand estime pour ce monsieur KONFE ! Mais comme j’aime à le dire, "dans toute situation, quelle qu’elle soit, il est toujours possible de percevoir son côté positif." Dans le cas d’espèce, Dr KONFE se révèle vraiment ! Et c’est tant mieux pour toute personne de bonne foi !
    Quand au Burkina Faso, que tout le monde attache sa ceinture de sécurité ! Les cardiaques, changez de pays au moins pour un bon moment !
    Bonne semaine à tous !

  • Le 13 septembre 2016 à 10:08, par TOKORA En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dr KONFE vous êtes un menteur, un usurpateur de pire espèce. Vous affirmez toute honte bue qu’étant fonctionnaire, vous êtes de l’exécutif !!! Si vous ne savez même pas cela comment pourriez vous comprendre les autres textes, à fortiori être un bon PCA. Ou bien vous assimilez que c’est l’exécutif qui vous dit de vous cramponnez et qu’il n’y aura rien !
    Vous faites honte à nous tous les médecins. J’ai du mal à vous reconnaître, vous qui étiez jusque là un modèle. Ah la soupe, elle fait perdre la tête à plus d’un !!!!!

  • Le 13 septembre 2016 à 10:23, par verite En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Si le ministre n’a plus la confiance de son conseiller ne lui en voulons pas pour cela. En temps normal quand on est mandate par un superieur on ne doit pas poser d’acte sans le consulter. Je crois que les uns et les autres veulent profiter de cette situation. De toute façon l’affaire est en justice et attendons le verdict. Pourquoi cet ancien pca s’accroche t.il tant ? Si lui et sont DG se savaient si compétents ils iraient faire valoir leur compétence ailleurs

  • Le 13 septembre 2016 à 10:27, par Dedale En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Je retiens de cette sortie une tentative de justifier le forcing du ministre de la sante et son pca.
    mais une fois de plus, c’est un echec. Pardon, si vous n’avez pas honte, ayez pitiė de la population au moins.

  • Le 13 septembre 2016 à 10:43, par IBK En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Internaute 19 Dignité, j’ai déjà fait mes valises dans l’attente d’une ONG pour préserver ma santé car c’est la racaille de dernière génération qui nous gouverne :mensonge, manipulation, calcalomnie, favoritisme. ... ce n’est pas comme ça on va développer le pays !
    Nous sommes en face du développement d’un Etat voyou que les honnêtes citoyens mettent debout comme un seul homme pour faire barrage au forcing éhonté du ministre de la santé et sa bande de voyous.
    Que le journaliste demande à Konfé, quelle stratégie a t il pour relever le système de santé, ie mettre fin à raquettes dans les hôpitaux, relever le plateau technique, assurer une meilleure répartition des spécialistes, la diminution des évacuations, la prise en charge des cancers, des hépatites.... Ce sont ces questions qu’il faut poser à un DGS.
    Ils tous obnubilé par le mensonge !

  • Le 13 septembre 2016 à 10:49, par Brice En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Juste dire aux forumistes que le relèvement par l’Etat de son représentant est tout à fait possible. Si vous suivez d’ailleurs les comptes rendus de Conseils des Ministres, vous vous apercevrez de plusieurs cas similaires. Et ce n’est pas nouveau au Faso.
    Donc sur ce point, il n’y a vraiment rien à dire.

  • Le 13 septembre 2016 à 10:59, par Marcus En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Tous des tubes digestifs, ils se foutent de la population.
    Est ce que c’est forcé d’être PCA de la CAMEG ?

  • Le 13 septembre 2016 à 11:11 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Je pense qu’il faudrait garder vos justificatifs pour la justice, en ce qui nous concerne, si la justice vous donne raison, tant mieux !! Mais, si la justice burkinabé dit que vous avez tort, alors là, j’aimerais pa être à votre place hein !!!!

  • Le 13 septembre 2016 à 11:23, par Sage En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Vous savez, quand des sujets pareils arrivent sur la place publique, chacun a tendance réagir par rapport à seins propres sentiments ; en fait, il ne s’agit de sentiments personnels, mais de textes ; qu’est que les textes disent ? Si à un moment donné, on estime que les textes ne sont pas bons, on les change. Je ne peux pas me lever un jour et dire qu’un panneau Stop est à un endroit qui ne me plait pas et donc je le brûle allègrement. Si vous n’êtes d’accord, allez en parler au Maire.
    Qui peut éclairer ma lanterne ? les membres du CA Bocar, étaient au CA intuitu ou comme Représentants de l’Etat ? et que disent les Textes ?
    Si on était dans le cas des sociétés, l’AG nomme les Administrateurs et peut les "débarquer" à tout moment. Si une personne morale est nommée, elle désigne son Représentant permanent au sein du Conseil ; elle peut le débarquer à tout moment sans avoir à se justifier. Qu’en est-il de la CAMEG ?

