LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

Publié le mardi 28 février 2017 à 22h38min

PARTAGER :                          
Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

A la suite de la publication du mémorandum du CFOP (Chef de file de l’opposition politique, ndlr) faisant le bilan d’un an d’exercice du pouvoir par le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, ndlr), les réactions ne se sont pas fait attendre. Parmi celles-ci, on peut noter la réponse virulente du MPP, mais également de M.Illiasse Lokre KOUANDA, militant du MPP ; ainsi que la position du Dr Ra-Sablga Seydou OUEDRAOGO qui estime que 2016 est une année perdue également pour l’opposition. En réponse à ces réactions, le Caucus des Cadres pour le Changement (3C) s’est invité dans le débat à travers cette publication qui lui permet d’apprécier la situation actuelle de notre pays.

Le libéralisme politique qui est le stade le plus avancé de la démocratie demeure le socle de la liberté d’expression, de la liberté d’association. Cependant, avoir la liberté de s’exprimer ne doit pas rimer avec la critique stérile sans le moindre argumentaire, à même de démontrer son idée ou réfuter une autre jugée infondée. C’est ce que le CFOP a voulu démontrer en proposant au peuple burkinabè le bilan d’un an de pouvoir du MPP à travers un mémorandum écrit et méticuleusement argumenté.

Ceux qui ont lu ce mémorandum ont certainement constaté qu’aucune affirmation gratuite n’y a été formulée. Tous les griefs portés contre le parti au pouvoir sont suivis d’arguments solidement battis. Le CFOP aurait pu choisir la voie légale de la marche pacifique comme de par le passé, pour exprimer son mécontentement devant un bilan du MPP jugé négatif en 2016.

L’opposition politique au Burkina Faso est une opposition responsable, qui joue son rôle avec les moyens dont elle dispose. Elle reste ouverte à toute critique pouvant lui permettre d’avancer. La preuve nous est donnée par l’opposition parlementaire qui a connu de vives critiques de la base sur son bilan au cours de l’année écoulée. Cette opposition parlementaire ne s’est pas fendue en justifications tout azimut. Elle a fait son bilan de l’année 2016 et a accepté de se remettre en cause pour produire de meilleurs résultats dans les années à venir.

L’attitude du MPP et des militants qui écrivent pour réfuter le mémorandum du CFOP traduit, en langage très dur et peu courtois qui est le leur, un manque de sérénité. Lorsqu’on est serein et sûr de soi, on reste calme quelle que soit la situation. Posément et avec un argumentaire bien élaboré, on apporte la contradiction en affirmant ses positions, ou encore on fait son mea culpa en promettant de mieux aborder cette problématique à l’avenir.

Affirmer que Zéphirin DIABRE est un homme pressé d’arriver au pouvoir, que les partis de l’opposition sont sans programme, qu’il s’agit d’une pseudo opposition putschiste, que l’année 2016 est aussi une année perdue pour l’opposition etc ; et sans en faire la démonstration clairement, n’est pas faire preuve de réalisme.
Parlant de Zéphirin DIABRE, Chef de file de l’Opposition politique, nous pensons que ses détracteurs manquent réellement d’arguments.

En effet, nous connaissons tous sa probité morale, son sens de la rigueur et de l’organisation, son honnêteté intellectuelle. C’est un homme qui aime les choses bien faites, qui prend toujours le temps de comprendre avant d’agir. Il est donc clair que ce Monsieur, ce leader ne produit jamais de « torchons » comme certains l’affirment. Sous son leadership, c’est toujours un travail de haute facture politico-intellectuel qui est produit. Le MPP démontre une fois de plus que la reconnaissance n’est pas la chose la mieux partagée en son sein.

C’est bien sous le leadership de Zéphirin DIABRE que le CFOP a permis la chute du régime de Blaise COMPAORE et leur a permis d’adhérer en son sein pour ensuite conquérir le pouvoir d’Etat ! Sa stature d’homme d’Etat, son rejet systématique des velléités putschistes, son sens du respect des institutions de la République, font que nous sommes restés perplexes devant de telles accusations de partis putschistes (CFOP). Comment peut-on traiter une opposition républicaine, consacrée par la constitution, de pseudo-opposition ? C’est tout simplement manquer du respect aux Burkinabè épris de paix, de justice, de développement, mais aussi à l’esprit de l’insurrection.

