Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Depuis une vingtaine d’années, ou même plus, l’on peut facilement constater qu’il s’est développé chez les Burkinabè, pas tous bien heureusement, une mentalité pseudo libérale à fort accent individualiste qui, lentement mais irrésistiblement est en train de nous conduire, si ce n’est déjà le cas, dans une impasse ; le mot impasse n’étant dans ma tête qu’un euphémisme. En quoi cela a-t-il consisté ?
Tout simplement à faire passer les intérêts particuliers au-dessus de l’intérêt général. En disant cela, je ne prétends donner de leçon à personne, je souhaite simplement, tout comme d’autres, attirer l’attention sur une dynamique sociale particulièrement inquiétante.
C’est irréfutable, dans le Burkina Faso d’aujourd’hui, du nanti à l’indigent, du fonctionnaire au commerçant, de l’enseignant à l’élève et même du parent à l’enfant, tout le monde ou presque fonctionne désormais selon une seule et même logique : « Je veux tout pour moi, les autres n’ont qu’à se débrouiller ou…crever ». Conséquence, face aux problèmes communs, c’est à dire des problèmes qui concernent ou qui pourraient concerner tout le monde, se sont développées des « solutions », qui sont peut-être spontanément compréhensibles mais rationnellement suicidaires pour une société qui se veut forte et durable.
Exemple, au lieu de lutter collectivement pour améliorer le niveau globalement triste de l’école ou de l’hôpital public, chacun fait tout pour s’en passer. Et comment ? En s’enrichissant au maximum, y compris par des moyens illicites et immoraux car il est bien connu que de nos jours il faut être vraiment pauvre pour inscrire son enfant dans une école publique ou se soigner à l’hôpital public quand on est malade. Les récents cas de femmes décédées en couche ou de nouveaux nés morts par manque de couveuses en sont d’ailleurs la preuve.
A force, notre rapport à l’ensemble du service public a fini par être touché et les choses ne vont sans doute pas s’arranger avec l’explosion démographique et tous les défis qui vont avec. Un exemple assez parlant ; au lieu de lutter ensemble pour améliorer la voirie, la solution consiste pour beaucoup à tout faire pour s’offrir la dernière voiture à la mode afin d’échapper à la poussière ou de ne pas être gêné par les nids de poule des routes en piteux état. Même les « Blancs » réputés chez nous pour leur individualisme ne le sont pas jusqu’à ce point !
Dans ce contexte, je m’étonne de voir des parents qui disent préparer l’avenir de leur(s) enfant(s) à coup de millions, tout en compromettant celui des autres comme s’il suffisait de ne manquer de rien pour être heureux. Je m’étonne parfois de voir des parents qui disent vouloir le bonheur de leur(s) enfant(s) tout en leur préparant un pays de malheur comme si l’argent pouvait les prémunir de tout, les soigner de tout. Mais comment peut-on être si étroit d’esprit ? Pourquoi et comment en es-t-on arrivé à tomber si bas dans ce pays ?
Ce serait peut-être un raccourci mais si on en est là aujourd’hui, c’est sans doute la faute à nos parents, à nos ainés qui ont trahi nos valeurs ancestrales de solidarité, et d’intégrité, et qui nous ont inculqué une « éducation » qui risque de nous perdre. Philosophiquement, je n’ai jamais été adepte du « c’était mieux avant » tout comme j’ai toujours trouvé vain d’éprouver de la nostalgie pour une époque que je n’ai d’ailleurs pas connue, vu mon jeune âge. Cela pour dire que, je suis convaincu qu’une société humaine qui n’évolue pas, se meurt. Pour autant, il m’a toujours paru évident que toute évolution sociale et sociétale n’engendre pas forcement de progrès surtout lorsque la société qui la met en œuvre renie ses valeurs au profit de chimères importées d’ailleurs.
Il n’est donc pas étonnant que nous soyons confrontés depuis dans années à des tourments politiques et socio-économiques qui trouveraient, à mon sens leur source dans la faillite morale et éthique qui a accompagné la période post révolutionnaire. Pourquoi ? Parce qu’il faut se souvenir que le Burkinabè a pendant longtemps été, au moins jusqu’à la fin des années 1980, l’incarnation du pauvre qui se sait pauvre mais qui a le sens de l’intégrité, de l’honneur et du travail bien fait. Et qu’est-il devenu aujourd’hui ? Tout le monde connaît la réponse.
Face à cette « évolution » qui ne nous a finalement pas fait que du bien, je ne sais vraiment pas comment en corriger le cours. Ce n’est pourtant pas faute d’y avoir réfléchi. Peut-être que je suis trop alarmiste, que je me fais du souci pour rien, que les choses ne sont pas aussi graves que je le pense, que même si elles l’étaient, qu’elles finiront peut-être par s’arranger d’elles-mêmes comme par miracle. Ou alors, ou alors, qu’il nous faut absolument agir et vite avant qu’elles ne deviennent irrécupérables.
Daouda OUEDRAOGO
Doctorant en Droit, Université de Bordeaux
daou-ouedraogo@outlook.com
Vos commentaires
1. Le 5 septembre 2016 à 17:57 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Je suis resté sur ma soif,je m’attendais à des recommandations liées ces maux profonds de notre société.
2. Le 5 septembre 2016 à 17:58, par Lionceau En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Bon courage Dôgô ! Toi même tu dis que c’est gâté depuis longtemps.
Donc, depuis là, nous on attend maintenant le retour de Jésus. Et on prie pour qu’il naisse cette fois ci à Ouagadougou et de préférence à quelques encablures de Kosyam.
Joins toi au moins à nos prières tout en poursuivant ta réflexion.
3. Le 5 septembre 2016 à 18:20, par Togs guili En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Bien dit mon frère,mais quelle est la valeur ajoutée de tous ces constats pour nos gouvernants et les nouveaux riches ?Absolument rien,ils s’en moquent et aujourd’hui tu as l’argent tu es le seul avoir le monopole de la vérité,du respect et j’en passe.
Ce qui est certain continuer de conseiller et de redresser tant que vous pouvez le faire,çà va finir par payer pour nos frères et enfants.
4. Le 5 septembre 2016 à 18:38, par TRAORE Zanga En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Alors monsieur le Doctorant devions nous vous attendre que vous le décrochez votre titre de Docteur pour venir nous solutionner ? Tout ce que vous avez dis nous sommes pertinemment quotidients ;sauf que si on ne s’en tient qu’aux écrits sur de l’électronique.... Au faite si vous nous mettez au courant un peu de votre position géostratégique pour vos études supérieures et la condition d’y acceder,ça nous motiverait beaucoup à vous lire.
5. Le 5 septembre 2016 à 18:59, par tommy En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Mr le doctorant vous venez de vous reveiller ou quoi ? rien de nouveau dans cette platitude. Une fois que vous aurez reflechi profondement aux origines des problemes dont vous fetes cas faites nous signe, car la, comme dit plus haut par d’autre personnes, vous nous laissez sur notre soif.
6. Le 5 septembre 2016 à 19:26, par toutdroitdanslesyeux En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
A mon avis c’est l’un des meilleures tribunes des hommes de droits sur le leFasonet. Loin de toutes ces déchirures entre intellectuelles qui nous embourbent dans des guerres pour nécessités de passage ou non à une 5eme république ; monsieur Daouda Ouédraogo vous avez su relever en quelques phrases de façons simples et eloquences la vraie plaie du Burkina Faso. Oui dans un pays où des dirigeants à qui nous avons confié notre destin ne trouve pas mieux que de travestir toutes les ressources(humaines et matériels) dans le seul but de rendre leur cadre de vie eux et leur famille plus luxueux.
Que pouvons nous attendre d’une un ministre de l’enseignement ou de son secrétaire general qui , ayant des doutes sur la qualité de l’enseignement qu’offre le département auquel il a la charge de bien conduire au nom de l’intérêt supérieur de la nation préfère mettre à l’abris ses rejetons à cout de millions dans des écoles et universités occidentales avec nos impôts ? Certes ces enfants sont aussi des burkinabè qui doivent aussi bénéficié des bourses d’etudes offertes à l’état si ils répondent aux critères d’excellence mais dans la plupart des cas c’est juste un braquages des ressources réservés pour des projets des ministères ; des millions qui serviraient à améliorer le système éducatifs qui sont mise à la disposition de ces enfants gâtés au detriment de la masse. Au canada par exemple au Québec où le cout de l’enseignement universitaire est nettement moins élevées en Amériques du Nord ; pour un étudiant international il faut au bas mot 100 000 000 de FCFA pour un cycle d’ingénieur . Est ce qu’un ministère peut assurer ces frais avec son salaires ?
C’est normal que chacun assure le bien être de sa famille ; mais cela doit se faire honnêtement. Je ne parles pas des Alpha BARRY qui ont fait fortune dans le privée.
Que peut on attendre d’un ministre de la santé qui ne consulte pas nos hôpitaux parce que n’ayant aucune confiance à la qualité des soins offerts et du coup pour de simples problèmes de santé prend l’avion pour des cliniques européennes aux frais du contribuables ; des frais qui serviraient à développer bien de structures. Tant que nos décideurs n’auront pas l’obligation morale de frequenter les memes environnement que le citoyens lambda pour leur besoins nos infrastructures publiques resterons toujours précaires. C’est la course à l’enrichissement illicite partout ; les ministres volent ; les entrepreneurs bâclent les marchés publiques et s’enrichissent sauvagement au detriment du bien commun mais aucune mesure de repressions puisque les agents de contrôle et les juges sont corrompu ; jusque pour acheter la dernière marque de voiture et circuler sur un morceau de goudron dont on a bâclé les travaux ? Voici où se trouve la cause des inondations. Avoir un poste de responsabilité c’est de voler et mettre ta famille à l’abri et que le reste de la population grève c’est le nouvel esprit du burkinabè.
Ce n’est que chez nous que l’on retrouve une disproportions criard entre la qualité des infrastructures routières et les routes et c’est là un grand indicateur du niveau élevé de la corruption.
Le Burkina n’a aucune ressources qui peut se pérenniser en dehors de ses hommes et femmes et si les décideurs ne travaillent pas à valoriser ces ressources nous crèverons tous y compris ceux qui ont volé et habitent dans des villa de luxe. Ca arrive.
7. Le 5 septembre 2016 à 19:38, par LY En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Jeune frère, je comprend ton questionnement, mais ton analyse des causes de l’individualisme grandissant me semble un peu biaisé aussi voudrais-je apporter ma modeste contribution. Quand tu prends l’exemple de l’hôpital démuni, tu as raison mais qui doit organiser l’Hôpital ? Es-ce le citoyen lamda fût t’il riche ? Quand tu prends l’exemple des riches qui s’achètent les voitures derniers cris pour échapper aux nids de poules et autres poussières, je ne pense pas que ce soit exactement le motif d’achat de ces véhicules. Jeune frère, il appartient à l’Etat avec à sa tête un exécutif et un législatif que nous avons démocratiquement votés, d’organiser la vie de la Nation et dire qui doit faire quoi et qui doit payer tant. En un mot l’Etat démocratique doit effectuer une sorte de péréquation en demandant plus au plus nantis pour permettre aux autres de vivre dignement. A-t-on le droit de vivre multimilliardaire pendant que d’autres croupissent dans l’extrême misère ? Si l’Etat joue son rôle régalien avec intégrité et civisme, il peut imposer la marche à suivre aux autres. Les Burkinabè peuvent encore se ressaisir pour ne pas tomber très bas, faut-il qu’il ait des repères sûrs, des balises pour les guider. Si l’Etat (Le Gouvernement et son administration) ne joue pas pleinement son rôle et qu’au lieu de se préoccuper de la vie de chaque burkinabè, il joue à la politique politicienne en ignorant ce pour quoi le peuple souverain par la voie des urnes l’a placé, une révolte ou une insurrection ou encore plus une révolution ne peut qu’arriver. Comme le dit cette maxime : "les uns mangent, les autres regardent : ainsi naissent les révolutions !"
8. Le 5 septembre 2016 à 19:57, par will En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
En lisant Daouda, je l’ai compris et je suis parvenu à suivre le fil de son raisonnement. En revanche, je n’ai rien pigé au charabia de l’internaute Zanga Traoré, mais je suis au moins persuadé d’une chose, il n’a pas pu appréhender la substance de la publication de "l’homme de Bengué". Sa contradiction est stérile et n’apporte absolument rien au débat. En outre, elle illustre justement ce que déplore, fort opportunément, le doctorant. Dieu sauve le Faso.
9. Le 5 septembre 2016 à 20:09, par drapiste En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
a qui la faute ? a nos elites qui ns ont fait miroiter depuis des décennies le bien materiel au detriment des valeurs d’integrité de solidarité.aujourd’hui les pauvres tendent la main, demain ils tendront autre chose...
10. Le 5 septembre 2016 à 20:19, par sid En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Vous avez raison C’est vraiment inquiétant. Et les gens qui pensent au changement comme vous,ils ne sont pas nombreux. Il n’y a qu’à voir les réactions quand on évoque un tel sujet au cours de certains débats. S’ils se contentent dire"tout le monde fait comme ça",c’est déjà poli.C’est la preuve qu’ils ne sont pas prêts pour le changement.
11. Le 5 septembre 2016 à 20:20 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Depuis que j’ ai gifle le Kilachiu National, il vous a averti, non ? Il vous a bien dit de chercher a quitter le pays pour un autre. Moi en tout cas, je suis pret a regifler les vieux cons qui ont foute trois balles dans l’ ame de la morale et qui nous fatiguent comme ce Badaud L’ Eau rance.. I croit qu’ il est un superflic des consciences ou quoi. Il n’a ca continuer a lutter contre ces pedes mais s’ il touche a mon cellulaire, deux bonnes gifles. J’ ai eu pitie sinon meme je devais envoyer un bon croceht dans ses dents.Il va apprendre a respecter les jeunes. Blaise n’a pas voulu nous respecter. On l’ a remis a sa belle famille ils n’ ont qu’ a l’ eduquer pour nous. Meme chose pour les vieux qui ont tuer la morale agonissante au pays.
12. Le 5 septembre 2016 à 20:20, par Jeunedame seret En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Par le refus ; le desengagement de vous et de tous de proposer des sanctions et de les appliquer : sans peur :
13. Le 5 septembre 2016 à 20:46 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
le burkinabè est tombé si bas de trop bas parceque 28 ans de régne mafieux ne s’efface pas ainsi surtout que cette mafia bien organisée et bien structurée a encore la peau dure malgré la fuite de son parrain en chef bilaise kouamé compaoré qui faisait croire que pour vivre heureux,il faut être multi millionnaire avec des villas,des v8 et cela,quelque soit le chemin emprunté pour avoir ses biens. alors nous assistons sans défense aux pillages des deniers publics par les mêmes voyous de cette république bananière et y a rien. le mot d’ordre dans ce pays,c’est deal,deal,deal. c’est désespérant et il m’arrive très souvent l’envie de changer de nationalité voire même de continent
14. Le 5 septembre 2016 à 21:06, par Chérif En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Félicitations M. Ouedraogo pour toute cette clairvoyance qui crève pourtant les yeux chaque jour à Ouagadougou. Malheureusement tous nos dirigeants sont très loin de votre niveau d’études et de réflexion et vivent dans leur petite bulle avides de pouvoir et d’argent sans se soucier des dégâts collatéraux dans les années à venir. Sincèrement comme vous je ne suis pas très optimiste pour l’avenir et sans véritable solution. De toute façon dans ce bas monde seul est écouté celui qui a l’argent et le pouvoir. Il ne faut pas en vouloir au burkinabè qui ne fait que suivre une mondialisation désastreuse et copie malgré lui Un système imposé par les pays industrialisés à travers sa consommation à outrance devenu obligatoire pour être dans la norme. C’est ainsi...
15. Le 5 septembre 2016 à 21:53, par Ouedraogo C En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ? Opinion modeste à méditer
Tout d’abord je tenais à vous remercier pour cette prise de conscience et le fait d’adresser ce phénomène. Le problème se situe au niveau où nous sommes victimes du système de désordre dominant qui cherche à nous imposer sa manière à elle de voir et de faire les choses. Nous nous sommes déconnecté totalement de nos valeurs ancestrales qui dans le temps regissaient tous les aspects de la vie socio-économique.
Les valeurs de communaute, les valeurs de "pauvreté" (dans le sens que nous devons juste nous contenter du juste minimum dont nous avons besoin), d’équité, d’harmonie de solidarité sont celles que nous devons réapprendre et nous devons les incorporer dans tous les aspects de notre mode de vie. Et cela va forcément passer par la re-éducation de nos enfants par ces mêmes valeurs là dès le très bas age !
D’après nos ancêtres la Richesse est le bien etre COMMUN de TOUTE la communauté et non de l’individu (au détriment des autres). La pauvreté, toujours d’après nos ancêtres serait alors l’état dans lequel on serait si nous avons accès au juste minimum de ressources dont nous avons besoin pour vivre (équité équilibre égalité harmonie communautaire partage bonheur).
L’accumulation exagérée de ressources des uns au détriment des autres crée un déséquilibre d’où la naissance de la misère (lincapacité d’avoir accès au stricte minimum des ressources)
Voilà donc en gros toutes ses notions doivent être redefenies incorporées et implémentées dans tous les aspects de notre vie. Merci :-)
16. Le 5 septembre 2016 à 22:30 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
c’est simple
les burkinabés ne s’aiment pas assez
les gens se haissent
17. Le 5 septembre 2016 à 23:06 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
La morale qui agonisait au faso selon le mot de l’illustre Dr est apparemment bien enterrée maintenant. Mais on peut la ressusciter par des mesures fortes. Cela est une thérapie qui dépend de la volonté de nos gouvernants.Certes, c’est une tâche qui peut être ardue mais pas impossible à réaliser. Des actions comme le retrait de parcelle acquises illicitement (déjà annoncées dans certaines localités)peuvent s’inscrire dans ce cadre. Il faut un début à tout.
18. Le 6 septembre 2016 à 04:35, par gangbloh En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
La perte des valeurs ancestrales et oui cette perte nous coûtera cher et très cher même. Comment y remédier ??? Je ne crois pas qu’on puisse y remédier car les religions et les cultures importées ont pris le dessus. Nous réfléchissons toutes et tous importé et d’ailleurs est ce nous pouvons réfléchir encore ? Je pense que non . Nous sommes des robots de la société des autres, nous agissons comme ils veulent. Nous ne sommes plus nous mêmes .
19. Le 6 septembre 2016 à 04:55, par Lavie En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Je félicite M. OUEDRAOGO pour le diagnostique. Mais, je déplore l’absence de recommandations. J’ai cessé d’écouter ou de regarder des émissions de discutions à la radio ou à la Télé à cause de cette manière de faire : Étalage des causes et des conséquences néfastes (90% du temps) sans proposition des solutions pertinentes.
Instituer des journées de salubrité dans les quartiers (2 fois par mois). Cela va développer le sentiment de vivre en commun ; d’appartenir à un même ensemble ;
Affecter des agents de l’action sociale dans les circonscriptions de l’enseignement afin de traiter des questions de déviation des élevés en relations avec leurs parents et surtout pour accompagner les enfants en difficultés (Il faut une assistance rapprochée et professionnelle) ;
Promouvoir le système d’internat dans les lycées ;
Distinguer les fonctions administratives de celles politiques au niveau de la fonction publique ;
Élaborer et respecter les plans de carrière au niveau des fonctions administratives ;
Promouvoir le militantisme au sein des partis politiques ;
Rétablir la formation militaire obligatoire ;
Responsabiliser les gouvernorats ou les conseils régionaux dans les passations et exécutions des marchés publics ;
Recadrer les chefs traditionnels et les leaders religieux (Ils doivent incarner la neutralité, la dignité, la justice ; sagesse...)
Rétablir le sens élevé du serment ( recommandation du collègue des sages).
A la suite de votre analyse, je formule les recommandations suivantes :
20. Le 6 septembre 2016 à 05:33, par larba En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Bonne analyse qui fait le constat de notre société burkinabé de ce moment et qui ouvre sur la contribution de tout un chacun.
Bien de n’être pas nostalgique d’un passé que nos dévanciés et devancière ont bâtis pour répondre à leur code de vivre ensemble. Chaque société se construit et s’instruit des valeurs qui régissent leur histoire ; la solidarité des générations. Mais pourquoi aujourd’hui nos parents du troisième âge ne se retrouve plus parmi nous : évolution, développement.
Quelle est l’unique valeur commune que les burkinabé partagent en ce moment ?
Je disais à un ami que le jour où tous les burkinabé seront allergiques à un SACHET PLASTIQUE à même le sol, notre cher BURKINA aurait fait un bon de 100 ans de développement. Regardez ce que les gens en font des canaux d’évacuation des eaux usées
Simplement pour dire quelles sont les VALEURS et les CODES SACRÉS que notre pays veut que chaque burkinabé incarne et en soit un ambassadeur.
Le Burkina à tous les atous pour une nation, une nation forte !
Je propose qu’on fasse de l’éducation une PRIORITE NATIONALE, et de SECURITE NATIONALE, que tout régime doit se soumettre.
Pour ma part, je crois que l’éducation des enfants de ce pays des les maternités jusqu’aux aux grandes écoles , centres spécialisés et universités est une solution
21. Le 6 septembre 2016 à 06:43, par Sawadogo dramane En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Après 27 ans de règne, c’est l’héritage que le Blaiso nous a laissé. Une décadence morale.
22. Le 6 septembre 2016 à 07:42 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
JE ME SUIS CETTE IDEE QUI ME FACILITE LA VIE ACTUELLEMENT. DANS CE MONDE, IL NE FAUT PAS TROP COMPTE SUR QUELQU’UN D’AUTRE. QUE CHACUN SE LEVE ET SE BATTE POUR CE REALISER.
MONSIEUR DAOUDA, IL N YA PAS DE LECON A DONNER A QQN ACTUELLEMENT SUR LE PLAN MORAL. SI ON VEUT BIEN VOIR, LA SOMME QUE TU AS UTILISER POUR T INSCRIRE A BORDEAUX POUVAIT SERVIR A AIDER 10 ETUDIANTS DE TA PROPRE GRANDE FAMILLE.
COURAGE
23. Le 6 septembre 2016 à 07:51 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Nous sommes en train de sombrer dans l’individualisme. Le moi prend le dessus sur le nous et c’est vraiment inquiétant. Les autres communautés s’entraident et valorisent leurs compatriotes. Une fois à un poste international leurs soucis deviennent comment faire en sorte pour ne pas y être seules. A quelques exceptions près, le Burkinabè dit comment faire en sorte que aucun compatriote ne vienne me rejoindre. Triste !!!!. Même les informations relatives aux tests de recrutement ne sont pas portés à la connaissance des compatriotes. Vivement que main dans la main, nous puissions comprendre qu’un pays se bâti ensemble et soutenons les uns les autres. C’est pour cela que nous sommes appelés Burkinabè. Sinon chacun aurait sa propre nationalité. Courage à tous.
24. Le 6 septembre 2016 à 08:07, par Citizen En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
’’Au lieu de lutter collectivement pour améliorer le niveau globalement triste de l’école ou de l’hôpital public, chacun fait tout pour s’en passer. Et comment ? En s’enrichissant au maximum, y compris par des moyens illicites et immoraux car il est bien connu que de nos jours il faut être vraiment pauvre pour inscrire son enfant dans une école publique ou se soigner à l’hôpital public quand on est malade. Les récents cas de femmes décédées en couche ou de nouveaux nés morts par manque de couveuses en sont d’ailleurs la preuve’’.
Cette partie m’a touché tellement que c’est la réalité des faits et du vécu des burkinabé. Mais mon frère, je pense qu’il faut davantage sensibiliser les gens et les laisser seul avec leur conscience. J’ai une philosophie de la vie et cela semble vérifiée : les biens matériels ou les propriétés diverses nous sont légués, pour d’autres ; ainsi personne n’a une propriété ou des biens à elle seule dans l’absolu. Partant de ce fait, tout est vanité et tous ceux qui s’entêtent à amasser au détriment de l’humanité, de la sacralité de la vie et des lois de la nature, se verront un jour dénudé de tout. Regardons ensemble des cas notamment en Italie récemment avec les cataclysmes où des familles ont perdu des biens et pire des proches. L’Afrique en général et le Burkina en particulier, a la chance de ne pas connaître ces fléaux fort heureusement mais, cela peut nous arriver un jour à cause de nos comportements. Pensons plus humain, agissons plus en humain et n’oublions pas que l’homme se base sur le spirituel pour obtenir ses désirs légitimes de biens matériels. En effet, le Spirituel pour nous, est le contact intime et vrai avec le divin qui nous inspire des pensées et actions saines et saintes généralement pour le bien commun et jamais pour le bien individualiste)."Vanité tout est vanité". A bon entendeur salut.
25. Le 6 septembre 2016 à 08:33, par Dedegueba SANON En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
L’idéal reste à venir. Ce n’est pas pour maintenant, je ne suis pas pessimiste mais peut- être nos arrières petits enfants pourront redresser la barre, à condition que dès maintenant nous cessons de leur donner de mauvais exemples.
Notre société est formatée pour le matérialisme l’homme n’a de valeur que si sa poche est pleine de feuilles. Et cette logique a intoxiqué même les villages les plus reculés du pays.
Nos élites politiques actuels, hormis quelques OVNI, presque tous doivent " voler" pour être " au niveau" avant de raisonner collectif. Quelque fois même c’est le village ou la famille qui pousse à "voler". J’ai en mémoire la célèbre sortie d’un ex dignitaire qui disait, et cela date de longtemps, " il faut tout faire pour ne pas partir les mains vides".
Tout le clan BC, pris individuellement, qui peut se prévaloir d’avoir été riche à ses débuts en politique ? Il en va de même des principaux animateurs de notre régime actuel ?
Comment voulez-vous que cela change si c’est admis que la politique est un moyen d’ascencion sociale ? Pourquoi les guerres de positionnement qui minent nos partis politiques ?
Les choses vont changer si nos élites retrouvent le sens collectif....or pour cela il faut qu’ils aient assez à manger et à boire pour eux mêmes et leurs clans. Depuis les indépendances c’est ce que nous vivons et ce n’est demain que cela va changer.
26. Le 6 septembre 2016 à 08:53, par lebourges En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Les populations doivent exiger de la redevabilité auprès des gouvernements qu’ils ont élu et qui gèrent des fonds publics. Ils doivent leurs demander des comptes. C’est aux gouvernants de rédiger les différentes politiques de développement( politique de santé, politique sociale etc.).
Il n’appartient pas à un individu d’être responsable de la misère sociale que des gens se crée eux même.
Mais que voulez-vous c’est toujours ainsi quand on fait participer des électeurs qui ne comprennent rien au fonctionnement de l’Etat.
La démocratie c’est bien mais mieux vaut exclure des gens qui n’y comprennent rien du tout et avancer plutôt que de donner le droit de vote à tout le monde et faire du surplace.
Les journalistes là pardon quand le président ou un ministre fait un don aux populations (don de vivres d’argent ...)dites plutôt que c’est au nom de l’Etat le ministre à fait tel don ; s’il la fait de sa propre poche dites le aussi. Vous devez participer à l’éducation de nos populations plutôt que d’encenser les politiques.
27. Le 6 septembre 2016 à 10:20, par joanny En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Que voulez vous c’est comme on le dit, "le poisson pourrit par la tête" quand la tête ne donne pas l’exemple, la base est désorientée et cela depuis 1987. On a beau demandé au petit peuple de respecter les petites règles, alors que l’élite bafoue les lois parce qu’elle est en politique et est intouchable. Commençons par donner l’exemple au sommet et on verra, tous vont s’aligner dans le droit chemin.
28. Le 6 septembre 2016 à 10:25, par jk En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Nous ne sommes pas tous tombés bas. Ceux qui sont dans l’opulence sont appelés à être généreux, par compte les pauvres nous enseignent l’ humilité et la sobriété. Quant au libéralisme, il nous faut des régulateurs : Que ce soit l’ État, le commerçant, ou l’agrobusinessman chacun doit joué sa partition pour que la vie sur terre ne soit pas un enfer.
29. Le 6 septembre 2016 à 10:41, par Transition En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Merci Dedegueba Sanou. Avant que ca ne devienne meilleur, ca va devenir pire. ca, y a pas de doute. Nous somes sur la route du pire ou on voit ds gens qui nous font rever. mais vite, ils rejoignent la mangeoire, nous laissant perplexes et les yeux ecarquilles comme des carpes frites. Mais , on n’ a pas le choix. Le renouveau est permis. Seulement, je crois pas que ca se passera avec cette generation qui a ete couvee par Blaise Compaore qui a pense tout le temps a developper des methodes de comment tuer les gens et piller les ressources de son peuple et des pays voisins que de rendre la majorite des gens heureux. Donc, donnons- nous rendez- vous avec l’ histoire qui gagne avec nos petits- fils. Sinon pour cette jeunesse actuelle, tout c’ est fout’ , s’ est gat’. Mais soyons positifs. Avant que ca ne devienne meilleur, ca va devenir pire. Mais a bi na gnin. A lon le man seh drom.
30. Le 6 septembre 2016 à 10:44, par togs-sida En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Daouda, je te sens toujours combatif comme à la fac de droit à l’UO il y’a quelques années de cela. Le diagnostic que tu as faits est clair. Pour contribuer en termes de recommandations, il faut que le Gouvernement punisse tous ceux qui ont volé pour être ce qu’ils sont aujourd’hui, saisir les biens volés, faire payer le coût de la formation par les personnes qui ont profité frauduleusement des bourses d’étude qui étaient destinées aux plus méritants, et radier tous les fonctionnaires qui sont intégrés dans la fonction publique par fraude ou magouille. Si l’individualisme se développe, c’est parce que le fruit du mal (fraude, impunité, gabegie, abus de pouvoir, abus d’autorité) est considéré aujourd’hui comme le seul moyen de s’exprimer. Comment peut-on se développer en ne sanctionnant pas les malfaçons ? Exemple : bitumage de la route allant de l’église du 75eme anniversaire de belle ville vers komsilga. Pour que le Burkina se développe, il faut que nous soyons courageux pour refuser la facilité, exiger des comptes à nos élus et représentants sans complaisance, promouvoir le civisme et la citoyenneté, accepter travailler pour le bien être des générations futures.
31. Le 6 septembre 2016 à 11:06, par lapatriote En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Article qui en dit long sur la décadence de notre pays. Plus rien ne fonctionne. Les analyses des gens face à certaines situations laissent à désirer. Quel héritage pour nos enfants. Les mots manquent pour décrire le comportement des uns et des autres dans chaque secteur d’activité. Le mensonge, la tricherie, la corruption ont pris le dessus.
La télé est devenu un véritable poison ; en cas de promotion allez-y voir les rangs. Une fois ces rangs rompus, allez compter le nombre de sachets plastics jetés par-ci par-là.
Les réseaux sociaux ont en parle pas ; ce ne sont que des photos qu’on poste en longueur de journée pour exposer notre beauté et notre richesse.
On copie mal l’occident. Malgré les déséquilibres de leur société, ils sont conscients qu’il faut travailler honnêtement qu’il pleuve ou qu’il neige. Ils ne se connaissent pas mais les services fonctionnent.
Ici, il faut connaitre quelqu’un pour tout ce que tu entreprends. Il faut payer des gens pour que les portes s’ouvrent devant toi. Les gens oublient qu’ils ont des salaires ou minimisent leur salaire ; on veut vivre au-dessus de nos moyens. On persécute l’autre parce-qu’on ne le connait pas, il n’a droit à aucun service. Les frères et soeurs Burkinabè se battent pour occuper des postes, avoir des titres et après plus rien, c’est la gourmandise qui prend place.
Pourtant nos Eglises, Temples, Mosquées sont remplis de fidèles. Où sont cachés les méchants du Faso ?
ça fait simplement mal de vivre tout ça.
32. Le 6 septembre 2016 à 11:16 En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Merci le frère pour votre brillant article.Je suis convaincu qui si nous sommes nombreux à réfléchir à cela,nous allons avancer main dans la main.Tiken Jah fakoly a dit dans son album "COUP DE GUEULE"que quand nous serons unis ça va faire mal.Moi je dis que quand nous serons intègres nous allons nous développer.Après avoir lu votre article et lu les commentaires des internautes,je n’avais pas envie de réagir. Je vois que certains nos compatriotes ont envie de rester dans un cercle vicieux.Je vois certains qui se ventent d’avoir giflé leurs aînés qui sont de surcroît parlementaire pour des turpitudes qu’eux mêmes ont commises.je vois des gens qui pensent que vous devriez partager votre bourse d’études de Bordeaux entre les familles ou frères,je ne sais plus.certains encore trouvent l’article comme une goutte d’eau dans la mer.Mais ce à quoi ils n’ont pas pensé,c’est ce que eux mêmes ont fait pour améliorer les choses.Ils oublient encore qu’il a fallu qu’il vous lisent pour déceler la limite de vos prises de position.Je sais simplement une chose ;quand on est dans l’impossibilité de faire,on ne doit pas avoir du dédain pour ceux qui essayent malgré leurs insuffisance.l’article en lui même n’a rien de mauvais.il choque seulement ceux qui se voient dans la situation dépeinte.Ils oublient encore que le développement a besoin des cerveaux comme vous et des études avancées.Le Burkina malheureusement est à l’image de ces tarés intellectuels.Nous n,avons jamais eu l’occasion d’avoir un Président qui a au moins le doctorat.Et quand on voit les projets de développement,on se rend compte qu’ils sont taillés à l’image de ceux qui les ont conçu.ils sont caractérises par leurs platitude et par leur limitation au temps présent.aucune réflexion profonde sur le développement durable et l’évolution démographique. En témoigne l’état de nos Universités et nos centres de santé.l’université sensé être le temple du savoir est devenu de centre de clochardisation des Etudiants,futurs bâtisseurs de la nation.On construit des bâtiments publics en ne pensant qu’à l’effectif du moment de la réalisation des travaux du bâtiment comme si la démographie était statique.Je vous assure,tous ceux qui liront cet article et qui ont un sens élevé du civisme ,du social et de la synergie dans le développement ne feront que vous encourager. Éduquer une nation,c’est sauver l’humanité !
33. Le 6 septembre 2016 à 11:22, par Naboho Lassina En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Cela est une bonne réflexion ,envers tous les burkinabés y compris les dirigeants du Faso.Je crois qu il est grand temps, que les gouvernants assainissent la société Burkinabé.Il faut que le
politique,prenne des mesures vigoureuses et courageuses ,pour enrayer tous les mots dont nous souffrons en somme éduquer notre société.Merci
34. Le 6 septembre 2016 à 11:25, par Naboho Lassina En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Il faudra lire maux en lieu et place de mots .Merci
35. Le 6 septembre 2016 à 12:03, par Daouda David En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Merci, Grand- frere David. Votre contribution est utile et vraiement lisible. Ceux qui veulent philosopher comme les Kouraogo-la n’ ont qu’ a ecrire des livres nous laisser en paix. Tu est un vrai intello. Tu sais comment ecrire et te faire comprendre par tous le monde sur des sujets compliques. La plupart des intellectuels meme sont pourris coronpus. Ils se font voir pour monter leur prix.Votre article les concerne aussi.
36. Le 6 septembre 2016 à 12:49, par OHD En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Internaute 5 tommy
au lieu de traiter cet écrit de platitude rectifiez cette platitude étalée par vous même en écrivant "vous fetes cas " au lieu de "vous faites cas" .Ce n’est pas d’une fête qu’il s’agit c’est le verbe faire ;Avant de traiter un écrit de plat je vous prie d’apprendre à conjuguer le verbe faire au présent de l’indicatif SVP .MERCI
37. Le 6 septembre 2016 à 13:07, par georges En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Je suis d’avis avec vous je me rappel que quand j’étais petit dans ma famille tout le temps la cour de mon père était bondée d’oncles de tantes ... , tout ceux qui quittaient le village pour des études en ville se retrouvaient chez mon père ... quant il partait au village au il était le fils de tout le village plus que l’enfant de son père ... la plus part de ces tantes et oncles et j’en passe ont réussi mais hélas chacun d’entre eux aurait pu faire comme mon père en aidant d’autre personnes ils ou elles se construisent de grandes villa, roulent de grosses voitures et refusent de prêter mains fortes a des proches c’est déplorable .Nous avons bafoué les règles de la société conçu par nos aïeux au profits des intérêts immoraux et personnels c’est vraiment dommage
38. Le 6 septembre 2016 à 14:06, par Lazaret de Bado En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
@11:16, 6 septembre, tu n’as pas vu que depuis que j’ ai corrige le vieux macauseur de Kilachiu, il s’ est calme ? C’ est pas avec tout le monde il faut aller doucement. Le vieux qui ne veux pas s’ assagir aura chaud a ses pegrehs maigres. Il est qui pour passer le temps a inchulter des gens ? En plus il ecrase mon cellulaire que j’ ai acheter avec mon l’ argent ! Il est fou, heinmais moi je suis son lazaret.
39. Le 6 septembre 2016 à 14:51, par wilibali En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Mon frère votre analyse est pertinente, mais le mal n’est seulement pas dû à la perte de nos valeur traditionnelle. En effet pendant presque trois décennies de KO chez nous, nos enfants n’ont eu pour référence que ces voleurs, fraudeurs, tricheurs et corrompus, et leurs enfants matériellement bien nantis. c’est ainsi que tous veulent aujourd’hui "mieux paraître" matériellement, qu’importe la façon d’y parvenir. je me rappelle quand j’étais au primaire, il suffisait de jeter un coup d’œil dans la classe pour avoir une idée de ceux dont les parents étaient un peu mieux nanti. rien qu’aujourd’hui la presse parle d’une gang d’adolescents, que DIEU nous préserve. il faut une réelle volonté politique pour changer cela, et la cellule familiale qui a failli depuis suivra certainement.
40. Le 6 septembre 2016 à 15:20, par SOME En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Felicitations mon frere Et encore felicitations ! tu as eu le courage de dire une evolution de notre societe que tout le monde voit mais que chacun tend a accepter tout simplement. Tu as l’avantage au moins de dire qu’il faut faire quelque chose. Tu as la modestie de ne pas proposer des solutions mais je parie que telle n’etait pas ton intention ni ta pretention. Mais le plus gros travail et le meilleur, c’est d’attirer notre attention sur ce que nous n’avons pas le courage de regarder en face.
Merci tout simplement. Il appartient a chacun de donner l’exemple
Comme toujours certains n’auront rien compris et insulteront meme ! Laisse-les ! ils ne font que te donner raison par leur comportement.
Je viens de voir que n°6 toutdroitdanslesyeux exprime un point de vue tres important « … c’est l’un des meilleures tribunes des hommes de droits sur le leFasonet. » Oui je le confirme et je t’en felicite. Tout comme toute son intervention. En resume le probleme, notre probleme c’est nos dirigeants, pas le peuple. Les chefs traaditionnels, les anciens theoriquement gardiens de cet esprit ont succombé ! Quand le bien commun est le bien des individus qui ne viennent que pour se servir au lieu de servir, quand on ne sait plus ce que c’est l’autre , etc … » Tant que nos décideurs n’auront pas l’obligation morale de frequenter les memes environnement que le citoyens lambda pour leur besoins nos infrastructures publiques resterons toujours précaires », etc que dire de plus ?
Que voulez vous lorsque il se leve un dirigeant comme thomas sankara qui tente de faire prendre conscience et mettre en avant l’idee du bien commun, et vivre avec les autres, etc ce sont ceux qui avaient les appetits egoistes qui vont assassiner pour pouvoir venir piller sans etre inquiétés.
SOME
41. Le 6 septembre 2016 à 17:10, par Le Fou En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Félicitations pour votre analyse. Je ne comprends pas les internautes qui disent qu’ils sont restés sur leur soif parce que monsieur Ouedraogo n’a pas fait de recommandations ou de propositions de solutions. Vous voulez encore quelles propositions de solutions ? Il a bien décrit les maux du pays et les solutions égoïstes développées par une minorité pour éviter ces maux au lieu d’adopter des vrais solutions. La solution, c’est de lutter contre ces solutions égoïstes. Si chacun de nous a la même conscience que Ouedraogo, personne ne va chercher à s’enrichir illégalement pour se soigner en Europe en cas de palu, mais plutôt de travailler à rendre nos hôpitaux agréables. Donc au lieu de dire qu’il n’a pas fait de recommandations, dites plutôt que vous n’êtes pas en mesure de comprendre son analyse ou bien vous faites semblant
42. Le 6 septembre 2016 à 17:34, par TRAORE Zanga En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Merci monsieur l’internaute 8 de me renvoyer l’ascenseur ;au faite j’ai simplement dis que le mal ou l’analyse que monsieur le Doctorant fait cas est en nous déjà ,nous peuple d’Afrique en particulier ici les Burkinais ;pas moins encore de diverger son point de vue soyons unanimes la déssus. Mais c’est pas en appelant le non du médicament ou en lui prescrivant le médicament que le malade guérit merci. Au faite monsieur will si une occasion se présentait à moi avec la presse je sérais autant pertinent que Monsieur le Doctorant la seule différence c’est que jamais je le ferais car personnellement, lorsque je ne suis pas capable d’enterrer je ne tues pas. Bon courage à Monsieur le Doctorant pour ses études
43. Le 7 septembre 2016 à 19:27, par Trahison En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Ce n’ est pas Transition,. c’ est plutot Trahison. Mon nom, c’ est pour deplorer la trahison dans ce monde, et en l’ occurence la transition qui a ete trahie. C’est ca, le sens de mon pseudo. Le jeune fre a pris le temps pour dresser un diagnostic clair et sans complaisance et il se trouve des Individus pour demander des solutions. Encore l’ illustration de la perte de nos valeurs que SOME a mentionnee. Il a pose un diagnostic poignat et vous, vous ne pouvez pas en tirer les solutions ? Il vous a donne la chemise et vopus demandez qu’ il vous donne aussi le savon pour la lessive ? On comprend pourquoi les choses vont 3 pas devant deux pas en arriere. Arretons cette mentalite d’ assistes. Vous croyez qu’ il a des solutions toutes faites, lui ?
44. Le 9 septembre 2016 à 14:42, par aristide tapsoba En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Je te comprend mon frère,en effet le diable a gagné le Burkina,le manque de couverture social,les durs conditions de vie,le systèm de démocratie qu on a adopté,les crimes de sang et économiques toujours impuni .....
nous tous devenus des croyants toujours dans lieux de culte ou nous confondons religion et politique
nous prions l argent mais pas Dieu,puisse que nous sommes prêt a écraser ,exploiter,truander les autres pour arriver,pour nos enfants
mais nous oublions toujours que les enfants de nos enfants ne seront pas de même père ou mère,et que petit a petit il deviendrons de cousins,oncle éloigné....et bientôt deviendrons des familles différentes comme les autres que nous ecrason en se disant que c est pas nos enfants ou nos frères
45. Le 9 septembre 2016 à 20:32, par MESO En réponse à : Burkinabè, pourquoi et comment en est-on arrivé à tomber si bas ?
Toi SOME en est la parfaite illustration de l’égoïsme et de la décadence de notre pays par ta propagande nocive sur les autres dans les fora. Au lieu de te regarder dans la glass, tu continues tes délires. Ne compte pas sur moi pour descendre dans le caniveau avec toi pour patauger dans la boue. MESO