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Elections consulaires : La chambre de commerce éclaire ses membres sur le processus

Publié le jeudi 4 août 2016 à 00h51min

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Elections consulaires : La chambre de commerce éclaire ses membres sur le processus

La chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a rencontré les groupements professionnels (industries, commerces et services) en vue de leur présenter les principales réformes contenues dans les textes adoptés en juin 2016. Cette rencontre tenue ce mardi 02 août 2016 a également été l’occasion pour la chambre de commerce d’informer les participants sur le processus des élections consulaires prévues pour se tenir le 13 novembre prochain.

Ils sont nombreux à avoir répondu à l’appel de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Les représentants d’industries, de commerces et de services sont venus prendre part à la rencontre d’information sur les dispositions prises pour la réussite du processus électoral et sur les réformes engagées par la CCI-BF.

Il faut retenir que les réformes engagées sont au nombre de six :

 une augmentation du nombre des élus qui passe de 123 à 151 membres
 La prise en compte de secteurs d’activités émergents dans les instances consulaires
 Le déploiement de la CCI-BF dans les régions
 La participation des élus à l’animation consulaire
 L’instauration du principe de l’alternance
 L’amélioration de la gouvernance à travers un code d’éthique.
Ces réformes visent à assurer une meilleure représentativité des milieux d’affaires à la chambre de commerce et d’industrie.

La CCI-BF a également présenté aux participants le processus électoral devant conduire au renouvellement des instances de la structure. Les conditions requises pour être électeur sont entre autres d’être inscrit au registre de commerce et du crédit mobilier et d’avoir exercé depuis au moins 12 mois avant la date des élections consulaires ; n’avoir pas déclaré faillite, disposer d’une attestation d’immatriculation aux impôts.

Pour être candidat, il faut être à jour de ses obligations fiscales et sociales, n’avoir pas été condamné à une peine de déchéance ou une sanction pouvant entacher l’honorabilité, résider au Burkina Faso, etc. La candidature peut être individuelle ou collective. Si elle est collective, le groupement qui présente le candidat doit justifier d’un récépissé de reconnaissance légale datant de trois ans au moins, justifier la régularité de son fonctionnement et fournir un dossier individuel pour chacun des candidat présentés.

Le mode de scrutin est la proportionnelle au plus fort reste. Il est également possible de faire des recours, si l’on conteste les résultats du vote.

Pour permettre une large diffusion de ces réformes et une bonne compréhension du processus électoral, des tournées d’information auront lieu dans les 45 provinces du Burkina Faso.

Au sortir de la rencontre, les participants se sont dits satisfaits des réformes entreprises par la CCI-BF, mais aussi du processus électoral à venir. Boureima Ouédraogo, représentant du syndicat national des commerçants importateurs de cola du Burkina Faso : « Je trouve que ce cadre de concertation est bien, parce que ça permet à tout le monde d’être sur le même pied. Il n’y aura plus de séparation comme avant. Je pense que c’est une bonne initiative de recadrer les choses pour permettre à tout le monde de participer. Le processus électoral n’est pas trop compliqué, ils ont essayé de recadrer les choses par rapport à ce qui se passait avant pour permettre à tout le monde de s’impliquer. Je remercie la commission de nous avoir éclairés. »

Selon le président du comité d’organisation des élections consulaires Bernard Zougmoré, « Il y a eu beaucoup de réformes, des réunions sur les différents textes. Des amendements ont été apportés. Aujourd’hui on se retrouve avec un texte qui est prêt et qui a le consensus de tous les acteurs. Il s’agira pour nous de lancer le processus, d’aller aux élections pour permettre à la chambre de commerce de fonctionner correctement. »

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net

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