Monsieur Illiasse Lokre KOUANDA, militant du MPP, nous fait savoir que le mémorandum du CFOP est un tissu d’exagérations. Peut- être que nous n’avons pas les mêmes seuils de perception de l’urgence ou de la gravité d’une situation, mais nous allons procéder par questionnement analytique pour éclairer l’opinion sur le sujet :

- Est-ce exagéré de dire que la cohésion sociale bat de l’aile au Burkina Faso lorsqu’on constate que les Burkinabè se regardent en chien de faïence ? L’adage nous enseigne que « l’union fait la force ». Comment peut-on vaincre le terrorisme, ou développer notre pays, si nous sommes désunis ? Le parti au pouvoir ne cesse de stigmatiser et dénigrer au quotidien le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex parti au pouvoir, ndlr) dont lui-même est issu ; Peut-on ainsi parvenir à la réconciliation nationale ? Est-ce la voix préconisée pour effacer les rancœurs et apaiser les cœurs ?

- Est-ce une exagération de dire que le leadership du chef de l’Etat tarde à s’affirmer lorsqu’il promet un remaniement ministériel et que 2 mois après rien n’est fait et qu’il n’y a pas la moindre communication sur le sujet ? Le réaménagement ministériel a fini par intervenir le 20 février 2017, mais nous connaissons tous les conséquences de cette situation sur le fonctionnement de l’administration publique qui a « battu de l’aile ».

- Est-ce une exagération de dire que le Burkina Faso connait une insécurité jamais égalée, avec 12 attaques en moins d’une année ? Il s’agit là d’une situation inédite depuis les indépendances.

Les exemples sont tellement nombreux que ce seul écrit ne pourrait les épuiser !
Affirmer que l’opposition est divisée tout simplement parce qu’il y a plusieurs regroupements de forces politiques en son sein (CODER, CFDC), c’est tout simplement faire preuve d’un esprit anti démocratique. Nous pensons que le parti au pouvoir doit se soucier d’abord de bien gouverner le pays afin de le sortir de sa léthargie actuelle. Les supposés divisions au sein de l’opposition ne doivent pas être les priorités des militants du MPP comme M. Illiassé Lokré KOUANDA lorsqu’il fait une telle assertion.

Comment vouloir remettre en cause le caractère hétéroclite d’une opposition, fondement même de la démocratie, en sachant que c’est ce type d’organisation qui a permis au MPP d’accéder au pouvoir ? Malgré les multiples explications du Chef de file de l’opposition politique sur la question, le MPP refuse d’accepter l’évidence. Le principe fondateur de la démocratie qui dérive directement du libéralisme politique prône justement l’action dans le respect des différences et des diversités de point de vue. C’est même une force pour l’opposition d’être composée de partis de diverses obédiences.

Quant aux 27 ans du CDP qui sont jugés calamiteux par le MPP, nous disons que personne n’est amnésique dans ce pays et qu’il faut cesser de prendre les Burkinabè pour des gens dénués de toute capacité d’analyse et de discernement. Les trois principaux leaders du MPP étaient aussi les membres fondateurs du CDP. D’ailleurs, Zéphirin DIABRE, à la place de la nation et au moment de leur ralliement à l’opposition, prenait le peuple à témoin quant à leur serment. Il est donc normal qu’il les interpelle aujourd’hui, tout comme au premier jour de leur acceptation au sein du CFOP.

Affirmer comme le Dr Ra-Sablga Seydou OUEDRAOGO que 2016 est également une année perdue pour l’opposition, n’est ni plus ni moins que de vouloir jouer à l’équilibriste. Il doit accepter d’assumer ses actes et déclarations. Ce n’est pas parce qu’il a ouvertement critiqué le parti au pouvoir, qu’il faut en même temps critiquer l’opposition pour atténuer ses premiers propos. Peut- on dire que l’année 2016 est perdue pour l’opposition lorsque l’on ne connait pas le programme de l’opposition, son plan d’action déclinés en activités, les objectifs qu’elle s’est fixé ? L’opposition s’est permis de critiquer le parti au pouvoir parce que le programme pour lequel ce dernier a été élu est connu de tous, et qu’il est dans son rôle.

Peut-on utiliser le même barème de notation pour le parti au pouvoir et pour l’opposition ? Il serait tautologique de dire que le parti au pouvoir détient le pouvoir et peut matériellement faire changer les choses. En est-il de même pour l’opposition ? Nous pensons humblement que non ! Les moyens d’action de ces deux entités ne sont pas superposables.

Dire que l’année 2016 est une année perdue pour l’opposition parce qu’elle serait restée muette devant la baisse drastique du budget de l’ASCE-LC entre 2015 et 2016, qu’elle n’aurait pas défendu la relance des entreprises cassées en marge de l’insurrection, ou de celles victimes du terrorisme, m’amène à dire qu’il y a une confusion manifeste entre le rôle d’un parti politique et celui d’une OSC.

Il faudra comprendre que l’opposition ne peut pas être une institution insurrectionnelle au quotidien. Elle tire sur la sonnette d’alarme lorsque ça ne vas pas, mais elle est obligée de laisser la parti au pouvoir dérouler son programme. Les évaluations et les critiques constructives se feront après un intervalle de temps permettant d’observer des résultats ou un impact sur le moyen ou le long terme.

Il ne faut donc pas s’attendre à ce que l’opposition soit dans la contestation tout azimut. Nous comprenons l’impatience de certaines personnes, mais nous tenons à rappeler que M. Zéphirin DIABRE a une stature d’homme d’Etat et non celle d’un « va-t-en guerre ». Cependant, nul doute qu’il saurait être ferme et résolu si la situation l’exige. II en a largement fait la démonstration en conduisant de main ferme le CFOP jusqu’à l’insurrection des 30 et 31 Octobre 2014.

C’est le lieu de rappeler que le Chef de file de l’opposition a rencontré le Président du Faso à deux reprises : la première fois dans le cadre de la concertation bipartite entre les deux institutions, et la seconde fois pour parler du projet de la constitution et surtout exiger que l’adoption des différents articles se fasse par consensus. Ne s’agit –il pas là d’une action importante qui a rencontré l’assentiment du Chef de l’Etat ?

Que dire des dénonciations de l’opposition lorsque, au moment des attentats à Ouagadougou, elle demandait la création d’un ministère de la sécurité à part entière ? Dans la même veine, l’opposition a relevé les insuffisances de « la gratuité des soins » qu’elle estimait être une mesure précipitée et populiste. Elle s’est aussi érigée contre la nomination du Directeur général de la CNSS, contre la forfaiture à la CAMEG, contre le manque d’anticipation du gouvernement dans la gestion de l’épidémie de Dengue, etc.

Le Dr Ra-Sablga Seydou OUEDRAOGO est allé plus loin dans sa tentative d’infantiliser les partis politiques. Il s’est mis à démonter tous les programmes proposés par les candidats au cours des élections présidentielles. Ce qui est curieux, c’est qu’il réfute des prévisions dans divers domaines sans donner la source utilisée par lesdits partis et sans préciser sa propre source. Cette démarche n’est pas conforme à la rigueur scientifique requise en pareille circonstance.

Les autres acteurs stratégiques de la société (intellectuels, syndicats, OSC, presse, autorités coutumières et religieuses) étaient également dans son viseur. Dr OUEDRAOGO affirme que leur action a été, selon le cas, « inappropriée, inefficace, timorée, voire démissionnaire ». Pourtant, il n’est pas sans savoir que le mouvement syndical n’a jamais été aussi bouillonnant au Burkina Faso qu’en 2016. En effet, le front social était en ébullition avec des grèves dont celle du SYNTHSHA reste dans les mémoires.

Nous pensons objectivement que l’opposition doit travailler à consolider ses acquis, à améliorer ses actions pour le bonheur du peuple, en intégrant les critiques constructives. Cependant, il faut éviter de vouloir la juger en dehors de son champ d’action et, surtout, de lier systématiquement les travers du parti au pouvoir à l’inaction de l’opposition qui, nous le répétons, ne doit pas être une institution insurrectionnelle tout azimut.

Ouagadougou, le 27 février 2017
Le Caucus des Cadres pour le Changement (3C)
(Regroupement de cadres de l’Union pour le progrès et le changement UPC, parti d’opposition, ndlr)

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 février 2017 à 19:59, par Cheikh En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Arrêtez-nous ce ping-pong stérile, qui ne nous avancera à rien. Au contraire il nous entraînera dans une surenchère interminable, sans arbitre impartial pour trancher. Que ceux qui doivent gouverner gouvernent, et que ceux qui veulent critiquer critiquent avec des propositions concrètes. Tout le reste ne se résume qu’à des exercices d’échauffement et stratégies de diversion.

  • Le 28 février 2017 à 21:59, par sheiky En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Ah baaaa ! On développe des thèses de doctorat en quelques lignes sur lefaso.net.
    C’est vrai que techniquement, on ne peut pas reprocher à Zeph de ne pas être quelqu’un de consistent ! ; Ce serait pas intellectuellement honnête. Le MPP doit véritablement son accession au pouvoir à sa rigueur. Mais ils ont été plus forts que lui politiquement.
    En attendant, concentrons nous sur les défis sécuritaires et économiques actuels.
    Simon a les mains libres pour mâter les djihadistes et the Thieba après avoir tancé les syndicats doit faire la preuve de sa compétence. Il a dit que c’est lui qui propose à son chef qui a validé son choix de gouvernement. On attend de voir.
    Trop de chantiers titanesques au Faso, on n’a plus temps. Au travail et que Dieu nous bénisse tous.

  • Le 1er mars 2017 à 08:06, par SKAL En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    C’est que moi j’appelle un parti responsable, organisé, visionnaire. Pas comme certains qui naviguent à vue. Merci pour ce écrit au ton modéré et savamment argumenté.
    Vive l’UPC, vive l’opposition et vive la démocratie.

  • Le 1er mars 2017 à 08:16, par SOS En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    voilà que l’opposition fait une fois de plus preuve de sagesse dans la réponse va t-en guerre du MPP, quelle maturité politique ?

  • Le 1er mars 2017 à 08:30, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    - Merci pour votre écrit très propre et très lucide. Les burkinabè doivent être francs avec leurs consciences et reconnaitre pour une fois qu’avec l’UPC, on n’a pas une opposition qui soupe la nuit avec le pouvoir. Ceci étant, j’ai mon mot à dire :

    1/- Concernant le MPP, les gens doivent comprendre que leur langage ne peut qu’être ordurier puisque la plupart d’entre eux ne savent pas réfléchir ni analyser une situation. Ce sont les mêmes qui étaient au CDP sous Blaise Compaoré et qui ne savaient que mal parler, dénigrer toujours l’autre, banaliser les propos de l’autre. Les gens du MPP ne savent rien faire d’autre que cela. Ce sont les mêmes pratiques qu’ils faisaient quand ils étaient dans le CDP. On ne doit donc pas être surpris. De toute maniète moi Kôrô Yamyélé je m’y attendais et je l’ai même évoqué sur ce site ici,

    2/- Quant au Sieur Illiasse Lokre KOUANDA, il est inutile de s’attarder sur son cas. Il ne fallait même pas évoquer son nom dans votre écrit car c’est lui accorder de l’importance. Il s’agit certainement d’un opportuniste du MPP qui croit que par cette manière, il va s’en sortir avec un strapontin. Il cherche certainement un petit poste ou une petite faveur à quelque part, donc il faut qu’il use de cette manière pour se faire remarquer. Mais il n’aura rien car je connais tous les leaers du MPP et il faut plus que ceci pour attirer leur attention, très égoistes qu’ils sont,

    3/- S’agissant du Dr Ra-Sablga Seydou OUEDRAOGO, j’ai souvent lu ses observations sur le PNDES, etc. Je vais donc me limiter à le conseiller. Je souhaite qu’il n’aille pas trop loin dans ce genre de débats avec les partis politiques. Qu’il reste dans son rôle de think tank en gardant une distanciation pour continuer à conserver le respect que les intellectuel burkinabè ont envers lui.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er mars 2017 à 08:37, par Minute En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Quand on applaudi les critiques d’un intellectuel comme Ra-sablga vis-à-vis du parti au pouvoir, on doit avec l’honnêteté intellectuelle qui sied accepter les mêmes critiques lorsqu’elles son tournées contre vous. C’est ce qui nous est donné de constater lorsque Ra-sablga dit que 2016 est aussi une année de perdu pour l’opposition. Comme vous le soutenez, le pouvoir a un programme qu’il veut dérouler et qu’il a commencé d’ailleurs. Seulement, avec tous les soubresauts qu’a connu le pays avec toutes ces attaques terroristes, l’opposition devrait pouvoir nuancer ses critiques. On ne doit pas critiquer pour critiquer. il est facile de critiquer lorsqu’on n’est pas au pouvoir. M. Diabré a la stature d’un homme d’Etat, dites-vous. Néanmoins, on a vu ses hésitations lors de l’insurrection. On ne peut pas aspirer au poste de chef d’état, en ne voulant pas faire des prises de positions courageuses. Quand vous dites : " Peut- on dire que l’année 2016 est perdue pour l’opposition lorsque l’on ne connait pas le programme de l’opposition, son plan d’action déclinés en activités, les objectifs qu’elle s’est fixé" et en suivant votre démarche, vos objectifs sont clairs et définis.Ils se résument à ne pas laisser le pouvoir travailler et de le destabiliser. On est donc tenté de soutenir Ra-sablga sur ses propos sur l’année 2016 car vos objectifs cachés ne sont pas atteints. Mettons balle à terre et soyez objectif car, vous voudriez gouverner demain. Amicalement

    • Le 1er mars 2017 à 10:48, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

      - Cher ami Minute, si tu veux qu’on parle, on va parler. Je te dis que d’ailleurs pour moi, ce Ra-sablga bavarde trop ! Et je te rappelle qu’il n’a pas critiqué le parti au pouvoir mais la gestion du pouvoir et en celà le MPP n’est pas concerné car il n’est pas seul à gérer le pouvoir. Il y a l’UNIR/PS, le PAREN, et autres. Donc il ne s’est pas adressé au parti au pouvoir !

      Par Kôrô Yamyélé

    • Le 1er mars 2017 à 13:15, par "LE VIEUX" En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

      "MINUTE" DE QUELLE HESITATION FAIS-TU CAS ?
      APRES LA DEMISSION DE BLAISE, LES GENS COMME TOI ONT CRU QUE ZEPH ALLAIT SE COMPROMETTRE EN S’AUTO-PROCLAMANT PRESIDENT. MAIS L’HOMME EST D’UNE INTELLIGENT REMARQUABLE. IL A LAISSÉ LES UNS ET LES AUTRES SE NEUTRALISER SUR LE PARTAGE DU BUTIN TOUT EN SACHANT QU’IL EST LE PLUS MERITANT .
      S’ACCAPARER DU POUVOIR DANS CES CONDITIONS EST TOUT SIMPLEMENT UN PUTCH ET ZEPH A SU DEJOUER CE DANGER QUI ALLAIT TERNIR SON IMAGE POLITIQUE DANS L’AVENIR.
      AUJOURD’HUI, ZEPH EST LE SEUL HOMME POLITIQUE CREDIBLE. SON POTENTIEL RESTE INTACT.

      • Le 1er mars 2017 à 15:18, par Minute En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

        LE VIEUX, il ne s’agit pas de s’auto-proclamer président ! C’est au moment où il devait dire à Blaise, au regard des jeunes qui sont tombés, qu’il devait quitter le pouvoir car il n’y avait plus de concession possible. On a suivi son discours et son volte face les temps qui suivaient, dont on se posait des questions s’il n’avait pas été poussé à ressortir pour tenir un autre langage. En ce moment, il fallait être courageux pour le demander à Blaise qui tenait toujours le bon bout. C’est ça aussi la vérité. Je ne nie pas qu’il peut être un bon homme d’état ? seulement, pour l’être il faut lier courage et tactique. Ce qui semble manquer à Zeph. Vous savez, c’est facile d’être opposant, si on a un pouvoir républicain comme celui de Roch qui garantie la liberté d’expression. Ce qui amène certaines personnes qui vont jusqu’à tenir des propos discourtois à l’égard du chef de l’Etat. Koro yamyélé ne peut pas le nier, lui qui incitait un internaute à insulter Roch parce qu’il a accepté prendre le pouvoir d’état. Vous voyez que c’est dommage pour notre jeune démocratie. Je félicite donc le président Roch qui fait preuve de grandeur et de sagesse. Voilà un homme d’état.

        • Le 1er mars 2017 à 23:12, par "LE VIEUX" En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

          TU N’AS PAS SUIVI LES EVENEMENTS EN SON TEMPS. IL FAUT BIEN VOUS RENSEIGNER AUPRES DE TES GOUROUS. ILS TE DIRONT QUE TOUTES LES DECLARATIONS ETAIENT REDIGÉES COLLEGIALEMENT PAR TOUS LES CHEFS DES PARTIS AFFILIÉS AU CFOP. CHACUN LISAIT ET APPORTAIT SES AMENDEMENTS ET C’EST QUAND ILY’A UNAMINITÉ QUE LE TEXTE EST PUBLIÉ. LE DEBAT QUE VOUS ENGAGEZ EST D’ARRIÈRE GARDE QUE CERTAINS AVAIENT SAVAMENT DISTILLÉS POUR ABUSER LES HONÊTES CITOYENS. IL A FALLU QUE DES TÉMERAIRES DEMARRENT LES HOSTILITÉS DEPUIS 2012 POUR AFFAIBLIR "LE GRAND GOUROU" POUR QUE LES INSURGÉS DE LA 24ème HEURES SURGISSENT DE NULLE PART POUR TIRER SUR LE CADAVRE. A TE LIRE MR OU MME "MINUTE" JE ME REND COMPTE QUE TU FAIS PARTIE DE LA COHORTE D’ELECTEURS CDP AYANT MIGRÉS OU TRAHIS AU DERNIER MOMENT CONTRE ESPECES SONNANTES OU PROPOSITION DE POSTE POUR RENVERSER LES TENDANCES.

  • Le 1er mars 2017 à 09:16, par oui En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    J pense que le cfop doi rester tranquil parq son programme a ete vomi par le peuple.il est dupe de croire q qlq1 qui na pa un bon programmr pour son peuple soi un homme d’etat.donc fouté ns la paix et lsissé ceux sont la de prousuivre la mise en execution de leur programme.

  • Le 1er mars 2017 à 09:29, par Attention En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Quelques observations :
    1. Je pense que toutes les parties prenantes du débat doivent se réjouir de cette réaction qui alimente le débat public sur la vie de notre nation.
    2. Je constate par ailleurs qu’il s’agit plus d’une défense de M. Diabré que du CFOP. C’est dommage que le CFOP ne trouve pas en son sein des cadres pour réagir ou que le 3C n’ait pas pu aller vers les autres pour avoir une réaction commune. Cela est symptomatique du fait que l’année 2016 soit "une année perdue pour l’opposition".
    3. Je trouve un ton modéré dans le texte, quelques fautes, avec quelques confusions. De fois, le texte fait usage de "Nous" et de fois de "moi" "m’amène à dire qu’il y a une confusion". Effectivement il y a confusion !
    4. En tout état de cause gardons à l’esprit que ceux qui critiquent l’opposition ont soif d’une opposition forte, ceux qui critiquent le parti au pouvoir ont soif d’un parti pouvoir à la hauteur des défis !

  • Le 1er mars 2017 à 09:54, par Adoume En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    "Il faudra comprendre que l’opposition ne peut pas être une institution insurrectionnelle au quotidien. Elle tire sur la sonnette d’alarme lorsque ça ne vas pas, mais elle est obligée de laisser la parti au pouvoir dérouler son programme. Les évaluations et les critiques constructives se feront après un intervalle de temps permettant d’observer des résultats ou un impact sur le moyen ou le long terme"
    Comme vous le reconnaissez, laissez Roch travailler au lieu d’encourager l’administration publique à le désobéir ! comme Zeph là fait en disant lors du succès de la table ronde des bailleurs de fond du PNDES que comme l’argent tant attendu est enfin là le gouvernement ne peut plus opposer le manque de moyen aux revendications de travailleurs. En tant que grand économiste il sait que ce qu’il a dit est grave.
    Arrêtons ça, critiquons objectivement et évitons les attaques belliqueuses pour le bien de notre nation aujourd’hui et demain.

  • Le 1er mars 2017 à 10:10, par YAAM SOBA En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Je n’ai plus rien a ajouter face aux déclararations du CAUCUS des Cadres pour le vrai changement. Je souffre tellement sous le soleil du MPP, que je n’ai même plus la force de me plaindre. il faut rteconnaître que ce régime est en déphasage avec les aspirations du bas peuple dans tous les domaines. Je fais partie de ceux qui ont averti les Burkinabé de ne pas engagé un contrat social avec les RSS, malheureusement... Il faut que les mppistes soient honnêtes avec leur conscience en acceptant le mémorandum du CFOP comme du pain béni. Ce mémorandum est un schéma directeur sur les défaillances de leur gouvernance. Appréciez un peu cette déclaration et vous saurez que l’opposition n’est pas là pour faire de la critique facile :

    "Suite à la publication dudit mémorandum, certains citoyens avaient trouvé notre démarche
    prématurée, arguant du fait qu’il fallait donner un peu plus de temps au nouveau régime, et
    qu’il était quelque peu trop tôt de vouloir le juger au bout de seulement trois mois.
    Attentive à ces arguments, et contrairement à ce qu’elle avait planifié, l’Opposition
    politique a attendu qu’une année entière passe, pour donner une nouvelle lecture des
    performances de nos gouvernants.
    Nous y sommes ! Cela fait une année pleine que le Président Roch Marc Christian Kaboré,
    son parti le MPP, ses alliés au sein de la majorité gouvernementale et les forces sociales
    qui le soutiennent gèrent le Burkina Faso.
    L’appréciation de l’Opposition politique burkinabè est claire et nette : la première année
    d’exercice du pourvoir par le Régime du président Roch Marc Christian Kaboré est une
    année perdue pour le Burkina Faso.
    La sagesse enseigne qu’on ne rattrape jamais le temps perdu. Le président Kaboré et son
    équipe doivent donc plutôt tout mettre en œuvre, pour que le Burkina ne perde pas le
    nouveau temps qui s’offre à lui. Le peuvent-ils ? L’Opposition politique et les Burkinabé
    ont toutes les raisons d’en douter. Dans tous les cas, c’est là, la douloureuse équation à
    laquelle notre pays est confronté sous leur direction."
    Zéphirin DIABRE
    Chef de file de l’Opposition Politique

