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Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

Publié le samedi 23 juillet 2016 à 00h28min

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Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

Il fait partie des benjamins de la VIIème Législature, installée le 30 décembre 2015. A l’Assemblée nationale où il siège en tant qu’élu de son parti dans la circonscription du Kadiogo (la capitale), il occupe le poste de 6ème secrétaire parlementaire. Président des jeunes de la deuxième force politique du pays, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Léonce Zagré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, perçoit la politique et s’y adonne comme « domaine par excellence de sacrifice personnel pour sa communauté ».

Né le 25 Novembre 1979 à Ouagadougou, Léonce Zagré est marié et père d’un enfant. Des propos de ses amis, « camarades militants » et collaborateurs à son sujet sont sans équivoques : ce leader de la jeunesse UPC est un homme accessible, respectueux, humble et serein. Il considère également la politique comme un sacerdoce et garde précieuses, ses relations avec son entourage et les militants de son parti.
La vie politique du député Zagré s’annonce véritablement en 2009. Cette année-là symbolise le ‘’début’’ de l’offensive contre le projet de modification de l’article 37 de la loi fondamentale et la lutte contre la « patrimonialisation de l’Etat par le régime Compaoré ». Et le FOCAL (Forum des citoyennes et citoyens de l’alternance) constitue l’un des foyers de lutte de cette époque. Alors leader de la vie associative, Léonce Zagré est invité à ce cadre de réflexion sur l’avenir du pays. Mais, jusque-là, il était encore loin de s’imaginer que se mettaient en place, les conditions de sa descente dans l’arène politique.

Lui que les « hommes politiques de l’époque » jusque-là, peinaient à convaincre à franchir le seuil de la vie politique. Mais, le contenu de cette première édition du FOCAL va l’emballer et Zéphirin Diabré, l’initiateur du Forum, s’impose à ses yeux en véritable référence de valeurs. Quelques temps après cette édition, l’ancien cadre du groupe AREVA, M. Diabré, va créer en mars 2010 son parti politique ; l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC). Léonce Zagré n’hésite donc pas à embarquer avec l’UPC dès sa création, brisant ainsi les stéréotypes qu’il avait des hommes politiques. « Je me suis dit … : voilà, c’est l’homme qu’attendait la jeunesse. Zéphirin Diabré nous a convaincus qu’il incarne les valeurs dont avaient toujours rêvé la jeunesse et le peuple … Et la suite des évènements m’a donné raison… », dévoile le natif de Gounghin (quartier ouest de la capitale).

Dès lors, Léonce Zagré va se donner pour mission principale d’amener la jeunesse à s’intéresser à la chose politique, convaincu qu’on ne peut changer l’ordre des choses que si l’on est engagé activement. « C’est à force de penser que ma voix n’apporte pas un plus au changement que le pouvoir Compaoré est resté pendant 27 ans. Et avec la création de l’UPC, l’histoire nous a donné raison. Quand vous prenez la base de données de ceux qui ont pris la carte de militant de notre parti, vous constaterez que la majeure partie est constituée de jeunes. C’est dire que cette jeunesse est sensible au message du vrai changement et n’attendait qu’un leader éclairé pour s’engager dans ce combat pour le vrai changement », déclare le président des jeunes de l’UPC, Léonce Zagré.

Insurrection populaire des 30 et 31 octobre2014, un moment capital pour lui !

De son rôle de président des jeunes de son parti, UPC, Léonce Zagré a pris part activement dans les marches-meetings organisées par le CFOP-BF (Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso)dans le cadre de la lutte contre la mise en place du Sénat et la révision de l’article 37 de la Constitution. Coopté à la commission chargée de la sécurité du CFOP-BF dès la première manifestation, le leader des jeunes du ‘’parti du lion’’ était devenu, selon ses proches, la personne sur qui reposait pratiquement la mobilisation des jeunes pour assurer la sécurité lors des différentes manifestations.

« J’assurais avec Adama Zagré et Malick Yamba, la coordination de la commission sécurité. Mais en plus de ce rôle, j’avais la lourde charge de mobiliser le plus de jeunes possibles pour assurer le service sécurité. Et en moyenne, je venais avec plus de 200 jeunes militants de mon parti à cet effet à chaque manifestation. Le jour du 30 octobre, c’est moi qui ai convoyé les députés de l’opposition du siège du CFOP-BF à l’Assemblée Nationale », retrace Léonce Zagré avant de marquer une pensée pieuse envers tous les martyrsde ces moments difficiles qu’a traversés le pays.

‘’…Nous avons eu du mal à comprendre, tout de suite, le geste de Zéphirin Diabré ’’

Après la chute du régime Compaoré et l’élection présidentielle du 29 novembre 2015 à laquelle son mentor n’a pas obtenu le suffrage nécessaire, Léonce Zagré avoue retenir de vivantes leçons de démocratie. Il salue, en effet,« le fair-play du président Diabré à la Présidentielle du 29 novembre 2015, lorsqu’il est allé féliciter son principal challenger-vainqueur, avant même la proclamation officielle des résultats. J’ai été très, très touché par ce fair-play parce qu’en tant que jeune, je n’étais pas sûr qu’à sa place, j’allais pouvoir poser cet acte. Au niveau de la jeunesse, nous avons eu du mal à comprendre tout de suite son geste. Mais, en tant que militants disciplinés, nous nous sommes soumis parce que c’était difficile pour nous, au tout début, de comprendre son geste.

C’est par la suite que nous avons compris. C’est vraiment un homme responsable…et tout acte qu’il pose, c’est après une réflexion approfondie et son amour pour la Patrie est tel que le pays se trouve au-dessus de ses ambitions personnelles ». Preuve donc qu’il a choisi, note-t-il, la bonne destination politique ; parce qu’ayant toujours cru qu’on s’engage en politique, pas pour soi mais plutôt pour l’intérêt général. « Si c’est pour des ambitions personnelles, mieux vaut ne pas s’engager en politique », estime-t-il. A la jeunesse, M. Zagré recommande d’investir la vie politique ; ne pas laisser les autres décider de ce que sera la Patrie. Ce, d’autant que ce sont les jeunes qui, demain, vivront et seront appelés à assurer la relève. Aux côtés d’autres jeunes à l’Assemblée nationale, Léonce Zagré se considère en mission au regard non seulement des attentes de la jeunesse mais également de la nécessité à travailler à expliciter le rôle du député, jusque-là souvent mal compris par une bonne partie des populations.

Un parcours scolaire imposé !

Comme de nombreux jeunes burkinabè, Léonce Zagré indique que sa vie n’a pas été un fleuve tranquille. « Mais, je n’ai jamais baissé les bras. Partout où je suis, je fais l’effort d’aimer ce que je fais, même si ce n’est pas le métier de rêve », a-t-il confié. Plus brillant en mathématiques et en physiques au premier cycle du secondaire, M. Zagré est orienté dans une série littéraire, malgré un BEPC obtenu avec l’entrée en 2nde. N’étant vraiment pas prédisposé à la série A (série littéraire), il ne lui restait que le chemin du privé. Là encore, la force des choses va s’imposer. « En partance pour mon inscription, je me suis retrouvé à la Place de la nation face à un homme politique, très bien connu à l’époque, dont je préfère taire le nom (il n’est plus de ce monde). J’étais avec un grand-frère et nous avons cogné son véhicule par l’arrière.

Le feu rouge s’est brisé. Donc, il a rapidement appelé la police nationale pour dire qu’il a été victime d’un attentat et rapidement, ils (des policiers, ndlr) sont venus lui faire changer de véhicule et il est parti. On s’est retrouvé avec le constat et la police nous a dit : ou vous payez le feu rouge ou on vend la moto pour l’acheter. Par hasard, l’homme politique en question était un voisin ; donc on est allé le voir par personne interposée mais il a dit que ce n’est pas une question de voisinage, etc., que la règle est qu’il faut simplement réparer ce qui est endommagé. A l’époque, les feux-arrière coûtaient environ 60 mille francs. C’est la somme qui devait servir à payer la scolarité qui a finalement été utilisée pour réparer le véhicule », se remémore le député.
Dès lors, il fallait repartir à la première option, c’est-à-dire au Lycée Vénégré où il avait été orienté et poursuivre avec la série A. « Je n’avais plus le choix. Naturellement, j’ai raté le BAC. C’était le premier échec de ma vie qui m’a beaucoup marqué. Ça m’a tellement choqué qu’à la reprise, je ne suivais plus les cours … », revit-il. Néanmoins, la démotivation ne l’empêchera pas d’obtenir le BAC série A4 avec la mention « Assez Bien ». Il poursuivra ses études à l’Université de Ouagadougou, à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH), au département de Sociologie.

Du rêve d’avocat au spécialiste en aménagement du territoire et développement local !

Nous sommes en 2001, soit un an après l’année académique invalidée à l’Université de Ouagadougou. En 2004, Léonce Zagré fait partie d’une « short List » de cinq étudiants sélectionnés (via un test) pour une formation au niveau de l’IRD (Institut de recherche pour le développement, un établissement public français à caractère scientifique et technologique). Il reçoit de ce fait, un appui au plan académique et financier pour la rédaction de son mémoire de fin de cycle. « Et la condition est qu’il fallait aussi des étudiants qui allaient être à mesure de soutenir leur mémoire en moins d’une année.

J’ai eu donc la chance d’être sélectionné sur la base de la présentation d‘un projet. On a rompu avec un stéréotype qui était qu’en département de socio (sociologie, ndlr), on ne peut pas soutenir en moins de deux ans. Après la maîtrise, j’ai voulu faire les sciences politiques, Droit ; parce que j’avais le rêve d’être avocat, j’avais une passion donc pour le domaine. Malheureusement, je n’ai pas été sélectionné. Je me suis retrouvé maintenant à l’UFR/SEG où j’ai été sélectionné pour la 3ème promotion de DESS en développement local et gestion des collectivités locales et territoriales », relate le député Zagré. La même année, il réussissait au concours d’entrée à l’ENAM (Ecole nationale de l’Administration et de la Magistrature), en développement local et aménagement du territoire, sur demande du Ministère de l’Economie et des finances pour le recrutement de la 1ère promotion des Conseillers en aménagement du territoire et en développement local. Il sera affecté à la Direction générale de l’aménagement du territoire et du développement local (DGAT/DLR), à l’issue de sa formation professionnelle.

C’est le départ pour une vie professionnelle rapidement promue à l’ascension car, il va adosser différentes responsabilités au sein de sa direction générale avant de gérer, sous la Transition, le Cabinet du ministre du développement de l’économie numérique et des Postes, Amadaou Nébila Yaro. « Dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’on aime. Cependant, il faut toujours aimer ce que l’on fait. Aujourd’hui, je suis très satisfait professionnellement ; parce que la décentralisation fait partie des questions d’actualité et se présente comme le moteur du développement. Donc, je me suis retrouvé par la force des choses, spécialiste de ces questions et je le vis vraiment avec passion.

Avec des amis de la même promotion, nous sommes arrivés à mettre en place un cadre de réflexion dénommé ‘’ Club des professionnels en aménagement du territoire et en développement local’’ qui nous permet d’apporter notre contribution, autant que faire se peut, aux réflexions d’ensemble. Et le Gouvernement Thiéba nous a donné raison en créant le poste de Secrétaire d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement et en nommant une de nos promotionnaires (Pauline Zouré/Kaboré, ndlr) comme secrétaire d’Etat », apprécie Léonce Zagré.

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 juillet 2016 à 13:29 En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Suis très touchée par le parcours de ce jeune qui instruit. Je pense vraiment qu’au moment où notre société est en train de perdre nombreuses de ses valeurs surtout au niveau de la jeunesse, ce genre de parcours sont à promouvoir. J’exhorte vraiment les médias à s’investir dans les exemples pour aider à réinstaurer certaines valeurs. Du courage au député LEONCE ZAGRE, le meilleur reste à venir.

  • Le 22 juillet 2016 à 13:55, par Le Cibal insurgé En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Un parcours qu’on prend du plaisir à lire et à relire. Comme quoi, il ne jamais baisser les bras, quelque soit ce vous arrive.

  • Le 22 juillet 2016 à 15:14, par Paul Zongo En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    C est a cause de ce mr que j ai adhéré l upc.parce qu il inspire respect et a des principes.a cause de lui j ai cru en l upc.Mais depuis que le president de l upc a protesté a la nomination du dg de la cnss.et qu en même temps il ne dit rien quant seydou compaore a été elu maire de l arrond 07 j ai démissionné de l upc.comment le principal coupable des fraudes aux concour ,condamné a 12 mois ferme peut il etre sur une liste d un parti qui se respecte ?Et pourquoi on a enlevé son nom de la liste des candidats aux législatives ?Avouons qu il ya un manque de cohérence. Mais comme a l upc la probité, l intégrité sont des vertus les moins partagés ,seydou est la.Qu on ne me dise pas qu il a été elu,parce qu avant de l être il a été sur la liste d un parti dont les responsables savaient qui il etait.même blaise et hitler etaient des élus. Il ne reste a l upc que de prendre le pouvoir et de nommé seydou compaore ministre de la fonction publiqu.Chose qui heureusement N ARRIVERA JAMAIS

  • Le 22 juillet 2016 à 15:18, par vérité En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Seul le travail paie ! Du courage Honorable. Le meilleur est à venir !!! Surtout fais la politique ( les idées) mais deviens pas politicien ( la ruse ).

  • Le 22 juillet 2016 à 15:23, par Myl En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Propre comme parcours politique et professionnel. Comme vous Zagré, aux permiers j’ai eu du mal à comprendre le président ZEPH. L’histoire lui a donné raison. 2020 n’est pas loin inchAllah.

  • Le 22 juillet 2016 à 15:53, par PATRIOTE En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    C’est vraiment cool de lire ce type de témoignage. Oui à notre jeunesse qui a perdue ses repères, il faut lui montrer le chemin puis le résultat et non directement le résultat.

  • Le 22 juillet 2016 à 15:56, par Cheikh En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Hum ! Monsieur Oumar L Ouédraogo, c’est bien de faire l’atalakou de Léonce et de Zéphirin. Mais ce sera encore mieux de continuer avec l’apologie de tous les députés. Comme çà, non seulement tu auras matière à occupation, mais tu risquera aussi de tomber plusieurs fois en syncope devant d’autres prouesses, avant de te relever.

  • Le 22 juillet 2016 à 18:25, par Le Citoyen En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Cheikh (internaute), tu vois comment tu es bas d’esprit ? Depuis longtemps,il a été longtemps d’évoluer dans ce pays dans ce pays à cause de personnes comme vous. Comme l’a dit tonton Moustapha : le BURKINABE est jaloux, méchant.

  • Le 22 juillet 2016 à 18:38, par ka En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    A toute la jeunesse des partis politiques de notre pays, persévérez, évitez les vieux charognards qui sont là avec des gosiers larges pour diviser et régner sans partage. Vous êtes l’avenir du Burkina comme nous l’étions, prenez vos responsabilités pour un Burkina qui veut avancer dans la paix et dans l’émergence. Bon vent Léonce Zagré.

  • Le 22 juillet 2016 à 18:59, par Yves En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Internaute 7, CHEIKH l’objectif d’un portrait c’est portrait c’est de mettre en valeur les forces d’une personne pour encourager une saine émulation. Cela est très positif dans une société qui cherche son envol comme celle du Burkina Faso. Tous les pays qui ont réussi le décollage ont misé sur les hommes, ils ont promu les exemples. C’est sûr qu’il y a bien d’autres exemples comme lui, sinon plus. Mais que voulez-vous que le journaliste fasse ? Qu’il fasse un communiqué pour ça ? Il l’a même relevé dans le portrait comme pour rendre hommage à tous ceux qui sont des exemples. Maintenant, si cet écrit vous dérange c’est que vous avez des fils qui sont sans doute déconnectés dans votre tête qu’il faut revoir. A moins que ce ne soit une affaire personnelle soit avec le journaliste soit avec le député ZAGRE. Sinon, votre intervention est mal à propos.

