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Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

Publié le dimanche 28 août 2016 à 23h30min

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Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

Le jeudi 18 août 2016, un bus de la compagnie de transport en commun « Transport Confort Voyageurs » (TCV) assurant la desserte quotidienne de la ligne Bobo-Dioulasso - Bouaké (République de Côte d’Ivoire), est tombé en panne à Ferkessédougou aux environs de 13 heures 30 minutes.

La panne s’est révélée d’une telle gravité qu’il a été préconisé de faire venir un bus de rechange pour y transférer les passagers et poursuivre le voyage. Il s’est trouvé qu’aucun bus n’était disponible dans les gares TCV les plus proches de Korhogo, Bouaké et Banfora. C’est de la gare TCV de Bobo-Dioulasso qu’un bus devrait être dépêché pour le dépannage.

Au fil du temps, la nuit est tombée sans que les passagers ne soient situés sur le fait qu’un bus ait quitté Bobo ou pas. Suite à leurs protestations, le convoyeur les informe vers 21 heures que le bus devrait démarrer de Bobo à 23 heures. C’est en ce moment que chacun a réalisé qu’il allait passer la nuit à Ferkessédougou. La question de la restauration et du logement s’est tout de suite posée. Comme réponse après un long temps au téléphone, le convoyeur annonce qu’il a pu obtenir vingt mille francs CFA (20.000 FCFA) de ses responsables pour la restauration des quarante-huit (48) passagers, soit moins de 500 FCFA par passager. Cette offre jugée indécente et insultante a été vite déclinée. Pour le logement, le convoyeur affirme n’avoir pas reçu d’instruction de ses responsables.

Livrés à eux-mêmes, les passagers cherchaient à s’abriter comme ils le pouvaient : certains se sont réfugiés à l’intérieur du bus en panne dans l’atmosphère étouffante et les moustiques qui y pullulaient ; d’autres, pour échapper à ce confinement inconfortable, se couchaient non loin du bus dans la pénombre des hangars de petits commerces, qui sur des pagnes, ou sur des morceaux de carton trouvés en ces lieux. Les moustiques y faisaient rage. Les enfants à l’intérieur comme à l’extérieur du bus, ne cessaient de pleurer. Le reste des passagers, dont la frange la plus jeune, avait opté de passer la nuit sur des bancs de fortune au pied du bus.

Le réconfort des passagers est venu un moment du représentant de la société EBOMAF à Ferkessédougou qui, de passage et au vu de ce spectacle humainement désolant, s’est proposé d’aller louer des nattes à ses frais. Ce qu’il a fait séance tenante avec son véhicule. Les jeunes gens qui campaient sur des bancs de fortune lui demandèrent s’il pouvait leur trouver du thé et le matériel pour le préparer, car décidés à veiller. Il n’a pas hésité à accéder à leur doléance, passant même un temps de causerie autour dudit thé.

Vers 01 heure du matin, une forte pluie s’est déchainée. Les passagers se trouvant à l’extérieur du bus ne se sont pas précipités à l’intérieur : ceux qui étaient déjà couchés sous des hangars de petits commerces y sont restés en s’y recroquevillant, pendant que ceux qui campaient à l’air libre autour du thé, sont allés s’agglutiner sous d’autres hangars. Il fallait après tout choisir entre le froid, l’air humide et les moustiques qui régnaient dehors, et le confinement étouffant associé aux moustiques de l’intérieur du bus.

Jusqu’au lever du soleil, aucun bus n’était arrivé de Bobo et le convoyeur n’était pas informé par ses responsables du niveau de progression d’un éventuel bus ayant effectivement quitté Bobo pour le dépannage. Du reste, aucun responsable de TCV n’a daigné appeler le convoyeur la nuit pour s’enquérir de la situation des passagers. Autour de 07 heures, des passagers (j’en faisais partie) confrontés à des impératifs de délai pour leur arrivée à destination, se sont décidés à emprunter des bus de compagnies de transport en commun ivoiriennes pour la suite de leur voyage.
Jadis réputée sérieuse, TCV s’illustre de plus en plus et davantage, par des pannes en règle au quotidien, notamment sur l’axe Bouaké – Bobo et vice versa. La plupart des bus assurant cette liaison sont de véritables épaves aux antipodes de l’image de sécurité et de confort dont TCV a toujours usé pour acquérir la confiance de nombre de ses passagers aujourd’hui. Un abus de confiance alors mal assumé en fin de compte ? L’irresponsabilité rebutante et le mépris royal dont TCV fait ainsi montre à l’égard de ses passagers, ne peuvent que susciter indignation, dégoût et désaffection. En tout état de cause, le souvenir de célèbres sociétés de transport en commun qui ont étonnamment fait faillite au Faso devrait inspirer permanemment et suffisamment !

SANOU Bowurossigué Chrisostome
(Passager)
E-mail : xchristus@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 29 août 2016 à 08:07 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Il faut que tcv s’explique et surtout dédommage ces passagers. et s’excusent publiquement

  • Le 29 août 2016 à 08:11, par sid En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    ah quelle galère !
    heureusement la panne a et lieu dans une agglomération sinon la situation pouvait être plus alarmante. vivement que les sociétés de transport songent à la qualité de leurs prestations.

  • Le 29 août 2016 à 08:37 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Je vous assure que TCV, ce n’est plus le confort ; le 02-08-2016 nous c’était sur la même ligne à quelque un kilomètre de NIAKARAMADOUGOU. Aucune assistance, laissés à nous même pendant 6 heures d’horloge. A la fin ce fut, un bus lui-même en panne, ne pouvant pas faire plus de 30km/h avec un chauffeur surnommé MOLO-MOLO qui est venu de Bouaké aux environ de 16H. Nous sommes arrivés à BOBO le lendemain à 6H et à la gare à BOBO, on a trouvé personne qui puisse repondre à nos demandes. TCV est caractérisé par le mauvais accueil, l’arrogance des agents surtout à BOBO, celui chargé de faire l’appel des passagers.
    TCV, arreter donc de faire le transport.

  • Le 29 août 2016 à 09:00, par lebourges En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    C’est vraiment dommage tout ça. Une compagnie réputée pour sa ponctualité et sa fiabilité qui risque de connaître le même sort que certaines grandes compagnies de transport de l’époque. Ces derniers temps ils ont tout le temps des problèmes panne, annulation de départ (axe de bobo ouaga). Espérons que les dirigeants pourront recadrer les choses pendant qu’il est encore temps pour éviter le pire. Moi je ne voyage plus avec TCV et je suis certain que je ne suis plus le seul... Et c’est ainsi que l’on perd sa clientèle au fur et à mesure.
    TCV, il est encore temps de se ressaisir.

  • Le 29 août 2016 à 09:22, par le peuple avisé En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Oublions cette compagnie de transport, c’est tout. elle a fait son temps maintenant place à la décadence.

  • Le 29 août 2016 à 09:27, par GUEULARD En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    SANOU, tes six dernières lignes peuvent donner matière pour déposer une plainte contre TCV. Il fallait trouver des volontaires parmi les passagers désabusés et abusés pour vous constituer partie civile et traîner TCV devant les tribunaux. C’est parce qu’au Burkina Faso on laisse trop faire qu’il ny a jamais d’amélioration dans les prestations.

    Par exemple cette histoire de diminution du prix du carburant qui n’est pas suivie d’une diminution du prix des tickets de voyages par les transporteurs, comment appelle-t-on ça ? C’est de l’escroquerie et l’abus ! Eh bien chaque fois les gens en parlent, s’égosillent dans les radios FM mais personne n’intente un procès contre le syndicat des transporteurs ou l’association des transporteur ! Tout le monde crie l’État, l’État mais personne ne prend ses responsabilité !

    C’est exactement comme cette affaire du prix de parking à 50 FCFA que les parkeurs refusent d’appliquer et maintiennent 100 FCFA !! Les gens crient dans les radios et accusent l’État mais que doit faire l’Etat ici ? Rien ! Or quelaues citoyens peuvent s’entendre et contacter la ligue des consommateurs, chercher les arrêtés ou papiers qui fixent à 50 FCFA, réunir des preuves irréfutables et intenter un procès contre les parkeurs qui refusent d’appliquer.

    C’est aussi comme ces fonctionnaires qui se lamentent à longueur de journée sur les radios FM en se plaignant de n’avoir pas eu leurs indemnités depuis 2 ans, n’avoir pas eu droit à tel ou tel traitement qui leur revient de droit en accusant la lenteur de la DRH. Pour moi c’est simple comme bonjour. Il faut intenter un procès contre le service chargé de traiter vos affaires. Et le Tribunal administratifs est là pour ça. Il vient de nous prouver qu’il est capable. La preuve est cette demande au ministre de la santé à mettre fin à la nomination du PCA de la CAMEG. Et le ministre tout arrogant qu’il soit, n’osera pas franchir le rubicon. Il est obligé de sursoir à sa manigance funeste.

    Rien ne changera tant que les burkinabè continueront de pleurnicher, de se lamenter ! Il faut utiliser nos juges comme il faut pour qu’ils redressent la situation et nous y gagnerons tous !

  • Le 29 août 2016 à 09:40, par Le policier En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Ma mère (62 ans) et ma nièce (6ans) étaient du voyage. On pensait prendre la meilleure compagnie. On était tous dégouté quand elles nous ont raconté ce qu’elles ont enduré !

  • Le 29 août 2016 à 10:26, par ousseini En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Je suis à la gare TCV ouaga pour Bobo. Jusque là, pas de car or je devais bouger à 10h. On me fait savoir que ceux qui devaient bouger à 7h30 sont encore là, faute de car. Ca devient inquiétant cette affaire TCV.

  • Le 29 août 2016 à 10:32, par vrai vérité En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Le 01 septembre 2009 j’ai été victime de la même situation (souffrance, mépris, faim et j’en passe), le véhicule est tombé en panne à Ouangolodougou et les responsables ont demandé au chauffeur de se brouiller pour arriver à Banfora avec un véhicule dont la direction avait du mal à répondre.

    Nous savons tous que la route reliant la frontière du Burkina à Bouaké est très mauvaise mais de grâce si la compagnie estime qu’elle ne peut pas mettre de bon car sur cette ligne, qu’elle la supprime tout simplement au lieu de mettre la vie des citoyens en dangers.

    Merci à celui qui a écris ce article. Il faut dénoncer avant qu’il ait mort d’homme car la situation non seulement est grave mais perdure.

  • Le 29 août 2016 à 11:24, par le nouveau En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    C’est bien TCV. J’ai été victime de cette compagnie en août 2013 dans cette même ville de Férké (plusieurs crevaisons sans pneus de rechange). D’abord au démarrage à Bobo au garage de la dite compagnie sur l’axe Bobo - Banfora, nous avons fait une escale de plus d’1h pour avoir avoir au moins un pneu de secours. Peine perdu, après des appels point de pneu. A Ferké 2 pneus crevés. le chauffeur a roulé ainsi mettant en danger tous les passagers jusqu’à Bouaké.

    Leçon apprise : éviter de voyager avec la compagnie TCV.

  • Le 29 août 2016 à 11:25, par le nouveau En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    C’est bien TCV. J’ai été victime de cette compagnie en août 2013 dans cette même ville de Férké (plusieurs crevaisons sans pneus de rechange). D’abord au démarrage à Bobo au garage de la dite compagnie sur l’axe Bobo - Banfora, nous avons fait une escale de plus d’1h pour avoir avoir au moins un pneu de secours. Peine perdu, après des appels point de pneu. A Ferké 2 pneus crevés. le chauffeur a roulé ainsi mettant en danger tous les passagers jusqu’à Bouaké.

    Leçon apprise : éviter de voyager avec la compagnie TCV.

  • Le 29 août 2016 à 11:41 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    TCV n’est plus vraiment le TCV d’avant, j’empruntais régulièrement leur bus pour aller à bobo et vice versa dans les années 2006. Mais j’avoue que maintenant c’est plus la peine, la ponctualité et le confort qui étaient leur priorité ne sont plus respectés. En début juin 2016, j’ai encore pris un bus de TCV pour me rendre à bobo, c’était encore pire. j’ai attendu environ une quarantaine de minutes avant de voir le car qui devrait nous y amener, et pendant ce temps pas de communication avec les passagers pour les situer.
    Les bagagistes sont impolis, et arrogants. A mon retour à la gare de bobo c’était le comble, j’avais un petit sac de voyage, plus un carton de mangues que j’ai pris pour les parents, le bagagiste à refuser de ranger mon carton soit disant que c’est pas prioritaire et que je devrais payer, ce que mon amie a refuser car elle était aussi dans le cas et que le même monsieur lui disait de payer. Mon amie à dit qu’on n’allait rien payer et lui a ordonner de mettre les cartons dans la soute, elle est partie sans savoir si les cartons étaient rangés ou pas tellement elle était furieuse.
    Là aussi on a accusé un retard avant de bouger, environ une quinzaine de minutes, et juste à la sortie de la gare, nous avons pris des passagers qui sont rentrés avec plusieurs nattes à l’intérieur. C’est finalement arrivé à Ouaga qu’on a vu qu’il avait rangé les cartons.
    En rappelle, en 2010 notre bus en provenance de bobo a eu une panne et ce fut un long temps d’attente sans communication avant qu’on vienne nous dépanner.
    J’avais promis d’écrire à la compagnie dès le lendemain, et de changer de compagnie de transport.
    Merci et j’espère que quelque chose sera fait.

  • Le 29 août 2016 à 11:50, par zeb En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Humm merci mon frere je projetait de voyager avec cette compagnie mais avec cette histoire je pense ke je vais changer de compagnie de peur de feter la tabaski dans la broussaille ivoirienne au milieu d’une cohorte de moustiques

  • Le 29 août 2016 à 12:02, par SOME Zubada En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Mr BARRO et Mme (Me BARRO/TRAORE), Mr KONE, Chef du traffic. Faites le petit effort necessaire pour retablir la confiance avec vos FIDELES CLIENTS. Vous pouvez le faire, je le sais. Alors, Il faut oser car les faits denonces sont d’une realite et d’une recurrence qui ne font aucun doute. Faites vite pour recreer l’amour avec les clients

  • Le 29 août 2016 à 12:10, par MODRE Arouna En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    on a bau vilipendé la compagnie STAF elle reste la meilleure au faso. ponctualité et respect de clientèle c’est le minimum chez STAF. TCV et Rahimo se sont placés en au haut de gamme dans le transport au burkina sans les moyens qu’il faut ni la formation du personnel. ces deux compagnies ne nous servent que l’arrogance au quotidien et en plus des pannes pour TCV.

  • Le 29 août 2016 à 12:33, par le peuple avisé En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    A quand l’Afrique ?

    La gangrène est bien installée partout ; tous les secteurs d’activités sont concernés.

  • Le 29 août 2016 à 12:40, par SEDGHO En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    TRANSPORT COMPLIQUE POUR LES VOYAGEURS ! par KABIR

  • Le 29 août 2016 à 13:25, par Dramane En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière

    J’ai vécu le même calvaire le 15 avril de cette année . Ce jour là, en compagnie d’un collègue j’ai emprunté un car de TCV à ouaga en destination d’Abidjan . Le début de ce cauchemar de voyage s’est produit le lendemain 16 avril à Toussiana avec une première panne colmatée par un mécanicien venu de Bobo Dioulasso. ( le mécanicien est venu avec des bidons d’huile de moteur, il y’a pas assez d’huile et le car piaffait et fumait depuis le départ de la gare à Bobo -Dioulasso )
    Deux heures après , nous avions continue le voyage avec le même car malgré l’inquiétude des voyageurs qui demandaient que TCV change de car. Après trois heures de route une seconde panne nous immobilisa . Au niveau du train arrière du véhicule s’est détachée une barre de fer qui traçait un sillon dans le bitume lorsque le car avançait . Cette fois ci c’était au tour du convoyeur et du chauffeur de s’improviser en mécanicien . Après un temps d’attente passé ( je ne regardais plus ma montre) nous poursuivions notre aventure. Étant assis auprès du chauffeu, je l’entendais dire qu’il avait aussi un problème d’éclairage . En effet c’est avec une lampe torche que le convoyeur tenait en main dans la cabine qui a permis au chauffeur de rejoindre un village ou avons passé la nuit. Nous sommes rentré à Abidjan soit deux jours après notre départ de ouaga a 20 heures et cela sans aucun feu d’éclairage . Nous nous sommes entendus dire par des riverains lors de notre passage en ville "c’est comme ça qu’on roule au Burkina" .
    Je vous fait l’économie des dures conditions de ce voyage pour ne pas être trop long.

  • Le 29 août 2016 à 13:53, par Le neveu En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Il faut que TCV revoit sa copie. J’ai eu une mauvaise expérience. J’ai pris un ticket Ouaga-bobo le 30/07/2016 bus de 14h. On me vend un ticket numéro 48 alors que le car fait 47 places. Je n’ai jamais vu cela pour des professionnels.

  • Le 29 août 2016 à 14:19, par Dramane En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    J ai vécu le même calvaire le 16 avril de cette même année. Ce jour la, en compagnie d’un collègue, j’ai emprunté un car de TCV pour Abidjan à ouaga la veille 15 avril. Le début du cauchemar de ce voyage s’est produit à Toussiana avec une première panne colmatée par un mécanicien venu de Bobo-Dioulasso . Le mécanicien à alimenter le car avec des bidons d’huile de moteur après avoir coller un tuyau de conduit d’huile .
    Après deux heures d’attente nous avions poursuivi le voyage avec le même car malgré l’inquiétude des passagers qui demandaient à ce que TCV change de véhicule. Car à l’entrée de ce véhicule en gare les passagers ont remarqué qu’il piaffait et dégageait beaucoup de fumée.
    Après environ trois heures de route survenait une seconde panne. Une barre de fer détachée du train arrière du véhicule traçait un sillon dans le bitume lorsqu’il avançait. C’était au tour du convoyeur et du chauffeur de s’improviser en mécanicien . Nous poursuivions notre aventure après encore une longue attente. Assis au premiers loges derrière le chauffeur, je l’entendais dire au convoyeur qu’il avait un problème d’éclairage. En effet, c’est à l’aide d’une lampe torche tenue en main par le convoyeur qui a permis au chauffeur de rejoindre le premier village ou nous avons passé la nuit dans les conditions les plus imaginables.
    Le lendemain matin, un camionneur de passage connecta sa batterie à celle de notre car et nous arrivames à la gare D’abobo à Abidjan le 18 avril aux envrions de 20 heures sans aucun feu d’éclairage . A notre passage en ville j’ai entendu des riverains nous lancer cette pique" c’est comme ça qu’on roule au Burkina" . Faisant allusion sans doute parce que nous roulions sans aucun feu. Je fais l’économie des autres désagréments de ce voyage pour ne pas être trop long.

  • Le 29 août 2016 à 15:29, par Dramane En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    J ai vécu le même calvaire le 16 avril de cette même année. Ce jour la, en compagnie d’un collègue, j’ai emprunté un car de TCV pour Abidjan à ouaga la veille 15 avril. Le début du cauchemar de ce voyage s’est produit à Toussiana avec une première panne colmatée par un mécanicien venu de Bobo-Dioulasso . Le mécanicien à alimenter le car avec des bidons d’huile de moteur après avoir coller un tuyau de conduit d’huile .
    Après deux heures d’attente nous avions poursuivi le voyage avec le même car malgré l’inquiétude des passagers qui demandaient à ce que TCV change de véhicule. Car à l’entrée de ce véhicule en gare les passagers ont remarqué qu’il piaffait et dégageait beaucoup de fumée.
    Après environ trois heures de route survenait une seconde panne. Une barre de fer détachée du train arrière du véhicule traçait un sillon dans le bitume lorsqu’il avançait. C’était au tour du convoyeur et du chauffeur de s’improviser en mécanicien . Nous poursuivions notre aventure après encore une longue attente. Assis au premiers loges derrière le chauffeur, je l’entendais dire au convoyeur qu’il avait un problème d’éclairage. En effet, c’est à l’aide d’une lampe torche tenue en main par le convoyeur qui a permis au chauffeur de rejoindre le premier village ou nous avons passé la nuit dans les conditions les plus imaginables.
    Le lendemain matin, un camionneur de passage connecta sa batterie à celle de notre car et nous arrivames à la gare D’abobo à Abidjan le 18 avril aux envrions de 20 heures sans aucun feu d’éclairage . A notre passage en ville j’ai entendu des riverains nous lancer cette pique" c’est comme ça qu’on roule au Burkina" . Faisant allusion sans doute parce que nous roulions sans aucun feu. Je fais l’économie des autres désagréments de ce voyage pour ne pas être trop long.

  • Le 29 août 2016 à 16:40, par Thinkxtra En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Merci à l’internaute 10. Tu es sense. Tu as retenu quelque chose de ta mesaventure. Point de place pour les elucubrations des autres. Ces quoi ces clients moutons là, passez moi le terme.TCV existe parce que vous la faites vivre. Si vous partez ailleurs, elle moura de sa belle mort ou fera tout pour resusciter en vous reconquerant. Mais comme vous preferez la misere, allons seulement. Moi depuis deja deux ans, je me suis jure de ne plus emprunter cette compagnie bancale, essoufflee, agonisante dont les 3/4 sont d’ailleurs deja dans le tombeau. A chaque comportement de mouton, reaction de berger dit-on ! A bon entendeur salut

  • Le 29 août 2016 à 16:50, par Philas En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Hélas. Comme la plus part des entreprises africaines TCV prêche par sa gestion. La compagnie faisait bien la pluie et le beau temps, mais n’a pas su faire des provisions financières pour le renouvellement de sa flotte. Conséquence, les cars sont vétustes et non maintenus, le personnel incompétent et la gestion calamiteuse des problèmes qui surviennent. Visiblement, elle vivra le même sort que les compagnies que nous connaissons tous.

  • Le 29 août 2016 à 16:58, par LADY En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Dommage.

    J’ai vécu le même calvaire dans la nuit du 24 au 25 aout 2016. En revenant d’Abidjan, nous avons eu une panne. Nous sommes restés à boromo de 2h du matin à 8h. Nous avons du rester dans le bus parce qu’il y’avait pleins de moustiques dehors. certains étaient couchés sur les bancs des vendeuses. Nous avons appelé en vain. Ce n’est que vers 6h que nous avons eu une réponse. Les responsables de TCV devront revoir leur parc et veiller à la bonne communication avec les passagers. Sous d’autres cieux, ils auraient réagi vite sous peine de plaintes. Ce qui est frustrant c’est que à bobo, nous avons changé de car pour un car défectueux.

  • Le 29 août 2016 à 17:06, par king En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    merci pour l’avertissement !

  • Le 29 août 2016 à 17:25 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Le 23 juin de cette année j’ai juré de ne plus emprunter cette compagnie qui manque crucialement de respect à leurs clients : nous avons voyagé sans climatisation et sans explication alors que les vitres étaient biens fermées.
    Ils seront comme SOGEBAF

  • Le 29 août 2016 à 18:02, par SANFO Awa En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    J’ai vécu la même situation dimanche 07/08/2016. On a du demandé a un car de rakiéta a moitié plein de nous déposer à la frontière. Arrivé à la frontière le chauffeur du car a proposé de nous déposera a bobo. Certains sont restés sur le site et d’autres à la frontière à cause de leurs bagages. Quant à moi j’ai pris le dernier car de tcv de bobo pour rejoindre Ouaga car je devais travailler lundi et j’ai récupéré mes bagages le lundi à 22h. M. le PDG, la vies des gens sont en dangers pas seulement à cause des moustiques ni la pluie mais des braquages.

  • Le 29 août 2016 à 19:16 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Bonjour,
    C’est vraiment dommage qu’une compagnie qui a bien commencé soit tombé si bas. Comme un internaute l’a dit, il faut que les burkinabè apprennent saisir la justice pour des faits pareils, c’est seulement cela qui interpeler certains responsables à être plus conscients et rendre des comptes aux usagers des services qu’ils dirigent. L’arrogance est l’apanage de certains responsables dans ce pays, il faut qu’ils sachent qu’ils ne sont pas au-dessus des lois et doivent répondre des actes qu’ils posent.
    A bon entendeur salut
    Merci

  • Le 29 août 2016 à 19:40, par karambiri Emmanuel En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Pour ma part, il m’est arrivé la même chose en 2013 à l’aller comme au retour après saiou et aussi vers tafiré. Il faut q’il revoie sa politique. Merci à vous

  • Le 29 août 2016 à 22:05, par Nicole En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Quelqu’un m’a enlevé les mots de la bouche. TCV n’est plus ce qu’il était. Le trajet Ouagadougou Abidjan se passe dans les meilleures conditions mais le retour est un combat de titan. Les bagages sont jetés pelle_melle , à l’arrivée tu retrouve tes bagages en piteux état ou simplement tu les ne retrouves plus. Moi, auparavant trop fière et prompte à dire que du bien de cette compagnie, j’ai été bien déçue. Vivement que les premiers responsables se reprennent.

  • Le 30 août 2016 à 00:03 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    j’ai plusieurs fois été victime des désagréments de tcv sur le tronçon ouaga Abidjan ouaga et le dernier en date est de ce mois d août. pour couronner le tout le personnel est arrogant. cette compagnie qui fesais notre fierté commence à nous faire honte.
    les premiers responsable de tcv doivent prendre leur responsabilité avant qu il ne soit trop tard. les critiques servent justement. a améliorer pas à empiré la situation.
    le pire au niveau de abidjan le tarif n est pas le même pour revenir à ouaga et il faut payer pour les bagages même si on en a un seul . comment peut on voyager à l international sans bagages ? même en avion on a droit à un certain nombre réglementaire de kg au delà desquels on paie des excédents....
    arrivé à bobo pour ceux qui continuent à ouaga il faut poireauter à la gare juska 23h pour continuer avec le dernier car. rakieta pourtant enchaîne.
    tcv sachez que la concurrence est rude. ...

  • Le 30 août 2016 à 07:58, par wendpagnangdé En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Je pense que c’est le moins que l’on puisse constater de cette société qui est plus que familiale car ces responsables ne cherchent nullement la perfection et la compétence c’est une société bonder de parents et d’amis. Conséquence, les cars sont vétustes et non maintenus, le personnel incompétent et la gestion calamiteuse des problèmes qui surviennent. Visiblement, elle vivra le même sort que les compagnies que nous connaissons tous. Et l’on est en droit de se poser des questions si on a l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il faudra que le PDG lui même prenne ses responsabilités dans la société pour recadrer et reformer son personnel et surtout leur inculqués certaines valeurs cardinales notamment le "respect des clients" ceux pourquoi d’ailleurs ils sont embauchés dans la société ces rats de trous qui frise à la limite le ridicule et les frissons et arrêter de nous servir l’arrogance au quotidien et en plus des ces pannes. C’est très regrettable pour une société qui avait ce élan. Sincèrement j’ai honte de mon pays.

  • Le 30 août 2016 à 08:13, par ib En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Vraiment je suis déçu de TCV, jadis ma compagnie préférée pour laquelle j’ai toujours fait la bonne publicité auprès de mes connaissances qui veulent voyager. Pour montrer la limite de leur professionnalisme je prends le seul cas de la gestion des expéditions de colis bagages. Pour une expédition de colis Abidjan-Ouaga et vis-versa il faut avoir 200% de chance pour recuperer ton coli dans les meilleurs délai et dans de bonnes conditions car le colis transite toujours par Bobo avant de rejoindre sa destination finale.Et le pire il n’y a pas de contact direct entre TCV Ouaga et TCV Abidjan ce qui fait que un colis peut faire une semaine et souvent plus en train de moisir a la gare de Bobo pendant que le destinataire du colis fait des va-et-vient inutiles. J’ai compris ce manque de professionnalisme quand j’en ai été victime. Le comble est qu’il n’ y a pas de coordination entre les différentes équipes de travail qui se relayent au même poste de sorte qu’a chaque fois que tu viens chercher ton colis tu reprends indéfiniment les mêmes explication a zéro. Je comprends maintenant pourquoi TCV a tous ces problèmes, si on ne peut pas gérer des colis ce n’est pas des personnes qu’on peut gérer, a bon entendeur salut.

  • Le 30 août 2016 à 12:07, par HAMA En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Les compagnies de transport du Burkina pensent que la population Burkinabè est bête ou quoi ? Quand on augmente même de 5 francs le prix du carburant, le lendemain elles augmentent le frais de transport de 1000 francs. Pendant ce temps, leurs cars sont des cercueils roulants. Ici au Burkina on est prêt à tolérer certains trucs mais si cela déborde, je ne vous en parle pas vous en savez le reste. Alors faites vite de diminuer le frais de transport pendant qu’il est temps et de mettre vos vieux tacots en bon état car vous avez entasser beaucoup d’argent au temps de la "compaorose". A bon entendeur, salut !

  • Le 30 août 2016 à 18:58, par souleymane DRABO En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Bonjour, C’est vrai que TCV devra améliorer ses prestations de services, aussi nous devons tous faire des propositions concrètes à TCV et aux autres cies sur la qualité de services et les exigences des usagers et de la clientèle.
    N’oublions pas aussi que le Transport est aussi "social" car avec les coûts des bus et cars qui avoisinent 50 à 100 millions de FCFA.
    Enfin, j’invite les Responsables de TCV et autres cies à toujours communiquer par la presse et demande des excuses et ou procéder à des régularisations.

  • Le 30 août 2016 à 22:54, par traoré En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    J’ai vecu la même situation le 15 juin à ferké avec TCV. Franchement je suis deçu de cette compagnie car rien ne change sur la ligne bobo-bouaké..

  • Le 31 août 2016 à 07:59 En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    TCV a perdu son confort, sa ponctualité et le respect de sa clientèle. Le personnel ne respecte plus les clients. les bagagistes de Bobo demandent à ce qu’on leur donnent quelque chose pour qu’on mettent les bagages dans le coffre. j’ en ai été victime.
    il faut que les responsables essaient de recadrer le personnel.

  • Le 28 novembre 2016 à 12:55, par Roger En réponse à : Lettre ouverte au PDG de TCV : Quand le voyage de confort devient la croix et la bannière !

    Bonjour à vous. je suis de la Cote d’Ivoire et j’entends en décembre effectuer un voyage sur le burkina. quelle autre compagnie me conseillez vous pour éviter ces mésaventures avec TCV ???

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