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Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

Publié le vendredi 22 juillet 2016 à 01h15min

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Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

Le commissaire de police de l’arrondissement de Boulmiougou a animé une conférence de presse ce jeudi 21 juillet 2016 dans les locaux du commissariat central. Objectif : présenter à la presse des malfrats qui opéraient dans plusieurs localités du pays.

L’insécurité a de plus en plus la peau dure au pays des hommes intègres. Pas un jour ne passe sans qu’une plainte ne soit enregistrée du côté des commissariats de police. Le commissariat de police de l’arrondissement de Boulmiougou en collaboration avec le service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Ouagadougou a mis le grappin sur trois (03) groupe de malfrats, présumés auteurs de vol à main armées, vol avec effraction et vol de carburant.

Pour le premier groupe de malfaiteurs il s’agit de la bande de Kabré Benjamin dit Ousmane, composée de Nalcoulma pierre, ce dernier a été interpellé par la SRPJ, de Wanga Inoussa dit Wobgo ; Ilboudo Jean-Paul ; Ouédraogo Moussa et deux autres en cavale.

La deuxième bande est celle de Sawadogo Lassané dit Lasso, composée de Concobo Joseph ; Nacoulma Pierre. Ces deux groupes avaient essentiellement pour cibles les stocks de carburant des sites d’antennes de la téléphonie mobile ONATEL. Plus d’une quarantaine de sites ont reçu la visite de ces malfrats avec un préjudice estimé à plus de vingt et cinq millions (25.000.000) de FCFA.

Le mode opératoire de ces malfrats

Le commissaire de l’arrondissement de Boulmiougou, Seydou Galbané a expliqué leur mode opératoire qui consistait à repérer les sites d’antennes des téléphonies mobiles puis à surveiller les passages des camions citernes chargés de ravitailler les groupes électrogènes sur ces sites.

Ensuite une fois la nuit tombée, à bord d’un taxi ou d’un tricycle bourrés de bidons, ils font irruption sur les sites, tiennent les veilleurs de nuit en respect à l’aide de machettes, les ligotent et siphonnent le carburant. Les quantités de carburant volées sont livrées dès le lendemain à des receleurs. Ils en font de même avec les citernes de carburant en stationnement sur les aires de repos ou à Ouaga inter.

Deux vigiles de la Société générale de sécurité ont failli perdre la vie au cours de ces attaques. Selon le Directeur General de cette société, Alidou Tiendrebeogo, ses éléments ont été malmenés et ligotés au cours de ces opérations menées par les malfaiteurs. Il a tenu à remercier les forces de sécurité pour avoir mis le grappin sur ces malfrats.

La troisième bande qui a été présentée à la presse est celle de Tassenbedo Oumarou, qui est composée de Sama Roger et de trois autres qui sont en fuite. Ce groupe est spécialisé dans les vols à main armées dans les commerces, les magasins, les domiciles, les stations-services, d’engins à deux roues et d’animaux domestiques.

Plusieurs objets saisis

Une panoplie d’objets a été saisi des mains de ces malfrats à savoir : un taxi, un tricycle volé courant janvier 2016, vingt et trois bidons de carburants ; deux cent soixante litres de carburants ; une arme de fabrication artisanale 7 mm ; vingt et trois complets de pagnes ; un arrache-clou ; quatre vélomoteurs ; trois postes téléviseurs écran plasma ; cinq appareils « boomers » et baffles ; trois fauteuils rembourrés ; trois plaques solaires ; trois bouteilles de gaz.
Notons que ses malfrats ont un âge compris entre 20 et 26 ans et opéraient dans des zones de Nagrin, Bissighin, Pissy, etc.
Le commissaire a exhorté les populations a une franche collaboration avec les forces de sécurité et rappelé les numéros verts que sont le « 10 10 ; le 17 ; et le 16 ».

Angeline TOE (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2016 à 18:16, par Rouamba En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    Avant d’encadrer les KOLGUE WEOOGO sur les question de droit humain, il faut mettre l’accent sur l’encadrement des délinquants non seulement sur les droits humain mais aussi a les apprendre que prendre la chose d’autrui de force ou a son insu sans son consentement est un délit. Surtout que ses déplanquant dans le cadre de leurs métier bafouent les droit des honnêtes citoyens.

  • Le 21 juillet 2016 à 20:07, par YIRMOAGA En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    On présente des bandits, la presse vrai complice masque les visages et la justice va évoquer la présomption..........? La police a-telle masqué les visages ?Le respect du droit ou de la loi dit quoi ? Le matos exposé est-il un produit de vol oui ou non ?
    On est loin d’une vraie justice tant que le voleur aura des droits à l’honneur ?

  • Le 21 juillet 2016 à 20:28, par Abdoul En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    Bravo aux FDS pour cette nième mise aux arrêts de malfrats qui troublent la quiétude des honnêtes citoyens. Je voudrais tout de même relever une erreur d’emploi non approprié d’un mot qui s’est glissée dans une des phrases du texte : il s’agit du mot "chiffonner" employé par le journaliste. A mon avis, au regard de ce qui a été développé dans le paragraphe concerné, le mot correct qu’il fallait employer est "syphonner" ou "siphonner" dont le sens me parait plus approprié dans le texte.

  • Le 22 juillet 2016 à 07:29, par yat En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    Merci Abdoul

  • Le 22 juillet 2016 à 08:01, par patarbtalé En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    bravo à la police !
    seulement pour combien de temps pour eux de rester dans le noir ?

  • Le 22 juillet 2016 à 08:34, par Bouisida En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    C’est bien mais ce n’est pas arrivé. Quand les délinquants ont plus de droits que les honnêtes citoyens. Les visages masqués est un encouragement pour les bandits car quand ils seront libérés ou évadés l’honnête citoyen est toujours en danger. Sous la révolution leur sort était connu ce qui permettait de décourager toute personne d’emprunter le chemin de la délinquance. Désormais que tout bandit attrapé soit exposé à la place de la révolution et que toute la presse soit présente pour couvrir l’événement. Si la démocratie c’est être exposé à la mort tous les jours je préfère encore un régime d’exception. A quoi ça sert ma liberté si tous les jours ma vie n’est pas à l’abri du danger. Vive les kogweogho.Il n’y a pas longtemps ils sont rentrés dans une église à NAGRIN hacher le gardien et prendre la fuite ils étaient tous armés. Mais où allons nous avec cette vie ?

  • Le 22 juillet 2016 à 12:17, par Yamba Zoungrana En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    Quelle fin de cavale si les visages ne permettent jamais de les identifier. Masquer le visage de tels individus c’est leur octroyer des primes d’encouragement et c’est dommage.

  • Le 22 juillet 2016 à 15:50, par Jeunedame seret En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    La même chanson. Fin de cavale : on va les tuer ou les dorloter ? journalistes, policiers, voleurs tous se rendent service dans la mégalomanie. Et les derniers sont présentés comme des grands types en politique avec leur orgueil exalté. Tant pis pour les victimes ??!!

  • Le 22 juillet 2016 à 17:05, par OUEDRAOGO En réponse à : Insécurité au Burkina : Fin de cavale pour des présumés délinquants

    Félicitation et bravo à la police nationale.

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