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Institut africain d’informatique : Les Etats membres veulent relancer la machine

Publié le vendredi 5 août 2016 à 01h30min

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Institut africain d’informatique : Les Etats membres veulent relancer la machine

Ouagadougou a abrité, mardi 3 août 2016, la 15e session ordinaire du conseil d’administration de l’institut africain d’Informatique (IAI). A l’occasion, les administrateurs venus de huit pays d’Afrique ont décidé de la création d’une nouvelle direction générale après un intérim de neuf ans.

Créé en 1971 à Fort-Lamy (actuel Ndjamena, la capitale du Tchad) par onze Etats, l’institut africain d’informatique (IAI) a été au fil du temps l’un des fleurons de la formation des cadres dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Mais comme toutes les autres institutions basées sur le modèle de contribution des Etats, l’IAI a rencontré des difficultés. Des problèmes qui exigent une réforme de l’institut afin de lui insuffler une nouvelle dynamique.

C’est à cette tâche que se sont attelés les administrateurs burkinabè et leurs collègues venus du Bénin, du Cameroun, de la Centrafrique, du Gabon, du Niger, du Sénégal et du Togo pour participer à la 5e session ordinaire du conseil d’administration. Selon Eléazar Lankoandé, directeur général du développement de l’industrie numérique, le conseil a décidé de la nomination d’une nouvelle direction générale, mettant ainsi fin à un intérim de plus de neuf ans (depuis 2007) à la tête de l’institut.

Des commissions inter-Etats, auprès du président du conseil d’administration, ont été mises en place pour la révision des textes fondamentaux de l’IAI afin de mieux le restructurer en le dotant d’une vision stratégique, notamment en matière de cyber-sécurité. La question du recouvrement des créances de l’institut a été également soulevée et les Etats membres ont été invités à assurer le paiement régulier de leurs cotisations annuelles, toute chose qui est nécessaire à la recherche de partenaires pour le développement de l’institut. Alassane Blaise Diagne du Sénégal a indiqué qu’il rendra compte à sa hiérarchie car son pays compte bien revenir sur la scène après une décennie d’absence.

Le siège de l’IAI est basé à Libreville au Gabon. Et le ministre du développement de l’économie numérique et des postes, Aminata Sana/Congo, a indiqué que le Burkina Faso ambitionne ouvrir une représentation tout comme celles du Togo, du Niger et du Cameroun.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 août 2016 à 19:39 En réponse à : Institut africain d’informatique : Les Etats membres veulent relancer la machine

    Messieurs les administrateurs de l’I.A.I, est - ce - que vous vous êtes posés la question à savoir pourquoi les instituts d’enseignement supérieur rencontre des problèmes en Afrique ? Les instituts d’enseignement régionaux doivent s’adapter au contexte socioéconomique du moment d’une part et au besoin du marché sans pour autant oublier que les responsables de ces instituts doivent avoir le devoir de redditions des comptes auprès des administrateurs. Qu’est ce que cela veut dire avec le PAS et les priorités des pays membres, très peu de pays sont à jour des paiements de leur cotisation. Permettre l’accès aux étudiants à titre privé devrait alors être possible après une évaluation rigoureuse (test ou examen de dossier) pour donner une bouffée d’oxygène à ces instituts. Les offres de formation doivent s’adapter aux besoins permanents de entreprises privés et publiques et y incluant des innovations pédagogiques, en lieu et place d’offres figées. Enfin, les responsables des instituts doivent répondre des actes qu’ils posent, ainsi en cas de malversations, les responsables doivent être poursuivis et non donner des immunités comme cela a été relevé pour un institut au Burkina. Pourquoi ne pas faire des malversations si je sais que je n’ai rien à craindre pendant mon mandat de directeur général, et mes directeurs d’activités en profiteront. nous formerons un club mafieux pour siphonner les comptes de l’institut et nous le mettrons sous perfusion. Pour éviter cela, l’Etat qui abrite une institution régional doit avoir un regard sur la gestion par la désignation de la structure d’audit (à changer fréquemment) dont le rapport devra être communiqué à la fois à l’administrateur résident qui doit avoir obligation de le communiquer à son gouvernement et aux autres administrateur et à l’institut. Comment des administrateurs peuvent - ils prendre connaissance d’un rapport reçu la veille de la tenue du Conseil d’Administration, fait expressément pour qu’ils n’en prennent pas ample connaissance.

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