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CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

Publié le jeudi 1er septembre 2016 à 16h25min

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CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

Depuis un certain temps, l’on assiste avec désolation et indignation à la crise indigne qui oppose le Ministre de la Santé au Conseil d’Administration de la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Générique (CAMEG).

De ce qui ressort, il faut noter la volonté manifeste du Ministre de la Santé, Monsieur Smaïla OUEDRAOGO de chercher par tous les moyens à mettre fin au contrat du Directeur Général de la CAMEG dans l’unique optique d’y mettre quelqu’un qui demeurera sous sa coupe.

Face à ce forcing déshonorant pour les institutions de notre pays, le CCNOSC, a tenu à signifier clairement sa vision et sa position citoyenne.

Toujours fidèle à l’Etat de droit et à la justice sociale, nous condamnons fermement ces manœuvres du Ministre de la Santé et interpelons le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités.

La démarche du Ministre de la Santé, qui a consisté à mettre en place une autre CAMEG en violation des règles d’éthique et des principes de la gestion participative, ne contribue qu’à accentuer la grave crise qui secoue la CAMEG tout en ouvrant la brèche à des conséquences imprévisibles. L’obtention d’un nouveau récépissé de déclaration d’existence, signé le même jour sous le numéro : N°00000000901 démontre le caractère ambigu, non transparent, des actions du Ministre de la Santé contre le Conseil d’Administration en place. Pire, le personnel de la CAMEG affirme n’avoir pas été associé à la validation d’aucun texte ayant servi de base constitutive.

La situation la plus écœurante demeure bien la volonté du Ministre de la Santé de vouloir piétiné, au mépris de la loi, la décision du tribunal administratif datant du 25 Août 2016, accordant un sursis à exécution de la décision portant remplacement des administrateurs de la CAMEG.

Le CCNOSC, reste fermement opposé à cette attitude qui rappelle des époques où des citoyens estimaient être au-dessus de la loi. Le Ministre Smaïla OUEDRAOGO, ne saurait être au-dessus de la loi. La rigueur de cette loi s’applique à lui au même titre qu’aux autres citoyens.

En tout état de cause, nous signifions clairement, que la crise qui secoue la CAMEG ne saurait se résoudre sous une forme d’oppression. Déjà l’on parle de pénurie de produits dans certaines zones du pays.

Les conséquences sur le plan sanitaire risquent d’être incalculables. C’est pourquoi, il est temps pour les autorités compétentes de prendre à bras le corps cette situation que nous déplorons tous.

L’on ne peut diriger en tordant le cou aux textes qui existent. On ne peut pas diriger un ministère aussi sensible que celui de la santé en orchestrant une chasse aux sorcières systématique dans l’unique optique de placer des hommes sous sa coupe.

Le CCNOSC, reste solidaire avec les employés de la CAMEG et réitère sa détermination à défendre les causes nobles, la justice sociale. Nous appelons à la vigilance et à la veille citoyenne face aux manœuvres subversives.

Dieu protège le Burkina Faso

Safiatou LOPEZ

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Vos commentaires

  • Le 1er septembre 2016 à 16:54 En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Juste pour vous faire voir, vous avez manqué une occasion de vous taire !
    On sent de part le caractère superficiel de votre sortie que vous ne maîtrisez pas le dossier. Ni le ministre de la santé, ni l’actuel DG et son camp ne se battent pour l’intérêt général. Il y’a eu trop de choses louches de chaque côté...Vous avez peut-être voulu enfoncer le ministre qui est donné proche de Salif D avec qui il me semble vous avez des embrouilles au sujet de la chambre de commerce, sinon Mme votre sortie n’apporte rien du tout dans ce dossier.

  • Le 1er septembre 2016 à 17:09, par Sidbewindin Somande En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    La guerre est declare ou quoi ? La 101 division entre en action !! Tout a fait d’accord avec l’ecrit . Au dela du Ministre de la sante n’y a t -il personne d autre derriere cette histoire ?

  • Le 1er septembre 2016 à 17:39 En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Si c’est Safiatou Lopez, y a rien de surprenant !

  • Le 1er septembre 2016 à 18:10, par Jean Gabriel Yaméogo En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    J’ai toujours déploré et condamné les actes inciviques que posent tous les jours nombre de burkinabè (non respect du feu-rouge, excès de vitesse, corruption, braquage de route ect.) Mais comme je l’ai toujours dit aussi "le poisson pourrit toujours par la tête". Comment peut-on qualifier les actes de forfaiture posés par ce "ministron" qui refuse d’obtempérer aux actes de justice de la république ? Peut-on s"étonner, après, que prenant exemple de ce "sinistre", le citoyen lambda en fasse à sa guise face à un feu rouge ou au devoir de s’acquitter de son impôt ? Le bon exemple doit venir d’en haut, car de même que les parents sont un modèle pour leurs rejetons les autorités constituent des exemples pour leurs citoyens. Et je répète, le MPP est en train de reproduire en grandeur nature les mêmes travers que son aîné le CDP. Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, certains risquent, à l’instar de BC et Compagnie, de prendre la poudre d’escampette, en plein midi et à court terme, à moins que les RSS se décident à changer leur fusil d’épaule. A bon entendeur, salut !

  • Le 1er septembre 2016 à 21:00, par wedaga En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Merci à la réaction des OSC. Le Ministère de la santé est actuellement l’apanage d’une poignet d’individus dont les liens ne sont que PAC avec le Ministre dudit ministère. Suivons seulement et on verra la fin

  • Le 2 septembre 2016 à 00:18, par la gratuité les derange !!! En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Arreter vos delires, pour juger il faut dabord connaitre le dossier. Des medecins et pharmaciens sont perdantt avec la gratuité : les examens, echographies, medicaments qu ils recelaient aux patients concernés ne marchent plus car c est gratuit ! il y a des produits qu on ne trouvent que dans des pharmacies privées, allez y comprendre les deals qui se traitent a la CAMEG,et autres poir le matériel bio.

  • Le 2 septembre 2016 à 00:25, par Ouat En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Je me demande si on est au Burkina ou ailleurs. Pourquoi avons nous une mémoire très courte ? Quels ont été les motifs de l’insurrection ? C’est bien cette injuste qui a révolté les peuple. En dehors du commun de mortel, tous de la santé savaient qu’à la CAMEG rien n’allait. Problème d’approvisionnement des Hôpitaux, des districts, des ruptures de médicaments et tout ça au détriment de notre population et c’est cette même population qui a fait l’insurrection. Faut-il continuer dans ce laxisme tout en se rappelant que rien ne sera comme avant ? Non. Il faut faire changer les choses. Je suis d’accord qu’il y a des recours mais on n’aura jamais l’aval des gens à 100% pour opérer un changement. Ce changement à la CAMEG n’est pas un abus de pouvoir. C’est juste mettre fin à une habitude que le peuple a demandé jusque là. Même si on aime pas le ministre de la santé, reconnaissons en lui qui est pragmatique. Il veut tellement vite faire changer les choses qu’on voit en lui un homme pas bon. Certaines de ses mesures pragmatiques ont été applaudies et appréciées. Personne n’est donc parfaite et chacun de nous est critiqué d’une manière où d’une autre. Il faut aider à assainir la CAMEG si nous voulons le bien de notre population. Laisser le ministre de la santé travailler.

  • Le 2 septembre 2016 à 00:46, par Nina Poukame En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Quelle mouche a pique le CCOSC pour qu’il tombe a bras raccourci sur le Dr Smaila OUEDRAOGO, Ministre de la sante, au lieu de faire des propositions pertinentes pour la resolution du probleme de la CAMEG ?

    Le CCOSC affirme, sans aucun element de prevue, que le Ministre est entrain de manoeuvrer pour nommer un de ses proches a la direction de la CAMEG. Le CCSOC aurait ete plus credible dans ses insinuations s’il avait donne le nom ou au moins la qualite de la personne que le ministre a l’intention de placer a la tete de la CAMEG.

    Dans les discussions menees jusqu’a present, personne n’a cherche a comprendre pourquoi, jusqu’a present, le projet de nouveaux statuts et de reglement interieur de la CAMEG n’ont pas encore ete soumis a l’approbation de l’AG des membres fondateurs de la CAMEG/Association.
    Quelles sont les actions entreprises par le DG et le PCA aupres du Ministre de la sante et des autres partenaires pour la tenue de l’AG et qui sont restees sans suite ?
    Pourquoi le CA a pris sur lui la responsabilite d’accorder un contrat de 3 ans au DG sans en informer au prealable les membres de l’AG a travers le ministre de la sante qui en assure la presidence ? Le CA est compose d’agents designes (delegues) par les premiers responsables des differentes structures membres de l’AG. D’ou l’obligation pour chacun de ces delegues d’informer au prealable sont deleguant sur sa position relative la prise de tout acte important concernant la vie de la CAMEG. Dans ce sens, la moindre des choses que le PCA devait faire avant de proposer la prolongation du contrat du DG a la session du CA, etait d’en discuter avec le ministre de la sante qu’il represente au sein du CA. Apparemment, le PCA a brule cette etape cruciale et a mis le ministre de la sante, et probablement tous les autres membres de l’AG, sur le fait accompli. Ca, c’est pire qu’un manqué de consideration et de respect. Si ce n’est pas du mepris, ca y ressemble. C’est apparemment un abus de confiance qui ne dit pas son nom !

    Le tord du ministre de la sante dans la gestion du dossier a ete d’avoir agit par precipitation. Je comprends parfaitement sa colere, mais en tant que membre d’un gouvernement, une telle erreur est, humaine certe, mais inacceptable et ternit serieusement son image.

    Sans elements de preuves, je me garde de tout commentaire sur les speculations et autres insinuations de certains internautes concernant d’eventuelles manoeuvres de sabotage de la politique de gratuite des soins pour les enfants et les femmes enceintes. La prevue est faite que certains agents de sante sont contre toute idee de gratuite des soins parce qu’ils y perdent quelques "acquis", mais de la a leur preter l’intention de torpiller le systeme, c’est une ligne rouge que je me garderai de franchir.

    Mme Safiatou LOPEZ, et si vous tentiez une mediation pour aboutir a une solution qui mette en avant les interets du peuple et non pas ceux des differents protagonists de la crise qui ont chacun ses intentions caches qui sont peut-etre haissables.

  • Le 2 septembre 2016 à 08:56, par BB En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Bas les masques, LA LOCA (la folle en espagnol) a parlé. Il y a une chose, si on ne fait pas attention, cette dame là va brûler le pays. Qu’est ce que le ministre Smaïla a à voir avec tes démêlés avec le PAN en relation avec tes ambitions d’accéder à la tête de la chambre de commerce ? Dieu sauve le Burkina !

  • Le 2 septembre 2016 à 12:13, par Le Roi En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Voyez-vous , il y a ces moments dans la vie où certains soutiens peuvent être gênants . En toute franchise le DG (clandestinement reconduit ) , le personnel de la CAMEG DR Kouyaté , n’avaient besoin du soutien de safiatou lopez ; la dame de feux .
    Ceci accrédite la thèse de ceux qui pensent que l’affaire CAMEG est une tentative de règlement de compte bassement orquestrée par les adversaire de l’HONORABLE SALIF DIALLO .

  • Le 2 septembre 2016 à 12:15, par nongbara En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Cette ménopausée mentale a encore déféqué. Il faut que les services d’ assainissement prennent des mesures idoines à l’encontre de cette dévergondée qui pollue l’atmosphère partout avec ses excréments qu’elle déverse partout et nous empêche de respirer. Vive le ministre de la santé, a bas les vieux loups édentés qui refusent le changement.

  • Le 2 septembre 2016 à 15:31, par GUEULARD En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    CCNOSC, je vous conseille de vous constituer partie civile et déposer une plainte contre le ministre Smaila OUEDRAOGO pour faux et usage de faux en écriture, manipualtion et mensonge au MATDSI et au Conseil des ministres, mise en danger de la vie des burkinabè, organisation de pénurie de médicaments essentiels, menaces et outrage à justice en refusant d’appliquer sa décision. Il faut en finir avec ces imbéciles qui se croient au-dessus des autres car protégés par d’autres imbéciles qui pensent que le Burkina Faso et les burkinabè sont leur patrimoine privé !

  • Le 2 septembre 2016 à 19:36, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Je voudrais revenir sur un point important, qui permet de mieux comprendre les éléments de la crise actuelle.

    L’état du Burkina Faso est membre d’une infinité de regroupements. En dehors des institutions de niveau mondial comme les institutions des Nations Unies et celles de Bretton Woods, il y a les organisations religieuses, Africaines, Sous régionales et nationales. Au niveau national, nous avons les sociétés d’état, les EPE et EPIC, les instituts, les projets et programmes et les associations. Dans toutes ces organisations donc, l’état désigne ses représentants au conseil d’administration ou de surveillance ou toute autre appellation, souvent par catégories : administrateur représentant tel ministère, ou représentant le personnel, ou représentant telle catégorie d’OSC.

    Au final donc, un ministère donné est représenté dans des dizaines de conseils d’administration au niveau national. Pour le ministère de la santé ça doit dépasser la centaine. Tout cela pour dire qu’il est matériellement impossible à un ministre, même s’il le voulait, de faire de ses administrateurs de simples porte-paroles. Le temps matériel ne permets pas que chaque administrateur vienne faire le point détaillé de la gestion quotidienne au ministre et discute toute future décision avec lui, comme certains internautes le suggèrent. Ces tâches sont souvent délégués au secrétaire général et aux conseillers techniques, et encore se basent-ils le plus souvent sur les rapports écrits. C’est aussi la raison pour laquelle ce sont souvent ces derniers qui sont nommés administrateurs, pour gagner du temps. C’est quand un point est stratégique et important que cela arrive au niveau du ministre.

    Cependant, dans le cas de la CAMEG, trois choses font que le ministre est directement concerné : Premièrement, c’est lui en tant que président de l’assemblée générale des associés de la CAMEG qui aurait du convoque l’AG pour amender les textes. Deuxièmement, c’est son ministère qui assure la présidence du conseil d’administration (CA). Enfin, la désignation d’un DG, par renouvellement ou nouveau recrutement, est une décision stratégique.

    Quelle est donc l’explication du fait qu’il ne s’y soit intéressé que 5 à 6 mois après sa prise de fonction, à deux mois de la fin du contrat du DG sortant, et encore après qu’une décision du CA qui ne lui convienne pas ait été prise ? N’a-t-il tout simplement pas pris connaissance des dossiers, ou a-t-il été trompé, ou a-t-il tergiversé et reporté au point d’amener le conseil d’administration à prendre ses responsabilité face à l’urgence ?

  • Le 2 septembre 2016 à 22:38 En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    Guinko desire, chargé de missions, en pleine mission !? Comment un chargé de missions à la présidence peut il tirer à boulets rouges sur un membre du gouvernement ? De grâce, arrêtez d’instrumentaliser de prétendues OSC (qui en réalité n’en sont pas) dans vos querelles internes. Au lieu de nous sortir de la morosité ambiante et persistante, c’est des querelles de clans qu’on veut nous servir.

  • Le 3 septembre 2016 à 09:51, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : CAMEG : Le Cadre de concertation national des OSC dénonce un forcing déshonorant pour les institutions du Burkina

    BANDE ANNONCE !
    Palpitant !!! Ne ratez pas le prochain épisode du feuilleton de l’hivernage 2016 au Burkina : "Main basse sur la CAMEG" ! Un thriller dramatique, ou la survie de la santé des populations du Burkina est menacée. Du suspense et des rebondissements ! Avec dans les rôles principaux :
    * S. O., acteur principal mais muet toute une partie du film !
    * B. K. dans le rôle du PCA ;
    * J.C.K. dans le rôle du DG ;
    Des seconds rôles pleins de talents comme :
    * Les syndicats ;
    * Le tribunal administratif ;
    * La dame de feu ;
    * S.C. , l’homme qui délivre des récépissés plus vite que son ombre ;
    * S.D. , le "parrain" ;

    Et des millions de figurants, la population du Burkina. A ne rater sous aucun prétexte !

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