LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

Publié le vendredi 15 juillet 2016 à 08h24min

PARTAGER :                          
A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

Le village de Balolé dans la commune de Tanghin Dassouri fait l’actualité depuis quelques temps. Les odeurs nauséabondes issues de l’abattage d’ânes ont atteint la capitale, depuis la mésaventure de deux de nos confrères. Dans la matinée du 13 juillet 2016, nous y étions.

Ce qu’il convient d’appeler l’abattoir d’ânes est niché sur une colline, à droite du bitume qui mène au dépôt de la SONABHY de Bingo. A peine avons-nous stationné qu’une odeur suffocante nous souhaite la bienvenue, avant qu’un jeune homme vienne à nous.

Assis sous un arbre, des jeunes disent assurer la sécurité de ‘’l’usine’’. Après avoir décliné notre identité et les rasions de notre présence, notre premier interlocuteur nous fait savoir qu’aucun responsable des lieux n’est sur place. « Nous, on ne peut pas vous donner des informations », nous fait savoir A.D, ajoutant que l’accès au site est également interdit.

Mais du dehors, nous voyons des charognards, un âne sans aucun signe de vie au milieu de la cour, et plus loin un tas de carcasses de bourricots. Malgré notre insistance, A.D reste stoïque, il ne peut rien nous dire, on ne peut prendre aucun cliché. Mais, il se résout à appeler ‘’son chef’’ qui ne tarde pas à nous rejoindre. Lui, à son tour, appelle au téléphone ‘’le responsable de l’usine’’. Il reviendra nous dire que ce dernier nous prie de laisser nos contacts et qu’il sera prêt pour un rendez-vous le lendemain (14 juillet).

Nous nous exécutons tout en demandant également le contact du ‘’responsable’’. ‘’Je ne peux pas vous donner son contact », nous rétorque-t-il. Le lendemain, 14 juillet, malgré nos relances, nos interlocuteurs d’hier n’ont plus réagi.

« Même les ânesse en gestation sont abattues »

Après avoir quitté la devanture de l’usine, nous faisons un tour dans le village pour discuter avec les habitants. Sous un arbre à karité, une dizaine de jeunes parlementent. Les langues se délient quand on parle de l’usine d’abattage d’ânes, même si aucun ne veut se faire enregistrer.

Ils nous apprennent qu’après la descente musclée des jeunes du village sur l’aire d’abattage, les ânes qui s’en sont échappés trépassent partout dans le village. « Il y a un juste à côté, tout le village sent mauvais ». Effectivement, nous verrons des ânes morts à plusieurs endroits dans les champs.

« Ils tuent les ânes à coup de marteau », rempile un autre, impossible de vérifier. Mais, il ajoute que même les ânesses en gestation sont abattues. Dans la discussion, nos interlocuteurs nous indiquent une aire où les bêtes de somme sont gardées.

Sur place, nous découvrons plus d’un demi-millier d’ânes à l’air libre. Des jeunes mobilisés là également veillent sur le troupeau. Sous le soleil, sans foin, ni eau, on aperçoit des ânes au sol, morts. « Comment vous avez fait pour connaitre ici », nous lance le gardien d’ânes qui nous avait refusé le numéro du responsable devant l’abattoir.

Là également, on nous interdira farouchement de prendre la moindre photo. « Vos camarades journalistes sont allés mentir à Ouaga que nous les avons séquestrés, c’est faux. C’est tout ça qui a occasionné les problèmes », a-t-il tempêté, avant de nous demander de rebrousser chemin en attendant que le responsable de l’usine nous appelle le lendemain comme convenu.

Une situation qui donne l’impression que les responsables et les employés sont bien mal à l’aise dans ‘’l’exercice de leur profession’’.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2016 à 01:06, par Important En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Urgent de demanteler ce reseau ! Tres urgent. C’est la seule et unique solution !

  • Le 15 juillet 2016 à 01:17, par Burkinbi En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Mon pays va mal.
    Y a t il une autorité au Burkina ? Jusqu’a quel niveau de pourriture attend on avant d’agir ?
    Na lara an sara.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 15 juillet 2016 à 02:23 En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Vraiment notre pays est completement foutu. Les gens travaillent dans lanarchie. Le gouvernement voit et ne dit rien. Quand ca eclate, on a du mal a identifier les anarchistes et les autorites netaient pas au courant.
    Comme dirait lautre Chaque peuple merite ses dirigeants

  • Le 15 juillet 2016 à 04:56, par Francis En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Que disent les autorités du Ministère de l’élevage et celles de la santé animale de cette histoire SVP ?

  • Le 15 juillet 2016 à 04:57, par Francis En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Que disent les autorités du Ministère de l’élevage et celles de la santé animale de cette histoire SVP ?

  • Le 15 juillet 2016 à 05:20 En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Nos autorités sont complices !! Pauvres de nous !!

  • Le 15 juillet 2016 à 07:05, par Important En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Le silence assourdissant du Ministre des Ressources Animales sur cette question d’abattage d’anes est plus qu’inquietant. Le reportage de la TNB a Ballole montre un abattoir moderne dirige par des operateurs etrangers qui refusent de se faire filmer ou meme de parler a visage decouvert. Cet abattoit n’est pas clandestin !
    Quel est le deal que ces gens ont pu sceller avec nos autorites ? Si dans la semaine notre Ministre ne dit rien sur ce sujet d’abattage des anes, il doit demissionner.
    En plus les OSCs devraient etre sensibles a la souffrance extreme des animaux qui attendent d’etre abattus. Les anes sont squelletiques a cause de maladies non soignees.

  • Le 15 juillet 2016 à 07:38, par kiendrebeogo En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    C’est simplement abominable

  • Le 15 juillet 2016 à 07:57, par Tarzan En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Bonjour Messieurs
    Pour cette affaire d’ânes, il n’ y a pas que le cas de Tanghin Dassouri.
    N’oubliez pas qu’à Saaba aussi ce même commerce existait bien avant et a pris de plus en plus de l’ampleur. Des cours à usage d’habitation sont aménagées en plein au milieu de zones habitées pour stocker des ânes vivant d’une part et d’autre part pour les dépecer et fumer leur chair pour expédition directe vers le Ghana. Pendant tout ce temps, les honnêtes citoyens qui y habitent se trouvent bon gré, mal gré confrontés aux odeurs nauséabondes et à la fumé qui étouffe sans cesse.
    Nous invitons ainsi les autorités à s’y intéresser urgemment, car à Saaba, la mairie semble muette au regard de la situation. On ne saurait mener de telles activités au milieu des habitations, surtout quand la destination de la zone ne s’y prête.
    Merci, chères autorités et chers lecteurs, d’accorder de l’intérêt à ce message !!!

  • Le 15 juillet 2016 à 08:20, par Thién En réponse à : A l’abattoir d’âne de Balolé, « même les ânesse en gestation sont abattues »

    Messieurs du faso.net ! C’est bien d’informer ! Mais qu’avez vous fait après tout cela ?
    Avez vous informé ne serait-ce que les forces de l’ordre même s’ils sont censés être au courant ?
    Votre sécurité était menacée dans l’exercice de votre fonction alors que vous avez le droit d’informer. Allez-y souvent au bout de votre logique sinon vos informations ne servirait à rien. On aurait bien voulu savoir ce que la gendarmerie ou la police ou même les Eaux-et-forêts pensent de ces actes !
    Merci pour l’information !

  • Le 15 juillet 2016 à 09:06, par Time Will Tell En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Thién, internaute 9 : vous ne savez pas ce que veut dire le journaliste. un journaliste informe l’opinion publique ; il lève le lièvre. mais ce n’est un juge d’instruction. Tout le monde est sensé informé. la police doit exploité les informations de la presse et venir vers elle en cas de besoin. mais ce n’est pas au journaliste d’aller dire spécifiquement à la police qu’il y’a un reseau de braqueur à tel endroit de la ville. Cheick, merci pour le papier.
    Pour ce qui est de l’abatage des anes le problème se situe exclusivement dans les conditions d’abatage des animaux car ça porte un préjudice aux riverains (audeur, malaise...) et porte atteinte au droit des animaux (nouveau droit de plus en plus repandu). Pour le reste rien n’est interdit. L’ane n’est pas une espèce protégé, le commerce des animaux n’est pas interdit au BF, la libre circulation des bien marchants est garanti dans notre espace communautaire...
    Notre problème au burkina est un malaise social : Imaginons un instant que le burkinabè ne mangeait pas l’ane et que c’est le chinois qui mangeait à Saaba... scandale ! Mais regardons comment nous abattons les poulets, nous jetons les excrétas dans les rues (parfois sur le goudron) les caniveaux à proximité des maisons... mais personne ne se plaint parce que nous pouvons acheter acheter les poulets pour manger. Si le poulet devient 10000f et qu’on ne peut plus acheter on acharnera sur les vendeurs de poulet qu’on accusera de polluer notre quartier ! Au Burkina il n’y a ni droit, ni logique, ni bon sens. c’est la loi de la jalousie qui règne.

  • Le 15 juillet 2016 à 09:09, par mahamadi En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    quelle est la finalité de cette usine ? il faut que tous les habitants riverains de cette usine se mobilisent tous pour resoudre ce problème en faisant ramasser les corps des animaux par les employés et de l’usine et les chasser en attendant la réaction de cet Etat qui vient toujours à la dernière minute pour raconter des idioties.

  • Le 15 juillet 2016 à 09:11 En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Eliminez- moi tous ces anes- la. Ce sont des animaux lents et vilains. On oeut pas accepter des animaux aussi disgracieux dans un etat EMERGENT jusqu’ au cou. Ceux qui ne peuvent pas transporter leur sable et leur brique avec des Boeing 352, ils n’ ont qu’ a quitter le Burkina et aller dans le dernier des pays selon l’ Indice Humain de Deve,opement Durable.Vivent les anes abattus pour un burkina libre et emerge.

  • Le 15 juillet 2016 à 09:12 En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Thien, ah, bon ? Donc, ce’st les citoyens maintenant qui doivent faire les renseignements generaux pour informer les forces du Desordre ?

  • Le 15 juillet 2016 à 09:31, par El Pistolero En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Je demande seulement que nous partions saccager l’usine. La patrie ou la mort. Nous vaincrons

  • Le 15 juillet 2016 à 09:42, par SS 20 En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    N’allons pas chercher loin , qui a délivré l’autorisation d’installer cet abattoir moderne uniquement pour l’exploitation des peaux d’ânes ?
    Quelles sont les clauses d’exploitation ?
    Nos braves journalistes de lefaso.net devraient aussi commencer leur enquête par la mairie de Tanghin Dassouri.

  • Le 15 juillet 2016 à 09:51, par Bénédicta En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Oui, mon pauvre pays sombre de jour en jour dans des pratiques inhumaines peu honorables, Oui, Burkinbi, je suis d’accord avec ta question, quand tu demandes où sont passées nos autorités ? Des gens ont tués des charognards, on les a arrêté et bien d’autres animaux.

    Si tu vas plus loin, tu verras que, malheureusement, ce sont des gens malintentionnés faisant partie de nos autorités qui ont permis ce qui arrive à nos ânes et pire qui en tire d’énormes bénéfices !

    Continuez et vous verrez, le châtiment de DIEU s’abattre sur vous ! Ne soyez en aucun cas surpris, un jour de voir votre vie se transformer en enfer ou même celle de vos proches.

  • Le 15 juillet 2016 à 09:57, par madi kabore En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    bonjours messiers.
    je m’adresse d’abord aux informateurs car vous avez ete menace au cour de votre exercice a balole par des gens autorise par nos autorites. j trouve qe vous devrez reagir face a telle situation injuste sinon vos info ne seront valable.

    Ensuite c’est a l’autorite de tout faire pour eradiquer ces genres de situation par des suivies et lutter pour l’interet du groupe et non personelle. quand tu regard cet humilite des anes et la vie de cette population expose face a des maladies qui peuv survenir. alors a tout moma on entend parler des maladies cause par ces genres de salete.

    enfin a la population.c’est vrai que la voilence n’est pas bonne mais fau agir car nous voyons qe ces gens jout avec notr vie et vise leur interet puisq’il ne vive pa laba.c’est vous qui assumer les consequences.

    est ce que ces gens ils ont des papiers qui montre qu’ils peuve faire ces genres de travaux au burkina meme ?

    merci d’avoir m’acorder l’interet pour ce message.

  • Le 15 juillet 2016 à 10:05, par changeons En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    La situation est grave et un appel est lancé pour aller sauver des milliers d’ânes qui croupissent dans les cours à Saaba en attendant leur abattage. Ensemble, libérons nos ânes.

  • Le 15 juillet 2016 à 10:29, par yerbanga joel En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    NOUS DEMANDONS AU MINISTRE EN CHARGE DE L’ELEVAGE DE METTRE FIN A CET ABBATTAGE DES ANES QUI ATTIRE DES MALHEURS SURTOUT OU ILS SONT ETE MASSACRER SELON NOS ANCIENS QUI NOUS LEGUER CE SAVOIR.

  • Le 15 juillet 2016 à 10:36, par DIBI -MASSA En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    C’est quand on agresse un chien que l’on vient à connaitre son maître.
    Il faudra faire une descente en brousse, chasser tous les ânes en attente puis frapper les gardiens. Cela créera un contentieux entre la société de gardiennage et les patrons de l’abattoir. Aussi, arracher les portable des gardiens pour connaitre le contactes des patrons.
    Si tout cela est fait, les forces de l’ordre interviendront et il y aura jugement. Pendant ce temps, on pourra respirer et on saura qui est qui.

  • Le 15 juillet 2016 à 10:42 En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Mais ou sont donc ses kogleweogo !

  • Le 15 juillet 2016 à 10:53, par Mamon Yélé En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Je réintroduit cette réaction que j’ai en début de semaine et que Web master a censuré. STP, Webmaster l’affaire est maintenant dehors laisse passé.

    MM. les Gouverneurs, Hauts commissaires et autres Préfet de l’Administration du Territoire qui venez d’être nommés, comprenez le une fois pour toute, et faites vous recycler au besoin, vous êtes représentants de l’Etat où vous êtes responsabilisés. Cela signifie que vous êtes les yeux et oreilles du gouvernement où vous êtes.
    Aussi sera-t-il inexplicable qu’un koglwoègo en arrive à une exaction sans un Compte Rendu approprié pour réaction prompt du Gouvernement. Vous devez être regardant de tout et en tout. Tout ce qui se passe de bon ou de mauvais doit être rapporté. Ainsi il n’est pas possible pour le gouvernement de dire qu’il ignore la situation dans aucune localité du pays. Chaque GVR, chaque HC et Préfet doit en rendre compte. C’est ça une hiérarchie et il faut veiller à sa bonne marche et c’est comme-ça que l’Etat pourra bien assumer la tutelle de la décentralisation.
    Il n’est pas normal, qu’un opérateur économique arrive à empoisonner la population avec des produits périmés ou des pratiques insupportables sans rappel à l’ordre ou la fermeture de son unité.
    Tout ce développement pour dire qu’à peine 25 km de Ouaga il se déroule de l’insupportable. L’abattage des ânes dans les "abattoirs du Sahel" sis à Ballolé mettent en péril les villages environnants.
    Je ne connais pas les capacités de cette abattoir, on y tue plus de 100 ânes par jour pour la chaire et la peau. Le besoin de la chaire et de la peau d’âne en soit ne pose pas de problème à la population, c’est les conditions qui empoisonnent les villages.
    Les ânes arrivent par camions et sont entassés dans la cours de l’abattoir, une cloture grillagée, sans alimentation en attente de la tuerie. Ils sont donc affamés au point de s’entre-dévorer pour survivre. Tout âne affaibli qui s’écroule est la proie des autres herbivores (contraint à une forme de cannibalisme) qui en broutent les poils et la peau au point de le transformer vivant en une masse sanguinolente et sans poil.
    Les ânes qui ont l’avantage d’être abattus sont déshabillés et éviscérés. les viscères sont entassées et pourrissent dans la cours avec plein d’avortons et carcasse d’autres ânes morts sans avoir cette chance d’être tués. Le sang des ânes et les eaux de traitement ont souillés les nappes phréatiques du village. l’eau de boisson et de maraîchage est grasse et sanguinolente. La pourriture des cadavres et autres viscères empestent totalement le voisinage et tous les villages alentours. Des enfants sont déjà tombés malades avec des maux de ventre et des vomissements. Ceux qui ont osé visiter l’abattoir en ressortent malades. Celà est humainement insupportable. la maltraitance des animaux, le manque total d’hygiène et l’ignorance crasse de normes d’abattage et principalement des normes environnementales et sociales.
    Les Jeunes des villages environnant exaspérés ont manifesté et fait sortir tous les ânes de leur grillage d’enfer le samedi. Le Commissaire de police a été appelé et a rappliqué avec un détachement de la BAC. Bien que conscient selon lui de la gravité de la situation il était plus préoccupé à faire réintégrer les ânes en laissant le temps aux exploitants de l’abattoir de décider comment il vont, à leur guise atténuer l’impact environnemental et social de leur inhumanité et de leur gloutonnerie.
    En réalité l’abattoir exploité dans les normes ne devrait pas être autant source de nuisance. Mais la boulimie et la cupidité ont transformé l’exploitant en assassin insouciant de la vie de son entourage.
    Le Responsable des ressources animales de la zone, les infirmiers, le responsable de l’environnement et principalement le préfet au niveau national ; le Président du conseil régional et le Maire de la Commune sont interpellés. Il n’est pas normale que cela soit accepté ou ignoré par les plus hautes autorités. Ou bien sont-elles complices d’une forme de génocide programmée des habitants du voisinage des "abattoirs du Sahel".
    Que les Renseignements Généraux de l’administration déconcentrée et des collectivités locales fonctionnent pour nous permettre d’éviter que ce soit toujours suite à des réactions d’indignation et de révolte des victimes qu’on accoure en se mettant toujours du côté du plus fort qui est toujours fautif.

  • Le 15 juillet 2016 à 10:53, par Trearo En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Bonjour !
    Chers du frère du Burkina, j’en suis désolé et je comprends votre peine. Le Mali est également dans ce cas. Je me demande la maltraitance spécifique liée à cet animal n’est pas d’ordre communautaire c’est à dire au niveau UEMOA/CEDEAO. La destination de la viande serait le Ghana. je doute fort que Burkina et Mali soient seuls les pays de cette "offre" et le Ghana, le seul pays de destination donc de la "demande".
    Dommage.Tristesse.
    Revoir l’enseignement UEMOA pour valoriser l’humain ou davantage et son amour pour les animaux

  • Le 15 juillet 2016 à 11:05, par Burkinbi En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Bonjour,
    Kogleweogo à vos marques car les autorités comme d’habitude ne font rien pour protéger le Burkina ! Vous avez le soutien indéfectible de la population.
    Nan lara an sara !
    La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

  • Le 15 juillet 2016 à 11:09, par Nantoumatouhma En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    @Time Will Tell : Tu as vraiment un problème toi. Va vivre à Ballolé et tu comprendras mieux. On ne peux pas tout expliquer par la jalousie sinon, ce pays-même n’allait pas exister. Si tu as des soucis avec les excrétats des poulets, va te plaindre, et laisse les autres aussi se plaindre des ânes. Tu t’es déjà demandé combien de temps on prend pour élever un âne et tu le compare au poulet ? Sur un cheptel de 1,5M, 46000 meurent en 6 mois. Tu penses qu’on en a pour combien de temps encore à avoir des ânes ? Et tu sors une théorie sur la jalousie ? Peut-être il faudrait que tu nous ramènes des faits pour qu’on te comprenne mieux.

    @13 : Toi tu as sérieusement mal à ton cerveau. Après les ânes, on fait disparaître quoi d’autre que tu ne trouves pas beau ? Est-ce que toi-même tu es beau/belle ?

    @lefaso.net : Merci de nous aider à avoir des débats qui ne vont pas dans le sens d’éliminer une espèce quelconque à cause de l’esthétique sinon ça baisse le niveau intellectuel du forum.

  • Le 15 juillet 2016 à 11:20, par pema En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    {{}}Bonjour. Pour quelques dollars les Burkinabès sont prêts à tout. Dans quelques années les
    habitants des Hauts Bassins vont devoir lutter contre la pollution de la vallée du KOU, Guinguette que la cimenterie CIMASSO va occasionner. Les techniciens ont averti le gouvernement qui a passé outre en refusant de changer de site. A bon entendeur salut.

  • Le 15 juillet 2016 à 11:29, par Alexio En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Fuck the corrupt system. A l an 2016, nous voila encore arriere, les mentalites sont restees retrogrades pour ene nation qui veut se renouveler dans le concert des nations democratiques et de droit pour tous.

    La faune, nos animaux. Leur sauvergarde pour la posterite est menacee. l faudrait que le burkinabe comprenne qu il fait parti de la nature egalement que les autres especes quon tue uhumainement. Ce sens humble du respect de la vie d autrui laisse beaucoup a desirer.

    Cette culture nefaste qu on a cultiver au profit de son propre profit , en brulant tous les codes de l ethique et de la morale pour se faire de l argent sale.

    Est-ce l Heritage que nos grands parents nous ont legues ? La reponse er par la negative. Eux ils respectaient l environnement,les animaux domnestiques. Meme ceux qui bouffaient le chien ne pouvaient jamais le chien de la famille a sa mort, etait enterre avec respect du servive rendu.

    Les politiciens de notre temps ont failli a leur mission. Ou se trouve ce bureau qui assure les abus sur les animaux ?

    Bravo ! pour le Faso.net pour le travail abattu pour contrecarrer ce moeurs ignobles par votre reportage.

  • Le 15 juillet 2016 à 11:54, par sawadogo En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Posez vous la question, pourquoi les anes. Je pense qu’il s’agit d’une politique qui visent a nous vendre les taxi-moto en remplacement des anes. Imaginez s’il n’ya plus d’anes au Burkina. On sera obligé d’acheter des taxi-moto pour les taches que les anes accomplissaient. Qui fabrique les taxi-moto ? ce sont cela qui achete les peau d’anes. chers concitoyens reveillez vous ! Quelqu’un cache une politique funeste derriere ce masacre. Il est temps que cela prenne fin si nous ne voulons pas mourir de faim..

  • Le 15 juillet 2016 à 14:02, par BAMBARA Y En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Mon Excellence Monsieur KABA, ou ètes vous ? Etes-vous sour ? muet ou aveugle pour venir au secours de la population de Balolé en particulier et du Burkina en général ? Vrrraiment mon pays va maaal !!!...

  • Le 15 juillet 2016 à 14:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    - Bon ! Burkinabè, jusque-là votre cher Kôrô Yamyélé que je suis n’avais pas encore dit ce qu’il pense vraiment de cette affaire d’ânes tués en masse. Maintenant je le fais et j’attend vos réactions (ou injures pour ceux qui veulent le faire !).

    En fait ce que je regrette surtout, c’est le gaspillage énorme qu’occasionne cette affaire ! Voyez de nombreuses carcasses d’ânes abandonnées aux vautours qui n’en veulent même plus encore ! On pouvait tout simplement :

    - Affecter au moins 3 vétérinaires pour l’inspection de ces carcasses et triez celle qui sont consommables,
    - Faire des contrats avec des bouchers pour qu’ils découpent les carcasses en quartiers,
    - Proposer la viande à la vente pour ceux qui en veulent en créant des points de vente de viande d’ânes, exactement comme les boutiques-témoins,
    - En envoyer en dotations alimentaires pour toutes pes prisons du pays pour améliorer l’ordinaire des prisonniers, les orphelinats, les garnisons, les centres spécifiques comme ’’Delwendé’’, etc. Ne me dites pas que l’âne est inmangeable par tous ! Je n’ai jamais vu ni dans le St Coran, ni dans la Ste Bible que manger la viande d’âne est haram ou interdite !

