LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

Publié le jeudi 21 juillet 2016 à 13h52min

PARTAGER :                          
Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

Dans l’optique de trouver une solution à la crise qui oppose le mouvement sunnite de Orodara à la communauté siamou de la localité, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins a rencontré les protagonistes dans la soirée du 20 Juillet 2016.

Echanger avec les protagonistes de la crise communautaire qui oppose la communauté siamou au mouvement sunnite de Orodara, tel a été le motif de la présence du gouverneur à Orodara. Il dit être venu pour tenir un langage de paix et de cohésion sociale. Un dossier judiciaire a déjà été engagé auprès de la Cours d’appel de Bobo-Dioulasso, mais il a la conviction qu’en matière de recherche de la paix, un mauvais arrangement pourrait être mieux qu’un bon procès.

« Cette place n’est pas négociable »

Durant son séjour dans la cité du verger, le gouverneur a rencontré séparément les différentes parties. Ainsi, le premier groupe à être rencontré a été la communauté siamou. Aux notables, le gouverneur a demandé de rester comme ils l’ont toujours été c’est-à-dire accepter les autres, vivre avec eux. Il les a rassuré qu’une solution au problème sera trouvé. Du moment où l’affaire est en justice, il a demandé à ce que chacun reste dans sa position en attendant le verdict de la justice.

Selon le chef de canton, le message du gouverneur a été bien reçu. Selon lui, à Orodara, il n’y a pas de palabre car dans toute coexistence il y a toujours des hauts et des bas et c’est cette situation qui se passe actuellement. Dans les coutumes traditionnelles, les non-dits sont plus nombreux que ce qu’on dit. C’est sur cette place que tous les quarante ans, la communauté toute entière fête son nouvel an. Pour lui, cette place n’est ni ‘’cédable’’, ni modifiable, ni négociable avant de conclure en ces termes : "quand vous ouvrez la porte à quelqu’un et cette personne ne veut pas vous voir, qu’est-ce que vous faites ? "

La communauté se conformera à la décision de justice

Après la communauté siamou, le gouverneur a fait un tour à la mosquée saccagée avant de rencontrer le mouvement sunnite.
Devant cette communauté, c’est le même langage de paix qui a été tenu. Il a rappelé à l’assistance que l’islam est une religion qui prône la paix et la communauté siamou est une communauté de paix, il ne comprend donc pas pourquoi cette mésentente.

Pour le mouvement sunnite, ils ont tous les documents d’acquisition du terrain en bonne et due forme. Ils se conformeront entièrement au verdict de la justice. Toutefois, il déplore le fait qu’aucun constat n’ait été fait sur le site de la mosquée depuis son saccage par les jeunes siamou. Cliquez ici pour lire la suite sur regions.lefaso.net

Nazaire KONATE
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2016 à 15:47, par Cheikh En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Je crois qu’il faut d’abord chercher le cédant de la parcelle et l’entendre, pour savoir si sa cession est légale. Si elle est légale, force reste à la loi. Si elle ne l’est pas, qu’il rembourse le prix payé aux sunnites. Dans tous les cas, remboursés ou pas, que les siamou trouvent de bonne foi et de commun accord, une autre place pour les sunnites non-loin de là

  • Le 21 juillet 2016 à 17:01, par MOUN KIN En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    .
    En Siamou il est dit que " si vous ne pouvez pas manger quelque chose meme cuite, ne dites pas a quelqu’un d’autre de la manger crue ".
    Pas de negociation possible avec les sunnites !

    Ne confondons pas coutumes et religions.
    La culture est la seule chose qui nous reste lorsqu’on a tout perdu.

    Voyez les Cinois, les Nippons et autres, ils ont gard2 leurs croyances, leurs religions et leurs cultures et sont actuellement a la pointe d la technologie et vont dominer le monde dans une cinquantaine d’annees.

    "De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans la Oumma pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable... Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, chouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, ni qu’on leur parle de choix personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge » si sacrée qu’ils n’osent pas donner à leur propre conscience le droit de la remettre en question ! Et il y a tant de familles où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès le plus jeune âge et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne la religion reste quelque chose qui ne se discute pas !"
    Extrait de l’adresse au monde sunnite du philosophe français musulman Abelnour Bidar.

    Ce qui est sure, c’est qu’aucun sunnite ne mettra pied encore dans cette mosquee qui sera bientot rasee !

  • Le 21 juillet 2016 à 17:03, par wendpuiré En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    internaute 1, je crois que les sianou sont pret a laisser les sunites occuper une autre place que celle disputé. mais malhereusement, les usiinite aussi tienne a rester là où ils ont commencer la mosquée. Sachons garder raison car ce ,n’est avoir des document d’acquisition de terrain qui apaisera le climat. Que les sunnite laissent tomber cette histoire de justice et demander un autre endroit pour leur culte. Une mosqué peut etre deplacée n’importe où mais les fetcihes, c’est peut etre possible mais c’est plus compliqué.

  • Le 21 juillet 2016 à 17:09, par ngoonga En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Chers autorités ne créons pas un précédent ; le Burkina appartient à tous dans le respect des lois de la République malgré nos diversités. Si vs laisser des groupes dicter leur volonté au détriment des autres groupes cela peut avoir des répercussions.
    Pour exemple dans certaines localités des Eglises ont été dressées à côté des lieux de cultes (cimetière, mosquée......) des musulmans sans problèmes. Mais pourquoi pas le cas à Orodara.

    Vigilance, vigilance, vigilance

  • Le 21 juillet 2016 à 17:43, par MOREBALLA En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Il y a obligation pour toutes les sensibilités confessionnelles de se respecter. En aucun cas les religions importées, quelques soient leurs sensibilités, pensent qu’elles ont la primauté sur la religion de nos ancêtres. Aucune religion importé n’a obtenu les sites d’implantations que par la bénédiction des dépositaires du culte des ancêtres. Une fois implanté les acteurs des religions dites révélées passent le clair de leur temps à insulter et à dénigrer la religion sacrée de nos ancêtres ; et il faut que cela prenne fin. Autrement, nous ancestralistes seront obligés de reconsidérer nos protocoles d’acceptation de l’autre. Les sunnites principaux foyers de l’intolérance religieuse sont des vindicatifs de défiances des sites sacrées ancestrales.

  • Le 21 juillet 2016 à 18:01, par Rouamba En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Avant de me prononcer j’aimerais avoir des réponses a mes interrogation. Qui a cédé le terrain ? A quand date la construction de la mosquée ? Pourquoi le chantier n’a pas été mis en cause avant la finition ? De toute façon je crains que la décision de justice accouche d’une sourie car pour moi la meilleur solution c’est de résoudre le problème a l’amiable.Quand il s’agit de c’est genre de problème il faut que les juges font appel aux sociologues.

  • Le 21 juillet 2016 à 19:11, par Jacques Zanga Dubus En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    .
    Merci à l’internaute MOUN KIN pour l’extrait de l’adresse au monde sunnite du philosophe français musulman Abelnour Bidar. Cette réflexion est essentielle pour aider tous ceux qui seraient disposés à réfléchir sur leur propre "culture de la soumission", si puissamment intériorisée par de trop nombreux musulmans, pour qui l’obéissance aux "maîtres de religion" est la seule voie possible, par fatalisme et pauvreté intellectuelle [c’est malheureusement une "réalité" du monde musulman africain, et non une insulte à l’adresse des musulmans].
    Pourtant la liberté de penser [cette faculté est ce qui nous distingue des animaux] n’est pas incompatible avec le Coran, à condition d’avoir l’esprit ouvert, ou de le laisser s’ouvrir, et de se libérer de l’emprise des "maîtres" qui utilisent les fidèles à seule fin de pouvoir, politique ou personnel.
    L’article ne mentionne pas que l’entretien entre la délégation sunnite et le gouverneur a consisté pour une large part à m’accuser personnellement d’être un agitateur décidé à lever les Sèmè contre les Sunnites. Cette accusation est calomnieuse, et elle est indigne de personnes à qui leur foi interdit le mensonge et la calomnie. Je n’ai fait que relayer les informations que les Sèmè m’ont transmises, et depuis la parution de la première partie de l’enquête à Orodara, tout entretien m’a été refusé avec le mouvement sunnite, par la voix de Monsieur Djiguemdé, qui est désormais identifié comme l’idéologue du mouvement sunnite d’Orodara.

  • Le 21 juillet 2016 à 19:37, par ngoonga En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Internaute 5. je pense, la sagesse veut que vs modérez votre langage ; De quelle importation parler vs ; si non que c’est mal connaitre l’islam de surcroît la Sunna lorsque vs affirmez que la Sunna est source d’intolérance et de défiance...... Savez vs l’histoire des Idoles même au temps fort du polythéisme. L’Islam ne fait que prôner le MONOTHÉISME PUR seul salut pour l’humanité.

  • Le 21 juillet 2016 à 19:58, par SOME En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    « Aux notables, le gouverneur a demandé de rester comme ils l’ont toujours été c’est-à-dire accepter les autres, vivre avec eux  » Oui les seme ont toujours presenté la tolerance et accepté les autres, mais les autres les ont-ils respecté, ne serait ce que par gratitude ? Non ! Bien au contraire, ce fut un coup de poignard dans le dos. Malgré cela, ils ont continué a proner la comprehension, mais les religieux sunnites ont sombré dans la provocation. C’est a croire qu’ils font expres… Dans ces conditions, il est normal que « Pour lui [le chef traditionnel], cette place n’est ni ‘’cédable’’, ni modifiable, ni négociable avant de conclure en ces termes : "quand vous ouvrez la porte à quelqu’un et cette personne ne veut pas vous voir, qu’est-ce que vous faites ? "  ». En voila un vrai chef qui sait lutter pour garder ses traditions et l’interet des populations. Il n’y a rien a negocier dans ce cas.

    «  Il [le gouverneur] a rappelé à l’assistance que l’islam est une religion qui prône la paix et la communauté siamou est une communauté de paix… », et « Selon lui [Abdoul Karim Sangaré], le mouvement sunnite est une association religieuse islamique qui prône la paix, la tolérance, le bon vivre ensemble et la concorde. Il prie donc pour l’entente et la paix sociale dans le pays.“ : il ne suffit pas de chanter la paix et le pacifisme, meme comme etant les fondements meme de sa philosophie ; c’est dans la pratique que l’on le montre comme l’ont fait les seme.
    SOME

  • Le 21 juillet 2016 à 20:29, par Jacques Zanga Dubus En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    .
    Internaute Rouamba, je suis personnellement en mesure de répondre à vos questions, alors je me permets d’y répondre.

    "A quand date la construction de la mosquée ?"

    La mosquée a été construite la même année que le goudron est venu à Orodara, en 1998. Cette information m’a d’abord été fournie par les femmes du président du mouvement sunnite, en sa présence, lors du seul entretien que je suis parvenu à avoir avec lui, tout au début de mon enquête. Elles ont croisé la mémoire qu’elles avaient de leurs grossesses, et après plus de cinq minutes de réflexion entre elles, elles ont affirmé :1998.
    Cette date m’a ensuite été confirmée par le frère aîné de Barro Diongwalé Sidiki, musulman sunnite décédé le 21 juillet 2009, qui passait le plus clair de son temps à Bobo, aussi le grand-frère (fort heureusement encore en vie à ce jour) a-t-il fait construire la mosquée pour son frère, alors représentant du mouvement sunnite local.

    "Pourquoi le chantier n’a pas été mis en cause avant la finition ?"

    C’est la question que j’ai posée au dièron, le chef du village, lors de note première rencontre. Il m’a dit "nos pères n’avaient pas suffisamment conscience du danger". Anne Fournier, chercheur à l’IRD qui étudie depuis sept années les sites sacrés des Sèmè, avait précisé : "En accueillant les nouvelles religions, les Sèmè ne pouvaient s’attendre à les voir revendiquer ensuite une exclusivité qui ne fait pas partie de leur propre mode de pensée".
    L’internaute SOME, dans un commentaire très pertinent, avait quant à lui supposé avec raison : "Au vu de l’historique de cette affaire, il est clair que les autorités coutumières « ont péché » dès le départ par leur esprit de conciliation. Mais tel est l’esprit des Sèmè pour ce que j’en connais".

    "De toute façon je crains que la décision de justice accouche d’une souris car pour moi la meilleur solution, c’est de résoudre le problème a l’amiable"

    Le problème, voyez-vous, est que les Sunnites refusent toute résolution du conflit à l’amiable (et ce depuis 2002 !), ils renvoient toujours aux documents d’acquisition du terrain qui leur donneraient les droits exclusifs sur la totalité du terrain. Mais rien n’est acquis. Le mouvement sunnite a en effet obtenu en décembre 2005 un arrêté PROVISOIRE d’attribution, dont les conditions n’ont pas été remplies dans les délais prescrits (300 millions d’investissement prévus non réalisés, quota non atteint dans les délais prescrits). Si l’administration avait appliqué la loi de façon stricte, elle aurait dû retirer le terrain pour non-respect des conditions d’attribution, depuis bien longtemps, selon le Haut-Commissaire.
    La décision de la Cour d’appel de Bobo ne pourrait être autre que celle rendue par le Tribunal de Grande Instance de Orodara en avril dernier : irrecevabilité de la plainte pour "trouble têtu de la propriété" contre un simple maillon de la foisonnante autorité religieuse du dwò, qui n’est ni propriétaire des fétiches communautaires qui se trouvent en bordure de terrain, derrière l’école franco-arabe, qui n’occupe le terrain d’aucune manière que ce soit, et ne peut être tenu pour responsable d’un culte religieux qui concerne toute la communauté Sèmè.

  • Le 21 juillet 2016 à 21:41, par Le Canon En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Merci à monsieur le Gouverneur pour les bons offices. Vivement que la paix revienne. J’ai du respect pour le culte coutumier et ceux qui y adhèrent. S’il y a des personnes qui s’attaquent aux dépositaires de la tradition parmi ceux qui pratiquent les religions révélés, il y a en beaucoup et ils sont les plus nombreux qui les respectent et le disent haut et fort. Pour le cas de Ouagadougou dont je peux témoigner, toutes les structures musulmanes rendent une visite au moins une fois par an au Moogho Naaba chacun selon son programme. Le Bureau National du Mouvement Sunnite aussi le fait. Chaque vendredi, l’imam de la grande mosquée de la communauté musulmane fait des invocations publiquement aucours de son sermon sacré en faveur de l’empereur des mossés de Ouagadougou. Je ne comprends pas cette opposition forcée qu’on veut créer entre les croyances. Depuis le déclenchement de ce litige foncier, les adeptes des religions révélés sont victimes d’attaques anormales. Parmi les siamou, on en trouve des chrétiens et musulmans sincères dans leur foi. Ils suivent un autre itinéraire spirituelle depuis plusieurs générations pour beaucoup d’entre eux. Ils le font sans contrainte. Ils ont la possibilité d’y renoncer sans être inquiétés mais ne le font pas. Que l’on accepte leur choix sans insinuation aucune. Vouloir présenter le culte traditionnelle siamou comme un fait partagé par toute la communauté sans exception ne résiste pas à la vérité des faits. Parler de l’antériorité de ce culte est peut-être la vérité. Nier le droit à certains d’avoir une autre croyance, c’est autoriser le viol de la liberté de conscience, la liberté de croyance garantit par la constitution. Si nous donnons d’avance raison à Paul parce qu’il est né avant Pierre au mépris des lois du Burkina Faso, demain ne soyez pas étonné que face à d’autres situations certains sortent d’autres arguments pour se passer de nos lois et se donner raison. Si nous pouvons accepter que les Siamou chassent les sunnites de ce terrain avant même une décision de justice et un arbitrage quelconque alors acceptons demain d’autres dérives orchestrées par des autochtones pour des motifs qui sont propres à leur pratique traditionnelle. La question est bien complexe mais pas impossible à résoudre. Restons sur la voie du dialogue.

  • Le 21 juillet 2016 à 22:49, par BONJOUR En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    IL EST INDENIABLE QUE LA TERRE APPARTIENT AUX AUTOCHTONES DONT LES US ET COUTUMES PRIMENT. JE NE COMPRENDS MEME PAS POURQUOI CE PROBLEME TRAINE. COMME LE DISAIT UN INTERNAUTE LES CHINOIS ET JAPONAIS SONT RESTES ATTACHES A LEURS CULTURES ET SE PORTENT TRES BIEN DE NOS JOURS

  • Le 22 juillet 2016 à 01:15, par Valea En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Depuis le début j’ai conseillé aux sunnites de faire profil bas et de demander un autre terrain pour y déménager. Le gouverneur lui même sait pertinemment qu’il n’y a pas d’autres solutions. L’administration se trompe tous les jours et ce n’est pas la peine pour les sunnites d’essayer d’exploiter une erreur de l’administration pour faire de la provocation aux coutumiers. Dégager et s’en sera fini. C’est quand même une honte mais vaut mieux que vous soyez en vie pour continuer votre religion. Ce qu’il faut aussi remarquer c’est que ces gens sont mener par un idéologue mossi, mon ethnie toujours près à mettre le feu chez l’autre. Djiguemdé n’a qu’a retourner chez lui voir s’il peut mobiliser une mouche.

  • Le 22 juillet 2016 à 06:59, par ka En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Toute ma reconnaissance pour la sagesse du chef de Canton et son humilité de conserver les racines de nos coutumes. La culture est la seule valeur, inaliénable et inoxydable en termes d’identification d’un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs sont des ambassadeurs de leur peuple. Les chefs traditionnels Burkinabé sont les porte-parole, les dignes ambassadeurs de notre pays. Que les chefs coutumiers d’ORODARA persistent et signe pour l’unité coutumier, et de ne pas céder aux exigences des envahisseurs.

  • Le 22 juillet 2016 à 07:51, par Dedegueba SANON En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Par expérience je suis prêt à parier que la place a dû être acquise irrégulièrement.
    Si vous saviez le désordre qui règne aux domaines ? Tout est mis en oeuvre pour rendre complexe l’acquisition d’une parcelle même à usage d’habitation, afin dit-on d’éviter des litiges de ce genre. Mais le tribunal administratif est rempli de litiges fonciers.
    Ce coin a dû être affecté à un lieu de culte ou à une réserve, si au lotissement les notables ont été associés, car un tel lieu n’appartient à personne au village tout au plus le chef de terre en est le garant comme partout dans l’ouest du Burkina.Comment alors les sunnites ont pu l’acquerrir ? Si on l’a déclassé pour la borner alors qu’on ressorte l’arrêté de déclassage pour faire foi.
    Un autre aspect, à supposer que les sunnites aient raison, était-il prévu que la parcelle soit un lieu de culte ? Dans les plans d’urbanisation on prévoit des zones pour les cultes....Voyez, il semble que certains dignitaires ne respectent pas cela. Vous croyez que vous êtes dans une zone tranquille d’habitation puis subitement votre voisin se met à construire une église ou une mosquée, gare à vous si vous osez vous plaindre de nuisances sonores des hauts-parleurs qui hurlent cinq fois par jour ou les cloches et les tintamares des chorales ...car c’est tabou.
    Le problème est complexe et je vous assure que même la justice aura du mal à trancher.

  • Le 22 juillet 2016 à 10:01 En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    selon la description des lieux où se situe la mosquée en question je vous avoue qu’il ne peut pas ne pas avoir des problèmes je ne suis pas siamou mais je connais cette partie du secteur n°3 appelé quarno en langue locale. C’est la zone la plus fortement traditionnelle de ce secteur et y ériger une mosquée ressemblerais à de la provocation. Ici il ne s’agie pas de brandir des textes il s’agie de négocier c’est mieux. Un adage des populations de la localité dit qu’il vaux mieux déplacer un village que de déplacer ses coutumes donc je pense que le problème est sociologique culturel et religieux

  • Le 22 juillet 2016 à 11:03, par mahamadi En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    je veux tout simplement attirer l’attention de ceux qui pensent que l’Islam est une religion importée : la religion universelle est celle de Dieu c’est l’Islam.que vous partez en chine ou en angleterre c’est le même Islam qui est pratiqué preuve que c’est la religion véritable contrôlé par le seigneur des mondes( quand aux divergences,conférez au coran et la sunnah en dehors de ces deux références divines, c’est autres choses pas l’islam)
    quand vous parlez d’autochtones pensez vous que les sunnites sont venus d’ailleurs ? ce sont les meme siamou et d’autres . et en plus si leurs fétiches étaient làbas ils n’allaient pas ceder la parcelle au mouvement sunnite. la chose la plus facile qu’on peu déplacé c’est biensur les fétiches car ce sont des objets soient des pierres,des statuettes et autres....
    quand à l’imposteur jacques zanga il faut quitter dans ca .je te dirai tout simplement que tu ne peux jamais faire la guerre contre Dieu le guerrier des guerriers. faits beaucoup attention à tes informations maladroites sur l’Islam.si tu ne vois pas Dieu ,il te voit il t’écoute.
    que la paix de Dieu raffermisse nos cœurs et que Dieu nous guide dans le droit chemin.bon vendredi à tous les musulmans

  • Le 22 juillet 2016 à 15:15, par Sans façon En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Vous savez ce qui est fascinant avec cette religion (ISLAM) c’est que ses plus grands pourfendeurs finissent par devenir ses plus grands défenseurs. Pour ceux qui auront longue vie, incha ALLAH une mosquée sera construite un jour dans la cour du chef de canton de la communauté siamou.

  • Le 22 juillet 2016 à 15:28, par ka En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    Je suis croyant, et celui qui croit à quelque chose croit en Dieu. Il y a l’Islam et Islam. L’islam des sourates qui parlent de la tolérance et de la paix reste le vrai. L’islam venu d’ailleurs avec le but d’arnaquer les honnêtes personnes, n’est pas de l’islam comme quelques charlatans de sunnites à ORODARA et ailleurs promettent avec des versets du coran des choses impossibles à réaliser. Alors arrêtez la manipulation et l’hypocrisie, Il n’y a aucune vérité dans cet islam. Tout est faux. Il y a des musulmans qui se retirent dans les mosquées, comme des pasteurs escrocs qui sont des hypocrites. Ils sont plongés dans le péché jusqu’au cou. Ils ont l’apparence de la piété avec leur boubou blanc, mais ils vivent dans l’impudicité totale avec leurs 2, 3 ou 4 ’’épouses’’. Ils sautent d’un lit dans un autre lit, pour engrosser les femmes du harem. Ce sont des loups ravisseurs qui ont l’apparence de la sainteté. Ceux qui ne sont pas polygames donnent leurs filles en mariage à des polygames. Eux-mêmes ont d’autres femmes en dehors du foyer. C’est cet Islam a 98% traverse le monde du 21e siècle, sauf 2% des vrais musulmanes et musulmans comme chrétiennes et chrétiens, suivent les règles des sourates du coran, et les versets de la bible dont l’intervenant 17 Mahamadi veut prendre tout le monde comme des moutons. Ces histoires de religion, surtout l’Islam devraient être revu par les autorités du monde entier pour que notre monde ne se détruise par le feu. La foie ou la croyance est une affaire strictement personnelle et chacun devrait s’accommoder de ses propres relation avec Dieu, ou la conception qu’il a de son Dieu dont il croit sans se laisser influencer par des personnes comme l’intervenant 17 Mahamadi, ou d’autres personnes manipulatrices, comme ces Imams au gosier large, et des escrocs pasteurs vendeurs d’âmes. Mahamadi, je vois que tu es un intellectuel confirmé, tu n’es pas un mouton, et nous sommes au XXIe siècle, dominé par la technologie, ‘’’le net’’, et on ne devrait plus se laisser berner par un individu comme toi, ou un Imam sunnite qui cherche à remplir son gosier, et qui veulent nous guider par des textes vieux de plusieurs siècles, voir millénaires, dont la provenance pour vous-même est douteuse, qui sont sortie de leurs contexte historique, géographique, environnent al, excet, et qui sonnent lieu à toutes sortes de traductions et d’interprétations volontairement ou non fallacieuses. ORODARA en 1959 j’etais enfant, il y eu à cette place sacrée des manifestations avec d’explication de nos continuités des coutumes et de nos croyances, très claire et compréhensif par les anciens et les jeunes, avec des Dembélés anciens combattants qui avaient les derniers mots. Ce ne sont pas des sunnites qui peuvent nous faire comprendre nos racines, permettez nos anciens de nous enraciner pour ce que nous sommes : Les cailloux, les calebasses, n’iront nul part, ou ce lieu sera une place d’enfer. Que les gens soient belliqueux ou au contraire généreux et philanthropes, ils devraient assumer leurs actions et non chercher quelques fadaises mystiques pour justifier leurs actions ou leurs positions. En 2016 avec les Djihadistes, on voit que l’Islam ne sert que de prétexte a des actions de brigandage envergure, la plupart de ces terroristes imam et autres, ignorants en matière religieuse, mais hyper qualifiés en termes de délits de droit commun. Que ces sunnites vont à Ganzourougou, ou à Mané et essayer de bafouer les continuités de leurs coutumes, aucun préfet ou gouverneur ou un Imam mafieux n’aura aucun sommeil tranquille.

  • Le 22 juillet 2016 à 17:35, par BONJOUR En réponse à : Conflit mouvement sunnite-communauté siamou de Orodara : Le gouverneur des Hauts Bassins rencontre les protagonistes.

    M. MAHAMADI TU A S TOUT FAUX. LES SIAMOUS SUNNITES NE SONT PAS VENUS D AILLEURS MAIS LEUR CROYANCE. CE SONT DES NEO CONVERTIS. PERSONNE N OPPOSE LES SIAMOUS AUX SIAMOUS.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique