Dans un domaine en perpétuelle mutation, le Conseil supérieur de la communication veut se doter d’un plan stratégique de cinq ans (2017-2021).

Après avoir collecté et analysé des données, l’équipe de consultants commise à la tâche a fait un diagnostic global de l’institution, contenant des données sur son environnement interne et externe ainsi qu’une évaluation de sa capacité organisationnelle.

« Avant de poursuivre avec les différentes phases de l’étude que sont la définition de la vision et de la mission, l’élaboration de la stratégie générale, la détermination des axes et objectifs stratégiques, le chronogramme a prévu l’organisation de cet atelier de validation du diagnostic et des choix stratégiques par le comité de suivi », a expliqué la présidente du CSC, Nathalie Somé.

Jean Claude Bonkoungou, directeur général de la société africaine d’études et conseils qui élabore le document précise que le plan stratégique est constitué de diagnostique participatif élaboré pour situer l’environnement interne et externe du CSC, pour aboutir à la planification qui n’est autre que la définition des axes stratégiques, accompagnés d’objectifs stratégiques et de résultats.

« Tout cela permettra d’aboutir au plan d’action où on a les objectifs stratégiques, les résultats et les actions à mener. Avec ces actions, nous définirons les indicateurs qui vont permettre au CSC de suivre et mesurer ces actions de mise en œuvre », a-t-il indiqué avant d’ajouter que c’est suite à cela que le système de suivi évaluation sera défini.

Le plan stratégique, début d’une gestion axée sur les résultats

Pour la présidente du CSC, le plan stratégique 2017-2021 est très attendu par son institution pour réaliser sa vision à moyen et long terme. Le document qui sera élaboré selon elle, renfermera l’ensemble des actions et des stratégies qui faciliteront l’acquisition, l’utilisation et l’affectation des ressources.

« Le plan devra nous permettre d’assurer la cohérence des choix stratégiques dans une approche globale et qualitative. Moyen de motivation des conseillers et des agents du CSC, le plan permettra également d’orienter les cadres vers les objectifs à atteindre afin d’asseoir l’institution sur des bases encore plus solides », a poursuivi Nathalie Somé.

La vision qu’elle veut pour l’institution, c’est de lui permettre entre autres :

  de jouir d’une grande autorité dans ses attributions et champs de compétences ;

  de contribuer à l’élargissement des espaces de liberté ;

  de contribuer à assainir les secteurs de la communication tout en rendant les acteurs plus responsables ;

  de disposer de ressources humaines et techniques de qualité ;

  de jouir d’une grande notoriété au sein des réseaux internationaux de régulation des médias.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net