LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

Publié le vendredi 22 juillet 2016 à 00h44min

PARTAGER :                          
Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

La délégation du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale poursuit sa tournée à Ouagadougou. En effet, elle a rendu une visite de courtoisie à la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME), le jeudi 21 juillet 2016.

Installés officiellement par le Président du Faso, le mardi 22 mars 2016, les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale ont entamé depuis le 13 juillet 2016, une tournée en vue de faire connaitre le HCRUN et tisser des liens de partenariat. « Avec la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME), on a eu droit à des bénédictions. Ils ont prononcé de bonne parole à notre égard d’autant plus que nos missions s’apparentent. On parle de la réconciliation, c’est une notion à connotation religieuse et par cela nous nous rejoignons. A ce titre, leur aide et leur appui ne peut pas nous faire défaut », a déclaré le président exécutif du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, Benoît G. Kambou. L’occasion de la visite a également été saisie, dira-t-il, pour passer en revue la genèse de l’institution, son parcours, son fonctionnement et les difficultés.

Concernant l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations faites par la commission vérité et réconciliation, M. Kambou a reconnu n’avoir pas commencé l’examen des dossiers dans leurs fonds. « Il y a des préalables dans toute chose. (…) Nous allons définir les outils, le règlement intérieur, le plan d’action, la procédure devant le haut conseil », a-t-il rassuré.

Tout en réaffirmant leur disponibilité à appuyer l’autorité administrative indépendante, le président du FEME, Samuel Yaméogo dit avoir non seulement compris le poids de leur responsabilité mais aussi sa pertinence. C’est pourquoi, il n’a pas manqué de prodiguer des conseils à la délégation du HCRUN. « Mes conseils c’est qu’ils aillent jusqu’au bout, qu’ils soient persévérants parce que nous savons que ce n’est pas une tâche facile. Aussi, nous leur recommandons de ne pas se décourager même si jusqu’à présent, ils n’ont pas pu atteindre les objectifs escomptés », a expliqué M. Yaméogo.

« Nous sommes tous avec eux et nous pensons que le Dieu Tout puissant sera avec eux également », a-t-il renchéri. Et pour témoigner de sa bonne foi, le président de la FEME prévoit les accompagner par la prière. « Déjà le 17 dernier, nous avons organisé une prière sur toute la nation et dans toutes les églises locales et c’est ce que nous allons continuer. Nous allons aussi conseiller tous ceux que nous pouvons rencontrer à aussi se réconcilier pour que le pays vive dans la paix, dans l’amour, cohésion », a-t-il ajouté.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Lien utile : Associations islamiques du Burkina : Le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale veut renforcer la collaboration-

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 22 juillet 2016 à 09:05, par Equité En réponse à : Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

    Ce qui nous taraude l’esprit mérite et doit être dit tôt ou tard.
    Il faut qu’on arrête de parler de trois communautés religieuses au Burkina. Les conséquences la minorité environ 40% et qui chrétienne dans son ensemble comme celle musulmane a la parole deux fois contre une fois pour la majorité d’environ 60% qui musulmane également dans son ensemble. Est-ce normal ? Les conséquences c’est aussi les frustrations. Il faut donc revoir la situation surtout pour les media publics et dans les diverses représentations.

  • Le 22 juillet 2016 à 10:21 En réponse à : Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

    Merci internaute 1. Les injustices sont le lit des révoltes. Pour ce Haut Conseil, j’ai des doutes, car je pense que c’est un calmant pour amadouer le peuple, afin de permettre à Roch de mener à terme son mandat. 5 ans pour calmer des cœurs meurtris ? Foutaises quand on jette de faux espoirs au peuple.

  • Le 22 juillet 2016 à 12:20, par rabo En réponse à : Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

    Il faudra un jour penser à reconnaître l’existence des cultes traditionnelles. On ne peut pas continuer à faire comme si nos n’avons jamais eu de pères ou de grands parents ou reléguer à l’arrière cour leur pratique religieuse. On ne peut provenir de rien. A force de se renier, je me demande si on ne joue pas à l’autruche. Il est temps d’exister par soi-même.
    Ecrire l’histoire du Burkina sans cette partie de la population ne peut nous mener qu’à une voie sans issue.
    Trouvons un moyen de la prendre en compte.

  • Le 22 juillet 2016 à 13:12, par Hermann En réponse à : Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

    Mais EQUITE, alors montre nous comment etre equitable pour les musulmans alors qu’eux etalent leur divisions en plein midi. Rappellez moi, la derniere fois que les musulmans ont feté le ramadan et la Tabaski, c’est quand encore ? pas sur que depuis que vous vous en souvenez ! alors si deja entre eux, ca ne marche pas qu’ils règlent cela d’abord et ensuite on vera le reste. je ne sais pas si je me fais comprendre ? si l’on leur donne les 60¨%, alors est ce que entre eux ils vont s’entendre pour les repartitions des gens dans les 60¨% ? pas sur. donc qu’on les laissent d’abord règler leur problemes

  • Le 22 juillet 2016 à 16:44, par Sidpasata Veritas En réponse à : Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

    Je suis un peu perplexe quand les institutions républicaines sont tout le temps fourrées chez les leaders religieux et coutumiers pour demander "bénédictions", "soutiens" ou "conseils" alors que nous ne sommes pas dans une période de crise !
    Dans le cas présent, il est question de réconciliation j’aurai alors compris que le Haut Conseil commence par aller demander le soutient des institutions judiciaires de notre pays. Que les Institutions travaillent en faveur d’une Justice Républicaine rigoureuse et qu’elles laissent les religieux faire leurs travail de prêcher le pardon et la paix qui vient de Dieu. Sinon, qu’on dissolve ce Haut Conseil et qu’on demande alors au religieux de faire le travail à la place de ce Haut Conseil.
    En plus cette référence que religieux finira par créer une tension entre les communauté pour des problème de représentativité. J’ai marre du mélange des genres dont les politiques burkinabè sont coutumiers, depuis Blaise jusqu’à maintenant ! Laissez les religieux tranquille et n’en ayez recours que dans des périodes de crise ou de blocage institutionnel !!!!

  • Le 22 juillet 2016 à 16:46, par Sidpasata Veritas En réponse à : Réconciliation et unité nationale : Le Haut conseil demande l’accompagnement des Eglises et missions évangéliques

    Je suis un peu perplexe quand les institutions républicaines sont tout le temps fourrées chez les leaders religieux et coutumiers pour demander "bénédictions", "soutiens" ou "conseils" alors que nous ne sommes pas dans une période de crise !
    Dans le cas présent, il est question de réconciliation j’aurai alors compris que le Haut Conseil commence par aller demander le soutient des institutions judiciaires de notre pays. Que les Institutions travaillent en faveur d’une Justice Républicaine rigoureuse et qu’elles laissent les religieux faire leurs travail de prêcher le pardon et la paix qui vient de Dieu. Sinon, qu’on dissolve ce Haut Conseil et qu’on demande alors au religieux de faire le travail à la place de ce Haut Conseil.
    En plus cette référence que religieux finira par créer une tension entre les communauté pour des problème de représentativité. J’ai marre du mélange des genres dont les politiques burkinabè sont coutumiers, depuis Blaise jusqu’à maintenant ! Laissez les religieux tranquille et n’en ayez recours que dans des périodes de crise ou de blocage institutionnel !!!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND