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Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

Publié le jeudi 21 juillet 2016 à 00h29min

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Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

A chaque saison pluvieuse ses inondations et son corollaire de désagréments. Mais pour certains cas, on ne peut pleurer les victimes, c’est de l’auto flagellation. Le cas du pont Kadiogo en dit long sur l’entêtement de certains citoyens. Quand le manque de vision à long terme se conjugue avec l’incivisme, ce sont des averses qui noient tout le monde.

Bien sûr, au-delà des politiques conjoncturelles quand le loup est dans la bergerie, il faut que l’autorité mette en place une politique structurelle pour éviter que les citoyens pataugent dans la boue à chaque goutte de pluie. Le centre-ville est méconnaissable depuis quelques jours.

L’autorité communale nouvellement installée a déjà du pain sur la planche. Gouverner c’est prévoir, ils le savent. A la décharge du nouvel édile de la capitale Armand Romland Beouindé et son équipe, on peut dire qu’ils viennent d’arriver.

Mais il ne suffit pas de sortir à la fin de chaque « pluie bienfaisante », pour constater les dégâts et lancer des appels. Si ce sont les discours qui empêcheraient les inondations, depuis le 1er septembre 2009, le Burkina Faso et singulièrement sa capitale n’auraient plus les pieds dans l’eau.

" Notre manière de vivre à Ouagadougou ne convient pas, il faut que nous acceptions de changer sinon nous aurons toujours des problèmes ", a dit le maire de la capitale lors de sa sortie ce 20 juillet. Il a poursuivi en ces termes, " nous allons appeler les ouagavillois à une action citoyenne pour sortir ensemble déboucher nos caniveaux et il est important que nous puissions accepter de déménager les installations anarchiques (...) il va falloir être ferme pour que les gens comprennent que c’est mettre sa vie et celle des autres en danger ".

Discours de fermeté, mais il y a eu plus ferme que cela, à l’époque de ‘’Tebguéré’’ Simon Compaoré, actuel tout puissant ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure. Mais au final, les mêmes causes ont produit les mêmes effets, aux mêmes endroits, chaque année avec les mêmes conséquences.

C’est en cela, qu’on est circonspect de l’attitude des occupants des abords du pont Kadiogo. Les vendeurs de véhicules d’occasion qui occupent le passage naturel des eaux sont victimes chaque année de la furie des eaux. Des véhicules submergés, et les vendeurs qui constatent impuissants à côté. C’est le constat à chaque pluie diluvienne. Mais cela n’a pas l’avantage d’instruire ces hommes d’affaires qui ne voient que leurs affaires. Tout cela sans que l’autorité ne bronche.

Il faut donc arrêter de pleurnicher après chaque pluie et trouver une solution pérenne. Le bourrage des caniveaux et autres comportement de nature à empêcher l’eau de circuler, sont certes des actes d’incivisme, mais le manque de vision et de fermeté de l’autorité le sont autant.

Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2016 à 01:48, par QUID En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il rire en ou en pleurer ?

    Ces vendeurs de véhicules du pont Kadiogo ne sont pas a pleurer comme ceux qui logent aux abords des barrages dans les zones inondables. Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes...
    La prochaine grande pluie enverra les véhicules au barrage, foi un connaisseur !
    Nos autorités sont trop faibles et en cas de situations graves, ces "victimes" voudront revendiquer.
    Trop c’est trop.

  • Le 21 juillet 2016 à 03:03, par nana En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il rire en ou en pleurer ?

    C’est triste et dommage. Courage a triste les sinistre.
    Nana.

  • Le 21 juillet 2016 à 03:13, par Sans rancune En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il rire en ou en pleurer ?

    Il y a pire. A Gounghin un commerçant a tout simplement construit des briques dans le caniveau pour poser des pavés devant son restaurant aux motifs que les pavés qu’il avait étaient trop courtes. Incivisme quand tu me tiens !
    Voir Avenue du Conseil de l’Entente caniveau du côte ex hôtel Don camillo (hôtel Ibra actuellement) et pas loin d’un atelier de soudure

  • Le 21 juillet 2016 à 06:07, par banabana En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    L’État doit trouver une solution rapide à ce qu’il convient d’appeler le fléau des véhicules France au revoir. Partout dans les grandes villes, ces véhicules sont exposés dans un désordre indescriptible. Il est temps de renvoyer tous ces véhicules hors de nos villes. Les vendeurs peuvent créer une représentation avec les photos des véhicules et conduire Les clients au parc en cas de besoin.

  • Le 21 juillet 2016 à 07:25 En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    il serait temps que ce gouvernement hausse le ton pour redresser ce cher BURKINA qui va à la dérive.
    la "navigation à vue" n’a jamais été une bonne méthode de gouvernance.

  • Le 21 juillet 2016 à 08:01 En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Ils n’ont qu’à prendre un bulldozer pour chasser ses récalcitrants !

  • Le 21 juillet 2016 à 08:02, par un gondwanais En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    "Sans que l’autorité ne bronche" ; elle ne peut pas broncher parce qu’elle est responsable de ce qui arrive en ayant permis l’installation en ces lieux alors qu’il ne le fallait pas. moi je pense qu’on doit en rire, parce que ça n’arrive que rarement ; si ces inondations étaient fréquentes, ces opérateurs allaient s’en aller d’eux mêmes ; ils peuvent donc se réjouir de la faible fréquence de ces situations dont ils s’en sortent sans grand frais : juste quelques cartes mémoires qui prennent le coup, lesquelles sont vite remplacées ; Les pluies peuvent donc continuer à tomber, nous pas bouger

  • Le 21 juillet 2016 à 08:03, par Somedame En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Tiga Cheick Sawadogo, où veux tu que le vendeur de voiture du pont tienne son activité ? On peut imaginer que les véhicule ont régulé le débit du pont kadiogo qui risquait d’être submergé.
    Salut !!

  • Le 21 juillet 2016 à 08:13, par Lucky luke En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Une pluie bienfaisante !!!!

  • Le 21 juillet 2016 à 08:13 En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Merci mon frère Tiga Cheick Sawadogo. Tu as tout résumé en ces termes : "Le bourrage des caniveaux et autres comportement de nature à empêcher l’eau de circuler, sont certes des actes d’incivisme, mais le manque de vision et de fermeté de l’autorité le sont autant."

    Ceux qui nous gouvernent le font au jour le jour. Il n’ont aucune vision pour le développement, la sécurité, la santé, l’éducation, etc. des fils et filles de ce pays. Le Burkina Faso est mal parti. Mais je garde toujours espoir quand à l’avènement d’un citoyen nouveau, d’une nouvelle race de patriotes qui travaillera pour l’intérêt de la nation.

  • Le 21 juillet 2016 à 08:18, par Filsdupaysan En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Moi FILSDUPAYSAN, je suis à l’aise dans mon quartier, depuis le 1er septembre, on a compris, la vie ne se vend pas nulle part, ce que tu mets du temps à acquérir, il faut bien le protéger.
    Pour les inondations, je dis nos autorités jouent avec. Regardons ensemble devant le CHU Yalgado, rien à dire, les eaux sont parties vite, les gars qui ne voulaient pas déguerpir ont compris. Il en est de même pour toutes les zones dites "à risque". Les installations anarchiques doivent disparaitre, soit on est élu pour gérer la cité ou on est élu pour complaire aux populations.
    Non, messieurs les maires, vous n’avez pas besoin de courtiser les gens pour votre prochain mandat, faites régner l’ordre, faites curer les caniveaux, désinstallez tous ces gens qui sont mal installés et vous verrez que Ouaga sera une ville où on ne parlera plus d’inondations et vous verrez que les bons citoyens vous voteront pour votre prochain mandat mais si vous jouez au sentiment pour les prochaines élections, non c’est peine perdue, la ville sera inondée à chaque petite pluie qui tombera sur la capitale.
    Pour le pont Kadiogo, de grâce laissons ça et parlons d’autres choses, tu t’installe dans le nid des eaux et tu cries aux inondations, ne nous foutons pas du bon Dieu, Il fera pleuvoir comme IL veut à nous de prendre nos précautions.
    Allez, que le discours suivi à la télé hier ne soit pas juste occasionnel mais une réalité. Comme l’a fait SEM le PM pour Yalgado, alors tout est possible pour venir à bout aux inondations.
    Ne nous servez pas des discours comme : dans un mois, il n’y aura plus de transport mixte, les véhicules seront plombés, les taxis n’utiliseront plus de gaz pour circuler etc alors que depuis ce temps rien n’est encore fait. Allons y ensemble et tout le monde gagnera.
    Bon courage

  • Le 21 juillet 2016 à 08:41, par Made En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Tiga Cheick Sawadogo, excellente analyse, Moi j’en rit : Laurent BADO a raison quand il insulte le Burkinabé ; Ces gens au pond Kadiogo, même un âne ne se fera plus avoir de la sorte. La preuve ; combien d’ânes cette inondation a emporté ?
    Moi je dis : « tout le monde ne peux pas vivre en ville » Il ya des gens qui ont été façonné pour être en milieu rural.
    - On rempli bêtement les caniveaux avec les ordures des ménages, puisque c’est l’Etat qui a construit « c’est la démocratie : le pouvoir au peuple ! »
    - On revend ses parcelles (cas du site de Yagma 2009) et comme il n’ya plus de terrain, on construit dans des bas-fonds : 80% des habitants de Bissighin ont vendu leurs parcelles du site de Yagma, et ils prient Dieu qu’il y ait inondation pour avoir encore des parcelles.
    - On construit des non-lotis dans les réserves ’ceinture verte de Marcoussis est devenue non-lotie). ET L’ÉTAT FERME LES YEUX ! et ON VEUT COMPTER SUR CET ÉTAT POUR SE DÉVELOPPER !

  • Le 21 juillet 2016 à 08:55 En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    J’ai un pincement au cœur quand les gens parlent d’ inondation a ouagadougou et indexe le pont kadiogo.dite moi c’est la premiere foi que cela arrive ?je suis dessolé dite moi que ya inondation a pissy , tanghain ou zactouli au lieu de me dire que ya innondation aux pont kadiogo.

  • Le 21 juillet 2016 à 09:41, par Zongo En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    pourquoi pleurer ? c’est pas la première fois, moi je rire juste ça demain

  • Le 21 juillet 2016 à 10:05, par Non mais ! En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Il faut en rire kiakiakiakia !!!!
    Chers Burkinabè faites attention aux véhicules du port trempé du Kadiogo.

    Monsieur le Maire, déguerpissez tous ces gars avec leurs véhicules à problème. il faut des parcs hors de la ville pour exposer tous ces véhicules. Celui qui veut acheter saura où les rejoindre ;
    on ne peut quand même pas acheter un véhicule devant sa cour comme "marbatiguè" !!

  • Le 21 juillet 2016 à 10:10 En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Merci Tiga Cheick Sawadogo pour cette analyse qui interpelle tout le monde Responsables politique, citoyen sur les devoir de chacun. En passant je dis l’internaute N°9 que l’utilisation du terme pluie bienfaisante a été mis entre griffe par l’auteur n’est pas à mon sens une manière de banaliser le sinistre. Cette expression tire ses origines du 1er Sept 2009 où La Ministre de l’Action Sociale et de la Solidarité nationale Sous Blaise Compaoré l’avait employé. Cela avait choqué les sensibilités à l’époque. Simple rappel
    Nous voyons à partir de cet exemple (inondation) et dans bien d’autres tels les accidents, que nous payons tous le prix fort de notre manque de propective, de l’incivisme, de l’insouciance et de l’impénitence. Lorsqu’un citoyen est pris dans une situation d’illégalité au Faso, on dit toujours "c’est ce que je fais pour manger, ça vaut mieux de voler" Et souvent les personnes prises dans de tels égarement utiliser l’assertion ci-dessus comme base de légitimation de leurs actes ! Et si on voyait les choses autrement. Avant de mener une activité quelconque pour pouvoir "manger au lieu de voler" , est-ce que l’on se pose la question de savoir si l’activité est licite, légale ou si elle crée des désagréments quelconques ?
    Je pense que si nous voulons aller vers le développement intégral, il faut s’ouvre obligatoirement l’ère de la "Normalisation" dans tous les secteurs de développement de notre pays. Je dis normalisation en ce sens que tout ce qui est entreprit se doit répondre à une logique acceptable selon les valeurs autour se fonde la république. Nous avons une assemblée nationale composée des représentants du peuple qui par son rôle permet de mettre en place les règles de base et de contrôler le travail de l’exécutif. Il ya la justice etc
    Le chalenge pour nous tous Burkinabè, est que chacun dans son domaine de responsabilité et de compétence fasse en sorte que les règles qui ont été édictées soient respectées. TOUTE ACTION SE DOIT D’ÊTRE ENCADRÉE PAR DES RÈGLES

  • Le 21 juillet 2016 à 10:50, par ZOODO En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Tout simplement il ya manque de fermeté de la part de nos gouvernants. Ils ont permis une installation anarchique des commerçants sur les caniveaux et ils incapable aujourd’hui de leur faire quitter car ils ont des protégés.

  • Le 21 juillet 2016 à 12:32, par Alexio En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Il faudrait en rire pour cette manne du ciel qu un pays comme le Burkina Faso de par sa carence pluviometrique devrait construire des infractructure pour canaliser cette eau provenant des plus diluviennes. Comme le malheur ne vient jamais sans le bonheur. Les autorites du moment devraient lancer une politique de la maitrise de l eau des villes comme dans nos campagnes.

    Les discours politiques ? Non merci, mais les actes concrets sur le terrain sont bienvenus.

    La pluspart des pays europeens chaque annee experience cette calmite naturelle. La France a vecu cette annee la meme chose plus ravageante plus ce qu on voit sur l image.

  • Le 21 juillet 2016 à 12:45, par Balladin En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Monsieur le Maire
    comment appelle t-on les habitants de Ouagadougou ? Certainement pas < ouagavillois >.

  • Le 21 juillet 2016 à 12:56, par Avenir En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Propositions : Que le maire traite avec les banques . Qu,il fasse une surface surélevée de cinq mètres de hauteur et la taille d’un terrain de football, ( peut-être plus) avec deux entrées et deux sorties ( je veux dire les sens interdits). Nous aurons ainsi un parking de 1000 places ,en location annuelle, pour 100 ans minimum. Les techniciens pourront mieux formuler mes idées. En dessous que le passage d’eau soit approfondi , les alentour assainis, transformés en places publiques pour recréation , restauration, rafraîchissement, ( en location)
    A vrai dire, la logique de l’eau des pluies,c’est de creuser son passage, ou de contourner les obstacles ( nos poubelles et ordures qui bouchent) Jamais l’eau ne grimpe les collines , encore mois les montagnes de....Pour les travaux d’assainissement, au lieu de creuser plus profondément les passages d’eau , on y coule du béton et on y place des dalles, ce genre de travail est éphémère.....

  • Le 21 juillet 2016 à 13:07, par Avenir En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Les uns construisent des pyramides sans caterpilards, les autres creuses des fleuves artificiels ( le récent agrandissement du canal en Egypte...) Il y a même des villes artificielles très belles , avec des hôtels sur mers, et nous nous sommes si peu audacieux pour bien balayer une petite ville...Le maire doit ameliorer les choses et y mettre les payages automatiques,. Tu payes...tu passes. Tu payes pas...tu passes pas. Il n’ y a personne à coté avec qui négocier.

  • Le 21 juillet 2016 à 17:35, par SAE En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    C’est dommage pour les pertes qu’il subit mais je vous avoue que c’est un type à bastonner. C’est la nième fois qu’il subit les inondations.
    Après les inondations de l’année passée, il a déclaré à la TNB que l’Etat lui a offert une nouvelle place non aménagée vers Kossodo si je ne me trompe pas. Je crois qu’il attend que l’Etat l’aménage pour lui.

  • Le 21 juillet 2016 à 17:52, par Moi aussi En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Cheick, bravo à toi !
    Je dis qu’il faut en rire car, leur entêtement est illustratif de ce genre de burkinabè que nous sensibilisons sans espoir et contre qui nous finissons par lutter quotidiennement et ce n’est pas gagné parce que ce sont des moulins à vent. On les retrouve sur nos routes où ils tuent, dans notre administration où ils entravent, dans nos écoles où ils dévaluent, dans nos quartiers où ils polluent, etc.
    Si quelqu’un se montre amorphe pour ses propres intérêts, tu n’as aucune chance de le réveiller pour un intérêt collectif et c’est bien là le drame de ce pauvre pays, peuplé par de véritables poids-morts, de vrais boulets.
    Contre ce genre de créatures, il n’y a qu’une méthode, la force sans pitié pour sauver les innocents.
    Courage à toi peuple burkinabè.

  • Le 21 juillet 2016 à 23:00, par Elios En réponse à : Inondations aux abords du pont Kadiogo : Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Le pont Kadiogo n’est pas inondé. L’inondation c’est ailleurs. Là, il s’agit juste d’un cours d’eau en crue pour fortes pluies ...
    Quand à ces messieurs qui vous excitent tant, c’est simple ; ils sont là parce que cet espace,invalide pour tout autre chose que le passage de l’eau ; est du coup "sans frais"...

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