  • Le 13 septembre 2016 à 11:34, par PYONG-YANG En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Le poste de DG n’est un contrat à vie. Si celui qui t’a nommé te dessaisie et nomme quelqu’un d’autre, tu dégages. je suis sidéré par le comportement des pauvres internautes qui soutienne un DG impoli et insoumis à sa hiérarchie. C’est inadmissible et l’incivisme c’est ça aussi. Respectons nos autorités. le ministre est libre d’user ses prorogatives tout comme le PCA. S’il ne le font pas, c’est une faiblesse et un grave précédant car tous les DG, une foi nommés, peuvent se livrer à des actes inqualifiables et prétendent devoir terminer leur mandant. Si je suis la logiques de certains internautes à la mémoire sélective, nous devons ramener Mr Blaise COMPAORE pour qu’il achève son mandat ! Puis ce qu’on l’a contraint à la démission et au départ.

  • Le 13 septembre 2016 à 11:37 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Avez-vous bien lu comme moi : "Il y a une CAMEG qui a été créée en 1992 comme projet, qui a évolué pour devenir une association en 1998. Et ensuite :"Sur trois membres de ce comité, il ne restait qu’un seul sur le territoire burkinabè." Franchement merci beaucoup pour ses révélations. J’ai eu à dire que sorcier ne peut pas avoir pitié de la victime qui va lui permettre de vivre. La CAMEG en elle-même est une vraie arnaque du peuple Burkinabé. Il nous faut effectivement une nouvelle CAMEG dans laquelle nous allons tous voir clair. Par conséquent, jamais je ne vais supporter qui que ce soit au niveau de cette structure car c’est une vraie association de malfrats. Dissolvons-la pour mieux la recréée dans le vrai but de réellement venir au secours de ce vaillant Peuple.

  • Le 13 septembre 2016 à 11:51, par le Gaoualais En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dans la crise qui secoue la CAMEG, le juge des référés a ordonné à Salifou Konfé et Damien Koussoubé (respectivement“Nouveau” PCA et “nouveau” DG contestés) la cessation des troubles manifestement illicites à l’encontre de la CAMEG. Le Juge Karim Oubda a par ailleurs décidé que l’ordonnance est exécutoire à la minute et avant enregistrement et condamné les deux suscités aux dépens.
    donc....

  • Le 13 septembre 2016 à 12:19, par Lys En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Humm Dr Konfé, il faut faire appel du verdict qui vient de tomber et cesse de trop parler dans les journaux ! Est-ce que tu entends l’"ancien" PCA ?
    Laissez la justice trancher tranquillement.....

  • Le 13 septembre 2016 à 12:25, par sidwaya En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Nous avons fait notre insurrection pour apporter un changement dans ce pays, voir la rupture avec les pratiques de l’ancien regime. La CAMEG est une mine d’or pour le système Compaoré , ce que la population doit savoir est que Dr Kadeba et Bocar travaille a approvisionner les ténors de l’ancien regime qui vivent tranquillement en CI. Et devrons mettre fin à cette recréation et cette pillage des ressources de la CAMEG.Sinon comment Bocar peut prolonger le mandat de Kadeba pour 3 ans sans informer son Ministre ,pourtant le poste de DG de la CAMEG est soumis à un appel à candidature.
    Kadeba a été proposé par la transition comme DG par intérim de la CAMEG pour 12 mois non renouvelable .Allez y comprendre le comportement de Dr Bocar

  • Le 13 septembre 2016 à 12:37, par tinpoko En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Vous avez su bien mentionner que la cameg est en avance dans la sous région. On ne reste pas du dehors et juger.les statuts de la cameg sont en révision et le ministre de la santé avait toutes les prérogatives pour corriger ce que vous qualifiez de ’’ pratiques dans la maison’’.En management, on prend le temps de mobiliser tous les acteurs autour de la même cause.vous pensez que s il y’a dysfonctionnement votre nouveau DG pourra faire quelque chose ???Je dis non. Vous revez et l avenir nous dira si j ai tord ou raison !la cameg n arrive t elle pas a fournir de MEG aux structures sanitaires à coût relativement bas par rapport aux autres pays de la sous région.???En plus c est le ministère qui fixent les prix ???on ne change pas les chose du jour au lendemain !Quand on parle de statut,c est n est ni dr KADEBA ni DR BOKA qui ont ramener le mandat des administrateurs à 3ans.On sent un règlement de compte dans votre approche .De grâce , on ne veut pas un règlement de compte qui causera d ennui à la population.L’ASCE est disponible jour et nuit pour les audits !Fallait commencer par un audit avant de parler de ’’pratiques’’.je ne défend pas de DG mais je condamne fermement votre démarche.Le contexte n est pas favorable a un changement de DG ,malheureusement c est nous populations qui subiront les conséquences.

  • Le 13 septembre 2016 à 12:44, par Bouba En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Le juge devrait les déférer à la Maco pour troubles à l’ordre public. Nul n’est au dessus de la loi. Vous ne connaissez rien en droit et au lieu d’écouter votre propre avocat, vous persister dans la défiance de la justice. Votre mentor, quand bien même il prétend avoir un doctorat en droit ou sciences po, il ne connait pas rien du droit et toute sa vie parsemées d’actes d’entorses au droit. Sinon, il ne vous aurait laisser continuer dans une voie sans issue. Bravo aux magistrats qui se mettent du côté du droit. Mais aller jusqu’au bout. Nul n’est au dessus du droit et le constat du flagrant délit de troubles à l’ordre public devait les amener droit à la Maco sur réquisition du procureur en attendant pour leur comparution et condamnation pour troubles à l’ordre public.

  • Le 13 septembre 2016 à 13:27, par issa En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Le ministre de la santé Smaila OUEDRAOGO, le Dr KONFE Salifou ,le DG intérimaire Koussoube ,tous les nouveaux administrateurs ,doivent immédiatement démissionner de toutes leurs fonctions actuelles au regard du verdict de la justice qui vient de tomber . Être désavoué trois fois en justice et continuer à être ministre ,alors là on n’est plus dans un Etat normal .Excellences Mr le Président du FASO et Mr le Premier Ministre , vous n’avez plus d’excuses pour laisser continuer cette chienlit, la justice vous ayant facilité la tâche .Smaila ne peut plus continuer au être ministre de la santé .

  • Le 13 septembre 2016 à 13:27, par Windin m’mi En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Après avoir lu cet interview, je retient trois chose dans la conduite du Ministre de Santé et de son PCA :
    - 1-C’est STUPIDE dans le fond,
    2-C’est MALADROIT dans la forme,
    3-et c’est MEDIOCRE dans la façon.

  • Le 13 septembre 2016 à 13:53, par moi meme En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    j’ ai peur pour mon pays, avec la décision qui vient de tomber et si par extraordinaire, le ministère s’y plie, les gens vont tout mettre en œuvre pour empêcher Kadeba de travailler sereinement. c’est mon inquiétude, car le chien ne change pas sa manière de s’asseoir, ils sont tellement rancunier ces gars , ces nouveaux maîtres d’un temps

  • Le 13 septembre 2016 à 14:02, par madess En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    chers internautes, il s’agit de discuter de questions juridiques et non de débat d’ opinion. Le juge a ordonné un sursis à exécution contre les actes du ministre. Mais l’appel de la partie défenderesse impose automatiquement un sursis à exécution de la décision du juge. Excusez moi si vous ne comprenez pas, mais c’est du droit. C’est dire donc qu’en attendant de délibéré, le nouveau CA et le nouveau DG peuvent continuer à travailler. Quant à l’ex DG KADEBA licencié, il n’a qu à saisir le l’inspection du travail, puis le tribunal du travail comme la procédure l’exige.

  • Le 13 septembre 2016 à 14:17 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Le Conseil des Ministres peut remplacer un conseil pour qu’un autre termine son mandat si l’ancien exerce hors du territoire ou s’il est décédé. Mais tant qu’il est au pays et qu’il est valide, il n’ y a pas de raison de le remplacer. Je pense que les forceurs de PCA et de DG devraient avoir honte et d’attendre la fin du mandat du DG et des autres conseillers. Vivement que la Justice burkinabè se rationalise et dise le droit ! Bravo la justice !

  • Le 13 septembre 2016 à 14:44, par juste En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Le verdict des juges fait honneur au Burkina,au peuple Burkinabe et a la justice de notre pays.
    Le droit est dit et que ceux qui ont perdu se soumettent a la loi et que ceux a qui la justice reconnaît la legitimité Bocar et Kadeba de se mettre au travail.La crise de la CAMEG est finie.
    Cela servira de lecons a ceux qui pensent qu ils sont au dessus de la Loi dans notre pays ;

  • Le 13 septembre 2016 à 14:52, par parguim En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Cet écervelé se permet de comparer la constitution à une association

  • Le 13 septembre 2016 à 14:59, par le pays de maintenant En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    La CAMEG à donc fonctionné avec une personne sur trois comme comité de surveillance ? C’est inadmissible ce qui se passe à la CAMEG, vivement qu’on mette de l’ordre dans cette boîte, au niveau de son statut, du recrutement du DG et qu’on sache ce qui se passait labas..ça ne peut pas continuer ainsi, on est où la ? Monsieur le ministre, vous devez agir. Le Burkina Faso doit évoluer, tant pis pour ceux que ça n’arrangerait pas.

