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RIARC : Le Burkina accueillera la 4e Conférence en 2007

Publié le jeudi 12 mai 2005 à 08h15min

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Photo de famille avec quelques délégations. Maputo, la capitale du Mozambique a accueilli du 3 au 5 mai 2005 la Conférence du Réseau des instances africaines de régulation de la communication. L’Afrique du Sud a cédé le fauteuil de la présidence au Mozambique pour diriger le RIARC pendant deux ans et le Burkina Faso a été élu pour l’exercice biannuel 2007- 2009.

C’est autour du thème "Régulation effective des contenus de la communication sociale dans le contexte de la convergence technologique" que les participants venus d’une trentaine de pays ont discuté au Centre de conférences Joaquim Chissano.

Des débats très nourris qui ont été alimentés par une dizaine de communications dont on peut retenir entre autres sujets :

- "Régulation et promotion de la liberté des médias en Afrique" ;

- "Régulation des médias et protection des droits des enfants et des adolescents", présenté par le président Luc Adolphe Tiao ;

- "Implications culturelles de la convergence et expériences de régulation dans un environnement de convergence" ;

- "Implications de la convergence et de la digitalisation dans le spectre des fréquences".

Les réflexions ont permis aux participants de réaffirmer l’impérieuse nécessité pour les instances de régulation de garantir la liberté et le pluralisme d’opinions. Ils ont enfin recommandé l’harmonisation des législations et le renforcement de la solidarité au sein du RIARC et une plus grande visibilité de la structure au plan international.

Le deuxième point focal de cette troisième conférence a été la session des présidents. Ceux-ci ont examiné le rapport d’activités du secrétariat exécutif assuré par la HAAC du Bénin.

Les présidents se sont également penchés sur le rapport financier, le plan stratégique 2005-2007

et adopté la version modifiée de la convention portant création du RIARC.

Après l’examen de tous ces textes, Mme Julietta Langa, du Conseil supérieur de la communication sociale du Mozambique, a été désignée par ses pairs pour succéder à M. Mandla Langa de l’ICASA d’Afrique du Sud. Elle devra conduire pendant deux ans les destinées du RIARC qui a enregistré à cette conférence l’adhésion de la République du Congo, de la République démocratique du Congo, du Royaume du Maroc, du Rwanda, du Zimbabwe et du Swaziland.

En outre, et selon les textes de l’organisation, un pays membre devra être élu d’ores et déjà pour présider le RIARC pour l’exercice 2007-2009. C’est ainsi qu’a l’unanimité le Burkina Faso a été choisi. Une marque d’estime et de confiance que M. Luc Adolphe Tiao a saluée. Il a promis que le CSI et son pays ne ménageront aucun effort

pour apporter une touche particulière au rayonnement du RIARC. Aussi, a-t-il invité ses collègues à oeuvrer ensemble, afin qu’au-delà des barrières linguistiques (anglais, français, portugais), le réseau vive et s’affirme en tant qu’entité panafricaine. C’est du reste sur cette note d’espoir que les participants ont quitté Maputo, une ville qui compte près de deux millions d’habitants. A l’instar d’autres capitales africaines, elle se construit, mais avec cette particularité de ressembler fortement à une ville occidentale nantie de belles et nombreuses infrastructures.

La capitale mozambicaine qui baigne pratiquement dans l’océan indien se laisse admirer avec son relief très accidenté. Une belle cité mais qui, contrairement à la plupart des autres villes du continent, montre des inégalités très profondes entre riches et pauvres.

Dans ce sens, des défis se présentent au président de la République, M. Armando Guebuza, élu en février 2005. Il devra pouvoir compter avec l’autre moitié du ciel qui occupe une place de choix dans la société mozambicaine. La promotion de la femme, en tout cas, en ce qui concerne les citadines, est une réalité dans ce pays. C’est ce qu’affirment les "Maputoises" qui se plaisent à égrener les postes de responsabilité qu’occupent les femmes notamment la Primature, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Justice, le ministère du Travail, le ministère de la Femme et de la Promotion sociale.

Simon YAMEOGO
DCRP du CSI

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