Economie : Bolloré Africa logistics devient Bolloré transports & logistics
La compagnie Bolloré Africa logistics a changé de nom pour devenir Bolloré transports & logistics. Cette innovation vient du nouveau président du Groupe Bolloré, Cyrille Bolloré. La cérémonie de lancement de la nouvelle marque a eu lieu jeudi 30 juin 2016.
Entreprise au chiffre d’affaires de 10,824 Milliards d’euros en 2015, Bolloré transports & logistics fait partie du top 10 des entreprises mondiales d’après Lassina Diawara, Président du conseil d’administration (PCA). Ce changement de marque constitue une globalisation à l’échelle mondiale des actions du Groupe Bolloré.
L’ambition qui se cache derrière est d’entrer dans le top 5 des entreprises mondiales. Aux dires de M. Diawara, « c’est une globalisation qui nous permettra de vendre une seule marque, et de donner une plus grande visibilité de nos actions pour qu’on ne passe pas d’une société à une autre entre l’Afrique et l’Asie par exemple. »
Selon le Directeur pays, Seydou Diakité, c’est « une façon d’avoir un meilleur contrôle, une meilleure productivité, créer les conditions d’une meilleure synergie capable de pousser le développement de Bolloré en regroupant l’ensemble des activités. » Ce changement est donc censé apporter une mise en commun des activités et ressources (financières, humaines, matériel d’exploitation…) sous un même label.
Pour le Burkina, M. Diakité estime que cette innovation au sein du groupe va contribuer au développement de nombreux secteurs tels que l’énergie à travers un accompagnement de la nationale des hydrocarbures en capacités d’entreposage. Autre secteur touché, celui de la communication à travers Havas médias. A ce propos, Seydou Diakité a promis une amélioration prochaine des infrastructures de spectacle au Burkina Faso, notamment en termes de salles de cinéma.
« Nous travaillons à redéployer l’ensemble de notre personnel pour créer les conditions pour que cette nouvelle synergie apporte davantage de richesse au Burkina parce que nous sommes des créateurs de richesse et de revenus pour l’Etat », conclut le Directeur pays de Bolloré.
Présent dans 155 pays dont 50 en Afrique où elle travaille avec 24 000 collaborateurs, le groupe Bolloré mène trois principales activités. Ce sont la communication avec Havas, le stockage d’électricité avec Blue solutions et le transport et la logistique à travers Bolloré transports et logistics. Cette dernière activité regroupe quatre métiers : Bolloré Ports, Bolloré Logistics, Bolloré Railways et Bolloré Synergie.
Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 5 juillet 2016 à 13:27, par EBENEZER En réponse à : Economie : Bolloré Africa logistics devient Bolloré transports & logistics
Les "trains passagers" (léger, gazelle, antilope) vont-ils aussi revenir ?
Vivement le "train léger" pour promouvoir le tourisme en permettant aux passagers de s’arrêter à toutes les gares ferroviaires même dites secondaires.
Mais comme toute entreprise doit générer des bénéfices à vous de .....
Sociétés africaines de transports à vos marques si.....
2. Le 5 juillet 2016 à 16:08 En réponse à : Economie : Bolloré Africa logistics devient Bolloré transports & logistics
Il ne faut pas rêver. Pour un développement de l’Afrique de l’Ouest, il faut des trains passagers et marchandises. Un passager devrait être à mesure de traverser le BF d’Est en Ouest en une journée, habiter à Koudougou et venir travailler à Ouaga tous les jours de la semaine. Oui, abandonner les routes pour le transport des marchandises par les rails des ports de Cotonou, ou de lLomé, ou de Tamalé ou encore d’Abidjan pour Ouaga, Bamako. Et la les couloirs pour les rails, il faut d’ores et déjà le prévoir et commencer à préparer les esprits pour le passage des trains. J’ai fait un post sur la construction de l’échangeur pour dire que le BF devrait trouver une solution pour indemniser et recaser les habitants qui sont sur les emprises des routes, etc. sans trop de problèmes.
3. Le 6 juillet 2016 à 19:50, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Economie : Bolloré Africa logistics devient Bolloré transports & logistics
Mes amis, n’en voulons pas aux autres : La France fait ce qui l’arrange, c’est à dire réaliser des échanges commerciaux avec la balance en sa faveur. Bolloré fait son métier, qui est de faire de l’argent. Comme disent les managers, il maximise son profit en minimisant ses charges. Et laissez aussi tranquille nos compatriotes qui travaillent pour eux. Ils ne font que gagner leur vie en vendant leurs compétences, et eux au moins le font ici et pas à l’étranger.
Arrêtons donc de vouloir que l’un ou l’autre développe le Burkina à la place des burkinabè, ce n’est ni leur but, ni leur rôle. Interpellons plutôt nos dirigeants, qui se sont fait élire pour nous développer, et qui font le contraire de ce qu’il faut pour notre développement : Accorder des monopoles et des concentrations au lieu de favoriser la concurrence ; céder le secteur stratégique du désenclavement à des intérêts étrangers alors que nous sommes un pays enclavé ; Permettre le contournement de l’impôt et la fuite des capitaux alors que nous en avons cruellement besoin.
A défaut donc de voir la couleur des bénéfices réalisés ou des impôts qu’ils auraient du payer, à défaut de les voir investir pour développer les infrastructures, contentons-nous donc des emplois crées pour nos ressortissants, et félicitons-nous que tous ne soient pas relégués dans les emplois subalternes. En attendant des dirigeants plus éclairés et/ou plus patriotes...