  • Le 13 septembre 2016 à 15:09, par Realité En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Tout le regret est de constater le silence au sommet de l’Etat qui favorise ce cafouillage du ministre de la santé sans expérience aucune. Peut devenir un ministre qui veut mais ne peut manager un tel ministère qui peut. Nous pensons qu’il ya de bon managers dans ce ministère. Découragement

  • Le 13 septembre 2016 à 15:16, par Sidbala En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dans tout on dirait qu’il y a pas de président dans ce pays. Qu’attend t il pour trancher en faveur du peuple ?

  • Le 13 septembre 2016 à 15:33, par yob En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    en attendant d’avoir les explications de la partie déchue,il me semble un plus clair les propos du du PCA Konfé.la partie advesrce doit comprendre que le Burkina est venu de tres loin ;les intérêts égoïstes doivent faire place a l’intérêt général.il faut de l’alternance dans la gestion des biens de l’Etat.Pourquoi s’en téter a rester coûte que coûte a un poste ou votre mandat est épuise. Chers anciens Pca et DG, en tant que fonctionnaire au service de la CAMEG vous êtes toujours utiles pour vos expertises, de ce pas ,surpassez tout ce qui est entrain d’être dit et apporter votre soutien a la nation.
    Conseil d’un frère.

  • Le 13 septembre 2016 à 15:42, par intègre En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Si la justice est vraiment indépendante on verra clair dans cette affaire.il faut que ce ministre jaloux et son sal pca ou quoi la chasse qu’il peut violer les lois de la république mais il ne pourra au grand jamais violer la loi de la nature. s’il fait pas attention dans cette affaire il servira de cobaye pour les autres ministres. Dr .s. Ouédraogo, tu fait la honte à tous les burkinabè, tu n’est pas un exemple de cadre à suivre. Tu va regretter amèrement dans cette affaire de la cameg.quant à ce gouvernement irresponsable vous avez trahit ce peuple assoiffé de justice mais l’avenir nous donnera raison. Allons
    seulement

  • Le 13 septembre 2016 à 15:50 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    "Nous avons trouvé un Directeur général par intérim, Dr Koussoubé Damien, qui est le Directeur du marketing et des ventes à la CAMEG. On lui a donné un mandat de trois mois pour nous permettre d’avoir des textes relus avec l’ensemble des agents de la CAMEG, avec l’ensemble des parties concernées par cette question. Cela doit se faire dans trois mois. Nous disons aussi qu’avant la fin des trois mois, nous devrions avoir eu un nouveau parce que les statuts de la CAMEG disposent que le DG doit être recruté sur appel à candidature ouvert par le Conseil d’administration." Dixit Dr KONFE.
    Que fait-on alors des textes qui avaient été relus sous la transition avec la participation de toutes les parties prenantes. Ces textes n’attendaient que le nouveau ministre de la santé pour se faire adopter. Le ministre veut-il faire fi de cela et écrire ses propres textes ?

  • Le 13 septembre 2016 à 16:03 En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Le problème se trouve au niveau de la justice. Pourquoi, le juge ne juge pas sur le fond. Rendre la justice sur la forme ne met pas fin à cette crise. Si j’étais à la place de Mr. KADEBA je démissionne parce que la raison que j’aurai ne me fera pas un bon DG. En étant DG je n’aurai pas seulement les agents de la CAMEG comme collaborateurs, j’aurai le ministre et la commission de supervision en face de moi, et ces derniers semblent ne pas vouloir ma présence. Rester DG pour KADEBA ne signifiera rien, peut-être avoir son salaire, il n’aura aucun respect et aucune confiance pour faire son travail. Il est temps pour que KADEBA sort la tête haute parce que actuellement, il a une bonne position pour partir. S’il reste, ils feront tout pour lui mettre la honte à tout moment. Si tu es un technicien, il faut éviter de cogner la tête des politiciens. La justice est une bonne chose mais il faut avoir le bon sens.

  • Le 13 septembre 2016 à 16:06, par Dignité En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Félicitations à la Justice de mon pays ! Pour une des rares fois, elle dit le droit malgré des pressions probables ! Pourvu que cette démarches soit le premier pas vers une renaissance de l’institution !
    Quand à l’application de la décision, je crains que les "puissants" du moment ne se sentent pas concernés et feront tout pour à contre. C’est ce qu’ils ont démontré depuis le début !
    Ce qui est intéressant, ils sont entrain de réunir les ingrédients de leurs déboires ! Le seul dommage est le tribu que cela imposer aux populations et au peuple burkinabé une fois de plus !
    Quant à ceux qui pensent que l’Etat peut nommer qui il veut et démettre quand il veut, sauf à s’inscrire dans une campagne de désinformation, cela n’est pas exact ! Ici, il me semble qu’il s’agit d’une question respect des règles établies ! C’est l’Etat qui recrute les fonctionnaires, mais peut-il les licencier quand il veut ? Ce qui est possible doit l’être dans le respect des conditions et des règles qui s’y attachent ! Sinon, c’est une république bananière !

  • Le 13 septembre 2016 à 16:12, par Dignité En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Félicitations à la Justice de mon pays ! Pour une des rares fois, elle dit le droit malgré des pressions probables ! Pourvu que cette démarches soit le premier pas vers une renaissance de l’institution !
    Quand à l’application de la décision, je crains que les "puissants" du moment ne se sentent pas concernés et feront tout pour à contre. C’est ce qu’ils ont démontré depuis le début !
    Ce qui est intéressant, ils sont entrain de réunir les ingrédients de leurs déboires ! Le seul dommage est le tribu que cela imposer aux populations et au peuple burkinabé une fois de plus !
    Quant à ceux qui pensent que l’Etat peut nommer qui il veut et démettre quand il veut, sauf à s’inscrire dans une campagne de désinformation, cela n’est pas exact ! Ici, il me semble qu’il s’agit d’une question respect des règles établies ! C’est l’Etat qui recrute les fonctionnaires, mais peut-il les licencier quand il veut ? Ce qui est possible doit l’être dans le respect des conditions et des règles qui s’y attachent ! Sinon, c’est une république bananière !

  • Le 13 septembre 2016 à 16:17, par ka En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dans un contexte particulier ou le silence du gouvernement fait foi, en laissant un ministre et ses amis ainsi que son entourage s’amuser à foutre la merde dans une association qui est vital pour le peuple Burkinabé, en mettant des responsables cancres à la place des bougres de cornichons, il est temps que le peuple sorte de son silence avec légitimité pour défendre son intérêt. Il y a un sérieux problème avec Roch Kaborè et son équipe, car les activités du CAMEG dépendent de la vie en sursis de 80% du peuple Burkinabé. Ce n’est pas une association ou les charognards aux gosiers larges doivent s’aventurer. Il faut que le peuple demande la fermeté et le sérieux du gouvernement pour la bonne gestion du CAMEG. A regarder et écouté ce bouffon de Konfé, on découvre un intrus avec des complices responsables a bouffé et a détruire l’association CAMEG, pourtant capital pour la santé du peuple Burkinabé. Les mensonges et la duperie ne payent pas, c’est le moment que vous cessiez de vos manéges

  • Le 13 septembre 2016 à 16:58, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    - Aaaaahhh !! Dr KONFÉ voila qui est clair !! Mon cher ami KA, si on veut bien voir, l’article 9 du statut de la CAMEG est comme l’article 37 de notre constitution ?! Donc c’est la modification de cet article sans publication au Journal Officiel du Faso qui a entraîné aujourd’ui l’insurrection qui se déroule à la CAMEG comme en octobre 2015 l’article 37 avait entraîné une insurrection dans le pays ! Merci mon cher.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 13 septembre 2016 à 17:12, par Nekre En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Les internautes tapis derrière leurs claviers qui ponctuent leurs interventions par des "courage Mr le Ministre" me rappellent la lutte contre le modification de l’article 37. Je dis , c’est peine perdu. Peut être que Dr Kadeba et Dr Kouyaté sont très forts, mais sont -ils aussi forts pour berner la CGTB, le syndicat des pharmaciens, le personnel de la CAMEG, la justice (par 3 fois), une bonne partie des internautes......Tout de même, "il ne faut pas nous prendre pour bêtes". Il faut arrêter le forcing et revenir a des meilleures sentiments.

  • Le 13 septembre 2016 à 17:13, par le fair play citizen En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    NON MONSIEUR LE JUGE, ALLEZ JUSQU’AU BOUT ! C’EST TROUBLE A L’ORDRE PUBLIQUE. TROUBLE SURTOUT A UN SERVICE DE SANTÉ. IL FAUT LES ÉCROUER A LA MACO. POINT BAR. SI C’ÉTAIT DE TIERCES PERSONNES, ON LES AVAIT DÉJÀ ARRÊTÉES.
    POURQUOI TANT DÉFIER DES DÉCISIONS DE JUSTICE ? APRÈS QU’ALLONS DIRE A NOS ENFANTS PAR RAPPORT AU CIVISME ?
    POURQUOI CE SILENCE DU GOUVERNEMENT FACE A DES PERSONNES QUI DÉFIENT JUSQUE A TRRROOOIIISSS FOOOIIIS (03) FOIS LA JUSTICE

  • Le 13 septembre 2016 à 17:30, par solidaritesf En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Cette affaire de CAMEG n’honore pas l’administration du Burkina Faso. Un conseil au DG nouvellement désigne. N’accepte pas de te faire installer de la sorte car tu vas diriger des travailleurs de CAMEG et non des CRS.

  • Le 13 septembre 2016 à 17:32, par Fils de Yatenga En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    On ne peut pas subir trois revers judiciaires et continuer à être ministre . Et comment le ministre Smaila va travailler avec l’ancien PCA et ancien D G qui tiennent maintenant leur force d’une décision de justice ? Non, Non le ministre de la santé a joué et il a perdu .il doit donc en tirer toutes les conséquences . C’est vrai que la honte ne tue pas ,mais quand même la seule voie d’une sortie digne du ministre c’est la démission pure et simple pour redorer au moins son blason . Il donnera une leçon pour l’histoire et rien que par ce geste ,il peut reconquérir la sympathie de l’opinion nationale et revenir dans trois ,cinq ans après avoir rempli son mandat de député . Tous ceux qui l’encouragent au forcing ne sont pas pour son bien .La sagesse ne nous apprend t’il pas que parfois ,il vaut mieux reculer pour mieux sauter ? Allez monsieur Mr le ministre OUEDRAOGO rentrez dans l’histoire par une décision historique .

  • Le 13 septembre 2016 à 17:48, par CHERIF SY En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    En tout cas merci beaucoup M.Konfé pour certains éclaircissements. Effectivement ça commence à se dévoiler. Donc il y a deux membres du comité qui sont actuellement hors du pays et pourtant il y a un individu qui s’acharnait sur moi pour rien. Créer un telle association en 1998 dans ce pays sans la participation de certaines personnes m’aurait beaucoup surpris. Alors comme c’est ainsi, la solution c’est de recréer la CAMEG de telle sorte qu’elle devienne un patrimoine national et non le patrimoine d’une association de malfrats. Car à bien y voir on se rend compte que des individus sans vergogne se sont permis de nous gruger durant toute une période. Et dire qu’il y a des gens encore dans ce pays pour les défendre. En tout cas on ne les lâchera jamais tant qu’il n’y aura pas de changement.

  • Le 13 septembre 2016 à 18:00, par Conséquence En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Se tromper dit-on est humain, mais c’est persévérer dans l’erreur qui est diabolique. Le feuilleton judiciaire qui oppose le ministre de la santé Smaila Ouédraogo et le directeur général de la CAMEG,Dr Kadéba a marqué encore ce lundi 13 septembre 2016,une 3è cinglante défaite pour le ministre et ses avocats du diable. En effet, dans un premier temps, le ministre a été sommé par la justice de surseoir au chamboulement textuel de la CAMEG qui licenciait le DG et le président du Conseil d’administration. Il a refusé d’obtempérer. Ensuite, Il passe par des manœuvres incongrues pour obtenir un récépissé supposé lui permettre de créer une autre CAMEG sous forme d’association et d’y installer ses hommes de main pour accaparer les gros circuits financiers de la CAMEG. Le tribunal pour une seconde fois lui a notifié la nullité de ces actes. Le ministre et ses avocats persistent et font appel. Pour la troisième fois, la justice a rejeté cet appel. Trop c’est trop. Ce seul ministre ne peut pas continuer à se comporter comme un hors la loi et jeter ainsi le discrédit sur le gouvernement, la CAMEG, le ministère de la santé et même avec un effet induit sur le peuple burkinabè par son affairisme à outrance. Si jusque là le Premier ministre et le Président du Faso ont observé un silence sur cette affaire, en raison de l’indépendance de la justice, cette bataille judiciaire qui donne tort à tous les niveaux au ministre de la santé mérite qu’on tire à présent les conséquences qui s’imposent. Ce monsieur ne peut plus diriger le ministère de la santé et n’est plus crédible pour les bailleurs de fonds de la CAMEG et de la santé.

  • Le 13 septembre 2016 à 19:48, par Wendmi En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Rien que de l’aigreur et de la haine dans les propos. Dommage !!!!!

  • Le 13 septembre 2016 à 20:00, par SIDNOOMA En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    JUSTE UNE PRECISION KORO YAMYELE, NOTRE REVOLUTION DATE PLUTOT DU MOIS D’OCTOBRE 2014 ET NON PAS DE 2015. MERCI

  • Le 13 septembre 2016 à 21:45, par ka En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    A mon jeune ministre Smaïla Ouédraogo, tes débuts de cadre responsable étaient exemplaires et apprécié par tes sujets à tes ordres. Maintenant tu dois avoir le courage de rompre avec un système dont ton entourage et amis bouffons veulent te calquer, et qui est du passé. Le passé n’est pas une maladie honteuse, mais il est préférable de soigner l’avenir, car ton avenir est radieux dans les prochains gouvernements de la jeunesse qui a dit que rien ne sera plus comme avant, parmi cette jeunesse, toi mon jeune cadre Smaïla Ouédraogo. Les conseils du vieux Ka étaient de l’or avant l’insurrection de 2014 pour certains qui m’ont écouté, et d’autres regrettent de ne m’a pas écouté, et fui avant le repas de midi. Règle ce problème de CAMEG avec la loi, et de tes acquis solides comme expériences en Europe.

  • Le 13 septembre 2016 à 22:10, par dieu maudisse les dictateurs En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    les lettrés de la cameg nous pourrissent la vie : s’ils ne sont ni PCA ni dg, vont ils mourir ? sont ils soucieux de la santé des populations ?
    ou est passé le président rmck et son programme santé ?
    quel pays où les gens subissent tout ?
    ne peut on pas balayer tous ces gens nouveaux PCA et dg et anciens PCA et DG et trouver d’autres personnes pour assurer la suite de la cameg ?
    je comprends que les dividendes des uns et des a autres sont en jeu.
    en attendant de voir la fin de cet enfantillage et de cet égoïsme non profitable au peuple,
    Que Dieu maudisse les dictateurs.

  • Le 13 septembre 2016 à 22:21, par gohoga En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Internaute 61 Conséquence
    pardon taisez-vous vous ne comprenez rien. La justice n’a pas encore examiné les appels. Les 2 décisions du tribunal administratif sont en ADD et 1er ressort ; c a d non définitives. attendez que le conseil d’Etat vide sa saisine avant de jubiler.

  • Le 13 septembre 2016 à 23:21, par Alex En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    C’est le ministre de la santé qui doit démissionner car il a démontré son incompétence dans le management en glissant vers le népotisme et le corporatisme. Avec ces revers devant la justice, désavoué par le personnel du ministère et de la CAMEG, peu crédible devant les bailleurs de fonds qui ont découvert son jeu malsain, il ferait mieux de rendre service à la nation en démissionnant pour laisser la place à quelqu’un de plus compétent. Le Burkina regorge d’hommes plus compétents et pétris d’expériences.

  • Le 14 septembre 2016 à 04:19, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Internaute 60 "CHERIF SY" :
    Si vous ne voulez pas qu’un "individu s’acharne sur vous pour rien", évitez de vous acharner à le citer de façon mensongère "pour rien" !

    On est en démocratie, vous êtes libre de développer vos idées et arguments, y compris de défendre le diable, mais pas libre de m’imputer vos mensonges inventés de toutes pièces alors que je dis exactement le contraire !

    Vous êtes alors un escroc intellectuel, un terroriste de la pensée, un mercenaire des réseaux, un voleur d’opinion, un défourneur d’idéal !!! Et démentir vos propos mensongers n’est pas de l’acharnement mais la défense légitime de mes idées que vous voulez travestir. Alors un conseil : Oubliez-moi quand vous voulez passer vos commentaires "téléguidés" mensongers ! A bon entendeur...

  • Le 14 septembre 2016 à 11:16, par Le fils de Koupèla En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Pourquoi certains disent que le ministre refuse d’éxécuter les décisions de justice alors que les avocats ont fait appel ? Pour moi, ceux qui ont toujours refusé de respecter la loi, c’est l’ancien PCA et l’ancien DG. Je m’explique : premièrement par rapport à la durée du mandat des administrateurs de la CAMEG. Pour le Dr Bocar Kouyaté, l’ancien président du conseil d’administration de la CAMEG, leur mandat devait s’achever en 2017 (soit 3 ans). Pour nous faire une idée précise sur cette question, repartons aux statuts originels de la CAMEG datant de 1998. Il est stipulé en son article 9 que le mandat des administrateurs est de 2 ans renouvelable une fois. Ensuite, l’article 15 précise que toute modification des statuts doit être approuvée par le comité de supervision. Enfin, comme il est de coutume pour les associations, tout changement des organes ou des statuts doit être notifié au ministère en charge de l’administration territoriale. Mais le Dr Kouyaté évoque une modification des statuts en 2000 qui aurait changé le mandat des administrateurs de 2 à 3 ans renouvelable une fois. Le comité de supervision a-t-il approuvé ces textes ? Aucun élément ne tend à le prouver dans le dossier. Au ministère de l’administration territoriale, cette version des statuts est également introuvable, selon nos sources. Curieusement, les statuts dits de 2000 ont les mêmes signataires à la même date (le 23 janvier 1998) que les statuts authentiques de 1998. On se retrouve donc avec deux statuts de 1998 avec des contenus différents. N’est-ce un tripatouillage ?
    Deuxièment : par rapport au contrat de l’ancien DG Kadéba : Le mandat des représentants de l’Etat au conseil d’administration a expiré depuis le 09 avril 2016. Pour ce qui concerne l’ancien CA présidé par Dr Bocar KOUYATE, les membres représentant l’Etat n’ont jamais été nommés en conseil des ministres comme le prévoient respectivement à ces articles 9 et 8 des statuts et du règlement intérieur. Dr Bocar KOUYATE, alors Président du CA et conseiller technique du Ministre de la santé, n’a pas informé le Ministère de la santé de l’expiration de leur mandat et a continué à poser des actes au nom du CA devenu illégal.

