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Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

Publié le mardi 9 août 2016 à 01h03min

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Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

Depuis quelque temps dans la ville de Ouagadougou, des initiatives tendant à curer les caniveaux naissent. Les habitant de Cissin Baongo, n’ont pas voulu rester en marge, d’où cette mobilisation dans la matinée du dimanche 7 août 2016.

Suite à l’appel lancé par les anciens du quartier, les jeunes de Cissin Baongo, se sont mobilisés pour libérer les caniveaux des tas d’ordures qui empêchent les eaux de pluies de circuler. Cette action citoyenne des habitants du secteur 5 de l’arrondissement 1 de Ouagadougou, a débuté le 24 juillet, au lendemain des inondations. Cela, pour éviter que les maisons soient encore inondées en cas de forte pluie.

Soucieux de la bonne exécution des travaux, ces hommes et femmes du troisième âge, n’ayant aucune aide extérieure, se sont cotisés pour payer du matériel (pioches, pelles). Pour ces citoyens qui donnent l’exemple, il ne faut pas tout attendre de l’Etat, chaque habitant dans sa localité doit œuvrer à avoir un cadre saint et convivial, avant de solliciter l’aide des autorités. Donc aide-toi toi-même et l’Etat t’aidera.

Pour l’occasion, les plus anciens, lancent un appel aux habitants du quartier, qui doivent,éviter de ramasser le sable dans nos rues, cela provoque l’érosion, et éviter d’utiliser les caniveaux comme des dépotoirs d’ordures. Aussi, les habitants de Cissin Baongo interpellent les autorités, surtout les premiers responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) dont la tuyauterie, se trouve dans les caniveaux. Ce qui constitue des obstacles aussi, au libre passage des eaux de pluie.
En rappel, les inondations du 20 juillet 2016 ont causé la mort de quatre personnes et sinistré près de 2000 ménages à Ouagadougou.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 août 2016 à 17:05, par ATS En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Avec le nouveau découpage, c’est toujours utile d’illustrer votre reportage à l’aide d’une carte de situation pour mieux éclairer les lecteurs. Je suis un habitant du quartier mais je ne me retrouve pas s’il vous plaît.

  • Le 8 août 2016 à 18:49, par hasta la révolution En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Belle initiative !Si et seulement si on pouvait répéter ce geste 2 fois par an (juste avant et après hivernage)dans tout Ouaga

  • Le 8 août 2016 à 19:13, par ILBOUDO En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Tout mes respects aux hommes et femmes âgés de ce quartier vous avez fait votre travail .je lance l’appel a la population Burkinabè d’amboiter le pas en prenant soin de nos caniveaux avant de demander un plus aux autorités . Que Dieu bénis le BURKINA FASO

  • Le 9 août 2016 à 05:41, par sid En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Que c’est beau ! on sent le Burkina renaître. félicitations aux anciens pour ce rôle combien louable qu’ils sont en train de jouer. merci à la jeunesse pour sa mobilisation Synonyme d’une prise de conscience de la contribution qu’elle peut apporter dans l’édification d’un Burkina nouveau.

  • Le 9 août 2016 à 07:15, par L’Oguste En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Ces habitants de Cissin Baongo sont de vrais burkinabè. Félicitations !!!

  • Le 9 août 2016 à 10:19, par Hassane Bissala Yahaya En réponse à : Dispositif de curage des canalisations et des caniveaux urbains

    Société
    Dispositif de curage des canalisations et des caniveaux
    Publié le mercredi 20 mai 2015 | Sidwaya

    Le Dispositif de curage des canalisations et des caniveaux (DCC) est une trouvaille nigérienne permettant de combattre les herbes et les déchets solides dans les zones rurales et urbaines. Cet outil, de même que le gabo du Ghana ont été exposés à la Foire de l’innovation paysanne en Afrique de l’Ouest, les 15 et 16 mai 2015, à Ouagadougou.

    Une maladie à laquelle sont confrontés les agriculteurs est l’envahissement des canalisations d’irrigation par les plantes. Hassane Bissala, un innovateur nigérien a trouvé la solution. Il a mis sur pied un outil dénommé, Dispositif de curage des canalisations et des caniveaux (DCC). Il l’a présenté à la Foire de l’innovation paysanne en Afrique de l’Ouest qui s’est tenue, les 15 et 16 mai 2015 à Ouagadougou. L’appareil empêche les plantes envahissantes de pénétrer dans les canalisations dans les rizières. Selon le concepteur, l’agriculteur gagne 9 fois plus d’argent en matière d’investissement, de temps, en utilisant le DCC pour lutter contre les mauvaises herbes. Sans oublier l’augmentation du rendement. En outre, avec le DCC le phénomène d’insalubrité remarqué dans les villes africaines trouve un remède. En effet, l’appareil protège les caniveaux des déchets lourds et des herbes. « C’est désolant de voir que tous les caniveaux dans les villes africaines sont pleines. Souvent, le problème auquel nos municipalités font face est un problème de technologie et non de moyen financier. Mon outil permet de protéger et d’assainir l’environnement urbain », a-t-il affirmé, l’air confiant. Il n’était pas le seul agriculteur innovateur à être dans la capitale burkinabè, avec un produit. A côté des Burkinabè, des Sénégalais, des Maliens, des Nigériens, il y avait des Ghanéens. Leur dénominateur commun est de mettre à la disposition des populations, des inventions agricoles en qualité et en quantité suffisantes avec un point d’honneur sur la protection de l’environnement. L’inventeur ghanéen, Joseph Abarike Azumah et ses confrères sont venus à Ouagadougou, d’autres produits avec, en plus le Gabo. C’est un produit fait à base de feuilles d’oignons. Il combat également les mauvaises herbes sans détruire l’environnement. « Contrairement aux herbicides venus d’ailleurs qui dégradent et appauvrissent nos sol, notre invention est naturelle. Nous n’utilisons pas de produits chimiques. Elle est écologique », a témoigné avec fierté, l’innovateur Azumah. Mais qu’ils soient francophones ou anglophones, les innovateurs sont tous confrontés aux mêmes problèmes. Ceux de la production à grande échelle et de la valorisation du produit de leur génie. D’où l’appel à l’aide qu’ils ont lancé aux bailleurs de fonds, aux opérateurs économiques et surtout aux décideurs politiques africains. « Nous devons abandonner les petites unités de production locale pour de vraies industries », a souhaité Hassane Bissala. Joseph Abarike Azumah enfonce le clou. Il a confié que le véritable problème de l’agriculture se situe dans le refus des autorités africaines de soutenir véritablement les innovateurs, du continent. « Quand il s’agit d’innovation, les Africains regardent toujours vers l’Occident. Alors que nous avons des innovateurs. Nous demandons aux autorités africaines de soutenir les chercheurs », a-t-il imploré.
    Mais si l’on s’en tient aux mots du directeur de cabinet du ministre en charge de la recherche scientifique, Seydou Nassouri, à l’ouverture de la foire, les innovateurs peuvent dormir sur leurs oreilles. Parce que des politiques nationales voire régionales sont mises en place pour soutenir les innovateurs agricoles.

    Steven Ozias KIEMTORE

    Attente : Aujourd’hui Hassane Bissala cherche des partenaires

  • Le 9 août 2016 à 12:38 En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Mr Hassane, C’est bien votre invention mais ici c n’est pas dans le meme contexte. Il s’agit des ordure menager et autres que les habitants eux meme jette dans les caniveaux qui contribuent plus aux remplissage de ces infrastructures.

  • Le 9 août 2016 à 13:35, par Alexio En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    On ne peut pas attendre le gouvernement ou la commune de venir balayer devant ta porte. Depuis l assassinat de la Revolution en 1987, les initiatives privees ont envollees comme le brouillard sous le soleil. En Haute.Volta on avait le FASOBARA a l intervalle regulier. Quand le besoin se faisait sentir. A Bobo-Dioulasso , le nettoyage de la ville par ses habitants,

    La Commune contribuait avec ses autos pour le ramassage des dechets collectes. Bien avant toutes chaque famille avait son petit contenaire de dechets pour ses collectes. Avec le temps cette initiative fut supprimee par un depotoir commun fixe par la Commune.

  • Le 9 août 2016 à 14:10, par La tantie En réponse à : Curage des caniveaux : Les habitants de Cissin Baongo dans la danse

    Belle initiative, bon boulot. Mais, mais, mais.
    C’est la même population du quartier qui, dès qu’il ya une pluie, vide les poubelles dans les six mètres qui n’ont pas de caniveaux. c’est la même population qui transforme sa devanture en dépotoire d’ordures. Conclusion : l’eau de ruissellement est chargée de conduire ces ordures parfois à des kilomètres, mais toujours dans des caniveaux. Alors curage des caniveaux d’accord, mais si rien n’est fait dans la gestion des ordures, c’est peine perdue. Je vis cette situation dans mon quartier depuis longtemps, mais impossible de faire changer.

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