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Etude sur les politiques publiques en faveur des jeunes : L’IGD joue sa partition

Publié le samedi 10 septembre 2016 à 21h30min

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Etude sur les politiques publiques en faveur des jeunes : L’IGD joue sa partition

L’IGD en partenariat avec le centre suédois et le ministère de la jeunesse et de l’emploi a initié une étude sur les politiques publiques en faveurs des jeunes au Burkina Faso. C’est ce samedi 10 septembre 16 que cette étude a été passée au peigne fin avec les responsables de l’IGD et les jeunes militants dans les partis politiques.

Les jeunes constituent une ressource importante de développement économique, culturel, social et politique. Cependant ils sont confrontés à des crises comme celle de l’emploi, de la pauvreté, de la participation citoyenne qui entravent leur épanouissement et freinent leur participation active au développement. La présente étude a été réalisée dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet visant à renforcer la participation et l’influence des jeunes dans la gouvernance post transition. Elle vise également à identifier et analyser les politiques publiques en faveur des jeunes et s’inscrit dans le processus de suivi de ces politiques par les jeunes impliqués dans le projet.

Le ministère en charge de la jeunesse conduit depuis 2008 la mise en œuvre de trois politiques nationales en faveur des jeunes. Il s’agit de la politique nationale de la jeunesse (PNJ), adoptée en août 2008 et renouvelée en 2015 ; la politique nationale de l’emploi (PNE), adoptée en mars 2008 et en cours de relecture ; la politique nationale d’enseignement et de formation technique et professionnels (PN/EFTP), adoptée en juillet 2008. Jusqu’à ce jour seule la politique nationale de la jeunesse et une stratégie de généralisation de la formation professionnelle ont été adoptées et elles ne sont pas encore mise en œuvre, les deux autres politiques n’ayant pas pu être renouvelées.

D’une manière générale, les trois politiques publiques sont pertinentes car la réalisation des objectifs fixés permet de répondre à des besoins fondamentaux des jeunes, notamment en matière d’éducation, de formation, d’emploi et de participation au développement. Des recommandations ont été faites à l’issue de cette étude à l’endroit du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des partis politiques et de la société civile, des collectivités territoriales et des jeunes eux mêmes.

De l’avis de Abdoul Karim Saidou, chargé de programme à l’IGD, cette étude a permis de faire un bilan des actions qui sont menées par le ministère en charge de la jeunesse et de façon générale, il estime que ces politiques ont des effets notables sur la situation de la jeunesse. Pour lui, des insuffisances sont à souligner au niveau de la mise en œuvre, de l’élaboration, de l’implication de la jeunesse et des autres parties prenantes en général. « L’une des principales recommandations est de faire en sorte que l’ensemble de ces politiques puisse être fusionné en une seule politique pour plus de cohérence et d’efficience dans la mise en œuvre » a-t-il soutenu.

Un certain nombre d’activités ont été initiées à savoir des conférences publiques, des audiences auprès des différentes parties prenantes, un concours de plaidoirie sous le thème « le changement en Afrique, peut-on compter sur la jeunesse ? » qui permettra de réviser les notions d’engagement. Un concours de slam est également prévu pour se tenir à Bobo Dioulasso et une conférence de clôture au cours de laquelle un bilan sera fait de ce qui a été réalisé au cours de ces deux années.

Angeline TOE (stagiaire)
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