  • Le 22 juillet 2016 à 20:38, par Alice En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Ce monsieur est un cas d’école, une source d’inspiration pour la jeunesse. chapeau !

  • Le 22 juillet 2016 à 21:01, par ka En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Je rejoigne l’intervenant Yves 10, pour dire que le Burkina nous appartient à tous, et on ne devrait plus jouer la politique d’Autruche après la victoire du peuple et sa jeunesse du 31 Octobre 2014, dont cette même jeunesse y compris Léonce Zagré fait partie, et a dit que rien ne sera plus comme avant. L’intervenant cheikh 7, se venge sur une jeunesse décidée à faire avancer un Burkina assoiffé d’une vraie alternance politique et économique du 21e siècle, leur siècle. Et Yves a complétement raison, car dans un pays comme le nôtre qui est en quête de développement, c’est de rassembler toutes les compétences, de tous les bords des partis politiques sans distinction, des jeune comme Léonce Zagré, Sanou nouveau maire de BOBO, et tant d’autres jeunes, à la réalisation de cet objectif. Pour se faire, le vieux Ka, conseiller à la retraite, demande d’ignorer des individus comme Cheikh, et utiliser toutes les compétences en mettant des hommes comme Léonce Zagré qu’il faut, a la place qu’il faut, au bon moment qu’il faut, comme à l’assemblée nationale, ou les confirmations des nouvelles institutions fortes qui vont pour le peuple, arriveront à leurs niveau : Car cette jeunesse a dit que rien ne sera plus comme avant. Je profite dire à ma jeune Internaute partisane Eliane, que même loin du Burkina, mon Cœur reste avec les sinistrés des inondations dont ses parents font partis. D’autre part, de Tampouy, en passant par mon quartier en boum de lotissement jusqu’à Lay et Boussé, dans 20 ans il n’y aura plus de non loti, grâce à la jeunesse qui dit que rien ne sera plus comme avant, dont j’en suis convaincu.

  • Le 23 juillet 2016 à 10:41, par Emile En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Cheikh (internaute 7), vous voyez c’est ce genre de réflexe qu’il faut carrément laisser tomber si vous voulez rendre service à la jeunesse et faire du bien à tout le Burkina. Pourquoi vouloir décourager les initiatives qui sont nécessaires aujourd’hui pour toute la Patrie. Si vous avez un problème personnel avec le journaliste ou avec le député ZAGRE, vous pouvez trouver un autre canal pour l’exprimer. Mais de grâce, nous, jeunesse consciente, nous Burkinabè conscients avons besoin de ça. Le Burkina n’est pas pauvres parce qu’il n’a pas de ressources, non. Le Burkina est pauvre parce que nombreux de ses fils sont misérables d’esprit. Courage à tous les vaillants travailleurs consciencieux, courage à tous ceux qui refusent de tomber dans la médisance, courage à tous ceux qui refusent de tomber dans la myopie intellectuelle, courage à tous ceux qui refusent de ne pas voir que juste le bout de leur nez, courage à tous ceux qui s’arrachent de la culture de la jalousie nuisible.

  • Le 23 juillet 2016 à 21:09, par Cheikh En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Héhé ! Aux intervenants 8, 10,12 et 13 Je maintiens tout ce que j’ai souligné, car "la vérité rougit les yeux, mais ne les casse pas".
    Ce genre de louanges unilatérales et volontaires, ne sert que les intérêts de ceux qui les manipulent à leur avantage et dans leurs objectifs. Jamais vous n’arriverez à me persuader du contraire.

  • Le 24 juillet 2016 à 11:05, par ka En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    A l’intervenant Cheikh 14 : A mon avis il existe encore la sagesse Africaine qui dit Qu’en opposant la violence a la violence, la haine à la haine on applique une vieille philosophie qui ne donne pas des bons résultats. De 2012 à 2014, les vrais intervenants se rappelleront des minables comme vous, qui ne savent pas qu’est-ce que c’est la ‘’’valeur, la dignité, ni se battre pour qu’on n’a le courage de réaliser un objectif qui est de faire avancer ensemble un pays à la quête d’une vraie alternance politique et de l’émergence.’’’ Oumar Ouédraogo est une personne de valeur qui sait encourager les personnes de valeur, comme le monde à encourager Thomas Sankara en tant que fils d’Afrique, Mandela, Ghandi, Lumumba : Et le jeune Zagré par ses actions le mérite. Avant l’insurrection du 31 Octobre 2014 avec la victoire du peuple et sa jeunesse réuni à des combattants sans peur, même mourir avec les balles du RSP pour une bonne cause, je veux parler du Balai Citoyen dont leur nombre a fait la différence, le CAR, et autres qui méritent cette valeur, il y eu des internautes manipulateurs pro-Blaise Compaoré et son referendum pour tripatouiller l’article 37 et s’éterniser au pouvoir comme toi très haineux, qui se sont tuent à cause de votre perte, et reviennent avec des pseudos différents pour saboter et salir la victoire des jeunes. Je parles des anciennes et anciens internautes sur ce sites qui sont Karim Ouédraogo, Djedje, JOJO, KEMELE, qui ont induit l’erreur a Blaise Compaoré en l’encourageant de tripatouiller un article de loi qui est un vrais avocat entre le peuple et des présidents prédateurs, et qui a fini par fuir la queue sous ses jambes. Ces internautes, vous autres de bas échelle, sans rien dans le crane, étaient contre nous les pros alternance politique du Burkina avec sa jeunesse, qui sont les internautes Körö Yamyélé, Tapsoba de H, le sage, le Citoyen, SOME, Ka et tant d’autres qui voyaient l’avenir du Burkina avec la jeunesse sans un introverti sanguinaire qui est Blaise Compaoré. Vous revenez encore en aigris, avec des critiques de dénigrements et d’insultes pour salir des personnes de valeur comme Oumar Ouédraogo et du jeune député Zagré. On vous reconnait par vos critiques sans fondées avant l’insurrection, même en multipliant vos pseudos comme Cheikh, Yako, Kouadio, vous restez des minables internautes manipulateurs pour détruire et non construire pour l’avenir, et qui ne veulent pas le changement du Burkina avec sa jeunesse, une jeunesse de valeur. Je vous prie d’aller visiter les pages FACEBOOK de Kayouré ou vos acolytes m’écrivent de l’extérieur et de l’intérieur pour dire que j’avais raison pour mon alternance, même si cette alternance avance a pas d’escargots, elle avance. Les internautes comme toi sur les sites des réseaux sociaux d’information du Burkina, ou comme MAHAMADI sur les analyses du conflit D’ORODARA sur ce site, qui commence à se radicaliser et insiste pour l’islam radicale, qui conduise au djihadistes dans notre pays, doivent être débusqué, et mettre au frais, et laissez les valeureux jeunes de réaliser leur objectif, ‘’’qui est la vraie alternance politique pour faire avancer le pays que nous aimons tous. Ka farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse.

  • Le 24 juillet 2016 à 16:22, par Cheikh En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    A vrai dire mon cher KA ( intervenant n° 15), j’ai beau me concentrer sur tes propos, mais hélas je n’ai pu rien comprendre d’essentiel. Tout est d’autant plus confus et inextricable, qu’avec hargne, tu as voulu tout déblatérer à la fois, sans rien pouvoir exprimer( Insurrection par ici, RSP par là. Kouadio, facebook, tralala, bref...).Et pourtant l’expérience démontre suffisamment que c’est ce qui se conçoit bien, qui s’exprime bien.
    Alors, pauvre de nous au Burkina, si ce sont des embrouillés comme toi, qui doivent tenir le flambeau d’une alternance galvaudée par tous, et dont la portée réelle n’est comprise par chacun qu’à sa manière. Merci à toi pour cette occasion de défoulement, et bye.

  • Le 24 juillet 2016 à 17:39, par ka En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    ’’’A’’’ Cheikh : L’essentiel pour Ka, c’est que tu as lu sa critique fondée sur la vérité, et qui te perce le cœur. Ce petit cœur dans ta poitrine qui tenait grâce à la corruption à ciel ouvert d’un régime sanguinaire. Aujourd’hui ton gosier vide te rend haineux. Tu n’as rien vu encore, avec l’injustice et l’impunité ainsi que la corruption qui prennent le train pour COCODY en Côte d’Ivoire pour laisser le Burkina dans la pureté et dans la paix, te feront souffrir encore d’avantage. Merci de me lire.

  • Le 24 juillet 2016 à 21:46, par Brico En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Ka, ne vous donner pas la peine de réagir à la vomissure de CHEIKH, quand il va se réveiller et quitter sa médiocrité, il pourra prendre le train en marche. Bon séjour Ka et n’oublie pas d nous ramener des made in Kenya.

  • Le 24 juillet 2016 à 23:17, par Issouf En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    CHEIKH, quand on est ignare, on la ferme simplement. Quand des journaux comme Jeune Afrique font ce même travail, même moins de qualité que ça, vous bondissez là-dessus et vous êtes mystifié. Voyez-vous comment vous êtes nocifs pour le développement ! C’est vraiment triste car un portrait à plusieurs variantes dont celui que tu viens de lire en est une. C’est ce type de portrait consiste à mettre sur orbite des valeurs pour susciter une saine émulation dans une communauté donnée. Je ne suis pas journaliste mais pour le peu que j’en connais à travers les cours que j’ai reçus, c’est un exercice très laborieux qui demande beaucoup de connaissances. CHEIKH, de grâce ne décevez pas les rares valeurs et compétences que nous avons, comme l’a si bien souligné notre bien aimé Ka (bon séjour à Kenya, kôrô). Il ne s’agit de te convaincre, il s’agit simplement pour toi de quitter ton aigreur et de penser au BURKINA-FASO.

  • Le 25 juillet 2016 à 11:05, par Tidiane En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    Léonce incarne les valeurs integres de la jeunesse . Ne change pas. Non vent honorable

  • Le 25 juillet 2016 à 20:01, par ka En réponse à : Député Léonce Zagré : L’expression du refus du fatalisme !

    ‘’A Brico et Issouf’’ merci de me lire : Le Pseudo Cheikh, n’est qu’un petit imposteur du net avant l’insurrection et après, pour perturber l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse. Comme vous voyez, il choisit ceux qui ont des critiques fondées sur les argumentations solides et non sur les dénigrements, pour ses injures et ses railleries comme il le fait souvent quand ses idées de destruction ne sont pas écoutées par d’autres. Je demande à tous les honnêtes intervenants qui veulent la réconciliation nationale du Burkina, dans une justice équitables dont les criminels payent leurs crimes et les victimes oublient leurs douleurs, de ne plus écouter ni répondre aux critiques stériles sans des propositions solides pour le peuple, de cet individu macabre de Cheikh alias…. dont un donneur lui a offert un ordi pour se moquer du monde. J’ai demandé à la communauté musulmane et les chrétiens de Mombasa, des Burkinabé et d’autres nationalités que j’ai rencontrés, de prier pour le Burkina et les perturbateurs comme Cheikh qui persistent pour la continuité, des crimes gratuits, la corruption à ciel ouvert, et toutes les mesquineries de l’ancien régime. Ce que Cheikh oublie ou ne sait pas c’est que depuis ce 13 Décembre 1998, les petits chiots aboient et ka la vieille caravane passe. A tous les internautes de Lefaso.net, bon combat pour un Burkina nouveau dans la paix, et dans une justice équitable à toutes et à tous. Ce que je sais dans quelques jours, le pseudo Cheikh sera remplacer par un autre, ce merdeux du net est ainsi, mais il perd son temps, l’alternance politique du Burkina est sur des bons rails.

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