  • Le 1er mars 2017 à 10:12, par le reservé En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    belle analyse pleine de sagesse, c’est ça être responsable. concernant l’internaute minute, je pense qu’il n’a rien compris aux propos des 3c de upc donc comme il l’a si bien dit lui-même, il ne faut pas critiquer pour critiquer. Aussi, quand le sieur minute dit qu’on a vu les hésitations de Mr Diabré lors de l’insurrection, je pense qu’il confond Chef de file de l’opposition et Chef de l’opposition car le chef de fil est le porte parole de l’opposition donc tout ses actes sont pris en commun accord avec tous les membres de l’opposition donc si il a hésité c’est que c’est l’opposition qui a hésité et non Mr Diabré

  • Le 1er mars 2017 à 10:18, par ibrahimo En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Félicitation pour cette déclaration apaisée. Toute déclaration d’une structure responsable et crédible fut-elle de l’opposition ou du pouvoir doit avoir un ton modéré et non injurieux au regard du contexte actuel du pays.

  • Le 1er mars 2017 à 10:23, par Zas En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Ce sont des querelles de politiciens ça ! et comme les politiciens sont tous des manipulateurs ils n’ont qu’à se débrouiller entre eux là bas. Quoi qu’on dise, l’UPC fait un effort considérable pour assumer son rôle d’opposition. Le seul hic, c’est son entêtement à défendre les ténors du CDP alors que ceux-ci ne le mérite pas ; ce sont de vraies criminels et ils doivent répondre de leurs actions passées.

  • Le 1er mars 2017 à 10:23, par BORODOUGOU En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Merci caucus c’est de ces types de langage qu’il faut au sein de la jeunesse dans les partis politiques et non des langages de rue des individus du MPP dont leurs leaders se sont très bien illustrés au cours des mois passés (on s’en fout, robe taillée...). Ne dites jamais que rien ne peut vous arriver, tout peut vous arriver à son temps.D’ailleurs 2020 n’est pas loin.Quand on sait que vous avez peinez à avoir l’assemblée et certaines mairies on se demande ce qu’adviendra d’autant plus que les gens vous ont compris et vous regrettent aujourd’hui.

  • Le 1er mars 2017 à 10:27, par BORODOUGOU En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Merci caucus c’est de ces types de langage qu’il faut au sein de la jeunesse dans les partis politiques et non des langages de rue des individus du MPP dont leurs leaders se sont très bien illustrés au cours des mois passés (on s’en fout, robe taillée...). Ne dites jamais que rien ne peut vous arriver, tout peut vous arriver à son temps.D’ailleurs 2020 n’est pas loin.Quand on sait que vous avez peinez à avoir l’assemblée et certaines mairies on se demande ce qu’adviendra d’autant plus que les gens vous ont compris et vous regrettent aujourd’hui.

  • Le 1er mars 2017 à 10:36, par OCy En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Dr Ra-Sablga Seydou OUEDRAOGO aurait plutôt, étant économiste, démontré ce qu’on peut faire de significatif avec 10% de nos recettes, les 90% étant consacrés aux charges de fonctionnement de l’Etat. Franchement les critiques pour faire sa publicité ou pour accuser l’autre de tous les maux me font dégouter l’état de droit et la liberté d’expression.
    Tirons des enseignements des situations au Nigéria, au Tchad, au Gabon et où encore ? Pendant les périodes de vaches grasses évitons de gonfler les salaires et vivre dans le gaspillage. Sachant que tôt ou tard, il y aura des périodes de vaches maigres, investissons au maximum dans des choses durables et profitable à tous. Au Gabon par exemple au lieu d’équiper le pays d’infrastructures sanitaires, éducatives, routières et autres infrastructures et industries de qualité, on a préféré donner des salaires de prestiges tout ironisant sur des salaires comme au B.F. Le prix du pétrole a chuté, que faire ? Attention pour que chez nous lorsque l’or ne pourra plus donner ce qu’il donne aujourd’hui, on puisse survivre

  • Le 1er mars 2017 à 11:30, par Hèrèmougou En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    votre écrit est la bienvenue. je voudrais juste intervenir par rapport au soi disant Ra-sablaga ouedraogo. Alors ce monsieur avec un zèle débonnaire croit etre le plus intelligent du burkina. Cependant, quand on suit son argumentaire souvent on se rend compte et cela est vrai, qu’il est dans la théorie ne connaissant rien de la pratique des problématiques réelles de devéloppement du pays. Il ne s’agit pas ici de s’assoir dans son bureau et vomir ce qu’on a bu à l’université (PIB, Croissance, et autres termes économiques sans une répercussion sur le vécu des populations. Des critiques futiles. C’est un monsieur qui vise un strapontin comme tous ces intellectuels qui sont guidés par leur ventre que l’apport de leurs connaissances à leurs communautés : Réné Bagoro, Augustin Loada, Dembélé salifou, Sangaré salifou,la liste est longue.

  • Le 1er mars 2017 à 11:32, par partadé En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    l’UPC n’est le CFOP.B et le programme de l’UPC ne s’impose pas à toute l’opposition. en tout cas nous sommes fondés pour le croire avec la création de la CODER qui s’affaire autrement. ZEPH est conscient, le CFOP.B est allé à l’insurrection sans un projet à minima en cas d’arrivée du CFOP.B au pouvoir. ainsi s’explique l’Échec de la tentative d’une majorité parlementaire excluant le MPP. les attaques ciblées sur le seul MPP et non la majorité présidentielle ont une visée putschiste pour un gouvernement cosmopolite à option libérale comme sous Blaise COMPAORE. sous Blaise, ZEPH proclamait une gestion libérale sans libéraux . se pose alors la question du vrai changement : est ce l’option ou le libéralisme avec ZEPH comme président ? si le libéralisme avec ZEPH c’est le lève toi que s’y m’asseye avec quelques reliques de sociaux démocrates qui accepteront l’accompagner.

  • Le 1er mars 2017 à 11:57, par YAAM SOBA En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Internaute numero 9 je ne pense pas que ça soit du ridicule ! soit les rss savaient en âme et conscience qu’eux mêmes narguaient ce beau peuple burkinabè pour confisquer le pouvoir ou réquisitionner ce pouvoir qu’ils ont tant animé, pendant 26 ans et que le vaillant peuple du Burkina, à un moment réfusé ; soit ces rss acceptent en bonne foi, leur bonne foi à gerer ce pays, malheureusement avec leur mauvaise expérience acquise pendant 26 ans qui les rend d’ailleurs incompétent. En ce que nous sachions, personne n’avait obligé les rss à nous dire,qu’ils avaient la solution pour ce pays ! Tenez-vous bien qu’ils sont venus en toute liberté dire à Koudougou je cite :" c’est nous qui avons fermé FASO DAN FANI, c’est nous qui détenons la clé de FASO DAN FANI" Salif Diallo. Maintenant, si je vois les boureaux du mpp compter sur les propositions de tout le monde, ça m’étonne.

    • Le 1er mars 2017 à 13:20, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

      - YAAM SOBA, belle remarque de ta part ! Pendant la campagne pour la présidentielle, le même Salif DIALLO a dit a Dédougou que lorsqu’ils auront le pouvoir, ils vont construire une usine d’égrenage de coton à Dédougou. Et dans toute la foule il n’y a pas eu une seule personne pour le rappeler qu’il existe déjà une usine d’égrenage de coton à Dédougou depuis longtemps. En plus, il n’y a pas eu un seul technicien pour lui dire que l’usine qu’ils envisagent de construire à Dédougou quand ils auront le pouvoir va fonctionner à perte car le coton n’est plus cultivé comme avant dans la Boucle du Mouhoun et que le front cotonnier est très loin dans l’Ouest.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er mars 2017 à 15:52, par Minute En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Oui, YAAM SOBA. Je pense que le programme proposé par le MPP était la solution pour notre pays. Mais, il ne fallait pas compter avec les forces du mal. A peine avoir pris les rênes du pouvoir, que la réaction agglutinée s’est mue en terroristes, en djihadistes et, autres comploteurs internes semblent se complaire des difficultés qu’ils infligent au pouvoir Roch. Je suis sûr que y a en qui jubilent autour du champagne à tous les revers que l’état essuie à travers les attaques dont nos forces de défense et de sécurité font l’objet. On entend les réactions qui suivent ces événements. " le gouvernement est incompétent ; tel ministre n’est pas à sa place ; ils ont dit qu’ils peuvent...". Les critiques, on les veut car elles font avancer le pays. Mais celles qui sont hypocrites, provenant des gens qui ont échoué et qui tentent de s’accrocher avec des moyens subversifs, on en veut pas. Nous devons rechercher la voie du développement pour notre pays. Car, celui qui n’a pas gagné l’autre rive, ne doit pas se moquer de celui qui se noie, dit-on !

  • Le 4 mars 2017 à 00:26, par Noelle En réponse à : Réactions au mémorandum de l’opposition sur l’an I du Président Kaboré : Le Caucus des Cadres pour le Changement de l’UPC répond

    Au moins l’opposition sait ce qu’il dit et sait ce qu’il veut

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique