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« Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

Publié le samedi 20 août 2016 à 13h19min

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« Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

Monsieur le Président,

A ce stade de ma lettre, je tiens encore à implorer votre indulgence. D’entrée de jeu, je vous avais promis de vous en écrire une qui soit plutôt courte. Hélas ! Le talent ne s’improvise pas : l’art de la concision n’est pas donné à tout le monde. Je ne suis pas César.

En effet, mon ancien professeur de latin, du temps de ma jeunesse, au petit séminaire, pour nous inviter à l’excellence, aimait à nous raconter mille et une anecdotes sur le personnage de César. Ainsi - légende ou réalité ? - ce professeur nous fit comprendre qu’un jour, un ami de César, comme pour mettre ce dernier dans l’embarras, comme pour rivaliser avec lui en matière de talent, a eu la prétention de lui écrire la lettre la plus courte de l’histoire de la Littérature. La formule utilisée, me semble-t-il, était : « Cras rus eo » (Demain, je vais à la campagne). Ce mot parvint à César. Sans attendre, ce grand homme rédigea cette réponse à son ami : « I ! » (Va !). Chacun conviendra que le vrai Maître était et restera à jamais César.

Monsieur le Président,

Sans modestie aucune, je confesse que je ne suis pas César. D’où la longueur de la lettre que je vous adresse. En d’autres termes, mon ambition était à la hauteur de mon rêve. Toutefois, même la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. En la matière, je ne suis pas sûr que même la vôtre, notre Première Dame, puisse faire exception … J’aurais tant aimé pouvoir me situer à une certaine hauteur pour m’adresser à vous, mais encore faut-il que j’accepte d’inscrire mes œuvres dans les limites de ma propre nature. C’est dire que je ne cherche pas à m’aventurer dans la cour des Grands. Et cet aveu étant fait publiquement, je sais que je peux compter sur votre indulgence.

Monsieur le Président,

J’aimerais, enfin, conclure ma lettre.
La noblesse de votre fonction vous imposant, entre autres, la patience, je me permets de vous livrer mes derniers sentiments. En effet, le radar de mon imagination débridée me signale, au loin, dans le ciel brumeux, la présence d’un objet volant non identifié. Un minimum d’attention me permet de comprendre qu’il s’agit d’un avion drapé des couleurs de la République sœur de Côte d’Ivoire.

La distance à parcourir n’est pas longue. Il suffira que cet oiseau métallique prenne son envol et qu’il contourne délicatement la Lagune Ebrié. Sa trajectoire indique qu’il a mis le cap sur OUAGA. Il s’agit bien d’un gros porteur, un A380, mais, à son bord, peu de passagers, parmi lesquels l’illustre Blaise COMPAORḖ. Autant souligner au passage que rien ne résiste au temps : après son vrai-faux départ, son vrai-faux exil, le Grand Maître est de retour en son Royaume. Sans avoir nul besoin de citer Aimé Césaire, il pourra rédiger tranquillement son Cahier d’un retour au pays natal. Le bijou du ciel qui le transporte n’aura même pas eu besoin de prendre sa vitesse de croisière, et encore moins de s’aventurer dans la stratosphère. Il n’aura eu qu’à caresser de ses grandes ailes quelques nuages et à survoler quelques caïlcédrats et quelques baobabs bicentenaires, puis, le voilà à sortir son train d’atterrissage et à amorcer sa longue descente vers le sol ferme du pays des Hommes intègres.
A l’aéroport international de Ouagadougou, l’accueil est des plus chaleureux : toutes les têtes couronnées sont là, sans oublier le Corps diplomatique. Et c’est sans surprise que je vois nos deux Généraux vénérés, à savoir Gilbert DIENDḖRḖ et Djibril Yipéné BASSOLḖ, en tenue d’apparat, tout juste sortis de leur prison dorée, attendre leur Maître de toujours.

BLAISE COMPAORḖ EST DE RETOUR AU PAYS NATAL !

A ma grande surprise, Monsieur le Président, je vous vois esquisser quelques pas majestueux, passant en revue les troupes, au premier rang desquelles figure le R.S.P, entièrement reconstitué. Personne ne manque à l’appel. Bientôt, la famille C.D.P., au grand complet, pourra fêter dignement ses retrouvailles, ou, fallait-il dire courageusement les choses que je dirais plutôt : pour laver son linge sale en famille, à moins que ce ne soit pour aiguiser ses longs couteaux. Toujours est-il que je vous vois aux pieds de la passerelle, Monsieur le Président.

Naturellement, à sa descente d’avion, personne ne commettra le crime de lèse-majesté en demandant à l’illustre hôte son passeport, puisqu’il ne saura lequel fournir. En effet, pour ceux qui ne le sauraient pas, tout ancien chef d’Etat possède au minimum deux passeports : celui de sa patrie d’origine et celui de sa patrie d’adoption. Dans cette perspective, on ne peut que donner raison aux Romains, lorsqu’ils disaient : « Ubi bene, ibi patria » (Là où l’on est bien, là se trouve sa patrie).

Quittons maintenant l’aéroport international de Ouagadougou pour un autre lieu.
Ailleurs, une autre cérémonie se prépare : le cardinal Philippe OUḖDRAOGO, en sa cathédrale, tout de pourpre vêtu, sourire en coin, tel un moine libidineux, partagé entre les plaisirs terrestres et les plaisirs célestes, savoure la solennité du moment. Les novices des sœurs de l’Immaculée Conception, accompagnées de celles des sœurs de saint Camille, telles des bankweese, telles des rindibdu, de leurs jeunes corps frêles, se trémoussent pour ne laisser apparaître que ce qu’il y a d’ange en l’humain. Mon aîné du petit séminaire, Aloys NIKIḔMA, de ses doigts en or, arrache des notes sublimes de l’orgue qui nous plongent dans la ferveur du Te Deum. Nous sommes bien loin des rythmes endiablés de Faso Academy. On se serait cru à la fin des Temps. Si saint Jean venait à se réveiller, il eût troqué sa plume apocalyptique contre la flûte enchantée, invitant ainsi l’agneau et le dragon à chanter en chœur l’hymne à la joie.

Le prélat, comme pour se faire pardonner cette joie trop humaine, trop coupable, qu’il venait d’afficher – comme si, pour une fois, il partageait, avec Jacques Le Goff, cette remarque profane : « Le Verbe incarné n’a jamais ri » - change brusquement son attitude. Le regard vif, qui rappelle celui du faucon, il toise maintenant ses frères et sœurs en Christ. Puis, les yeux bien fermés, tel un varan repu, tel un ange en pleine lévitation, il se replonge dans une profonde méditation. Chacun sait in petto que le grand Prince de l’Eglise s’adresse à lui en particulier, selon la formule consacrée : « Venez, les bénis de mon Père ! ».

En simple observateur, j’ai suivi partout, dans nos villes et dans nos campagnes, les foules innombrables, qui, çà et là, fêtent le retour triomphal de Blaise COMPAORḖ. Ainsi, au cas où vous ne l’aurez pas remarqué, Monsieur le Président, je tiens à vous signaler que dans votre palais de Kosyam, les mères éplorées, ou mieux : les mères pleureuses des deux insurrections populaires de notre pays attendent sagement que vous veniez signer le décret qui leur permettra de faire ériger, avec les larmes qu’elles ont recueillies depuis des mois, un mur des lamentations, comme celui qui existe à Jérusalem. Cela leur permettra alors de se consoler et de trouver un peu de quiétude dans leur cœur meurtri.

Monsieur le Président,

Que me reste-t-il encore à vous confier si ce n’est que je ne cherche nullement à contester votre autorité ? Tout combat que j’engagerais entre vous et moi serait inégal et voué à l’échec. En bon Moaaga, je reste lucide : « Sên tar zùur ka gângd bugum ye » (Tout ce qui a une queue ne doit pas enjamber le feu). Autrement dit, quand on connaît son point faible, on doit se montrer très prudent.
Contrairement à vous, je suis né talga, et talga, je mourrai. Il paraît que chez les Français, à une certaine époque, on appelait les talse des « culs terreux ». Je suis donc né pour cultiver la terre, comme le faisaient naguère mon père et mon grand-père.

Il en va des hommes comme des astres dans le ciel : les uns, en bas, pas à pas, suivent la voie que le sort leur a tracée, les autres, en haut, tracent majestueusement leur orbite stellaire, dans l’infiniment grand, mais avec une précision sans faille.

Ainsi, donc, je n’habiterai jamais de ma vie aucun palais, fût-il celui de Kosyam. Mais, laissant libre cours à mon imagination, je devine ce que doit être la douceur amère du pouvoir. De ma modeste place de citoyen ordinaire, je n’aurai pas la prétention de vous écrire une sorte de Traité de l’âme, comme l’avait fait jadis le philosophe René Descartes, pour la reine Christine de Suède, laquelle était en proie au chagrin, face aux tourments de la vie.

Vos épaules à vous sont plus larges et plus solides, votre costume ample, et votre allure majestueuse. C’est pour cela que 17 millions de vos compatriotes vous ont confié leur destin. J’ai l’intime conviction que vous en êtes pleinement conscient. Votre peuple peut donc dormir tranquille, sachant que, jour et nuit, vous veillez sur lui. Toutefois, et sans nullement vous offenser, je ne voudrais pas qu’à son réveil le peuple en arrive à constater que le Roi est nu.

Ecrou (ecroupromo71@yahoo.fr)

P.-S.

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Vos commentaires

  • Le 20 août 2016 à 14:45, par Tamou En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Ah ! les mossis avec leur culte du chef...
    Au lieu de tourner au tour du pot, dis à Roch :
    "Eh Roch, malgré tes compromissions avec Blaise,
    le peuple t’a élu. Alors, c’est l’occasion de te racheter.
    Mais si tu ne fais pas mieux que Blaise,
    tu vas dégager plus vite que lui, de gré ou de force".
    L’ami Ecrou de charrette, je crois que j’ai bien résumé tes 5 lettres.
    Tu vois, ce n’est pas si compliqué que ça d’être concis...
    Mais bon, si ton truc à toi était un exercice de style pour ton club
    d’écriture, sur le thème "pourquoi faire court quand on peut faire
    long", je te donne une bonne note, pour ton art de tourner au tour du pot...

  • Le 20 août 2016 à 15:20, par ka En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Ecrou mon frère, encore une fois Bravo ! J’ai partagé avec plaisir ta courte lettre très constructive avec des questions sans réponses par nous les Burkinabé lambda, sauf son excellence Roch Kaboré qui a toutes les réponses : Ce que je peux t’affirmer pour la fin de ta lettre, c’est qu’il n’y aura pas un retour triomphale de Blaise Compaoré, car c’est une histoire ancienne l’air Compaoré, comme ce fut les Kadhafi, Bokassa, Idi Amin, et tant d’autres dictateurs de ce monde qui sont partis la queue sous les jambes.

    A moi d’ajouté une autre lettre très courte à Son excellence Mr. Le président du Faso Roch Kaboré en attendant de te relire très prochainement.

    Son excellence Mr. Le président du Faso Roch Kaboré, si la bonne solution d’une politique juste, était de redonner la victoire et le pouvoir a la jeunesse Burkinabé ?

    Le Burkina par sa révolution inachevée de Thomas Isidore Sankara et tout dernièrement l’insurrection des 30 et 31 Octobre 2014, s’est démarqué de tous les pays du continent qui dit qu’ils veulent le changement, pourtant restent dans la continuité du système impérialiste arroser de la continuité des dirigeants qui tripatouillent les institutions de leur pays pour s’éterniser au pouvoir. Le Burkina qui décolle tout seule vers la vraie démocratie du 21e siècle, et qui patine en vol par des gouvernants en transite qui se posent des questions, s’il faut prendre de l’attitude ou redescendre, mérite une réponse concrète : ‘’’’seule la jeunesse Burkinabé avec du sang neuf peut prendre la commande de ce vol.’’’’ Proclamer qu’on est pour le changement, pour le progrès, par les dirigeants actuels ne relève que de la théorie : pour le prouver au grand jour il faut passer aux actes, c’est-à-dire à la pratique. Malheureusement dans nos instituions stratégiques pour que cette pratique soit possible, il manque du sang neuf. Assemblée nationale, ministère de l’intérieur, infrastructure, justice, et d’autres. Ces responsables du vieux système avec du vieux sang, retardent le décollage en altitude de notre pays avec son changement. Pour un pays comme le nôtre en quête du développement, le matérialisme dialectique enseigne en théorie que le développement de la société dépend du travail rationnel et libre de la jeunesse qui l’entoure. La pratique veut que quiconque utilise cette théorie se lève avec force physique et intellectuelle et travaille, malheureusement dans nos institutions 80% des responsables qui doivent avoir cette capacité sont âgé a plus de 50 ans dont les bureaux climatisés sont leur favoris que sur le terrain. Vous me direz que je refuse le nouveau système de l’appareil de l’état qui sont les décrets décidés dans les bureaux et non sur le terrain : mais celui qui est pour le changement, parle et agit dans le sens de la pratique en conformité avec ce qu’il dit, c’est-à-dire aller sur le terrain. D’autres me diront en quoi ce citoyen veut nous apprendre dans notre façon de travailler ? C’est vrais que je ne suis pas qualifié plus qu’un autre, mais j’ai remarqué que dans la 4e république tous les politiciens responsables de nos instituions stratégiques se contentent seulement de réflexion, c’est-à-dire de la théorie fait du verbalisme sans rentrer proprement dit dans la pratique qui fait de l’activisme : Pourtant la jonction entre théorie et pratique est dont indispensable, car les deux sont complémentaires que ces responsables politique dans les institutions doivent les démontré sur le terrain par eux-mêmes pour que la masse suive l’exemple : Et je vous assure que l’âge fait défaut, et ces personnes préfèrent remettre les choses à demain, et qui retarde l’avancer des objectifs concrets qui vont pour le développement. Pour moi c’est une politique injuste. A propos de cette politique injuste, Lénine dit que : Sans une politique juste, une classe donnée ne pourra maintenir sa domination, et par conséquent ne sera pas en mesure d’accomplir ses objectifs qui vont pour le peuple. Ma conclusion est que le premier gouvernement du régime Roch Kaboré est en transite. Pour une bonne gouvernance, avec des actes positives dans l’intérêt du peuple qui attend des vrais résultats sur le programme présidentiel, est qu’au milieu du mandat du président Roch Kaboré, que ce gouvernement de transite laisse sa place à un nouveau gouvernement d’union nationale composé de toute la jeunesse intellectuelle confondu de notre pays, venants des partis politique confondu, et prennent les institutions dites stratégique avec du nouveau sang, des nouvelles idées, pour une vraie alternance politique apaisée voulu par le peuple. Cela s’appelle la victoire du peuple et sa jeunesse, le pouvoir au peuple avec sa jeunesse, le changement avec le peuple et sa jeunesse, la justice équitable avec le peuple et sa jeunesse, une politique juste avec le peuple et sa jeunesse. Ce gouvernement d’union nationale et non un gouvernement d’un parti majoritaire, montrera à tout le continent le vrai changement au Burkina avec la victoire de son peuple et sa jeunesse, contre l’injustice, l’impunité, et la corruption à ciel ouvert. J’en suis sûr que les 10 ans a venir, le Burkina de Roch Kaboré sera inscrit dans la vraie histoire de la démocratie du continent. Ka

  • Le 20 août 2016 à 15:30, par Mitibkieta En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Mon cher Ecrou, personne n’a chasse ton protege Blaise du Burkina. C’est lui qui a decide de ramasser des cantines pour aller vivre chez ses beaux-parents. D’ailleurs, n’y est-il pas plus heureux que les parents des victimes ?... Merci tout de meme pour cette amusante gymnastique !

  • Le 20 août 2016 à 17:25, par Confidences En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    L’adage selon lequel il n’y a pas de fumée sans feu peut être bien invoqué sur les agissements du ministre de la santé qui défrayent sans cesse la chronique. Contrairement à certains avocats du diable qui tentent vainement d’expliquer que le ministre est irréprochable, les faits sont là pour démontrer le grand malaise qu’il a crée en si peu de temps au ministère de la santé par son esprit de division ,de règlements de comptes, de course effrénée aux avantages financiers liés à certaines structures du département où sans vergogne ,il passe par tous les moyens pour nommer ses amis, promotionnaires sur des bases politiciennes et régionalistes. Les médias qui ont mis sur la place publique les gaffes du ministre dans ses tentatives d’accaparement de la direction de la CAMEG malgré le renouvellement du second et dernier contrat triennal du DG, tiennent leurs informations sur des faits avérés. Donc, il ne s’agit pas de manipulation quelconque. Ce ministre affairiste fait la honte du gouvernement au vu et au su des partenaires techniques et financiers du ministère. Il n’a aucune carrure d’homme d’Etat par manque de diplomatie et de discrétion. Tenez, le ministre se vante dans certains milieux d’avoir conçu et rédigé la politique sanitaire du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Or, il s’agit d’un document qui a fait l’objet de concertations et d’amendements entre plusieurs spécialistes de la santé dont certains sont mieux expérimentés que lui. Tous ces faits démontrent le comportement mesquin et non responsable du ministre de la santé. Plusieurs conseillers du Chef de l’Etat ont appuyé le président par des conseils, des projets pertinents en toute discrétion. Le ministre de la santé ne mérite pas la confiance des autorités ni celle du personnel du ministère.

  • Le 20 août 2016 à 17:47, par Karissa En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Mille mercis à toi l’aîné
    En patriote et sage tu as parlé
    Ne t’en repends point du tout
    Pour n’être pas compris de tous
    Plutôt que la lune indiquée
    L’idiot regarde le doigt pointé.

    Si loin, si proche cette réconciliation
    Si nécessaire à cette génération.
    Lui tournerait-on le dos
    Qu’il faudrait y revenir au trot.

    S’épargner une longue souffrance
    Par une précoce délivrance
    Serait-ce trahison ou sagesse ?
    Edifiez-moi par votre presse.

    Désespoir ou sacerdoce a créé des héros
    Quand folie a transformé victimes en bourreaux
    Meurtriers légitimes devinrent alors cibles
    Articles et armes ne furent plus bibles
    Fureurs et horreurs devinrent loi
    Et tout objet devint proie.

    Concert infernal sur la cité paisible
    Bourrasques en rafales précipitées
    Des diablotins en meutes débridées
    Soudain révélés ces gueux nuisibles.

    Faîte de l’escalade au palais oh sacrilège
    Ces boum-boum pour une fois pas de liège.
    Et une folle rumeur s’enfuit du château
    Pour aller trouver refuge près des eaux.

    Tels furent les flots tumultueux
    Traversés par un Peuple courageux.
    Parvenu sur la rive des nouveaux espoirs
    Puisse-t-il accomplir ses nouveaux devoirs !

    A la jeunesse consciente rendons hommage
    Devenue de nos jours de liberté et de dignité le gage
    De par le monde dispersés les nombreux enfants
    Qu’ils convergent vers le rassemblement.

    Se révèlera-t-il, celui-là qui est attendu ?
    Drapé de patriotisme et d’humilité revêtu
    Qui saura trouver du bonheur la bonne clé
    Qu’attend avec ferveur un Peuple insurgé.

    Quant à vous qui pour la paix à vos prétentions renoncez
    Pour en récolter les dividendes apprêtez vos paniers
    L’arbre de la tolérance que vous plantez dans les cœurs
    Vous en mangerez les fruits aux agréables saveurs.

  • Le 20 août 2016 à 20:44, par doubie En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Je suis parfaitement d’accord avec monsieur KA qui pour moi a tiré la conclusion sans détour de la courte lettre de monsieur ECROU le peuple Burkinabé attend le vrai changement qui tarde à venir il ne peut y avoir changement que s’il y a la justice car la patience du peuple à des limites alors attaquer les vrais problèmes pour les résoudre n’oublier pas nos morts pendants les insurrections et le putsch le bête du monde.

  • Le 21 août 2016 à 07:31, par kato En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Un grand merci à ce monsieur ! Bien vu !!!

  • Le 21 août 2016 à 10:16, par Jeune Premier En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Que toute la population sache que la justice tant attendue, le changement tant attendu ne seront jamais realises car le gouvernement actuel et le gouvernement insurrectionnel sont tous des caimans d’une meme mare. Peut-on scier la branche sur laquelle on est assi ? Webmaster laisse passer svp. Par Jeune Premier

  • Le 21 août 2016 à 12:28, par SALOU En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    J’ai pris du plaisir en lisant vos écrits dont le fonds est parfois masqués par la forme. Je pense avoir compris cette si courte lettre adressée au Présicent Roch qui j’espère comprendra davantage ie qu’il n’est pas Koyam pour régner mais pour gouverner avec l’inspiration des 2 insurrections.

  • Le 21 août 2016 à 12:38, par Kanonyme En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    .
    Enfin, nous voilà au terme du supplice ! Être un sire concis n’est pas donné à tout le monde, et votre lettre, monsieur, est celle d’un triste sire qui s’est fait plaisir en ne disant pas grand-chose en trop de mots. Remarquez que se faire plaisir n’a jamais fait que du bien, mais quel ennui, car ce plaisir est solitaire, une sorte de masturbation, en somme ! Et pensez-vous que notre roc national va vous lire ? Ah ! Peut-être, si le sommeil ne lui venait pas, et qu’on lui faisait la lecture de votre longue lettre, s’endormirait-il en ronflant, bien avant la fin du premier jet ?

    Une Kalternance, comme annoncée par l’internaute serait en effet bienvenue, et pourquoi attendre la mi-mandat, puisque la machine reste grippée, la république couchée, au lit avec à son chevet de vieux médecins qui, comme du temps de Molière, ne savent qu’ânonner "le poumon", "le poumon", alors que de jeunes corps magnifiques resplendissants de vie seraient en mesure de lui redonner la vigueur qui lui manque !

  • Le 21 août 2016 à 17:56, par Tunwende En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Salut
    Après avoir lu les 5 parties de la si courte lettre de Mr Ecrou je me rends compte que je ne suis pas le seul à penser que Blaise doit rentrer au pays. S’il aime son pays, Il doit rentrer et proposer les Etats Généraux de la république. Tout le monde met bal à terre et on repart sur de bonnes bases :
    Beaucoup ont volé, on leur demandera de rembourser au moins un peu et investir dans le pays sinon gare à lui. C’est un mauvais arrangement mais comme l’on dit il faut mieux que la justice. Si tu connais les situations et aujourd’hui à la télé tu vois un col blanc voleur crier au voleur tu perds ton latin. Comme beaucoup t diras que la politique c’è le poulika "ventre noir’’ .
    Il ne faut pas rêver on est parti pour un cycle de vengeances et de coups bas. Après 27 ans de règne combien de générations sont polluées.
    Chaque fois on crie la jeunesse !!!!!!!!Dite moi quelle jeunesse celle qui a appris à dépenser sans compter ou à voler et sont promus ou qui n’a que devise le succès sans travail. on s’abrite maintenant derrière les partis pour avoir la promotion sans aller au charbon.
    Qui d’ailleurs est jeune dans tout ça. Même Achille Tapsoba se réclame de la jeunesse non....ha ha ha ha ha
    vous voyez non, chacun crée son toit pour bien s’abriter. Le Burkina n’a plus beaucoup d’intègres. Désolé mais c’est la vérité.

  • Le 21 août 2016 à 19:32, par nabiga-01 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Cher frere Ecrou merci pour vos 5 lettres qui sont vraiment une contribution culturelle. Malheureusement les lecteurs habitues aux "menus des restaurants rapides" ne peuvent pas digerer ces plats que vous avez mis sur la table. Courage et a bientot.

  • Le 22 août 2016 à 08:34, par ka En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Ecrou a fait de son mieux pour lancer un vrai débat. Et je remercie ici l’internaute Karissa pour son message poétique et intelligent qui donne au peuple de mieux réfléchir.
    Pour ceux qui pensent que cette lettre ne sera pas lu par mon petit frère Roch Kaboré se trompent : Elle a été lu et discuté par les conseillers du président, comme dans un restaurant d’un grand hôtel de la guinée équatoriale, ou les chargés de mission qui sont des commis plantons de la présidence et dorment dans les bureaux inoccupés de Kossyam en attente d’une affectation, ou une retraite mérité avec une bouche cousue et contrôlé par la présidence s’il était par exemple un DG de la douane distributaire du denier public à qui de droit, qu’on appelle la corruption à ciel ouvert. Les abonnées de Facebook sont là pour se raconter des journées du président : Comme Blaise Compaoré et sa clique surtout Chantale et sa fille qui ne ratent pas aucun message des sites qui parlent de leur vénéré. Roch Kaboré sait à tout moment de nos critiques et nos autos critiques, que ça soit par lui ou ses conseillers, sinon il ne sera pas à l’écoute de son peuple. Quant au pourquoi j’ai dit à son mi-mandat ? Nous ne pouvons pas accuser à 100% un gouvernant comme celui de Roch Kaboré qui débute sur une ruine sans argent, un pays laissé par un introverti avec des caisses vides.

    Quand à celui qui ne sait comment utiliser mon pseudo pour se faire lire, en patinant comme KA, K.A., Kanonyme, ou souvent anonyme, perd son temps, Ka n’a jamais été partisan, même ayant voté un programme présidentiel qui va a plus de 50% pour le peuple : Mais ma neutralité en tant qu’opposant et de la majorité en ne soutenant pas un parti, ou un individu, me permette de rectifier les tirs de deux cotés, et de me faire lire sans tabou. D’autres ont essayé depuis bientôt 10 ans sur les réseaux sociaux, et plus de 25 ans dans la presse écrite, de me mettre un bâton dans les roues sans résultats, car Ka reste a lui-même en disant la vérité.

    En parlant de vérité, je dis aux internautes et au peuple Burkinabé qu’elle vient :
    ‘’’’Attendez, elle arrive, pourquoi donc tout ce tumulte ?’’’’ Regardez ces mains, aucune goutte de sang, de sang innocent, de sang d’enfants, de sang de femmes, regardez derrière elle, aucun microbe, pas de RSP buveurs de sang, pas de CDP avec des manipulateurs. Elle est seule, ‘’’’une jeunesse Burkinabé’’’’ qui vient devant son peuple pour se mettre à son service. Elle a pour programme ‘’’paix et liberté au Burkina, réconciliation entre tous les fils et filles du Burkina, dans le respect de la Loi. Elle n’a pas dit qu’elle vient contre les RSS, ni le CDP, ni les Ex-RSP, elle n’a pas dit que les RSS n’ont pas des vielles idées pour gouverner, et pourtant, parmi eux, quelques-uns tremblent de leur propre image hideuse en se regardant dans leurs miroirs, car ils ont les mains sales, les mains ensanglantées. Ils sont hantés par leurs crimes. La jeunesse qui arrive ne fait aucune promesse sans essayer de l’accomplir pour le peuple, elle arrive avec sagesse et sincérité pour son peuple, elle veut la paix et la liberté au Burkina, gage de stabilité et développement en disant que rien ne sera plus comme avant. Si le Burkina est en paix avec sa jeunesse qui, avec sa victoire des 30 et 31 Octobre 2014, les Burkinabé seront libres, et tout le reste suivra. Quel futur peut-on donner à un pays inondé, immergé dans l’injustice et l’impunité surtout dans la corruption à ciel ouvert ? Avec la jeunesse qui est l’avenir du Burkina, c’est l’espoir d’un peuple fier et orgueilleux, sans se laisser insulté par un pays voisin, et elle vient, la jeunesse arrive bientôt au commande des affaires de l’état du pays des hommes intègres. Accueillez la, elle est le vrai avenir de notre pays.

  • Le 22 août 2016 à 08:47, par nabayouga En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    J’ai lu avec un très grand plaisir les deux lettres de M. ECROU:la longue et la courte . Quelle richesse ! Quelle belle image ! Quelle belle métaphore .Quelle profondeur ! J’en redemande .Continuez de nous faire connaître (surtout à nous autres "taboussés"(diaspo))les riches proverbes des mossés car comme dirait l’autre "l’arbre ne peut croitre qu’en enfonçant ses racines dans la terre nourricière".

  • Le 22 août 2016 à 09:55, par Togse En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Une réponse doit être plus longue, vu que la lettre à vraiment été courte.
    Sir Ecrou , bravo pour la courte paille dans l’oeil de RMCK, j’espère que chacun de nous n’en porte une poutre
    Attendons la réponse de RMCK , cela sera plus judicieux en action qu’en écrit sinon tout son mandat sera dédie a répondre a cette lettre.

    Je prefère les hommes d’actions plus que les bavards :
    "le tigre , le cri de la tigritude, n’a t’il pas l’instinct de bondir non ? "

    Good luck

  • Le 22 août 2016 à 10:05, par Sie Noelle En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Lettre sans racune et bien dit, bravo à la personne qui a écrit cette lettre, inspirée de la langue national.

  • Le 22 août 2016 à 14:37, par scrofa En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Merci Mr ECROU pour cette"longue courte lettre’’ Selon wikipédia ECROU un écrou est un ’’composant élémentaire d’un système vis/écrou destiné à l’assemblage de pièces ou à la transformation de mouvement’’. Mais voyez-vous, le temps que prenez pour assembler les pièce et transformer les mouvements est effectivement long. C’est vraiment digne de l’ancienne école, mais viderait une salle de classe de nos jours. Je suis journaliste et nous aimons aller tout de suite à l’essentiel. l’auditeur ou le lecteur zapperait ou tournerait la page car la ’’pyramide n’est pas renversée’’ (jargon journalistique qui voudrait que l’on parte de l’essentiel au moins essentiel).
    Aussi, ancien séminariste comme vous, souhaiterai-je comprendre pourquoi ce paragraphe sur l’église ? je ne le trouve pas utile. Concernant Blaise COMPARORE, s’il y a effectivement retour au pays natal dans le tableau que vous avez peint, il y a lieu, si les crayons ne vous font pas de-faux, d’ouvrir d’autres paragraphes sur les garants de la tradition, et pensez à aller jeter un cou d’œil dans les mosquées et les églises protestantes. Quelques chose s’y passe également. Sauf que votre ’’longue courte lettre’’ sera finalement une ’’si longue courte lettre’’. Bon bref j’ai voulu dire tout comme l’internaute N° 1 Tamou, qu’il faut souvent éviter d’être un "scrofa" (écrou) de charrette et droit au but. "Eh Roch, malgré tes compromissions avec Blaise,
    le peuple t’a élu. Alors, c’est l’occasion de te racheter.
    Mais si tu ne fais pas mieux que Blaise,
    tu vas dégager plus vite que lui, de gré ou de force".
    L’ami Ecrou de charrette, je crois que j’ai bien résumé tes 5 lettres.
    Tu vois, ce n’est pas si compliqué que ça d’être concis... N’est-ce pas internaute Tamou ?

  • Le 22 août 2016 à 18:59, par nabiga-01 En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Internaute Nr. 16 ; Scrofa, merci d´enrichir le debat, mais je ne pense pas que cela est une bonne chose si notre frere Ecrou changeait de style. Cela rendrait son travail moins interessant. Laissons lui cette liberte d´ecrire comme il l´a fait jusqu´a present. Il fait appel a l´imagination du lecteur qui doit analyser les phrases plusieures fois pour s´assurer qu´il a saisit leurs sens. L´ironie qui se lit dans les textes de Mr. Ecrou est rafraichissante pour le lecteur et invite a lire entre les lignes. Cela n´a rien de commun avec le travail de journaliste que vous faites.

  • Le 22 août 2016 à 20:18, par Toutdemême En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Je pensais bien que le 28 (4/5) méritait une réponse. S’il savait à qui il s’adresse… Tout comme d’ailleurs celui-là (17) qui prétend être aussi passé par le séminaire et qui ne le montre pas…Bref, comme tu l’as dit, il ne faut pas trop perdre ton temps avec certains internautes. Si Gouga vient te voir en décembre prochain, comme il semble le promettre, je lui remettrai une calebassée de nânguri et une louchée de siili pour toi. A partager avec mon oncle Sûtôog-Nôoma qui y enseigne les étudiants depuis de longues années. Rigolons tout de même de temps à autre !

  • Le 22 août 2016 à 20:25, par Tamou En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Merci Scrofa (Forumiste N°17) !
    Je suis bien d’accord avec toi : entre anciens séminaristes,
    on se comprend bien (attention, un texte a été mis à tort à mon nom dans
    les commentaires du 2eme article du lefaso.net, sur Bado et Barry. Tu remarqueras
    vite par toi-même que ce n’est pas mon style...).
    Et je crois que notre frère dans le Christ (Christ auquel je ne crois plus pour ma part,
    et dont je laisse le monopole à Bado, qui fait de l’homophobie chrétienne l’alpha et l’oméga
    de la politique du Burkina...), donc disons notre frère
    dans l’Intégrité, Ecrou, comprendra notre taquinerie et ne nous en tiendra pas
    rigueur, outre mesure.

    Je confesse : Ecrou a du talent, et un talent d’écriture incomparable.
    Mais il gagnerait à moins abuser de la paraphrase comme tu l’as souligné, et à être moins filandreux.
    S’il fait un effort de ce côté, il pourrait parfaire son écriture, et nous pourrons dire, sans aucune ironie, qu’un grand écrivain est né...
    Et alors-là, vu son don d’imagination, moi, je te fiche mon billet qu’il nous pondra des romans, dignes des plus grands écrivains. Je ne vous parle pas des écrivaillons d’Afrique d’aujourd’hui, mais des vrais écrivains d’hier, d’ici et d’ailleurs, qui sculptent leurs œuvres avec passion...
    Porte-toi bien, mon frère !

  • Le 22 août 2016 à 20:44, par Tamou En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Karissa (forumiste N°5), bravo pour votre poème ! Quel talent !
    Mais vous admettrez que les figures de style
    de la périphrase, du sous-entendu,
    du non-dit, de la vérité au bout de la langue,
    bien dosés, conviennent mieux à la poésie qu’à la prose...

  • Le 22 août 2016 à 23:28, par respect En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    félicitation à écrou pour son écrit.Mais je voudrais m’adresser a l’internaute n-4(confession).je remarque que dans tous les débats,il ne parle que du ministre de la santé.loin d’être agent de ce ministère ou parent à celui-ci,je lui demande d’approcher le ministre personnelle pour régler definitivement ses comptes au lieu de le mettre au centre de tous les débats sur lefasonet en publiant le même message(CR conseils des ministres et autre) car c’est irritant.merci pour la compréhension.

  • Le 23 août 2016 à 03:28, par Karissa En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    A quelques internautes donneurs de leçons
    Pour ne pas avoir à monter d’un ton.
    Un peu de prudence vous conseillerait retenue
    Lorsque vous-vous adressez à un inconnu.
    Sur cette tribune du donner et du recevoir
    Partageons sans extravagance nos savoirs.

    J’ai le plus grand respect pour l’âge
    De même que pour qui se montre sage.
    Et je souhaiterais rester dans ma posture
    De ne pas répondre aux morsures.
    Mais je ne puis, ma foi, prétendre
    Recevoir des coups sans en rendre.

  • Le 23 août 2016 à 04:33, par Karissa En réponse à : « Une si courte lettre » au président Roch Marc Christian KABORḖ (5/5)

    Nul n’est insensible aux encens.
    A vous tous je suis reconnaissant,
    Qui m’encouragez à l’excellence
    Dans le genre que j’ai choisi pour ma danse.

    A vous qui avez reçu une solide formation
    Il sera demandé plus qu’aux autres en rançon
    Mais vous le savez, vous les ex-appelés
    Qu’il me soit pardonné si j’ai vexé.

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