LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

Publié le lundi 15 août 2016 à 22h33min

PARTAGER :                          
Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

« Les lignes directrices du vivre ensemble selon l’Islam ». C’est autour de ce thème que le Centre culturel et islamique du Burkina (CCIB) a organisé, les 13 et 14 août 2016 à Ouagadougou, un séminaire de réflexion sur la contribution de la communauté islamique à un vivre-ensemble dans une société multiconfessionnelle. L’activité, co-parrainée par la directrice pays du PDEV II (Programme paix par le développement phase II, américain), Salamata Sawadogo, et le Secrétaire permanent du Comité d’organisation du 11-décembre, Boukari Khalil Bara, a connu l’intervention de responsables chrétiens, musulmans et de leaders coutumiers et traditionnels.

Pendant 48 heures, les participants, venus de divers horizons et des associations islamiques, ont scruté les voies et moyens à même de consolider et promouvoir la cohabitation pacifique au Burkina. Un esprit qui se traduit, entre autres, par la participation à ce séminaire, de leaders des autres confessions religieuses. Moments propices pour magnifier et encourager l’esprit du vivre-ensemble dans la différence.

Pour le co-parrain, Boukari Khalil Bara, ce séminaire a tout le mérite d’avoir abordé une question essentielle ; la paix étant pour lui, un facteur indispensable au développement. Il s’appuie sur les propos du père de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, qui déclarait que ‘’la paix n’est pas un mot mais un comportement’’.

« C’est pourquoi avons-nous besoin d’actes et non de paroles dans ce genre de chantiers », a-t-il félicité. En décidant de réfléchir sur le vivre-ensemble dans une société multiconfessionnelle, dit M. Bara, le CCIB vient rappeler que le musulman partage l’espace public avec d’autres croyances. Il s’agit en réalité de réfléchir, poursuit-il, à comment faire en sorte que les différences deviennent des atouts, des ponts pour aller les uns vers autres et non des obstacles et des murs pour séparer les uns des autres. Pour les co-parrains, à un moment où les violences dans le monde sont attribuées à tort ou à raison à des communautés, il est indispensable de poser de telles réflexions car, « lorsqu’on se connaît, lorsqu’on s’assoit ensemble, on peut avoir le minimum pour vivre ensemble, élaborer des règles de vie pour aller au développement ». L’ancien gouverneur de la région du nord, Boukri Khalil Bara, a donc invité à amplifier les valeurs communes et rendre subsidiaire, ce qui est supposé être les différences.

Pour le directeur du Centre culturel et islamique du Burkina, imam Alidou Ilboudo, ‘’ l’atelier était nécessaire, en ce sens que nous sommes dans une société multiconfessionnelle, où il y a plusieurs Fois qui cohabitent dans une République ; une République qui garantit à tous, la liberté de culte’’. L’objectif est, selon imam Ilboudo, de mettre en exergue le fait que les différences constituent des richesses à mettre au service de toute la société. ‘’ Elles (les différences) ne doivent, en aucun cas, être des obstacles qui nous empêcheraient de vivre ensemble. Il s’agit donc de réfléchir sur comment valoriser ces différences et comment chacun peut vraiment, avec la culture de sa religion, apporter un mieux-être dans notre pays’’, soutient Imam Ilboudo pour qui, il est bien que le débat soit amorcé parce qu’il est parfois laissé au périphérique par les musulmans. « C’est pour que nous mettions ça au rang de nos projets et programmes que j’ai voulu cette réflexion », invite-t-il.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 16 août 2016 à 08:07, par KABORE En réponse à : Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

    Il n’y a t-il pas lieu de prendre des mesures pour revoir le problème de haut parleur, braqué sur le voisinage dans les mosquées situées sur des parcelles à usage de domicile ?

  • Le 16 août 2016 à 11:26, par Hacianne En réponse à : Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

    TRES BONNE REFLEXION MES FRERES.SEULEMENT IL FAUT QUE L INFORMATION ARRIVE A TOUTE LA POPULATION.DES STRATEGIES SONT A DEVELOPPER POUR QUE CET ATELIER AIT TOUTE SON IMPORTANCE.EN TOUT CAS MERCI POUR CE DEBUT DE REFLEXION.
    MERCI

  • Le 17 août 2016 à 01:27, par Leste En réponse à : Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

    On a connu, dans ce pays, une époque où le vivre ensemble entre différentes communautés religieuses existait de fait. Aucune agressivité n’était perceptible entre ces communautés qui, à titre anecdotique, procédaient régulièrement, dans ma ville, à des échanges de mets à l’occasion des célébrations religieuses des uns et des autres. Point n’était alors besoin de discours, de séminaires ou autres ateliers pour entretenir la coexistence.
    Voilà qu’à présent apparaît le "besoin" de tenir un "séminaire de réflexion" et d’émettre des "lignes directrices". C’est dire qu’il y a problème.
    Problème déjà dans l’intitulé du séminaire. Y aurait-il un "vivre ensemble selon l’Islam", différent du vivre ensemble tout court ? Mon avis est que les grands discours ne serviront à rien tant que continueront de se produire certains faits, dont l’apparition est relativement récente dans l’histoire de notre pays :
    - le tapage intempestif auquel se livrent quotidiennement les mosquées - depuis 4h - 5h du matin ! -, au mépris le plus total du droit de chacun à la tranquillité et au repos.
    - l’occupation anarchique de la voie publique par des fidèles en prière, obligeant parfois à de laborieux détours.
    - la multiplication des porteuses du "voile intégral", qui pose manifestement des problèmes de sécurité.
    Tout aussi condamnables sont les perturbations dont j’ai eu vent et que causent, dans certaines concessions, des prières et des chants religieux chrétiens débités tapageusement. J’ai plus particulièrement fait état des maux qui touchent mon voisinage et de nombreux autres du fait d’une certaine pratique de l’Islam, qui est la religion faisant l’objet de cet article.

    Le vivre ensemble ira de soi si chacun s’attache à respecter les droits élémentaires des autres, sans chercher à imposer, par des décibels ou l’accoutrement, sa vision de la chose religieuse.

  • Le 17 août 2016 à 08:35, par Fai En réponse à : Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

    ’’réfléchir sur comment valoriser ces différences et comment chacun peut vraiment, avec la culture de sa religion, apporter un mieux-être dans notre pays’’
    Tous devrions chercher à nous connaitre. Car, quant on ne se connait pas, l’on pose des questions du genre : pourquoi les jours de fête les musulmans ne servent pas de l’alcool ? Pourquoi les filles musulmanes se couvrent le corps entièrement ? ... C’est regrettable !

  • Le 19 août 2016 à 21:12, par YABSORE En réponse à : Cohabitation religieuse : Le CCIB exhorte les musulmans à la réflexion permanente

    ceci est un exemple de témoignage non seulement de l’implication des grands Sheikhs dans les affaires d’Etat mais aussi de la séparation du temporel et du spirituel que je partage avec le peuple musulman en réflexion.

    "Enoncé de la lettre de l’Imâm Ar-Rifâ`î
    Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
    Louange à Dieu. Que la Paix et les Bénédictions soient sur le maître de Ses créatures, Muhammad, Son serviteur, Son bien-aimé et Son élu.
    De la part du pauvre en Dieu, Ahmad Ibn `Alî Abû Al-Hasan, que Dieu soit pour lui, à l’Imâm, le Calife obéi, l’Émir des Croyants, Abû Ahmad Al-Mustanjid Billâh Al-`Abbâsî Al-Hâshimî, que Dieu l’assiste par le Soutien qu’Il accorde à Ses pieux serviteurs. Âmîn.
    Nous est parvenue ta lettre où tu nous demandes de te prodiguer un bon conseil en rappelant le hadîth : « La religion (Ad-Dîn) exige le bon conseil (nasîhah), la religion exige le bon conseil, la religion exige le bon conseil ».
    Si ce n’est ce hadîth, je ne t’aurais guère prodigué de conseil, car conseiller un homme comme toi, puisse Dieu te bénir, requiert deux conditions : la sincérité de la part de celui qui prodigue le conseil et l’acceptation, conditionnée par la mise en pratique, de la part de la personne conseillée. Que Dieu te soutienne et t’accorde le succès.
    Ô Émir des Croyants, si tu appliques à toi-même les jugements du Livre de Dieu - Exalté et Glorifié Soit-Il - les jugements établis par tes édits seront alors mis en oeuvre dans Son Royaume. Si tu glorifies l’Ordre de Dieu - Exalté Soit-Il - en suivant Son Messager - paix et bénédictions de Dieu sur lui - et si tu honores son noble rang, les sujets honoreront les responsables et les gouverneurs que tu auras désignés.
    Ne regarde pas avec considération, ô Émir des Croyants, la force dont jouissent les Césars et les rois des Mages dans leurs royaumes alors qu’ils sont loin des principes que je viens de mentionner. En réalité, ceux-là ont méconnu le Vrai si bien qu’Il les a éloignés de Sa Majesté, Il les a rapprochés de l’ici-bas et leur a rapproché ses artifices. Il leur a donné le pouvoir sur qui Il veut parmi Ses créatures. S’ils gouvernent par ce qui est agréable pour leurs sujets, leur pouvoir s’étendra dans les voiles de l’ici-bas jusqu’à leur dernier souffle. Si toutefois ils ne les gouvernent pas avec douceur et ménagement, s’ils leur infligent ce qu’ils ne peuvent endurer, Dieu lèvera leurs peuples contre eux ; Il emploiera les uns pour retirer les artifices de ce monde des autres. Et le Feu est certes le refuge des mécréants.
    Quant à toi, ô Émir des Croyants, tu es le gardien et le défenseur de la terre, du sang et de l’argent des musulmans. Les sabres de l’Islam furent brandis victorieusement, non pas parce qu’on savait que tu allais devenir Calife, ni pour préparer le terrain à ton accès au pouvoir afin que tu gouvernes par ton opinion. Cela n’a été fait que pour Dieu et Son Messager. Accours donc, dans toutes les situations, vers Dieu. Honore dans toutes tes affaires l’ordre du Messager de Dieu ; tu seras alors englobé dans la sécurité de Dieu et la bénédiction de Son Messager. Aussi, pèse par la balance de la religion tes affaires privées dans ce monde : ta nourriture, ta boisson, tes habits, et l’ombre sous laquelle tu t’adosses. Puis fais en sorte que tes penchants vers ce monde soient à la mesure de ce que la religion agrée.
    Garde-toi d’être injuste. Si Satan te pousse au mal et tente de t’insuffler quelque injustice, demande-toi quel comportement tu espérerais de la part de ton gouverneur si jamais tu étais emprisonné, ou si tu avais subi une injustice, ou encore si tu étais vaincu par la force, ou enfin
    Lettre de l’Imâm Ar-Rifâ`î Islamophile.org Avril 2003
    si tu étais victime d’un mensonge. Traite alors les gens comme tu aimerais être traité. Si tu agis ainsi, tu honoreras la justice et l’humanité comme il se doit.
    Sache que ton royaume et ton État ne sont qu’une infime partie du Royaume de Dieu - Exalté Soit-Il - et que toi-même tu n’es qu’une petite partie de ton royaume. Si tu t’en appropries quelque chose, en oubliant Dieu - Glorifié Soit-Il -, si tu te comportes comme celui qui prétend partager le Royaume de Dieu avec Lui, en oubliant les Droits de Dieu et en trahissant Ses créatures, alors Il détournera Son Aide et Sa Victoire de toi. Et tu as en ceux qui ont péri une leçon à saisir.
    Et ne regarde pas, ô Émir des Croyants, l’exemple des bien-aimés rapprochés de Dieu qu’Il éloigna des affaires de ce monde. Tel fut le cas de certains compagnons que les gens contestèrent et leur arrachèrent les rênes du pouvoir. Dieu les attira vers Lui et gouverna les gens par leurs semblables. Et chacun est responsable de ses oeuvres et "ton Seigneur ne commet point d’injustice envers quiconque".
    Ô Émir des Croyants, de l’ombre prend ce qui t’ombrage, des habits contente-toi de ce qui te couvre et de la nourriture restes-en à ce qui te rassasie. De ta fortune, tu ne possèdes rien, et "tu n’as aucune part dans l’ordre (divin)", certes mon Seigneur fait ce qu’Il veut.
    Quel bon sceau parmi les sceaux de la Volonté Divine tu es. Ce sceau est apposé sur les âmes des formes. Dieu repousse par lui, Il établit par lui, Il lie ou sépare par lui. Si tu observes la bienséance avec Celui qui agit dans l’Absolu en veillant sur les droits de Sa Législation qu’Il a établie pour Ses serviteurs, Il te rétribuera et tournera le pivot du Don par toi et ta famille après toi. Mais si tu négliges Son Ordre et détruis l’abri de ses créatures, alors tu seras du nombre des injustes, "et les injustes n’ont point de secoureur".
    Ô Émir des Croyants, les gens doués d’un entendement sain et d’un bon goût se réunissent dans la vérité et s’épanouissent dans la largesse de l’équité et de la bienfaisance. Petits et grands, gouverneurs et gouvernés, hommes libres ou esclaves, sont rendus égaux dans la religion et chacun d’eux a un rang bien connu. Les flammes de la discorde ne font pas rage parmi eux et ils ne sont pas sous l’emprise des mauvaises manières. Ils jugent par ce que Dieu a révélé et seront dans la Sécurité de Dieu aussi longtemps qu’ils le feront. S’ils recourent à la tromperie dans le jugement, en lui donnant une facette apparente et en cachant secrètement le faux, alors le Juge Équitable leur dira : "Et ceux qui ne jugent pas par ce que Dieu a révélé, voilà donc les pervers". S’ils manifestent le faux en tentant de lui tirer quelque légitimité juridique par les efforts de leurs soutiens au pouvoir, alors le Vrai - Exalté Soit-Il - leur dira : "Et ceux qui ne jugent pas par ce que Dieu a révélé, voilà donc les injustes". S’ils manifestent le faux et l’appuient par leur opinion, par mépris de la sagesse de la Législation et par orgueil, alors le Vengeur, le Contraignant leur dira : "Et ceux qui ne jugent pas par ce que Dieu a révélé, voilà donc les mécréants".
    O Émir des Croyants, les allées de l’oeuvre ne se bâtissent guère par les mains de l’imagination. Une cité n’est maintenue que par une substance unifiante qui rallie les coeurs et chasse la dispute et la division. Il ne s’agit, par Dieu, que de la Législation Juste et de la noble Sunnah du Prophète Muhammad. C’est là l’Ordre de Dieu Qui a disposé les caractères et qui connaît ce qui les apaise. C’est par cette Loi que le faible trouve sa garantie pour demander ses droits à son puissant adversaire. Tu sais que ton cousin, l’Imâm des musulmans, l’Émir des Croyants, `Alî - que Dieu honore sa face et l’agrée - a rapporté selon son cousin, le maître des créatures : "Ne sera point sanctifiée une communauté où le dû du faible n’est retiré du fort qu’avec beaucoup de peine". Par Dieu, telle est la vérité.
    Tu as appris, ô Émir des Croyants, par la vie de l’illustre `Omar Ibn Al-Khattâb Al-Fârûq - que Dieu l’agrée - qu’il n’intimida les persans, les byzantins, les maghrébins, les chinois, les indiens ou les berbères, en déployant les brocarts, les tapis en soie, les coupes ornées de joyaux, les chevaux marqués, les demeures élevées, et les arcs dorés. Non ! Il les intimida par la justice pure et réduisit au silence les plus orgueilleux de leurs hommes par la sagesse suprême qu’est la Législation de ton Prophète, le maître des sages, la preuve des gens doués de sens, l’Imâm des Prophètes, Muhammad - paix et bénédiction de Dieu sur lui.
    Et sache - puisse Dieu déverser sur ton coeur les nuages bénis de l’inspiration et du succès et puisse-t-Il renforcer ton pouvoir par les pieux soutiens, les gens de la sagesse et du secours - que la vérité est logée dans le for intérieur des gens de l’élite et ceux du commun, et de ceux qui, parmi eux, s’y conforment et ceux qui manifestent le faux. Il se peut donc que ton esclave te soutienne par sa main et sa langue, parce que le règne te revient, alors qu’il te réprouve secrètement et porte en son coeur le mal à ton égard. Un tel homme ne te sera favorable, quand bien même tu l’affranchirais et le nommerais vizir, et ce, même s’il était lui même plus sévère que toi. C’est là un secret divin déposé dans la vérité.
    Et sache, mon sieur, que l’armée des rois c’est la justice, leurs gardes sont leurs oeuvres et les registres de leurs états sont les gouverneurs qu’ils nomment et leurs compagnons. Ces registres sont entre les mains du peuple. Réforme donc le registre de tes états, raffermis tes gardes et renforce ton armée. Je te recommande les gens sensés et pieux. Garde-toi des gens de la dureté, de la perfidie et de l’égarement, car ce sont ceux-là tes ennemis. Préserve ton autorité et veille à ce qu’elle ne devienne un jouet entre les mains des femmes, des jeunes gens, et des gens dépourvus de dignité, car ceci est une cause de ruine et de déclin.
    Si tu éprouves quelque sentiment d’amour à l’égard d’une chose, alors pèse ton action par la balance de l’équité, pour ne pas donner la prééminence à celui qui ne le mérite pas ni élever celui qui n’en a le droit.
    Si tu éprouves quelque inimité, alors souviens-toi de Dieu, et préserve ton caractère de la faiblesse de la traîtrise. Ta position est celle de celui qui répand la sécurité. Celui qui la détient doit être guidé par la vérité et non par ses intérêts.
    Dans la colère penche vers le pardon. Mieux vaut se tromper en pardonnant qu’en châtiant.
    Dirige ta générosité et tes faveurs vers les gens de religion et de sagesse, et ceux qui défendent jalousement la religion. Choisis parmi eux ceux qui ont le caractère le plus noble, l’intelligence la plus affûtée, la parole et l’opinion la plus concise, l’argument le plus probant, et qui sont les meilleurs connaisseurs de Dieu et de Son Prophète.
    Que les gens soient égaux devant la porte de ta justice, et ce, qu’ils soient pieux ou pervers, croyants ou mécréants.
    Honore la sacralité de la religion et de ses adeptes. Accomplis une oeuvre qui te donne un bon aboutissement dans l’au-delà, quand tu comparaîtras devant ton Seigneur. Et c’est Dieu qui accorde le succès.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique