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Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

Publié le dimanche 3 juillet 2016 à 23h30min

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Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

Comme une prémonition, j’interpellais tous les acteurs du social épris de justice, et notamment le nouveau Ministre de la Femme de la Solidarité Nationale et de la Famille dans les lignes du journal Le Quotidien n°1552 du samedi 16 au dimanche 17 janvier 2016, à un sursaut salutaire en osant rompre avec les mauvaises pratiques, afin d’inscrire leurs actions dans la dynamique du changement fermement attendu par les populations et les travailleurs.

Mais voilà qu’à seulement cinq mois de cette interpellation, les actes désapprouvés sont reproduits. En effet, pendant que les agents des ex-ministères de la femme et de l’action sociale s’évertuent à trouver les meilleures conditions pour une cohabitation harmonieuse et constructrice du service public, voilà que le climat de travail déjà troublé par la léthargie qui règne depuis la composition du nouveau gouvernement, se trouve empoisonné par des promotions problématiques.

Il faut dire que la situation de ce ministère n’est pas isolée. Les agents d’autres ministères comme celui de la culture, rencontrent des difficultés similaires, avec quelques exceptions qui rendent le cas de leurs confrères du Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, plus inquiétante et donne raison à leur contestation.
D’abord, pour comprendre cette grogne sociale, rappelons que la gestion publique provoque la soumission de l’administration à des règles et au respect d’une éthique professionnelle. Ainsi, les termes de l’Article 11(*) de la Charte africaine de la Fonction Publique du 5 Février 2001, et ceux du décret N°2003/266/PRES/PM/MFPRE du 27 mai 2003 portant normes d’élaboration des programmes et rapports d’activités des structures de l’administration de l’Etat, les structures administratives publiques doivent établir un programme d’activité assortis d’indicateurs et de critères de performance en début d’année. Aussi, le programme d’activité sert à évaluer l’efficacité et la productivité des services. C’est dire l’importance que revêt cet outil dans l’organisation et le fonctionnement des structures publiques.

Malheureusement, au septième mois de l’année 2016, le Ministère de la femme, de la solidarité et de la famille ne s’est pas encore doté d’un programme d’activité. Les agents se trouvent donc désemparés par l’absence de ce référentiel, et sont du même coup troublés à l’imagination de la subjectivité qui pourrait servir de base à l’évaluation de leur performance. Par ailleurs, il sera périlleux dans cette dynamique, que le ministère puisse rendre compte de sa gestion en fin d’année. Pourtant l’une des promesses du président Roch Kaboré, est d’institutionnaliser la culture de reddition de comptes des services publics.
Nonobstant ces considérations, quel professionnalisme une entité administrative fait-elle montre à travailler sans planification ?

Les conspuassions des agents trouvent également origines dans les récentes nominations en Conseil des ministres, qui semblent être des promotions non bâties sur les valeurs essentielles du service public, que sont le professionnalisme et l’éthique. Pourtant, la PARTIE IV de la Charte africaine citée plus haut, est sans ambivalence à ce propos : « les rapports de l’administration publique avec ses agents doivent reposer sur le mérite professionnel et le respect des droits humains. L’administration doit veiller à un déroulement de la carrière des agents publics favorisant le développement des ressources humaines, ainsi que leur épanouissement. ». Son article 15(**) précise les critères de référence des nominations et promotions des agents publics qui doivent être liées à la compétence et aux aptitudes professionnelles ; et l’article 18(***) ajoute que l’organisation et le fonctionnement de l’administration, ainsi que le style de management et la qualité de management des responsables doivent répondre aux besoins de réalisation personnelle des agents et développer chez eux le sens du leadership, de la responsabilité et de l’initiative.

