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Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

Publié le lundi 12 septembre 2016 à 18h50min

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Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

Voici un sujet sur lequel je mène la réflexion depuis quelques années déjà. À quoi servent les 11 000 (sinon plus) hommes et femmes mobilisés en permanence et entretenus aux frais du contribuable ? En avons-nous besoin ?

Du rôle de l’armée dans un État

Le rôle de l’armée est de défendre le territoire national.
Il arrive que d’autres missions non liées à ce rôle lui soient confiées. Par exemple, au Burkina-Faso, le secourisme est confié à l’armée à travers la brigade des sapeurs-pompiers. En Europe (Angleterre, France, Irlande etc.) on voit les militaires faire du secourisme pendant les hivers, lorsque les inondations menacent les populations : ils construisent des digues, évacuent les populations, ravitaillent les fermes isolées, etc.
L’armée, c’est la clé passe-partout dans beaucoup de pays, et il est dommage qu’au Burkina, elle ne soit pas réquisitionnée pour récurer les caniveaux afin d’épargner les populations des inondations à répétitions, surtout maintenant que l’assainissement est un droit constitutionnel, et que l’État risque de longues poursuites judiciaires par les victimes des inondations pour violation de leurs droits fondamentaux !

L’armée peut être utile, cela ne souffre pas de débat, mais quels facteurs militent en faveur de sa suppression ?

L’absence presque totale de conflits inter-états

Le Burkina-Faso et le Mali sont les seuls états ouest-africains à être aller en guerre l’un contre l’autre depuis 1960. La « guerre de noël » en 1984 fut la dernière.
Ailleurs sur le continent, les guerres entre états sont aussi rares : en fait, hors mis les guerres d’indépendance (Mozambique/Portugal et Namibie/Afrique du Sud), seulement deux autres conflits inter états peuvent être cités : la guerre Maroc/Mauritanie (1975) et plus récemment Erythrée/Ethiopie (1998)

L’inadaptation de l’armée à juguler des conflits internes

Si on peut noter avec satisfaction l’absence ou presque de conflits entre états, ce n’est pas le cas à l’intérieure même des états. L’époque contemporaine est marquée par une abondance des conflits internes : Liberia (1990), Sierra-Leone (1991), Guinée-Bissau (1998), Côte-d’Ivoire (2000), Mali (2012), pour ne citer que ceux-là.
Ces conflits internes ont mis à nu les carences des armées nationales qui se sont bien trop souvent retrouvées elles-mêmes divisées selon les lignes de démarcations des conflits, contribuant ainsi au problème plutôt qu’à la solution.
Du reste, la nature même des problèmes que soulèvent ces conflits internes requière des solutions politiques plutôt que militaires.

En effet, pendant longtemps, nous avons déploré la « balkanisation » du continent. Cependant, très peu de pays ont montré suffisamment de flexibilité lorsque certains nationalismes se sont manifestés. Peut-être que justement, la réponse à ces nationalismes est plus d’intégration régionale d’abord et africaine ensuite.
Beaucoup de critiques peuvent être faites à l’Union Européenne, mais très peu de gens renieront sa contribution à installer la paix dans l’union : la Corse, l’Ireland, les pays Basques, autant de mouvements indépendantistes armées qui ont déposé les armes pour aller à la table des négociations : pourquoi s’entretuer pour se retrouver dans la même union après ?

Concernant la menace islamiste, il faut noter que ce qui se passe en Syrie, au Nigeria et au Mali est plutôt exceptionnel : profitant de la faiblesse de l’État, ces mouvements ont vite conquis du territoire (l’État Islamique étant un parfait exemple), créant une ligne de démarcation permettant ainsi à l’armée d’intervenir. Leur mode opératoire cependant, s’apparente plus à ce que l’on peut voir en France, en Allemagne, au Burkina-Faso et en Côte-d’Ivoire ; des attaques terroristes ponctuelles limitées dans le temps et dans l’espace, relevant plus des services de renseignement et de police que de l’armée.
On se rappellera que la toute puissante armée britannique, l’une des plus expérimentées du monde et qui a beaucoup de succès, a dû s’asseoir à la table des négociations avec les islamistes en Afghanistan, après être arrivée à la conclusion qu’une victoire militaire ne serait point possible contre un ennemi qui n’avait que faire des méthodes conventionnelles de guerre.

En somme, l’armée n’est pas adaptée à ce nouveau type de conflit et par conséquent ne peut être que d’une utilité très limitées devant ces nouvelles menaces sécuritaires. En Grande-Bretagne justement, ce sont Scotland Yard (Police) et le MI5 (services de renseignements) qui sont au-devant de la lutte anti-terroriste. Aux USA, depuis les attentats du 11 Septembre, si l’armée américaine et la CIA ont ouvert des fronts à l’étranger, sur le territoire national, le FBI est celui qui est au-devant de la lutte anti-terroriste.

Manque d’équipement, de disciple et de motivation

Les problèmes d’équipement affectent toutes les armées de notre sous-région ouest-africaine. Même la puissante armée du Nigeria a dû se rééquiper avant de commencer à marquer des points contre Boko Haram. L’on ne peut pas passer sous silence le refus total de l’armée du Mali d’aller affronter les rebelles touareg, justement pour cause de manque d’équipements adéquats (en tout cas une des raisons données). N’eût été l’intervention des forces françaises, Bamako la capitale serait tombée aux mains des rebelles.

Les raisons de ce sous-équipements sont multiples : la faiblesse de moyens financiers, la corruption, l’inadaptation de certains équipements à notre environnent.
Les problèmes d’entrainement vont de pair avec ceux de l’équipement mais aussi de la discipline. Sans l’équipement nécessaire, il est difficile de pourvoir l’entrainement qu’il faut. Une armée qui n’est pas disciplinée ne peut pas réussir. On se rappelle l’ire des instructeurs américains de l’armée malienne au lendemain de sa déroute face à la menace touareg. Les seules choses qu’ils ont mis en cause était la discipline et la motivation. Il est difficile de motiver et discipliner une armée lorsque les recrues sont « appointées » par des politiciens véreux avec qui les officiers ont tissé des liens de complicités.

Les armées en Afrique de l’ouest ont toujours eu du mal à se soumettre à l’autorité politique civile. En fait le premier coup d’État en Afrique de l’ouest, intervenait dès le 13 janvier 1963 au Togo, soit moins de trois (3) ans après l’indépendance. Le dernière coup d’État ne date même pas encore d’une année, et intervint ici au Faso, le 16 Septembre 2015. A l’exception du Sénégal, tous les pays de l’Afrique de l’ouest ont dû faire avec les militaires à la tête de l’État, tant et si bien qu’un pays comme le Burkina n’en est à peine qu’à son deuxième président issu de la société civile depuis son indépendance ! Il n’y a pas meilleur exemple de cette indiscipline, que le cas du Gal. Y. Zida qui fait attendre le Président du Faso. Quel respect pourrait-il commander à ses troupes quand elles voient comment lui, il traite la plus haute personnalité du pays ?

Les menaces sécuritaires contemporaines

Nous avons déjà fait mention des conflits internes causés par les revendications à caractère nationaliste. À cela s’ajoutent les risques liés au terrorisme international, telle l’expansion du djihad islamiste à travers des affiliés comme Boko haram, AQMI, etc.
Une autre menace, nouvelle mais qui progresse très rapidement est celle causée par les narcotrafiquants d’Amérique latine en particulier. Il est bien connu que l ‘Afrique de l’ouest est désormais la zone de transit préférée pour acheminer la drogue vers l’Europe.
Finalement, géopolitiquement, l’Afrique de l’ouest, c’est tout de même 300 millions de consommateurs, et surtout des ressources minérales aussi. En poussant extrêmement les choses, on pourrait facilement imaginer un scénario ou les différents protagonistes de l’économie mondiale inciteraient la création de foyers de tension pour mieux s’approprier les ressources. Si cela se fait déjà au Congo, on peut bien l ‘envisager ici aussi.

Conclusion

En somme, pour l’effort que le contribuable consent, le tableau n’est pas très reluisant en presque 60 ans d’indépendance pour ce qui concerne les armées nationales.
De plus, la nature même des menaces auxquelles nos états sont confrontés a beaucoup changé depuis la création de ses armées nationales. La menace de déstabilisation aujourd’hui, du Burkina-Faso est plus forte des terroristes, narcotrafiquants et de la ruée vers les matières premières, qu’elle serait d’un pays voisin. Ces menaces relèvent à mon sens plutôt de la compétence des forces de police et de renseignement que de celle de l’armée. C’est pourquoi une suppression de l’armée pourrait bien être une alternative viable.

Aussi curieux que cela puisse paraitre, il existe beaucoup de pays qui ne possèdent pas d’armée : Le Costa-Rica, Haïti, la République Dominicaine, l’ile Maurice, L’Islande, etc.
D’autres pays comme la Suisse, Singapour n’ont pas d’armée de métier, c’est à dire que tous les citoyens forment l’armée.
Il existe donc des modèles que nous pourrions étudier ou imiter si nous voulions nous engager dans cette voie.
Toute suppression de l’armée, pour réussir devrait :
-  Etre décider par le peuple souverain par referendum
-  Garantir aucune perte d’emploi : l’armée finit quand la dernière recrue va à la retraite. En Guinée-Bissau, elle a justement fait un coup parce que les politiques s’apprêtaient à la supprimer.

Même les pays riches, producteur d’armements sont entrain de repenser l’armée et tous tendent à la faire plus petites, plus automatisée. Aux USA, en France, au Royaume-Uni les effectifs de l’armée ont été réduits, on utilise de plus en plus des drones pour effectuer certaines tâches allant jusqu’au bombardement, et la recherche en robotique pour construire le parfait soldat n’a jamais été aussi assidue.
Un pays importateur d’armement peut-il vraiment se défendre quand les puissances se réservent toujours l’option du nucléaire ?
Que perdrons-nous en supprimant l’armée au Burkina-Faso ?

Koudraogo Ouedraogo
Blog : http://burkinnafache2015.wordpress.com
Membre, Faso 2020 : http://faso2020.org

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Vos commentaires

  • Le 11 septembre 2016 à 13:38, par le militaire En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Ne comparons pas les USA, la France, l’Angleterre etc au Burkina Faso. Faire la comparaison avec le Burkina Faso, revient à comparé un français à un burkinabè qui gagne à manger difficilement, qui, après les saisons de pluies ne sait pas s’il va récolter ou pas.
    Le Burkinabè croit aujourd’hui que son pays est le centre de la terre, faux car tu ne voyages pas.

  • Le 11 septembre 2016 à 14:19, par beou En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Mr Koudraogo Ouedraogo,
    d’abord, j’espère que ce nom ne soit un pseudonyme pour lever des débats ,
    je retiens les passages ci-dessous :

    "L’armée, c’est la clé passe-partout dans beaucoup de pays, et il est dommage qu’au Burkina, elle ne soit pas réquisitionnée pour récurer les caniveaux afin d’épargner les populations des inondations à répétitions, surtout maintenant que l’assainissement est un droit constitutionnel, et que l’État risque de longues poursuites judiciaires par les victimes des inondations pour violation de leurs droits fondamentaux !"
    Commentaire 1 : Le curage des caniveaux est une responsabilité du maire ; Saviez vous que l’opération en cours a créé des emplois temporaires pour les jeunes ?
    votre pensée est équivalente à celle qui dirait que le riz burkinabé de mauvaise qualité devrait etre consommé par les militaires ; en somme les militaires sont la racaille ou tout passe ! non Monsieur ! ce sont vos pere , frere , soeur , oncle , tantes, fils et filles , du meme pays§}

    Du reste, la nature même des problèmes que soulèvent ces conflits internes requière des solutions politiques plutôt que militaires.
    Concernant la menace islamiste, il faut noter que ce qui se passe en Syrie, au Nigeria et au Mali est plutôt exceptionnel : profitant de la faiblesse de l’État, ces mouvements ont vite conquis du territoire (l’État Islamique étant un parfait exemple), créant une ligne de démarcation permettant ainsi à l’armée d’intervenir.
    Commentaire 2 :
    Vous abordez un sujet ou vous demontrez votre ignorance extrème :
    la solution miracle pour une crise est le mélange savant de la diplomatie (politique) , de la force (dissuasion) , et de l’économie ( pour calmer les parties)
    je vous nomme officiellement médiateur en chef pour la crise en Syrie, cumulativement au Mali avec compétence pour le Nigéria ; vous mourrez avant de faire avance ces pays vers une feuille de route ; j’espère que face à un différend , vous n’employer pas une forme de menace , envers votre femme !!!
    On se rappelle l’ire des instructeurs américains de l’armée malienne au lendemain de sa déroute face à la menace touareg. Les seules choses qu’ils ont mis en cause était la discipline et la motivation. Il est difficile de motiver et discipliner une armée lorsque les recrues sont « appointées » par des politiciens véreux avec qui les officiers ont tissé des liens de complicités.
    Il n’y a pas meilleur exemple de cette indiscipline, que le cas du Gal. Y. Zida qui fait attendre le Président du Faso. Quel respect pourrait-il commander à ses troupes quand elles voient comment lui, il traite la plus haute personnalité du pays ?
    Commentaire 3 :
    Zida n’est plus général statutairement , donc evitez les amalgames quant à l’autorité du Président du Faso !
    la motivation dans ce pays est l’argent et les avantages de la fonction ; dites mois les avantages que les militaires ont !pensez vous que payer un salaire mensuel de 900 mil a un magistrat dans l’exercice de sa fonction (sous protection sécuritaire) equivale a la solde d’un soldat , qui a prété serment de defendre l’intgérite territoriale au peril de sa vie ?

    La menace de déstabilisation aujourd’hui, du Burkina-Faso est plus forte des terroristes, narcotrafiquants et de la ruée vers les matières premières, qu’elle serait d’un pays voisin. Ces menaces relèvent à mon sens plutôt de la compétence des forces de police et de renseignement que de celle de l’armée. C’est pourquoi une suppression de l’armée pourrait bien être une alternative viable.
    Commentaire 4 :
    Vous ignorez que la police reglementaire dans un pays normal est équipée d’armes non léthales ; ainsi, cette meme police si elle est armée de gaz lacrymogène , ferait face aux terroristes armées de kalach ! bonne chance Mr !

    Aussi curieux que cela puisse paraitre, il existe beaucoup de pays qui ne possèdent pas d’armée : Le Costa-Rica, Haïti, la République Dominicaine, l’ile Maurice, L’Islande, etc.
    Commentaire 5 :
    avez vous remarqué que les pays cités sont des iles ?
    le Burkina est enclavé terrestre , au milieu de pays faibles

    enfin, portez votre reflexion à l’ONU , pour que désormais , les crises soient géres uniquement par la diplomatie

    c’est ma contribution, sans vous vexer
    je pense que interdiction a été faite de publier ce genre d’écrits au nom de la liberté d’expression !

  • Le 11 septembre 2016 à 15:06 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Vous devriez chercher à vous guerir M. KOUDRAOGO. Je respecte vos opinions mais je pense que vous allez mieux contribuer au debat à nous dire qu’on complete ce qui ne marche que faire de tels inepties. Lisez plutot la réponse de DABIRE !

  • Le 11 septembre 2016 à 15:09, par houda En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Tu es vraiment est un koudraogo. Tu as décrit le rôle effére de l,armée dans la résolution des crises , sollicite sa suppression sans pour autant parler de reconversion réelle. Cette analyse souffre d,un manque de pertinence et d,objectivité et révèle de ôter prêt une méconnaissance des missions de l,armée. Si le rôle que tu souhaiterais assigné désormais à l,armée est son utilisation pour curer les caniveaux, alors demande aux autorités que l,armée relève de la mairie. L,armée à certes un service spécialise dans les travaux publics , c,est le génie militaire mais c,est le manque d,équipement qui est le véritable problème. Chacun jette son dévolu sur l,armée mais quand ça chauffe on demande que ses hommes se fassent tuer pour que vous vous ayez la vie sauve. Réfléchissez mieux que ça.

  • Le 11 septembre 2016 à 15:25 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    C’est mon rêve mais comme le ver est déjà dans le fruit,ces bons à rien continueront à nous sucer

  • Le 11 septembre 2016 à 16:01, par mo En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Les militaires sont des personnes avec des revenus qui s’occupent de leurs familles respectives. Disons que tu supprimes l’armee , quel travail tu penses qu’ils offriront a ces peres,meres, marie(e)s ou non marie (es) pour qu’ils puissent survenir a leurs besoins ?

  • Le 11 septembre 2016 à 16:10, par Moi aussi En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Enfin une nouvelle ! Heureux de vous lire car vous n’êtes pas seul à souffrir de cette ineptie.
    Ça sera d’une pierre plusieurs coups. Votre article aurait été complet s’il y avait une esquisse de démarche pour la supprimer.

    Le BF inscrira par cet acte, son nom à jamais dans l’histoire africaine en étant pionnier pour le beau et le bon geste.
    Si les fonds économisés sont dépensés avec une bonne gouvernance, nous ferons un bond de géant dans l’univers des pays émergents. Paramanga Ernest Yonli me lit j’espère ! Tu entends, c’est seulement après ça qu’on parlera peut-être de Burkina émergent.
    Aujourd’hui, avoir une armée en Afrique est absurde. C’est budgétivore et quand on a besoin d’eux, ils sont absents ou, quand ils sont là, ils fuient comme des lièvres devant l’ennemi. S’ils ne sont pas simplement suppléés par les casques bleus. Nous avons l’exemple du Mali, de la Centrafrique et de la RD-Congo.
    Sans compter que tu peux avoir ton argent cash pour acheter tes armes et peiner à les avoir parce qu’il y a embargo contre toi ou parce qu’il faut passer par des intermédiaires mafieux qui te siphonnent au passage vu que c’est un marché opaque et extrêmement discret, voire secret.

    Une chose dont je suis sûr, si Sankara avait vécu longtemps, il aurait supprimé ce machin ultra- budgétivore.

    Il faudra néanmoins conserver une unité bien formée et comprenant les meilleurs d’eux (issue de la gendarmerie actuelle) pour assister en cas de besoin, la police dans ses missions intérieures de sécurisation des personnes et des biens.
    A titre transitionnel, ils pourront être reconvertis dans l’élevage, dans l’agriculture et la fonction publique pour ceux qui sont qualifiés pour (ex : médecins et infirmiers, informaticiens, techniciens et ingénieurs, juristes, etc.). On peut conserver quelques éléments du génie pour l’entretien des voies, des barrages et des ponts à travers le pays.

    M. Ouedraogo, votre idée n’est pas saugrenue et le Président Rock, même s’il ne fait que ça durant son mandat, aidera ce pays et entrera définitivement dans l’histoire.

    Une vie politique réussie se mesure à l’aune des actes utiles à la majorité et courageusement pris.

  • Le 11 septembre 2016 à 16:22, par GUEULARD En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Kouraogo, ta question est très pertinente. Et Thomas SANKARA avit très tôt compris l’inutilité et la lourdeur de l’armée telle que nous la connaissons au Burkina Faso. Une armée abonnée aux coups d’états et aux assassinats de tous ceux qui les dérangent y compris dans leurs propres rangs. Ainsi ils se sont entretuer comme des chiens pour que certains se positionnent mieux.

    Bref, Thomas SANKARA a voulu entrainer l’armée dans la production, puis spécialiser une frange qui allait être aujourd’hui très utile dans la lutte contre le terrorisme. Il a aussi initié le SNP SERNAPO pour faire une sorte d’armée populaire, c’est-à dire que tous les citoyens sont soldats sauf qu’il y en de profession qui portent la tenue et les autres en civil, demeurent des réserviste qu’on peut rappeler en cas de besoin. C’est comme en Suisse. On dit que la Suisse n’a pas d’armée mais c’est complètement faux puisque tous les suisses sont des soldats sauf que c’est juste un petit groupe qui porte la tenu et qui vit dans les montagnes et n’est pas visible se pavant dans les rues des villes, et parmi les civils, beaucoup soignent dans les hôpitaux, enseignent dans les prestigieuses universités, pilotent des avions de Swissair, etc. Mais dans cette même armée d’illéttrés, d’analphabètes et d’incapables, certains, pensant ne pas y trouver leur compte se sont empresser d’assassiner Thomas SANKARA, ruinant ainsi les espoirs de nombreuses générations. Or cette façon de faire allait arranger les militaires eux-mêmes car apprenant un métier pour continuer à travailler pour eux-mêmes après la retraite au lieu de s’abonner aux cabarets et au PMU’B, voire de devenir coupeurs de routes !

  • Le 11 septembre 2016 à 16:25, par sans pseudo En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Je me demande si ce Monsieur sait quelque chose de l’art militaire. Il vaut mieux supprimer les écrits de ce Monsieur sur le net que de supprimer l’armée. C’est mieux.

  • Le 11 septembre 2016 à 17:30, par Olic En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Quelle misère cet écrit. Savez vous que 90% des patients de la clinique militaire sont des civils ? Savez vous que sans les medécins militaires beaucoup de spécialités fermeraient à l’hôpital yalgado ?savez vous combien de militaires enseignent dans nos universités ? savez vous que la grande digue dans la Kompienga à été réalisée par le Génie militaire ? Savez vous quel serait le taux du chômage si on supprime l’Armée dans un pays comme le nôtre ? Savez vous combien de milliards l’armée rapporte par an grâce à sa participation aux opérations de soutien à la paix ? Savez vous ce que serait devenu le Burkina si l’armée n’était pas là lors du coup d’état ?
    Bien évidement vous ne savez pas tout ça. Alors quand on ne sait pas, on se tait.

  • Le 11 septembre 2016 à 18:34, par Toutdemême En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Il y a décidément des fous à lier. Renseignez vous au moins sur l’armée et ses actions avant de publier un tel écrit. Vous préconisez la suppression de l’armée du Burkina pour confier la protection du pays à l’armée ivoirienne peut-être ?

  • Le 11 septembre 2016 à 18:38, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Comme le dit l internaute "Sans pseudo",quand on ne maitrise pas pas un sujet,il vaut mieux se renseigner ou se taire.Votre article comporte des contrevérités.
    - Vous citez des pays qui ne disposent pas d armées mais vous omettez d ajouter que ces pays ,souvent petits de taille,ont confié leur sécurité à des grandes nations partenaires ou à des ensembles (organisations régionales ou sous régionales).Ainsi,vous avez :
    - Andore dont la défense est assurée par la France ou l Espagne depuis 1993.
    - L Islande est membre de l OTAN et a signé des accords de défense supplémentaires avec les USA.
    - La République Dominicaine dispose bien d une armée 44.500 homes actifs.
    - Le Costa Rica dispose de 8000 hommes et a signé des accords militaires avec les USA.
    - Meme si la Suisse armée de milices encadrée par des gradés professionnels,il n en demeure pas moins qu elle est la 39 eme armée du monde et bien équipée.
    Si vous suggerez la suppression de notre armée par ce qu il n y aurait plus de guerre conventionnelle sans nous confier à quel pays (???),ne soyez pas surpris qu on soit un jour envahi par un Etat AMI d aujourd hui.

  • Le 11 septembre 2016 à 18:42, par Zanganonyme En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    .
    Monsieur KO, vous écrivez sans grand talent et avec trop d’erreurs orthographiques et typographiques (j’en ai relevé quinze !) sur un sujet pertinent.
    § 2, ligne1 : "à être allés", non "à être aller" (pour savoir s’il convient d’utiliser l’infinitif ou le participe passé, remplacer le verbe par un du troisième groupe, comme prendre, ou vendre, et posez-vous la question : "à être vendre" ou "à être vendus", donc "à être allés" et non "à être aller" ;
    § 3, ligne1 : "à l’intérieur", non "à l’intérieure" ;
    § 3, ligne 6 : "la nature des problèmes... requiert", et non "requière" (conjugaison du présent de l’indicatif du verbe requérir) ;
    § 3, alinéa 2 ; ligne 5 : "le Pays Basque", non "les Pays Basques" ;
    § 3, même alinéa, même ligne : "les mouvements insurrectionnels armés" et non "armées" ;
    § 3, alinéa 4, ligne 2 : "une utilité très limitée", non "très limitées" ;
    § 4, alinéa 2, ligne 1 : "ces sous-équipements", ou "ce sous-équipement", mais pas "ce sous-équipements"
    § 4, alinéa 2, ligne 2 : "environnement", non "environnent"
    § 4, alinéa 2, ligne 6 : "Les seules choses qu’ils ont mises en cause", non "Les seules choses qu’ils ont mis en cause" (mais ici j’ai un doute)
    § 4, alinéa 3, ligne 3 : "Le dernier coup d’État", non "Le dernière coup d’État"
    § 5, dernière ligne : "on peut bien l‘envisager", non "on peut bien l ‘envisager" (un espace en trop ;
    § 6 (conclusion), ligne 2 : on dit ’les forces armées nationales", ou "l’armée nationale", mais pas "les armées nationales", car il semble que vous parlez du Burkina Faso. À la phrase suivante, vous parlez des Etats africains, ce n’est pas la même chose et je vous donne raison d’écrire "les armées nationales"
    § 6 ; alinéa 3, ligne 1 : "les pays riches, producteurs d’armements", non "les pays riches, producteur d’armements" ; "en train" au lieu de "entrain" ; "à la faire plus petite" ; non "à la faire plus petites" (trois erreurs sur une même ligne, vous avez fait fort !)

    Et quelques remarques :

    L’illustration est-elle de votre choix ? Il s’agit du RSP dissous !

    § 6, ligne 7 : "une suppression de l’armée pourrait bien être une alternative viable". Une alternative à quoi ? Le terme d’alternative suppose deux options. S’il faut lire "une suppression de l’armée pourrait bien être une alternative viable à son maintien", c’est une Lapalissade qui peut s’appliquer à tout et n’importe quoi ! La mort est une alternative à la vie, la justice une alternative à l’injustice, etc. etc.
    § 6, alinéa 2, ligne 1 & 2 : les quelques pays que vous citez sont des îles ; ils n’ont de frontière avec aucun pays voisin, et sont en quelques sorte protégé par l’océan. Quand un étranger vient, ils l’accueillent, parce qu’ils sont accueillants. Mais bon, comme le reste du monde ils ont été envahis, colonisés, acculturés... Pour ce qui en est du Costa Rica, les Costaricains s’enorgueillissent de posséder plus de professeurs que de soldats, ce qui signifie malgré tout qu’ils en ont !
    Vous proposez "d’imiter" des pays pour ce qu’ils n’ont pas, mais on imite quelque chose qui existe, pas quelque chose qui n’existe pas, sauf si vous aviez pris pour exemple des pays qui ont supprimé leur armée.
    En effet, nombre de pays ont modifié leurs éléments de défense, réduit l’effectif de leur armée, mais les Occidentaux ont si longtemps fait peser sur le monde le sceptre d’un ennemi potentiel permanent contre lequel il faudrait se prémunir que le réflexe de défense est tenace.
    Se défaire de l’armée pourquoi pas, on y gagnerait davantage qu’on n’y perdrait, mais à mon sens il faudrait que ça aille de pair avec une suppression des frontières, au moins de la sous-région, avec une volonté politique claire, forte, et simple de servir les intérêts des populations, en lieu et place de ceux des pays industrialisés qui font beaucoup d’efforts pour rester (ou devenir) les maîtres chez nous.

  • Le 11 septembre 2016 à 18:57, par ka En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Mr. Koudraogo, pour écrire de l’armée, surtout celle du Burkina, il faut savoir son histoire et ses pages idéologiques, sans oublier ses principes d’action. Je ne crois pas qu’une question comme la tienne de supprimer l’armée puisse être répondu pas même le chef des armées, ou le peuple qui demande le renforcement d’une forte armée bien formé a combattre le terrorisme. Même avant la conquête de la Haute-Volta avec la mission Voulet Chamoine de 1896-97, le peuple de la Haute-Volta avait ses guerriers comme armée nationale. Apres la création de la colonie de la Haute-Volta en 1919 jusqu’à la suppression de la colonie de la Haute-Volta en 1932, l’armée a toujours été le centre et le cœur du pays, même si ses tirailleurs revenaient goute par goute. Dès la Haute-Volta au Burkina, le Pays a su faire un bon ménage entre armée et civiles. De manière générale, le débat sur les relations civils-militaires puise sa source, au tournant des années 1940, dans le constat d’une montée en puissance des militaires dans les sociétés occidentales, et l’armée du continent colonisé en a pris des fortes racines a commencé par les coups d’état après les indépendances. Elle suscite alors d’autant plus l’attention des observateurs qu’elle remet en cause l’incompatibilité entre « militarisme et démocratie. » Mais aucun pays n’a songé de se séparer de son armée, car un état souverain en état de droit, a toujours besoin de son armée pour se protéger, et souvent dire le dernier mot. Même si l’éventualité d’une subversion de ces démocraties par les militaires apparaît peu crédible aux auteurs qui s’y intéressent, la question de supprimer l’armée ne se pose pas. Même les pays neutres comme la Suisse dont la neutralité les impose de ne pas avoir une armée fixe, utilise tout le peuple a une formation militaire. En la matière, les systèmes politiques contemporains reposent sur le principe d’une soumission « naturelle » des militaires aux dirigeants civils. Chaque pays dans ce bas monde a besoin de son armée Mr. Koudraogo.

  • Le 11 septembre 2016 à 19:19, par zindsoaba En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Très bon sujet de réflexion.il faudra tôt ou tard poser le problème au niveau national car la tendance actuelle est à la réduction de l’effectif de l’armée et de son budget. J pense qu’il serait judicieux de renforcer les forces de sécurité par la reconversion des militaires et bien entendu en les formant à cette nouvelle tâche

  • Le 11 septembre 2016 à 20:06, par ino En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    tres belle reflection monsieur Koudraogo Ouedraogo.veuiller lire la reponse de Monsieur Olic au moins pour mieux apprendre sur cette institution.nous l’appelons tous la grande muette parce que ces hommes et ces femmes font tant de chose en secret pour nous.alors certaine chose reste secrete.a défaut de les encourager laissons continuer.
    NB:laisser le pays reprendre son souffle ne soulever pas de polémique inutile qui avantagerait la dechirure au lieu de l’union nationale avec de tel ecrit.

  • Le 11 septembre 2016 à 20:29 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Personne ne peut supprimer l’armee. Meme l’ armee ne peut ps supprimer l’armee. Tu as fini de regler tes comptes avec Dabire et tu descends sur l’ armee maintenant ? C’est ton terminus, maintenant. Tu te caches derriere Koudraogo mais on te connait et on te suit de tres pres. Tu es trop petit pour ca ! Si tu n’as rien a faire, va ramasser du sable vendre.

  • Le 11 septembre 2016 à 20:32 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    En 1984, il n’ y a pas eu de guerre de Noel.C’est en 1985. Quand on veut ecrire, on se renseigne d’ abord bien... Et tu dis que la guerre a presque disparu ? Non/ Tu es un ignorant, Koudraogo. La guerre a change de forme mais elle n’a pas disparu. Et Boko Haram qui ataque les civils ? Et les coupeurs de route ? D’ ailleurs, s’ il y a la paix entre les nations, c’est parce que chaque nation craint l’ autre.

  • Le 11 septembre 2016 à 21:24, par kader En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Ce sujet donne à réfléchir. C’est une armée budgétivore et on la voit pas. la police et la gendarmerie font du bon boulot.il faut qu’on crée des champs et des points d’élévage ils vont travailler dedans.ce qui nous permettra de satisfaire l’insécurité alimentaire. si non, c’est jeu de dame, boire et parler mal aux gens et prendre les femmes des gens . et surtout quand ils reviennet de leurs missions onusiennes.il faut que le pouvoir reflechisse sur ce sujet.il y a beaucoup d’éléments dans l’armée qui ne foutent rien.mettez les moyens au niveau de la police. et d’ailleurs, il ya trop de gradés.

  • Le 11 septembre 2016 à 21:25 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    @Olic,tu viens de faire la démonstration la plus spectaculaire qu’un pays comme le Burkina Faso pouvait mieux vivre sans bidasses car :
    - pour enseigner à l’université,on n’a pas besoin de bidasses
    - pour soigner dans les hôpitaux,on n’a pas besoin de bidasses
    - pour construire des digues,on n’a pas besoin de bidasses
    - pour les pseudo missions de paix,on connait la valeur des bidasses africains car exceptés les militaires tchadiens,les autres sont partent dans ces missions pour du tourisme en se faisant du fric
    - s’il n’y avait pas ces bidasses désoeuvrés,il n’y aurait jamais de coup d’état
    - si tout ce que ces bidasses ont déjà coûté au Faso depuis son indépendance était investi ailleurs avec une gestion efficace,le Burkina serait maintenant au niveau des pays comme la corée de sud,taiwan etc.....!

  • Le 11 septembre 2016 à 22:47, par Koudraogo Ouedraogo En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    @ Zanganonyme
    Si tu avais lu mon article plutôt que chercher à jouer les profs de français, tu aurais lu que :
    -  La réforme est l’autre alternative à la suppression
    -  Je propose “d’étudier ou d’imiter” 2 catégories de pays : l’une sans armée, l’autre sans armée de métier
    -  “plus d’intégration régionale d’abord et africaine ensuite” est ma proposition pour juguler certains conflits internes dont le caractère est entièrement nationaliste.
    En somme, tes critiques n’apporte rien à la réflexion !
    Merci tout de même de tes corrections typographiques et orthographiques, seulement, grandit un peu mon vieux ! Même les français sont entrain de simplifier la chose alors ..
    Ca fait plus de 20 ans que je n’écris, ni ne parles français dans ma vie de tous les jours, alors c’est la faute du traducteur google . :)

  • Le 11 septembre 2016 à 23:24, par ERIC En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    N’IMPORTE QUOI.

  • Le 12 septembre 2016 à 03:53 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    On connaît ça : parce qu’il ne sait pas comment faire baisser la fièvre du malade, le médecin préfère casser le thermomètre.

  • Le 12 septembre 2016 à 05:51, par Burkina En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    J’invite ceux qui veulent oser des réflexions sur le Net de mûrir suffisamment leur sujet et de veiller à un minimum d’application. Même le choix du sujet est délicat. Il est des problématiques que le peuple n’est pas encore prêt à aborder ou à voir abordées. De telles précautions évitent d’être ridicule et de pousser à raidir sur des sujets qui pourtant pouvaient avoir un intérêt. L’autre précaution minimale en la matière, c’est d’avoir l’humilité de se faire lire par un tiers.
    A l’ami K.O je dirais juste qu’on ne compare que ce qui est comparable. Vous prenez l’exemple de pays qui n’ont pas d’armée ou qui veulent supprimer leur armée. Avez-vous seulement pris le soin de voir la géographie de ces pays, leur histoire ?
    - l’Ile Maurice n’a aucun voisin ! Comme son nom l’indique, elle est entourée de toutes parts par l’océan. Il en est pratiquement de même pour l’Islande et Syngapour.
    - Haïti et la République Dominicaine n’ont pour seule frontières que celle qui les lie entre eux. Le reste, c’est l’océan pour chacun d’eux.
    - Le Costa Rica n’a que deux petites frontières avec le Panama et le Nicaragua ; le reste, c’est encore la mer.
    - La Suisse est entourée de pays qui ne l’attaqueront jamais qui ne seront jamais tentés par l’hégémonie. Des pays qui, en se protégeant eux mêmes, protègent du même coup ses frontières terrestres et aériennes. Ses frontières ne souffrent d’aucune ambiguïté. Du reste, quel pays au monde n’a pas d’intérêt en Suisse et se risquerait à l’attaquer ou à la laisser attaquer ? La Suisse tient le monde entier en lesse. Il y a aussi sa longue histoire de pacifisme ; C’est le berceau de la Croix Rouge.
    Revenant au Burkina :
    - Le pays à été créé, supprimé et partagé entre trois voisins puis rétabli presqu’aux forceps. Savez - vous qu’il y a jusqu’à aujourd’hui des bornes indiquant la frontière de la Haute - Volta parfois à plus de cent kilomètres à l’intérieur de certains de ses voisins ?
    - Nous avons une frontière avec six voisins. Jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de ces frontières sont litigieuses. Il n’a toujours pas été possible de borner certaines d’elles. Demandez à ceux des compatriotes frontaliers et il vous diront qu’avec certains de nos voisins, il règne en permanence sinon une atmosphère de ni paix ni guerre, celle d’une extrême méfiance. En tout cas pour l’instant, indépendamment même du contexte sécuritaire, un Burkina sans armée n’est pas même imaginable à moins d’être un illuminé.
    Réformer l’armée oui, mais pas elle seule. Vous êtes peut être loin du pays. Sinon, tout mérite d’être réformé. L’armée n’est pas la seule budgétivore. Même des activités libérales comme le commerce, le transport...on besoin d’être réformées. Si nous prenons le seul cas de l’Enseignement primaire, la Fonction Publique recrute chaque année des milliers d’ instituteurs. C’est pratiquement plus qu’il n’en faut ; mais, à des endroits, des classes restent sans enseignant pendant qu’ailleurs il y en a tellement qu’on ne sait qu’en faire ! Que faire des instituteurs d’un certain âge qui ne sont plus valides pour être en classe mais qui n’ont pas l’âge de la retraite ? Leur nombre va croissant au point qu’à terme le phénomène ne pourra que poser problème.
    Votre sujet est intéressant mais vous l’avez traité avec légèreté. Reconnaissez-le, ne cherchez pas de faux fuyant.
    J’appelle au calme ceux qui sortent des griffes très pointues contre notre ami. Ça ne vaut pas la peine. Aucun décideur ne viendra à imaginer cela au Burkina. A quoi bon ne pas avoir une armée mais confier la défense de son territoire à une armée quand même ? A quand la disparition des frontières en Afrique alors qu’en Europe on est en train de les rétablir ? Ça n’arrivera jamais !
    Si au prétexte qu’elle est budgetivore nous en venions à supprimer l’armée, nous n’auront finalement même plus de budget car très vite nous serons annexés !

  • Le 12 septembre 2016 à 08:52, par Olic En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    C’est dur de réveiller quelqu’un qui ne dort pas. On détruit tes arguments et on te fait un cours d’orthographe, d’histoire, de géographie et de géopolitique pour que tu te rende compte de l’absurdité de ton écrit mais tu t’accroche désespérément. Vous auriez dû ne même pas réagir monsieur Koudraogo. Vous n’avez réussi qu’à faire la démonstration de votre manque d’humilité et surtout de votre mauvaise foi.

  • Le 12 septembre 2016 à 09:19 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    D’après Clausewitz," le conquérant aime la paix, il entre tranquillement volontiers dans votre pays".
    Le Burkina, apparemment sans richesses a toujours attiré les convoitises, surtout pour sa nombreuse population laborieuse. En fait c’est la seule vraie richesse d’un pays et beaucoup de pays africains n’ont pas cette chance. Sans armée on sera immédiatement envahi sauf si certains pays qui nous craignent en réalité n’avaient pas d’armée.
    D’ailleurs le Burkina devrait avoir une armée redoutable comme le Tchad car nous en avons le potentiel humain. L’équilibre de la terreur assure la paix et permet de se développer tranquillement. Ne soyons pas naïfs

  • Le 12 septembre 2016 à 10:40 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Réponse à Olic commentaire 10 : ’ Savez vous ce que serait devenu le Burkina si l’armée n’était pas là lors du coup d’état ?’ Bien, l’on n’aurait pas eu de coup d’État militaire si l’armée n’existait pas. Pour le reste, je passe.

  • Le 12 septembre 2016 à 10:42, par Sampawindé En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    L’armée : une institution créée par les civils par pure nécessité.
    Dans le cas du Burkina, elle est véritablement à repenser de fond en comble !

  • Le 12 septembre 2016 à 10:55, par e sawadogo En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Mr KOUDRAOGO savez vous combien coûte la location d’un blindé à l’onu saviez vous combien de milliard l’armée fait rentrer dans les caisses de l’état à travers les missions de maintien de paix. Même un élève de CM2 ne réfléchis pas de la sorte. Vous devez vous faire soigner

  • Le 12 septembre 2016 à 11:17, par Docteur Socrates En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Merci infiniment pour cet article qui a le mérite de soulever des questions pertinentes afin que nous y réfléchissions tous.

    Plus de moyens à la police et aux renseignements

    Meilleure définition de la mission de la nouvelle armée et équipement mieux adapté au nouvel environnement

  • Le 12 septembre 2016 à 12:26, par Elmagnifico En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    C’est la première fois de ma vie que je lis des inepties ! Supprimer l’armée revient à dire ceci : comme la ville semble paisible et que mes voisins sont costauds je n’ai pas besoin de mes murs. Je les démolie donc et même je pousse ma maison à terre et je dors à la belle Etoile, avec ma famille ! L’auteur de cet article n’est pas maitre de ses esprits !

  • Le 12 septembre 2016 à 15:59, par Le Combattant En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Mon problème ne concerne pas notre armée seulement mais de toutes les armées de nos petits pays trop morcelés et non viables. Je soutiens en disant que l’état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n’importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de kalachnikov est capable de les mettre en déroute et les exemples sont là dont je n’ai même pas besoin de citer. Nous avons plutôt des armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine de l’Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen-âge que le 21ème siècle. Prenez par exemple, le cas de la défense antiaérienne ? Rien. Dès qu’il y a le moindre incident on appelle tout de suite la France. Et après on veut parler d’indépendance ou de souveraineté. Pitié !

  • Le 12 septembre 2016 à 16:28, par SHADEC En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    L’idée est à creuser encore plus même si celle-ci peut paraître saugrenue à plusieurs égards, moi je ne parlerai pas de suppression comme dans le cas de ce pays sud américain, mais plutôt de réforme, mieux de refonte de notre armée en armée militaro-industrielle comme en Egypte ou en Israël : option plus raisonnable et ambitieuse que celle de la simple suppression.

  • Le 12 septembre 2016 à 22:03, par Ali En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    je crois Mr KO, que vous êtes un gros naïf qui n avez rien compris a la nature humaine. L dicton ne dit il pas que qui veux la paix prépare la guerre. Aucune nation dans ce monde ne peux se développer sans armée. Au contraire, il faut multiplier les effectifs de l armée par 2 pour faire face a la menace sécuritaire. Soit plus faible que ta femme et tu verras, elle va te bastonner. Même la justice est régit par les plus nombreux et les plus forts.

  • Le 13 septembre 2016 à 08:03, par papagayo En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Je commence serieusement à être très inquiet pour mon pays. Je me demande comment on peut pondre une telle réflexion. L’idée n’est pas forcément choquante en soi mais l’argumentaire est d’une platitude exceptionnelle. Insurrection est venue faire croire à chacun qu’il est devenu intellectuel. On n’à pas gagné la guerre...

  • Le 13 septembre 2016 à 08:09, par pipipopo En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    @Olic(commentaire 10) a fait le résumé de toute l’utilité de l’Armée au delà de son rôle régalien de défense du territoire. En toute honnêteté je ne les aime pas mais je reconnais que les militaires constituent un corps utile voire indispensable pour notre pays. La preuve, après l’insurrection, même après nous avoir martyrisé pendant 30 ans, c’est nous même qui sommes allé les chercher pour leur remettre encore le pouvoir. C’est qu’au fond de nous même, on sait que l’Armée est au coeur de notre Nation. Desolé Monsieur Koudraogo réflexion trop bancale pour que je l’approuve.

  • Le 13 septembre 2016 à 09:07, par enoc En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Ça c’est quoi encore ???

  • Le 13 septembre 2016 à 12:23, par essayons_voir En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    vraiment vraiment j’aurais voulu avec l’aide de Mr KO que l’état du Burkina tente le pari de supprimer notre armée !!!!!
    si nous arrivons à tenir une semaine uniquement avec des matraques , des 9mm des gaz lacrymogène sans être envahi ou sans atteinte au niveau de nos frontière, LA C’EST BON , le Burkina devrait en se moment construire une stélle a votre nom Mr KO .
    Moi en tout cas je sais que BOKO HARAM cherche activement un pays pour s’installer durablement vu que les valeureuses armée du Nigeria du Cameroun et du Niger sont en train de tout faire pour les rayer de la carte de l’Afrique .
    Walai notre pays en serait vraiment un parfait Eldorado pour ces Djihadristes terroristes !!!! vraiment essayons voir , essayons voir seulement

  • Le 13 septembre 2016 à 13:03 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Ce monsieur semble dire que puisque les gens meurent à l’hôpital, on supprime les médecins. Puisque l’armée fait des coups d’état, on la supprime. Que fera t’on des djihadistes.
    Les armées africaines sont confrontées à de graves problèmes du fait de l’incompétence, de la mauvaise moralité dont l’égoïsme éthique (l’essentiel pour les cadres et rien pour les subordonnés), de la désorganisation et de la faiblesse logistique.
    Je crois que la nécessité d’une telle institution ne se discute pas, car il faut une armée mais pas celle que nous avons au Faso ?
    Un grand penseur de l’art militaire disait que l’armée est un explosif redoutable. Autant elle peut "foutre une raclée" à l’ennemi, autant elle peut créer des troubles internes comme nous avons vu aux différents coups d’état et lors de la mutinerie.de 2011.
    Les coups d’états et mutineries sont de faits réservés aux armées incompétentes et non professionnelles, car ces actions sont contraires à l’éthique militaire et au leadership militaire.
    Notre problème aujourd’hui est grave : qui a les compétences pour reformer cette armée ? Pour donner enfin une vraie âme à cette armée qui périclite ? Et comprendre sa philosophie pour prendre des décisions idoines ?
    J’ai vu à la télé la remise des diplômes aux militaires burkinabè à Kaya. Cette cérémonie montre au monde entier l’incapacité de nos cadres à former notre armée. Et pour le soldat moyen, la situation est : "nos cadres ne connaissent rien, sauf venir faire les discours de fin de stage.
    Il y a du boulot pour notre défense : formations, formations et formations. C’est la seule voie. Tout s’apprend.

  • Le 13 septembre 2016 à 16:27 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Reforme de l’armée : et si nous supprimons l’armées.

    je reponds par une question : si Jésus n’était pas venu

  • Le 13 septembre 2016 à 16:38, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    INTERNAUTE 26, je parie que tu es un officier parce que tu as cité Clausewitz. Il est enseigné aux Cours officier. En Effet dans son livre ’’De l’armée’’ Von Clausewitz, allemand, a prononcé cette phrase. Par ailleurs il a dit que l’armée à une sociologie. En termes clairs et simple :

    - Un enfant qui nait dans une famille vient nu, il est baptisé. Il a donc un nom. On le met des vêtements à sa naissance. On l’élève dans la famille avec certaines valeurs et dans une coutume Avec ses règles et ses interdits.

    Maintenant ramené à l’armée, il s’agit d’une nouvelle naissance. Il est recruté à 18 ans dans l’armée. Il est nu pour les visites d’aptitude puis incorporé. On lui donne un nouveau nom qui est son numéro matricule, puis est habillé de la tenue de soldat. On le forme au travail de l’armée et pendant la formation, il apprend le TTA qui est la règle militaire qu’il doit respecter absolument comme sa coutume. Tel il respectait son père, tel il doit respecter son supérieur de l’Armée sinon on peut le punir (gardes, prison militaire pour quelques jours), ou le chasser (yiisi-buudu), ou même le tuer (cutume du tiibo).

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 13 septembre 2016 à 17:58, par Toutdemême En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Du RSP aux USA

    Sans ambages je l’affirme : si le Burkina peut imposer crainte et respect par sa puissance de feu, c’est tant mieux pour notre sécurité et notre fierté. Qu’est-ce qui peut donc justifier qu’un Etat en réduise un autre au statut de vassal, de colonisé, sinon la supériorité militaire ? Si vous m’en croyez, créons des Unités Spéciales des Armées (USA), autant que nous le pourrons. Le démantèlement du RSP est une perte énorme. Le mythe de l’élitisme, la solidarité de corps, l’expertise militaire, tout cela dissout dans la dispersion. Loin de moi l’idée de contester le bien fondé de leur disparition. Il s’agit plutôt de réinvestir une expertise, qui était mal utilisée, dans les missions normales des forces armées, à savoir la défense du territoire. Ils sont nombreux ceux qui l’affirment, un des ressorts de notre développement est la valorisation de nos ressources humaines. En attendant que l’exploitation de nos ressources naturelles se traduise par une amélioration de nos vies, nos forces armées, si elles sont efficaces sur le terrain, peuvent contribuer fortement à notre PIB

  • Le 13 septembre 2016 à 19:50, par ka En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Oui mon ami Körö, l’anonyme 26 est un connaisseur de l’armée comme je l’ai remarqué en le lisant. L’armée avant notre indépendance et après, reste un des poumons de nos ressources, même si elle n’est pas productive comme voulait le fils d’Afrique Thomas Sankara. Néanmoins des anciens combattants aux nouveaux recrus, l’armée reste un employeur incontournable, surtout en ce moment ou nos soldats sont à travers le monde pour sauver la paix et rapporte à l’état un budget de confort, ou d’autres de nos gouvernants se sont enrichis en vendant des armes au nom de l’armée dont les commissions devaient rentrer dans caisse de l’état. L’armée Européenne et Américaine sont très productive et économique, depuis les années 1940. Et les observateurs de l’Afrique l’on compris et ont su construire des relations de bon voisinage entre civils et militaires. Et si notre Anonyme parle de l’officier Clausewitz enseignant sociologue de l’armée, nous parlerons des observateurs et spécialistes de l’armée comme lui au XIXe siècle, qui sont A. Comte, H. Spencer, Laswell, tous ont admis la ne cécité de l’armée dans chaque état pour l’équilibre des conflits. Même si l’éventualité d’une subversion de ces démocraties par les militaires apparaît peu crédible aux auteurs qui s’y intéressent, la question se pose de la suprématie des dirigeants civils sur les chefs militaires. En la matière, les systèmes politiques contemporains comme au Burkina sans le RSP, reposent sur le principe d’une soumission « naturelle » des militaires aux dirigeants civils. C’est dans cette perspective, la définition des rapports entre militaires récalcitrants et politiques comme le RSP de Blaise Compaoré qui mettaient en soumissions nos politiques, qu’a souligné Carl Von Clausewitz dès le XIXe siècle, qui a progressivement été considérée comme le vade-mecum par excellence de ces relations. Le Burkina a besoin de son armée, simplement il faut régler la question de la soumission et l’insoumission, la contestation et la docilité des militaires à l’égard du pouvoir civil, et l’armée du Burkina et son peuple feront un couple parfait.

  • Le 14 septembre 2016 à 08:38, par Le citoyen En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Supprimer l’armée ?!? Il faudra apprendre l’histoire antique avant de repenser vos propos. Les gens aiment les comparaisons simples comme si le soleil et la lune pouvaient cohabiter !?! Cela peut aussi dépendre de la culture et de l’origine de tout un chacun. La défense territoriale est une question culturelle.
    Nous pouvons peut être pensé à comment rendre l’armée plus républicaine, mais jusqu’à penser à sa suppression est une utopie.
    Avant tout sachez que chaque peuple mérite son armée comme chaque peuple mérite ces dirigeants. Un peuple, une armée patriote...
    Il n’y a pas cette personne incapable de changer et/ou insensible, cela dépendra de qui est en face !!?

  • Le 14 septembre 2016 à 10:40 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Nous avons un gros avantage au Faso : tout le monde est spécialiste en défense, et il suffit de cit er un penseur de l’art militaire tels Clausewitz, Jomini, Sun Tzu, et autres pour être un connaisseur.
    Internaute 42, toute armée est budgétivore : quand vous allez au champ de tir, les munitions utilisées ont un prix. Quand vous allez en manœuvre, l’alimentation, le carburant et autres ont un prix, etc. Donc l’argent sort des caisses de l’état. En contre partie, l’armée doit nous assurer une capacité de dissuasion qui est le premier élément : dissuader pour éviter toute agression. Et si la dissuasion ne donne pas les résultats escomptés, l’armée doit être capable de combattre et vaincre. C’est ce qu’on attend d’une armée qui doit être en mesure de faire face à tous les spectres (de basse à haute intensité) des conflits.

  • Le 14 septembre 2016 à 12:17, par digger En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    En somme, soit on supprime l armée soit on n en fait plus une armée de metier ! Laissez moi vs dire que cette idée de supprimer est incongrue ,voire absurde ! Est ce que les Etats qui ont créé des services spéciaux pour lutter contre le terrorisme ou prevenir les conflits internes arrivent ils a resoudre le problème ? Non ! Pourtant ces pays sont les plus riches ! Est ce que si nous supprimons l armée, serons nous en mesure de créer ces mêmes genres de structures qui sont budgetivores ? Non j n pense pas ! Le mieux est de faire augmenter la capacité opérationnelle de notre armée pour faire face a ces fléaux.
    Donc M. KOUDRAOGO, arretez de distraire la toile avec vos élucubrations !

  • Le 14 septembre 2016 à 13:27 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    La reforme est un impératif. A voir la gestion des dossiers du putsch de Diendéré, le cas de 25 millions perdus par l’aide de camp du PM, il y a une fuite des responsabilité au niveau du commandement et de la gestion politique de l’Institution. Le cumul des injustices conduit inexorablement à des crises militaires par la faute des chefs.

  • Le 14 septembre 2016 à 15:01, par GENERAL En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    je vais paraphrasé un auteur qui disait ceci je le cite"si vous pensé que l’éducation est chère alors miser sur l’ignorance". cependant dire de supprimer l’armée nationale est insensé de votre part Monsieur Koudraogo Ouedraogo.

  • Le 14 septembre 2016 à 23:40 En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    Un aventurier de haut vol avait dit que si tu tues ton chien parce qu’il aboit, c’est la chèvre du voisin qui viendra te mordre.

  • Le 22 septembre 2016 à 22:26, par sidbala En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    En fait il ne fait pas la différence entre FORCE de l’ordre et FORCE du désordre. Si Dieu le veut il comprendra. En attendant moi je demande à l’armée de METTRE DE L’ORDRE DANS LES TETES DES BURKINABE, on dirait les alcools frelatées, les drogues et autres ont crées du désordre dans la tête de beaucoup ; SINON ON NE DOIT PAS CONFONDRE UN CIVIL EN PERMISSION ET UN CIVIL EN MISSION

  • Le 6 février 2018 à 19:56, par artemis En réponse à : Réformes de l’armée : Et si nous supprimions l’armée ?

    le contribuable c’est qui ? tu pense que le militaire n’est pas un citoyen au même titre que toi ?tu pense que le militaire ne fait pas partis de ton contribuable. Réveil mon ami, le militaire a réussi a un concours au même titre que les autres donc arrêtons nos conneries d’argent du contribuables.pour connaitre le rôle de l’armée supprime la tous simplement pendant 24 h.va dire aux familles de militaires qui perdent régulièrement leurs fils au Nord pour que tu puisse boire ta bière et aller roter sur ton matelas en toute quiétude que leur fils étaient payé a ne rien faire.On se connait dans ce pays la.pour ton info le budget de l’armée française vaut 10 fois le budget de l’Etat burkinabé.donc arrête de délirer. A défaut de louer ces braves gens qui vont jusqu’au sacrifice de leur vie ,tu boucles tout simplement ta gueule.

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