    Il fallait simplement organiser cette affaire qui allait booster l’élevage des ânes, augmenter les renevus des éleveurs d’ânes, des convoyeurs de troupeaux d’ânes, des intermédiaires dans la vente, et procurer de nombreux emplois (boucherie, charcuterie, grilleurs de viande, artisans qui vont utiliser les os pour fabriquer des objets d’art, etc).

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 15 juillet 2016 à 15:51, par KABORE En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Je propose que l’ane soit declare espece protegee au burkina

  • Le 15 juillet 2016 à 16:47, par Salem En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Ils ont fini avec nos charognards, ils ont presque fini avec nos ânes, probablement avec nous dans les prochaines épisodes !

  • Le 15 juillet 2016 à 17:10, par Yamkasséké En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Décidément, on découvre à longueur de forum le génie immense de l’autoproclamé KORO YAMYELE !
    Depuis que l"homo sapiens existe sur terre, il a fallu attendre que l’omniscient "Koro Yamyélé" vienne nous apprendre la possibilité d’élever l’âne comme animal de boucherie pour la consommation courante. Tant qu’on y est, allons-y pour le chien, le chat, et tutti quanti.

  • Le 15 juillet 2016 à 17:50, par Moi aussi En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Pour connaître le degré de civilisation, d’humanisme et de progrès d’une société, il faut voir comment il traite ses animaux domestiques.
    Dans certains pays, un animal réputé animal de compagnie, est interdit d’abattage et de consommation. Parmi eux, les chevaux, les chiens, les chats et probablement les ânes s’ils existent dans ces pays.
    Regardez comment certains traitent leurs chiens et leurs ânes ici ? On les voit squelettiques, couverts de tiques et de plaies graves. Certains portant une plaie au pied qui n’est jamais soignée qui les fait souffrir quand ils sont obligés de marcher.
    Qui doit donner le la ? Les dirigeants naturellement pour moult raisons. Or, les nôtres sont pauvres d’esprit comme nous. Je le dis et répète, ils ne sont pas mieux que nous. Ils n’ont rien de plus que nous à part les milliards qu’ils nous ont volés. Concernant l’intelligence et le patriotisme, nous n’avons rien à leur envier. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Ailleurs, ils ne seraient même pas acceptés sur la liste des municipalités de 100 âmes.

    Certes, d’aucuns diront que nous avons des humains qui ne sont pas mieux traités et que le problème des animaux est le dernier de leurs soucis. Pourtant, il faut une loi pour règlementer ça.
    En France par exemple, il y a des SDF 12 mois sur 12 dans l’année, des sans-emplois, des sans-abris qui vivent sous les ponts, etc. mais les Sociétés Protectrices des Animaux (SPA) existent pour recueillir les animaux abandonnés par leur maîtres ou simplement perdus.
    Ils ont légiféré sur certaines questions relatives à ces animaux (la consommation, l’abattage, le traitement à domicile). Et certaines organisations qui jugent que c’est insuffisant acculent encore et encore les pouvoirs publics pour obtenir davantage. C’est le cas de Brigitte Bardot avec sa fondation.
    Pour connaître le degré civilisation, d’humanisme et de progrès d’une société, il faut voir comment il traite ses animaux domestiques.

  • Le 15 juillet 2016 à 17:52, par SOULEMANE YIOUGO En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    vraiment c. est a ne rien comprendre. C est d une misère d, esprit que souffre les africain. Les dirigeants pillent les biens publiques et affament le peuple.qui ; au lieu de s.occuper de cela il détruit ses maigres ressources pour mieux plonger dans la misère. Dommage, très dommage pauvre Afrique.

  • Le 15 juillet 2016 à 17:54, par ka En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Depuis la nuit des temps, l’âne et le cheval ont toujours été dans la culture des Burkinabé comme une richesse et un support, surtout des compagnons, comme les chameaux dans les pays arabes, les chiens et chats dans les pays Européens qui sont vu plus que quelques êtres humains. Sans les ânes, de la haute Volta au Burkina, n’aura aucun transport en commun que les vieux vélos Anglais venu du Ghana, et qui ne pouvaient tout transporter. Les teinturiers de Têma de la région de Kongoussi, vous maudiront pour le massacre des ânes qui étaient autrefois, des vrais camions de transport pour acheminer leurs produits de teinturerie à travers tout le pays, même au-delà de nos frontières. Les ânes commencent à êtres une espèce en voie de disparition, comme nos lions, disons tous les animaux de nos forêts qui étaient sa vraie richesse. Ici dans quelques années, nos petits enfants iront dans des zoos de l’inde ou en Europe, et payer pour connaître qu’est-ce que c’est un âne, ou un tigre. Chers sœurs et frères, luttons dans la pauvreté pour conserver nos maigres richesses qui sont aussi nos ânes, nos lions, qui sont un patrimoine en or pour le continent Africain.

  • Le 15 juillet 2016 à 19:27, par Lionceau poussin En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    @34 Yamkasseké : Si tu vas à Saaba et tu gouttes aux brochettes d’âne ce n’est pas sûr que tu ne rebelotes pas.

    Ceci dit, je suis parfaitement d’accord avec Kôrô Yamyélé. Si la peau et la viande d’âne sont devenus des sources de revenus important pour nos populations, alors que les autorités en stimulent et organisent la production. Naturellement dans le strict respect de l’environnement, de l’hygiène et de la pudeur publique.

  • Le 15 juillet 2016 à 20:51, par ka En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Depuis la nuit des temps, l’âne et le cheval ont toujours été dans la culture des Burkinabé comme une richesse et un support, surtout des compagnons, comme les chameaux dans les pays arabes, les chiens et chats dans les pays Européens qui sont vu plus que quelques êtres humains. Sans les ânes, de la haute Volta au Burkina, n’aura aucun transport en commun que les vieux vélos Anglais venu du Ghana, et qui ne pouvaient tout transporter. Les teinturiers de Têma dans la région de Kongoussi, vous maudiront pour le massacre des ânes qui étaient autrefois, des vrais camions de transport pour acheminer leurs produits de teinturerie à travers tout le pays, même au-delà de nos frontières. Les ânes commencent à être une espèce en voie de disparition, comme nos lions, disons tous les animaux de nos forêts qui étaient sa vraie richesse. Ici dans quelques années, nos petits enfants iront dans des zoos de l’inde ou en Europe, et payer pour connaître qu’est-ce que c’est un âne, ou un tigre. Chers sœurs et frères, luttons dans la pauvreté pour conserver nos maigres richesses qui sont aussi nos ânes, nos lions, qui sont un patrimoine en or pour le continent Africain

  • Le 15 juillet 2016 à 21:41, par Yamkasseké En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    @35Lionceau poussin,
    Par le fait même de m’indiquer d’aller à Samba pour gouter des brochettes de viande d’âne, tu ne fait que confirmer ma réflexion en voulant me contredire. Pour des raisons zootechniques, l’âne n’est pas un animal de boucherie en première intention. Tout comme le cheval, il va à l’abattoir en fin de carrière comme animal de trait (charrues, charrettes, etc.). Vouloir que "que les autorités en stimulent et organisent la production" pour la peau et la viande serait encore une des fausses bonnes idées qui font rêver qui conduisent à des fiasco. Il y aurait déjà tellement de choses à faire pour moderniser et rationaliser nos élevages plus conventionnels (bœufs, moutons, chèvres, volailles, etc.) pour en améliorer les productions (quantités viande à offrir aux burkinabé et au marché extérieur) et les productivités (poids carcasse, lait produit par vache...).
    Là où je serais d’accord, c’est qu’il faudrait impérativement faire un travail pour les ânes et chevaux (alimentation, reproduction, sélection...), pas pour les manger en première intention mais comme force de travail pour le monde rural (ânes) ou comme animaux d’agrément (cheval, qui est d’ailleurs l’emblème de ce pays). Sinon ces espèces vont lentement mais surement disparaître de ce pays.

  • Le 16 juillet 2016 à 00:15 En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Les Autorités doivent prendre une décision ferme. Au delà de ce chiffre de 45 000 ânes abattus en 60 mois, l’axe routier Manga-Zabré-Ziou-Guélwongo frontière du Ghana vois passé chaque jour une centaine d’ânes en direction du Ghana ce qui donne au bas mot (100 ânes x 365 jours = 36 500 ânes en plus au minimun je dis bien.Si aucune action vigoureuse n’est prise c’est la couche vulnérable de notre population qui sera durement touché de manière irréversible quand on sais que ce sont les pauvres paysans qui se servent plus de ces ânes comme moyen de production.

  • Le 16 juillet 2016 à 11:13, par le vent En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    C est incroyable ce qui se passe. L ane qui a toujours aide l homme a faire ses travaux. Voici le sort qui lui est reserve aujordhui

  • Le 16 juillet 2016 à 11:26, par ka En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Depuis la nuit des temps, l’âne et le cheval ont toujours été dans la culture des Burkinabé comme une richesse et un support, surtout des compagnons, comme les chameaux dans les pays arabes, les chiens et chats dans les pays Européens qui sont vu plus que quelques êtres humains. Sans les ânes, de la haute Volta au Burkina, n’aura aucun transport en commun que les vieux vélos Anglais venu du Ghana, et qui ne pouvaient tout transporter. Les teinturiers de Têma dans la région de Kongoussi, vous maudiront pour le massacre des ânes qui étaient autrefois, des vrais camions de transport pour acheminer leurs produits de teinturerie à travers tout le pays, même au-delà de nos frontières. Les ânes commencent à être une espèce en voie de disparition, comme nos lions, disons tous les animaux de nos forêts qui étaient sa vraie richesse. Ici dans quelques années, nos petits enfants iront dans des zoos de l’inde ou en Europe, et payer pour connaître qu’est-ce que c’est un âne, ou un tigre. Chers sœurs et frères, luttons dans la pauvreté pour conserver nos maigres richesses qui sont aussi nos ânes, nos lions, qui sont un patrimoine en or pour le continent Africain.

  • Le 16 juillet 2016 à 11:31, par Le Mal causeur En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    C’est un crime contre la nature ! « UN PAYS CIVILISE SE RECONNAIT COMMENT IL TRAITE SES ANIMAUX ET SES ARBRES (SA NATURE) »
    Ce n’est pas surprenant car mon pays n’a plus de spécialiste pour les animaux de compagnie depuis le départ du Dr So à Dakar.
    Mr So, j’espère qu’étant à Dakar vous pourrez sauver mes chers ânes et consorts ? Le vautour est en disparition et l’âne va suivre ensuite ça sera le cheval symbole des armoiries du Faso.

  • Le 16 juillet 2016 à 11:50, par Woubinè En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Le gouvernement doit être ferme dans sa décision au sujet des ânes. Ce sont les couches vulnérables paysannes qui utilisent ces ânes dans la recherche de leur pitance.

    Sur l’axe routier Manga-Gonbousgou-Zabré-Ziou-Guélwongo-frontière du Ghana, chaque jour que Dieu fait ce sont des troupeaux par centaines qui sont convoyé à pieds vers le Ghana.
    A ce chiffre de 45000 ânes abattus en 6 mois il faudrait ajouter ce chiffre minimal de 36 500 ânes par an (365 jours x 100 ânes par jour convoyés).
    Chers gouvernants, déclarez cette espèce animale comme protégée au Burkina.
    Leur protection est la protection de la couche vulnérable de paysans qui s’en serve comme moyen économique.

  • Le 16 juillet 2016 à 12:23, par Zida En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    J’ai mal quand je pense que j’ai risqué ma vie pour chasser le dictateur assassin corrompu pour le changement et que mon pays va mal

  • Le 16 juillet 2016 à 14:57, par Moi aussi En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Pour connaître le degré de civilisation, d’humanisme et de progrès d’une société, il faut voir comment il traite ses animaux domestiques.
    Dans certains pays, un animal réputé animal de compagnie, est interdit d’abattage et de consommation. Parmi eux, les chevaux, les chiens, les chats et probablement les ânes s’ils existent dans ces pays.
    Regardez comment certains traitent leurs chiens et leurs ânes ici ? On les voit squelettiques, couverts de tiques et de plaies graves. Certains portant une plaie au pied qui n’est jamais soignée qui les fait souffrir quand ils sont obligés de marcher.
    Qui doit donner le la ? Les dirigeants naturellement pour moult raisons. Or, les nôtres sont pauvres d’esprit comme nous. Je le dis et répète, ils ne sont pas mieux que nous. Ils n’ont rien de plus que nous à part les milliards qu’ils nous ont volés. Concernant l’intelligence et le patriotisme, nous n’avons rien à leur envier. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Ailleurs, ils ne seraient même pas acceptés sur la liste des municipalités de 100 âmes.

    Certes, d’aucuns diront que nous avons des humains qui ne sont pas mieux traités et que le problème des animaux est le dernier de leurs soucis. Pourtant, il faut une loi pour règlementer ça.
    En France par exemple, il y a des SDF 12 mois sur 12 dans l’année, des sans-emplois, des sans-abris qui vivent sous les ponts, etc. mais les Sociétés Protectrices des Animaux (SPA) existent pour recueillir les animaux abandonnés par leur maîtres ou simplement perdus.
    Ils ont légiféré sur certaines questions relatives à ces animaux (la consommation, l’abattage, le traitement à domicile). Et certaines organisations qui jugent que c’est insuffisant acculent encore et encore les pouvoirs publics pour obtenir davantage. C’est le cas de Brigitte Bardot avec sa fondation.
    Pour connaître le degré de civilisation, d’humanisme et de progrès d’une société, il faut voir comment il traite ses animaux domestiques.

  • Le 4 août 2016 à 12:25, par Colette Pince En réponse à : A l’abattoir d’ânes de Balolé, « même les ânesses en gestation sont abattues »

    Notre humanité (?) a grand besoin de cultiver sensibilité et empathie. Tout est lié. En respectant les animaux, les êtres humains ont des chances d’être mieux respectés eux-mêmes. Le chantier est à mettre en oeuvre maintenant !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique