Face aux menaces de sortes que rencontrent les pays membres de la CEDEAO, l’organisation sous régionale a décidé de mettre en place dans chaque pays membre, un centre de coordination, d’alerte précoce et de réponse.

« L’objectif de ce centre, c’est de prévenir toutes les menaces émergentes, mais ce n’est pas seulement de les prévenir. Il s’agit aussi de trouver des réponses parce qu’autrefois, nous avions une architecture de l’alerte précoce au niveau de la CEDEAO qui mettait l’accent sur l’identification, mais qui ne faisait pas le lien avec la réponse à apporter à ces menaces. Le nouveau système est un système plus complet qui sera mis en place dans chacun des Etats. », explique Mohamed Diakité, représentant permanent de la CEDEAO au Burkina Faso.

Sa visite au Premier ministre avait pour objectif de faire le point de la mise en place du centre au Burkina Faso.

Il a par ailleurs rappelé que le terrorisme n’est pas la seule menace en Afrique de l’ouest. Il y a aussi les menaces sanitaires, environnementaux et aussi la sécurité alimentaire. Le centre d’alerte précoce sera donc un centre multidisciplinaire qui s’occupera de toutes ces menaces.

L’installation de ce centre se fera dans cinq pays pilotes que sont le Burkina Faso, le Libéria, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau et le Mali avant de s’étendre aux pays autres pays membres de la CEDEAO.

Pour mettre en place ces centres d’alerte précoce, la CEDEAO bénéficie du soutien du gouvernement américain. Un appui qui s’étend jusqu’en 2019.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net