« Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Diplômé en communication et journalisme de l’Université de Ouagadougou et chef de desk politique du quotidien privé d’informations générales « l’Observateur Paalga », Adama Ouédraogo dit Damiss vient de faire son entrée dans l’univers de la littérature. Et ce, avec son œuvre intitulée « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension ». La cérémonie de dédicace s’est tenue le vendredi 5 août 2016 à Ouagadougou, sous le parrainage de Rabankhi Zida, directeur général des éditions Sidwaya, en présence de Edouard Ouédraogo, directeur de publication de l’Observateur Paalga et de Ablassé Ouédraogo, président du parti « Le Faso Autrement » entre autres.
A travers cette dédicace, le journaliste et enseignant en communication des entreprises et en droit de la communication, Adama Ouédraogo dit Damiss a présenté sa première œuvre littéraire au monde des lecteurs. « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » est un ouvrage de 183 pages préfacé par Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante. Le livre aborde quelques repères historiques du Burkina Faso depuis la colonisation dès le 1er mai 1919, jusqu’au 31 octobre 2014, date de la démission de l’ancien président Blaise Compaoré. Il répond à la question suivante : « Comment le jeune capitaine Compaoré a-t-il réussi à renverser le charismatique Thomas Sankara, à se maintenir pendant un peu plus d’un quart de siècle à la tête d’un pays naguère abandonné à l’instabilité institutionnelle et à battre le record de longévité dans l’exercice du pouvoir politique au Burkina Faso ? ».
Sans détour, l’auteur nous livre alors une brève biographie, le parcours scolaire, militaire et politique de l’homme. Il se propose par ailleurs d’analyser les déterminants sociopolitiques qui ont favorisé l’ascension de Blaise Compaoré, et de diagnostiquer les maux qui ont précipité sa descension. Le corps de l’ouvrage est subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre intitulé « Les facteurs endogènes » s’étend de la page 13 à la page 113. Le deuxième chapitre intitulé « les facteurs exogènes » va de la page 114 à la page 127. Quant au troisième et dernier chapitre, il va de la page 128 à la page 177 et traite de la « chute » du président Compaoré.
Selon l’auteur du livre, Blaise Compaoré est un homme politique qui a marqué l’histoire du Burkina Faso. « Même si ses 27 ans de règne ont été entachés par de nombreux crimes de sang, économique, il a fait du Burkina un pays respecté, qui compte dans le concert des nations. C’est également un chef d’Etat qui a démissionné certes, mais le simple fait de démissionner est une sagesse qu’il faut saluer. (…) Il faut tirer leçons de tout ce qui s’est passé, de ce qu’il a fait pour le pays, des erreurs commises, pour aller de l’avant et continuer le travail qu’il a laissé », a-t-il signifié. C’est d’ailleurs dans cette dynamique, dira-t-il, « En tant que journaliste, il fallait quand même laisser quelque chose sur son parcours pour la jeune génération ».
« J’ai été le ministre des affaires étrangères du président Compaoré et la description qu’il a faite de cet homme reflète la réalité. Ça veut dire qu’il est honnête, il est objectif dans son jugement. Et je tenais à le mentionner publiquement », a laissé entendre Ablassé Ouédraogo, président du parti « Le Faso Autrement ».
Pourtant, l’œuvre aurait pu ne jamais paraître, ou il aurait pu l’être à titre posthume, s’il n’avait pas été mis fin à la détention provisoire du journaliste Damiss à la Maison d’arrêt et de correction des armées pour sa présumée implication dans l’affaire du putsch de septembre 2015. Et l’auteur de remercier ses anciens codétenus de la MACA venus nombreux le soutenir comme ils le faisaient lorsqu’il était souffrant.
Le poète dramaturge et inspecteur de français Boubacar Dao est convaincu que si le journaliste et enseignant en communication des entreprises et en droit de la communication doit aller en prison, ce sera à « la Maison d’accueil et de certificat des auteurs (MACA) ». Le parrain Rabankhi Zida, directeur général des éditions Sidwaya, quant à lui, est convaincu que cette première œuvre en appellera bien d’autres. Tout en invitant les « amoureux » de la lecture à s’approprier l’œuvre, le représentant du préfacier, Alidou Zoromé, a pour sa part souhaité bon vent à Damiss qui fait ses premiers pas dans le monde littéraire.
Le livre « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » est disponible à l’Observateur Paalga, à Sidwaya et dans les librairies de la place au prix de 6000 F CFA.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 7 août 2016 à 20:54, par ka En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Damiss c’est dommage, je viens de parcourir tes écris d’historien poète amateur, au bout d’un certain moment je me suis arrêter en te disant qu’il faut une vraie suite si tu veux donner une vraie histoire de Blaise Compaoré et son régime sanguinaire qui dépasse les frontières. Pour honorer Blaise Compaoré a la hauteur d’Hitler ou de Tito, Bokassa, Idi Amin, Augusto Pinochet, il fallait commencer par ce 15 Octobre 1987 à 16h20 devant un pavillon du conseil de l’Entente ou Sankara et ses compagnons ont été canardés et découpés en morceau, sans oublier le massacre au camp de Koudougou, suivi du 13 Décembre 1998 ou Norbert Zongo et ses compagnons ont été assassiné et cramer dans leur voiture : Surtout reprendre, la confirmation du médiateur de la guerre de Charles Taylor contre son peuple, ou Blaise Compaoré et sa clique se sont enrichis en bâtissant des fortunes à partir des commissions que leur ont payé Charles Taylor sur les exportations illégales des ressources naturelles du Liberia sous l’embargo, dont les armes ont transité par Blaise Compaoré et son Burkina, pour tuer plus de 200.000 Libériennes et Libériens. Cette confirmation a été cité par François-Xavier Vershave dans son livre ‘’’’La françafrique le plus grand scandale de la république. ’’’Stock Paris. Pour conclure il fallait éclairer tes lecteurs comment l’introverti et rusé Blaise Compaoré, a pu prendre la Cote d’Ivoire dans ses mains, en vendant les armes aux rebelles pour mettre GBAGBO à genoux à la solde de 3.000 morts d’Ivoiriens et Ivoiriennes. Pour que tes lecteurs savourent des crimes commis par ton héro, il fallait commencer par le climat de contestation dès le départ du pouvoir de Blaise Compaoré. Ecrire l’histoire du régime sanguinaire de Blaise Compaoré dans la 4e république, il fallait savoir sa page idéologique, et ses principes d’action. Ce livre n’est même pas à côté du mur du régime Compaoré, ne parlons pas devant sa porte, ni à l’intérieur. Il fallait être une personne qui a vécu les tortures au Conseil de l’Entente, et après arpenter les couloirs du pouvoir central de l’introverti caméléon de 1987 au 30 et 31 Octobre 2014 pour écrire le régime Compaoré.
2. Le 7 août 2016 à 21:08 En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Retenez que votre ancien président est malade, il circule avec une sonde urinaire ; en plus il ne jouit plus de toutes ces facultés mentales car il n’arrive plus à reconnaitre ses anciens camarades. Suivons seulement
3. Le 7 août 2016 à 22:27 En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
C’est donc finalement à MACO que DAMI a pu finaliser son bouquin comme sur le dictateur BLAISE COMPAORE . Lui même après 30 ans de pouvoir il n’a écrit aucun livre malgré qu’il n’avait rien à faire.
Afin qui est DAMIS ? Est ce un militant deçu du CDP ou un saltimbanque !
Le 3 octobre 2016 à 21:00, par Kader En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Moi en tanqué burkinabé j’aime blaise compaoré...ces un trè bon présidn...le peuple burkinabé est dans le régré actuelmn...car on nè entouré des politicients gescro et san cœur pour les citoiyients...que dieu les punisse touçe.vive blaise compaoré amen.merci
4. Le 8 août 2016 à 09:23 En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Djaaaaa mogo là s’ennuyait même pas un peu à la maco jusqu’ààà il avait temps pour jouer les poètes écrivain amateur et puis c’est à quel moment il faisait ses crises d’asthmes là même tchrrrrr djah Burkina est doux dèh bientôt ils vont élever djibril et gilbert au rang de héros de la nation..c’est les parents des martyrs qui ont perdu leur proches cadeau les diablotins continuent de souper au calme entre eux
5. Le 8 août 2016 à 10:12, par oumar En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
ca aligne les mots ca se fait accompagner par les conseillers ocultes et ca se dit ecrivain. En tout cas ne compte pas sur nous pour te lire.
6. Le 8 août 2016 à 10:18, par ngoonga En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
DAMISS il faut comprendre que pour la chute de SANKARA il n y avait rien de sorcier ou de stratégie. SANKARA a placé sa confiance à un principe de l’Amitié. Malheureusement, mais heureusement afin.
7. Le 8 août 2016 à 14:14, par Alex En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
En quoi ce livre est une œuvre littéraire ? Ne confondez pas testicules et tubercules ? N’insultez pas l’intelligence des Hommes de lettres et autres spécialistes de la littérature ! de plus, aucune mention de l maison d’édition de ce "torchon" excusez-moi de l’appeler ainsi.
8. Le 8 août 2016 à 15:08 En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Dommage qu’un telle oeuvre puisse paraître si vite sans un comité averti de lecture et de censure. Tout cela pour faire oublier les douleurs et caresser le cœurs des juges lorsqu’il sera question de rendre justice pour ces crimes hodieux !
Bon c’est peut être un defis lancé à la nouvelle génération de bien écrire leur histoire pour leurs enfants. redonner le gout à la lecture, à la culture pour lâcher ces connections virtuelles, Facebook, viber, watsap...ahiii..... qui dénaturent et façonnent l’avenir d’une génération. Nous n’avons même pas une bonne connexion internet pour traiter des affaires à distances commes les cour en ligne, la médecine à distance, la géoreference, les transport (j,en passe). Notre faso a besoin d’information mais les connexions virtuelles ne sauraentit remplacer l’éducation . Sans nier ce fait, je me demande si nos ados, passait du temps à dévorer des livres ne relevrerait pas le niveau d’instruction dans notre pays. en tout cas !
9. Le 8 août 2016 à 15:26, par Sidzabda En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
ça ne m’intéresse pas un tel ouvrage. c’est pour juste se dédouaner, faire oublier aux victimes et aux famille des insurgés qu’il n’est pas impliqué dans une affaire de coup d’Etat. n’eut été l’intervention de l’ordre des Journalistes du Burkina, il devait toujours être du côté de Gounghin. pour faire croire qu’il n’y est mêlé de près ni de loin ; il nous pond un document qui n’est autre qu’un assemblage d’articles. Damiss, c’est ton prochain ouvrage dont le titre est "quel est mon degré d’implication dans le coup d’Etat du 16 septembre" que j’attends. s’il venait à paraitre, je te parie que je vais payer cent exemplaires. parole de Sidzabda
10. Le 8 août 2016 à 17:27, par AHMED En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
je ne serai pas surpris de voir DAMIS écrire sur Francois COMPAORE et SALLAH. Puis sur Djamila COMPAORE. Peut être qu’il a commencé a écrire sur GANDO. Bientot il va construire un trois niveaux. Il a raison. Certainement qu’il va gagner 1000 fois ce qu’il gagne a l’observateur. Qui est fou. Même la fuite de Blaise est un exploit. Damis a même oublié que Blaise est devenu ivoirien.
11. Le 8 août 2016 à 19:31, par Moumouni En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
J’ai de la nausée quand je voie ce mécréant. Il faut éviter de faire l’apologie du terrorisme sinon on vous poursuivra d’appartenance aux associations de malfaiteurs.
Comment quelqu’un qui a insulté, pillé, tué traumatisé des millions de burkinabè et d’africains peut-il bénéficier d’un livre ?
Mon œil ! Il appartient a toute l’humanité de faire en sorte que de tels exemples ne soit suivi nul part dans le monde. Blaise Compaoré fait parti des monstres de ce monde qui en produit malheureusement a certaines époques : je préfère encore Hitler qui a aimé le peuple Allemand et qui avait une idéologie à ce raté exclu du collège et engagé dans notre armée qui ne comprenait rien et qui ne savait pas ce qu’il était venu faire.
Honte à lui qui est devenu Ivoirien pour fuir la justice Burkibabè.
12. Le 13 août 2016 à 11:38, par Auteur En réponse à : « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension », nouvelle œuvre littéraire de Adama Ouédraogo dit Damiss
Je suis un peu d’avis avec l’internaute 7 nommé Alex, l’œuvre de Damiss est un essai qui, pour bien de spécialistes de la littérature, ne fait pas corps avec. Il est plutôt un essayiste mais nécessairement écrivain.