Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Le Burkina Faso connait encore, comme à l’accoutumée, des inondations. Certes, les pluies sont un phénomène naturel, mais nous n’avons pas toujours à en souffrir des effets prévisibles.
Les caniveaux construits aux abords des routes sont censés canaliser et faciliter la circulation des eaux de pluie et des eaux usées des ménages afin de réduire les inondations. Malheureusement, on constate que ces caniveaux sont, pour la plupart, laissés à ciel ouvert alors qu’il faut absolument poser des dalles dessus afin de les recouvrir tous. Le fait que ces caniveaux soient régulièrement bouchés par des ordures constitue en effet une des causes majeures des inondations car l’eau n’arrive pas à circuler facilement et rapidement. Certains dirigeants appellent la population à une action citoyenne consistant à écurer ces caniveaux. Mais il faut bien reconnaitre qu’après une telle opération, une solution durable relevant de la responsabilité de nos dirigeants doit être trouvée. Par cet écrit, j’appelle nos décideurs publics à faire recouvrir nos caniveaux de dalles au lieu de les laisser à ciel ouvert.
En plus de réduire les inondations, le fait de poser des dalles sur l’ensemble de nos canivaux pour les recouvrir résout de façon durable un certain nombre de problemes : éviter certains accidents mortels de la circulation, éviter certaines noyages, réduire les moustiques et mouches de nos centres urbains, élargir du même coup la partie praticable des routes, réduire les mauvaises odeurs et améliorer la beauté générale de nos villes.
En effet, le premier résultat salutaire et qui d’ailleurs est le plus important est que recouvrir ces caniveaux de dalles contribuera à sauver des vies humaines sacrées. Il est bien connu que ces caniveaux à ciel ouvert occasionnent des accidents très graves et parfois mortels. Lorsqu’un conducteur d’engin ou même un piéton tombe dans ces caniveaux, les conséquences sont souvent graves. Comme nos villes sont de plus en plus surpeuplées et que nos routes paraissent ainsi de plus en plus étroites pour les trop nombreux usagers, on ne peut toujours éviter ces dangers à ciel ouvert qui longent nos routes et qui représentent un risque d’accident à chaque instant. Le mauvais éclairage de certaines routes n’aide pas non plus à éviter de tels dangers qui me paraissent d’ailleurs comme des pièges mortels. Si poser des dalles sur les caniveaux peut contribuer à éviter même une seule perte en vie humaine, alors cela devient un devoir moral de la part de nos autorités de tout mettre en œuvre pour le faire le plus rapidement possible.
Il apparait également que lors des grandes pluies, ces caniveaux à ciel ouvert qui se remplissent d’eau constituent un risque réel de noyage pour les usagers de la circulation ainsi que pour les personnes qui habitent le long de ces caniveaux. En particulier, les enfants qui joueraient dans les environs encourent un risque certain. Poser des dalles sur les caniveaux éviterait ainsi de telles noyages. Il faut d’ailleurs noter que si les caniveaux sont écurés mais demeurent à ciel ouvert, nous encourons des risques encore plus élevés de noyage et d’accident graves liés à ces caniveaux dorénavant plus profonds. Mais en plus de sauver directement des vies humaines sacrées, la pause de ces dalles présente d’autres bénéfices indéniables.
Il est bien connu que les moustiques et les mouches constituent des vecteurs de maladies de toutes sortes et réduisent par ailleurs notre qualité de vie. Or, ces caniveaux à ciel ouvert constituent des dépotoirs d’ordures qui servent d’abri set de lieux de reproduction de ces mouches, moustiques et autres insectes durant toute l’année. Poser des dalles sur ces caniveaux permettrait ainsi de réduire de façon très significative leur prolifération dans nos centres urbains et réduirait ainsi le paludisme par exemple. Par ailleurs, les ordures qu’on trouve dans les caniveaux à ciel ouvert dégagent une odeur nauséabonde qui baisse la qualité de vie de nos concitoyens des villes.
Il faut également noter que les eaux pluviales nous sont resservies par l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement après traitement. Poser des dalles sur les caniveaux permettrait de canaliser l’eau pluviale des villes un peu exempte de déchets vers nos retenues d’eau, ce qui pourrait faciliter davantage son traitement futur. D’ailleurs certaines ordures des caniveaux sont drainées par les eaux de pluie jusque dans les retenues d’eau et remplissent progressivement le lit de ces derniers, réduisant ainsi le volume d’eau qu’elles peuvent contenir. Cela accentue les risques d’assèchement de ces retenues d’eau avec comme conséquence des ruptures d’approvisionnement en eau. Je suis sûr que les poissons non plus n’aiment pas nager parmi les ordures des caniveaux que l’eau pluviale draine jusque dans nos retenues d’eau.
Comme par magie, correctement poser des dalles sur l’ensemble des caniveaux pour les recouvrir permet du même coup d’élargir la partie praticable de nos routes. Imaginez que de chaque côté de la route, vous avez un caniveau à ciel ouvert d’un mètre et demi de largeur. Poser des dalles sur de tels caniveaux permet ainsi d’élargir automatiquement la route de trois mètres puisque des piétons et même des cyclistes pourraient circuler sur ces dalles sans aucun problème. Ceci représente un gain énorme car la partie centrale de la route s’en trouve ainsi désengorgée.
Un autre bénéfice et non des moindres est que l’esthétique générale de la ville s’en trouvera significativement améliorée. La salubrité et la beauté d’une ville sont importantes pour attirer des touristes et pour abriter différents évènements d’envergure, aussi bien nationaux qu’internationaux. Une ville propre et chouette contribue également à la santé, au bien-être et à la fierté de ses habitants. Poser des dalles sur les caniveaux contribuera ainsi à rendre les villes du Burkina un peu plus propres et plus belles.
Je suis cependant conscient du discours politique qui consiste à dire que les moyens font défaut et je m’attends probablement à une telle réaction. Je suis également conscient que le Burkina Faso ne dispose pas de moyens énormes. J’ignore certes les moindres détails des budgets de l’Etat et des mairies ainsi que les éventuelles aides qui pourraient venir de certains de nos partenaires. Mais je reste intimement convaincu que vouloir c’est pouvoir. En réalité, à l’échelle d’un pays, ce que je propose n’est « que dalle », c’est-à-dire rien du tout, par rapport aux nombreux bénéfices que cela engendrerait. Au lieu de dépenser de l’argent chaque année pour écurer des caniveaux à ciel ouvert, il me semble d’ailleurs plus indiqué d’investir dans une meilleure solution plus pérenne.
En fait, construire et poser des dalles sur les caniveaux représentent à mes yeux une faible portion du coût global de construction d’une route. Si nos dirigeants ont pu mobiliser les moyens nécessaires à la construction de nos routes et de nos caniveaux, ce n’est pas juste la pose de ces dalles qui devraient poser un réel problème de moyens. En fait, poser ces dalles constitue tout simplement un travail de finition relativement simple lorsqu’on considère vraiment l’ensemble d’un projet de construction d’une route en ville. Cependant, nos dirigeants ont pris l’habitude de ne pas toujours finir cette partie si importante. Il me semble que la population des villes du Burkina ainsi que nos dirigeants sont habituées à voir ces caniveaux à ciel ouvert à tel point qu’ils les ont intégrés dans leur quotidien comme étant quelque chose de normal et d’acceptable.
Il me parait donc que le vrai problème ne réside pas dans le manque de moyens, mais plutôt dans les mauvaises habitudes de travail qui consistent à ne pas apporter une touche finale de qualité et d’excellence à nos projets.
J’invite donc le gouvernement ainsi que les responsables des mairies, chacun en ce qui le concerne, à prendre les dispositions qu’il faut pour poser des dalles sur tous les caniveaux à ciel ouvert qu’on trouve dans les villes du Burkina. J’appelle également nos dirigeants à procéder systématiquement à la construction et à la pause de dalles à chaque fois que de nouveaux caniveaux sont construits.
Il y va de la sécurité et du bien-être de tous.
Dr. Noufou Ouedraogo
Enseignant-chercheur
Vos commentaires
1. Le 23 juillet 2016 à 16:49 En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Quand je lis un article ou ’j’appelle les dirigeants à ci à ça’ je ne peux m’empêcher d’arrêter la lecture. Encore qu’on appelle pas encore les dirigeants sur nos lits conjugaux.
2. Le 23 juillet 2016 à 17:27, par hasta la révolution En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
M ouedraogo, votre assertion semble juste à priori.il faudrait cependant noter l’obstruction des caniveaux est due en général à l’incivisme et le manque de patriotisme:d’abord les caniveaux ne sont pas des décharges d’ordures et tout un chacun doit le savoir.ensuite chacun ferait mieux de nettoyer devant sa porte ou boutique(caniveaux) avant et après la saison pluvieuse.je ne soutient le gouvernement en aucun cas mais ces permettront d’éviter les désagréments que nous connaissons au lieu d’attendre avec fatalité.même si les caniveaux étaient couverts,ils finiraient par se boucher avec le temps si on ne les nettoie pas.pour ce qui est des accidents,les lampadaires suffiraient car celui qui va boire et ne voit pas un gros trou béant,nous ne pouvons que lui souhaiter courage.c’est bien ce que vous dites mais agissons au lieu d’attendre l’état (dont nous faisons parti)
3. Le 23 juillet 2016 à 18:30 En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
ce n’est pas en posant des dalles que l’on va résoudre le problème au risque de l’aggraver ! décidément, j’ai de plus en plus peur de nos enseignants chercheurs qui n’ont aucun bon sens. Vos caniveaux seront bouchés dès la première pluie avec les plastiques que tout le monde balancent dans les rues.
4. Le 23 juillet 2016 à 18:41, par warzat En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Chacun n’a qu’à balayer d’abord devant sa porte, déboucher le caniveau qui passe par là et la commune fera son boulot progressivement en fonction de la disponibilité de la ressource. Du reste contre le paludisme, en d’autres temps, il y avait une police chargée de l’hygiène collective. Elle visitait les cours pour la propreté, les eaux stagnantes, lieux de développement des moustiques et donnait des contraventions au cas où. Commençons donc par nous comporter en bons citoyens.
5. Le 23 juillet 2016 à 18:46 En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Suis très d’accord avec l’internaute N°1. Les burkinabè sont devenus comme des handicapés à la charge de l’etat ou des diverses autorités. Et le comble c’est que ce sont très souvent des difficultés dont nous memes sommes la cause. Voyez par exemple ce cas des caniveaux bouchés...c’est insensé !!
6. Le 23 juillet 2016 à 19:30, par Justice En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Je me permets de m’adresser à l’internaute "hasta la révolution". Vous avez tout dit faux. D’abord le problème de l’incivisme que vous évoquez est pour moi un problème de 2è degré dans le remplissage des caniveaux de déchets. En effet, si véritablement les autorités elles-mêmes cessent de poser des actes d’incivisme liés à la corruption et accepter daller les caniveaux plûtot que de s’accaparer des 10% des marchés de réalisation de voies bitumées, on n’aura pas besoin de demander au citoyen lambda de bien se comporter devant ces caniveaux à ciel ouvert. Et même en m’alignant sur votre logique qui est de sensibiliser les populations de ne pas jeter d’ordures, ça ne marchera pas parce que ces mêmes autorités (au niveau central ou décentralisé) n’auront pas fait les préalables, à savoir positionner dans plusieurs endroits les poubelles publiques dans lesquelles on peut inciter les populations à jeter leurs ordures.
Pour finir, même si comparaison n’est pas raison, rendez-vous dans des pays comme le Togo ou le Bénin, pour ne prendre que ceux qui sont proches de nous à tout point de vue (revenu, culture) vous verrez que la quasi-totalité des caniveaux sont dallés. Et c’est aussi pour moi une question de bon sens. Il n’ya qu’au Burkina qu’on voit ces trous ouverts e, plein centre ville. En somme les propositions de l’auteur doivent être pris au sérieux.
7. Le 23 juillet 2016 à 20:14, par Danton En réponse à : Des lieux communs.
M. Noufou, faisons tous oeuvre utile chacun de son côté et n’attendons pas l’Etat. Sinon vous risquez d’attendre éternellement. Le triste heritage que Blaise Compaoré nous a légué demande la contribution de tous pour recréer l’espoir. Le principal problem à mon avis n’est pas que ces caniveaux ne soient pas couverts,mais l’absence même de ces caniveaux. Il faut doter nos villes de véritables sydtèmes de canalisation des eaux de pluie. Cela étant dit, il n’est pas de trop de toujours appeler au bon cpmportement vis-à-vis du maigre réseau qui existe déjà. Danton.
8. Le 23 juillet 2016 à 20:20 En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
bonjour à tous
je voudrais faire remarquer que l’article ne parle pas des inondations de localités du burkina dans son ensemble mais seulement des villes. pour ma part je suggère de laisser les villes se plaire et complaire dans leur anarchie jusqu’au moment où...ce n’est cas même pas des ignorants. dans les campagnes beaucoup de choses restent à faire pour limiter les inondations. la première des choses c’est réaliser si ce n’est déjà fait, c’est de réaliser une cartographie des zones inondables du burkina, la vulgariser à travers les conseillers municipaux et autres personnes ressources. si à l’issue d’un travail d’information, de sensibilisation, des personnes se prennent de défier la nature libres à eux, mais il ne faudrait encore appeler l’Etat à disperser des efforts pour situations malheureuse dont la majeur partie pouvait être évitée. en plus on a l’impression que les autorités sont beaucoup plus sensibles quand c’est des villes qui connaissent des problèmes d’inondation. on y accourt apportant des appuis de toutes part ; alors que des villages entiers sont ravagés et ça émeut peu
9. Le 23 juillet 2016 à 21:58, par Yako En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Merci Mr Ouedraogo,je dirais que le problème est plutôt lié à l’assainissement lors de lotissement.En effet,au lieu des caniveaux à ciel ouvert il fallait des canalisations en tuyaux béton ou pvc de 1000 à 800mm de diamètre avec des avaloirs pour chaque 50m auxquels les particuliers sont obligés de se raccorder
Lors des constructions afin d’évacuer les eaux usées(domestiques)outre l’évacuation des eaux pluviales.Ce système de canalisations appelé assainissement a l’avantage d’être entièrement enterré à 3m sous terre dont l’envahissent par les ordures ménagères est quasi impossible.Mais le fond du désastre tient à la négligence des pouvoirs publics lors des lotissements pour plusieurs raisons:1-Vous ne pouvez pas vendre le m2 à 2000 frs et prétendre obtenir les sous nécessaires pour soutenir un assainissement urbain digne de ce nom et pourtant il en va de la santé publique des populations.
10. Le 23 juillet 2016 à 21:59, par bila En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
95% des caniveaux sont bouches par les commerçants et aucun ne veut les chasser pour pertes de taxes et de deals.Prenez la rue du rond point des Nations unies jusqu a Dapoya,les kiosques et boutiques cimentes sont construits sur les caniveaux dalles et pendant des annees ils sont bouches.Voila les dispositions a prendre:toute construction de kiosques ou boutiques doit se faire dans la parcelle avec pour limite le mur de la cour.Tout depassement du mur ,entre dans le domaine de la voie.Cela permettra de nettoyer bien les caniveaux et en meme temps faire elargir la voie empruntee.Dur a faire executer mais c est ainsi que sont faites les villes européennes disciplinees que nous admirons tant.
11. Le 23 juillet 2016 à 22:22, par noaga En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Quand les gens disent l’état c’est qui ? Ce sont les chercheurs, c’est tout le monde. Cet écrit de ce chercheur, il le signe bien aurait un sens s’il mettait tout un chacun devant ses responsabilités. On a beau couvrir de dalles, si des gens utilisent ces fossés comme des poubelles et aussi les ramasseurs de sable dans les quartiers de Ouagadougou dont personne n’en parle qui détériorent les voies. On a beau mettre des dalles, il y aura des inondations. Je propose que Mr Noufou élabore un bon projet d’éducation citoyenne. Nous allons l’aider. En tant que chercheur il peut mieux faire que d’accuser l’état à tout bout de vent.
12. Le 24 juillet 2016 à 12:50, par lewang En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Sachez seulement qu’aucun devis d’offre pr la route n’est fait avec caniveaux ciel ouvert.c’est ds l’exécution que le deal se passe. On réceptionne en fermant les yeux et bien sûr avec des 10% de mange et tais toi. C’est la réalité !
13. Le 24 juillet 2016 à 13:20, par moi En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
J ’estime pour ma part que ces caniveaux sont trop étroits.la solution selon moi consisterait en un ambitieux projet d’égouts (dans lesquels on pourrait se tenir debout) bien enfouis sous terre ,et destinés à tout type d’eau usée.ce projet recrutera une main d’oeuvre abondante (donc contribuera à l’emploi) et serait plus durable.quand je jense que les pays européens ont leur système d’égouts depuis des siècles et que nous peinons à en faire autant maintenant !lamentable.
14. Le 24 juillet 2016 à 15:40, par mosay En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
donnez un titre à vos images svp.
15. Le 25 juillet 2016 à 07:49, par Martial HLPGD En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
Les caniveaux sont des exutoires pour les ordures parce que les bacs autrefois placés dans les quartiers pour recueillir les ordures n’existent plus. Il n’y a pratiquement plus de service en ce qui concerne l’enlèvement des ordures. Alors, à l’occasion des pluies la plupart des ménages se débarrassent de leurs ordures par les eaux de ruissellement.
Les maires des arrondissements sont attendus sur cette question.
16. Le 16 septembre 2016 à 10:24, par BEKOU En réponse à : Il faut recouvrir nos caniveaux : ça ne coûte « que dalle » !
En plus de réduire les inondations, le fait de poser des dalles sur nos caniveaux pour les recouvrir résout de façon durable un certain nombre de problèmes : éviter certains accidents mortels de la circulation, réduire les moustiques et mouches, élargir du même coup la partie praticable des routes, réduire les mauvaises odeurs et améliorer la beauté générale de notre environnement.