« La construction de l’Union africaine peut être accélérée en s’appuyant sur l’internet », Pierre Ouédraogo, consultant en technologies de l’information
Le Premier ministre a reçu ce mercredi 31 août 2016, une délégation d’organisations internationales partenaires de la formation des formateurs pour la gouvernance de l’internet. Ils sont venus faire le compte-rendu de la formation ouverte à Ouagadougou ce lundi 29 août 2016.
Les pays africains sont à la traine en ce qui concerne internet. Pour que l’Afrique puisse rebondir et rattraper son retard, il lui faut des experts bien formés, capables de défendre la cause du continent dans les instances internationales et aussi de maitriser la gouvernance de l’internet. C’est dans ce but qu’a été initié un séminaire international de formation des formateurs pour la gouvernance de l’internet qui se déroule à Ouagadougou du 29 août au 02 septembre 2016. Et ce mercredi, 31 août, les partenaires internationaux de ce séminaire de formation 2016 que sont l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’OIF, l’ICANN (la société pour l’attribution des noms de domaines et numéros sur internet) etc. sont venus faire le point au Premier ministre Paul Kaba Thiéba.
Ils ont par ailleurs promis leur soutien pour l’organisation de la troisième édition l’année prochaine.
Selon Pierre Ouédraogo, consultant en technologies de l’information, l’objectif de ce séminaire est de « faire de Ouagadougou un centre d’excellence de la gouvernance numérique en Afrique. »
Il a aussi rappelé que la formation sur la gouvernance de l’internet réunit quinze stagiaires burkinabè et quinze autres stagiaires d’autres pays africains francophones.
Ce séminaire de formation est l’occasion pour les participants de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques en ce qui concerne la gouvernance de l’internet.
Pierre Ouédraogo a également souligné que bien que l’Afrique soit en retard, il y a des domaines où elle est en avance, c’est le cas notamment des paiements par mobile qui sont plus développés en Afrique. « Il y a donc une possibilité pour l’Afrique de jouer sa partition dans l’arène mondiale à ce niveau. »
Et d’ajouter que « La construction de l’Union africaine peut être accélérée en s’appuyant sur l’internet. »
Au cours de l’entretien avec le Premier ministre, il a également été question de l’e-conseil des ministres, un projet réalisé avec l’appui de l’UIT et qui n’a pu voir le jour en raison de la situation politique qu’a traversée le Burkina Faso. Il sera bientôt réactivé et le gouvernement sera bientôt en ligne à en croire Pierre Ouédraogo.
Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net
Lien : Gouvernance de l’internet en Afrique francophone : Ouagadougou point de convergence des experts