    Pire, le 12 mai 2016, bien que leur mandat soit expiré, ils décident dans un point de divers d’une session extraordinaire du Conseil d’administration, du renouvellement pour trois ans du contrat du Directeur général intérimaire à l’origine, sans appel à concurrence et sans l’avoir au préalable évalué en violation des statuts de la CAMEG et en violation du code de travail qui plafonne les contrats à durée déterminée à 2 ans (Article 54 du code du travail).

    En rappel, le Directeur général actuel d’abord désigné sous la transition pour un intérim de trois mois deux fois, a par la suite sans appel à concurrence bénéficié d’un contrat de travail de 12 mois dont le terme est intervenu le 30 juin 2016. Un contrat dans lequel, il a 3 000 000 de FCFA après déduction de toutes les charges et 2 véhicules de fonction dont un de ville et 1 pour les missions pour une association à but non lucratif.

    Alors, qui du ministre et des autres respectent la loi ? question au Dr Bocar Kouyaté pour finir : pourquoi il n’a pas contesté le limogeage de Moussa Sanfo sous la Transition alors qu’il était PCA de la CAMEG ? On aimerait bien savoir !

  • Le 14 septembre 2016 à 12:40, par Ouatt En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    J’aimerais qu’on fasse des critiques constructives que de parler toujours de mentor. Chacun dans la vie veux ressembler à quelqu’un donc a un mentor qui sûrement est mal placé. De ma part, si les textes des institutions doivent rester en état et fonctionner comme tels, on devrait regretter le départ de Blaise. Blaise avait-il fini son mandat ? 《Non》. Mais du fait qu’il a tenté de modifier la constitution pour rester, il a été chassé par le peuple. Il est donc inadmissible qu’un Conseil d’administration (CA) modifie les textes a sa guise pour y rester. Dans le cas contraire ça sera un cas de juriste prudence pour tous les autres CA. Ce qui est dommage ici, nous sommes dans la loi de 5%, 5% et 90%. Seuls les deux 5% ont raison (un vrai et l’autre faux ) et chacun titre de son côté les moutons qui ne comprennent rien et représentés par les 90%. M’inscrivant dans les 5% en vrai, il faut changer tous ceux qui ont tenté de modifier ou modifier les textes de leur structure pour y rester. Les avantages doivent revenir au peuple. Encore pourquoi avez-vous critiqué positivement le Ministre de l’économie quand elle a voulu revoir les fonds communs perçus par d’autres supers fonctionnaires ? Pourquoi les OSC n’ont pas soutenus cette dame pour mettre fin à cette inégalité ? Qu’est ce qu’on veut à la fin ? Continuer dans la médiocrité ? Non jamais. Messieurs les ministres travaillés mais dans la légalité. En particulier celui de la santé, apporté une grande reforme à ce ministère qui en a si besoin. Tous mes encouragements.

  • Le 14 septembre 2016 à 16:33, par ka En réponse à : « Il n’y a pas un Conseil d’administration Konfé, ni un Conseil d’administration de Bokar Kouyaté », dixit Dr Salifou Konfé ‘’nouveau’’ PCA de la CAMEG

    Dans tout ce manège, le seul problème est qu’un DG devait depuis fort longtemps être recruté légalement par voie de compétence et de qualification comme l’indique clairement un article de l’statut du CAMEG. Mais pour des magouilles à profiter pour placer ses amis, on fait traîner les choses depuis l’élection du président Roch Kaboré, et on tripatouille derrière le peuple l’article 9 de l’statut du CAMEG : Ce qui est inacceptable pour un peuple averti. Le Burkina est un village, et on se connait tous. Que ce nouveau DG soit désigné par concours, et le problème est résolu pour tout le monde. Mr. le ministre quittez dans ça s’il vous plait, car le peuple ne plus votre mouton de la Tabaski.

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