Au regard donc de cet encadrement juridique, il y a lieu de s’interroger sur la légalité des nominations mises en cause et d’en appeler à l’arbitrage du Premier ministre, qui fort heureusement a affirmé lors de sa déclaration de politique générale à la nation, être viscéralement attaché à l’éthique et à la probité. Cet attachement nous conforte, puisque nous partageons la vision de S.E.M. Paul Kaba THIEBA selon laquelle : « l’efficacité de l’action gouvernementale se conjugue avec une administration qui garantit la justice sociale pour tous » : je le cite. Il se trouve d’ailleurs, que le Chef du gouvernement bénéficie du soutien du président du Faso, qui l’a instruit de mettre les Hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour la conduite des affaires de l’Etat. C’est justement en faisant le constat que notre pays connaît de graves problèmes de gouvernance, qu’il faille absolument résoudre dans l’objectif de garantir la justice sociale pour tous, que le candidat Roch a pris l’engagement à travers son projet de société, de réformer les institutions et moderniser l’administration. Pour ce faire, il a promis faire la promotion de la « méritocratie » dans les nominations au sein des structures administratives en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Alors, quelle solidarité gouvernementale le MFSNF fait-il savoir au Chef de l’Etat et au Premier Ministre, en nommant à des fonctions stratégiques des gens sans profil connu ou qui ont été épinglé par les services de contrôle de gestion ?

D’un autre point de vue, c’est un principe du droit administratif, que la poursuite de l’intérêt général fonde la nature et la puissance des moyens accordés et mis en œuvre par l’administration publique. C’est dire qu’il ne peut être opposé aux revendications des agents, l’alibi du pouvoir discrétionnaire ou de la règle de compétence du ministre. Car celui-ci est en effet primordiale, parce qu’il est à la base de tout l’édifice administratif et au-delà, de la démocratie. Alors, il faudra prouver le gain de l’administration publique en général et du MFSNF en particulier à travers la nomination d’un professeur d’histoire au poste de directeur régional, pendant que foisonnent l’expertise et la compétence du ressort de cette direction ?

En outre, les évolutions récentes de l’environnement politique et social, marquée par l’émergence de l’incivisme où la contestation de l’autorité de l’Etat, les agressions des enseignants, les attaques des brigades de gendarmerie, les actes de vandalismes de tout genre sont des signes qui sollicitent plus d’aptitudes aux managers des structures déconcentrées du MFSNF à la conception et à la coordination de programme d’éducation sociale efficace, a même de changer fondamentalement les mentalités pour l’instauration d’une véritable culture citoyenne.

Dans un tel contexte, où les outils et les méthodes ne suffisent plus pour faire face à la complexité et à l’incertitude des phénomènes sociaux, n’est-il pas paradoxal que l’on responsabilise des agents inaptes pour mettre en œuvre la politique du ministère au niveau régional ? Quel appui technique de tels responsables peuvent assurer aux autorités locales, sur des questions sensibles et urgentes ? Il y a même lieu de s’interroger sur le style de leadership et la stratégie managériale que de tels directeurs peuvent adopter aux niveaux central et déconcentré. Du reste, est-il judicieux de nommer des responsables à qui tous les agents diront ce qu’il faut faire, pendant qu’il est possible de nommer ceux qui aideront les agents à bien faire leur travail ?

A ce propos, rappelons qu’en management, une organisation n’est performante que lorsque l’idéal qu’elle poursuit vit dans ses membres et que s’y actualisent les talents de chacun. Alors, quel idéal auront des agents à travailler sous le joug d’un responsable qui ne peut techniquement les appuyer ? Du même coup, il faut s’interroger sur l’idéal que peut poursuivre un manager qui ne sait vers où et vers quoi conduire son équipe. J’aimerais comprendre que c’est ce modèle de gouvernance qui est la culture de l’élitisme qui nous a été promis, avec lequel notre administration va parvenir aux meilleurs résultats et être compétitif.

Enfin, le constat de la gestion actuelle du ministère me fait réaliser qu’il y a de la demi-mesure dans la rupture d’avec les pratiques contre lesquelles le peuple s’est insurgé les 30 et 31 octobre 2014. C’est pourquoi, une fois de plus, j’interpelle les autorités du Ministère de la femme, de la solidarité et de la famille à œuvrer pour le renforcement de la bonne gouvernance, de la démocratie et des valeurs républicaines.

« Plus rien ne sera jamais pareil », pourtant chacun trouve une excuse pour reproduire les erreurs d’antan. Personne ne veut faire preuve de bravoure pour rompre avec la mal gouvernance et sceller un véritable lien avec un nouveau contrat social, afin qu’aujourd’hui soit le grand jour. Et puis, il faut bien que le slogan prenne son sens et sa forme pour que les burkinabé retrouvent le gout de la vie et la confiance en leurs autorités. C’est maintenant ou jamais.

Il est souhaitable qu’une oreille attentive soit prêtée aux différentes alertes afin de remettre l’ensemble des acteurs à la tâche. Les erreurs doivent donc être corrigées. C’est là que nous contribuerons véritablement à l’ancrage de la bonne gouvernance politique et administrative du MFSNF.

R. Parfait Donald OUEDRAOGO
Elève Administrateur des affaires sociales

(*) Article 11 : Evaluation des services
L’évaluation de l’efficacité et de la productivité des services doit se fonder sur des objectifs et des programmes d’activités préalablement définis, assortis d’indicateurs et de critères de performance.
A cette fin, des mécanismes d’évaluation doivent être mis en place dans l’administration, de façon à procéder à l’évaluation périodique des prestations et services offerts au public.
Les résultats de ces évaluations doivent être diffusés, notamment à l’occasion de la publication des rapports annuels d’activités.

(**) Article 15 : Recrutements et promotions
Les recrutements, nominations et promotions des agents publics doivent obéir à des critères liés à leur compétence et à leurs aptitudes professionnelles et suivre des procédures transparentes et objectives assurant l’égalité des chances, les femmes, les handicapés, et les groupes particulièrement défavorisés.

(***) Article 18 : Motivation
L’organisation et le fonctionnement de l’administration, ainsi que le style de management et la qualité de management des responsables, doivent répondre aux besoins de réalisation personnelle des agents et développer chez eux le sens du leadership, de la responsabilité et de l’initiative.
L’administration doit favoriser le dialogue entre les agents et les responsables hiérarchiques, non seulement sur l’amélioration des conditions de travail, mais aussi sur les réformes à entreprendre.

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Vos commentaires

  • Le 4 juillet 2016 à 13:15, par gangobloh En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    c’est dans quel pays africain cette charte africaine est appliquée comme il se doit ? En fusionnant deux ministères , était il possible de satisfaire tout le monde (tous les agents) ? Que Dieu la sagesse et la patience d’attendre notre tour ou d’accepter que le bouffement change de mains. Que la volonté du Tout Puissant soit faite

  • Le 4 juillet 2016 à 13:16, par si En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    si ce qui est écrit est vrai Madame le ministre je pense qu’il y a problème. 6 mois dans un département ministériel sans un programme d’activité ça ne va pas et surtout pourquoi nommer un prof d’histoire qui n’est pas du domaine comme directeur régional pendant qu’il y a des agents formés à cet effet c’est dire que vous voulez pas la bonne marche du ministère voir du pays.

  • Le 4 juillet 2016 à 13:17, par SIDNABA En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Du verbiage creux sans lien véritable avec les nominations de personnes par Mme la Ministre en conseil des Ministre qui somme toutes sont des BURKINABE jugés compétents jusqu’à preuve du contraire. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas agent du département des Affaires Sociales ou bien parce qu’on est épinglé par un service de contrôle de gestion que l’on ne doit pas être nommé ou promu dans le nouveau ministère fusionné. Cela dépend de la gravité de la faute relevée qui peut être liée à plusieurs facteurs (mauvaise organisation, insuffisance de contrôle interne, absence de programmation comme vous le dite, etc.) Ton écrit décrit une jalousie mal cachée ou mal placée de personnes promues hors du département des affaires sociales auquel vous appartenez. Si tu es vraiment un élève Administrateur des affaires sociales, il faudrait vraiment bosser plus pour être au top du raisonnement logique. Pourquoi interpeler le PM et le PF qui ont tous avalisé ces nominations proposées par la Ministre en Conseil des Ministres ? Que cherchez vous en calomniant votre Ministre de Tutelle sur la place public alors que tu n’es même pas à l’œuvre ? Quittez dans ça mon frère et soyez fair play en attendant votre tour.

  • Le 4 juillet 2016 à 13:20 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Pour ce faire, il a promis faire la promotion de la « méritocratie » dans les nominations au sein des structures administratives en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
    Qui même connaît ce t HOMME là ?
    Diplôme ? Affichez les dans salons pour vous soulager.
    Compétence ? Est compétent celui qui rend la gratitude en guiros.
    Intégrité ? on est déjà tous Burkina c-à-d intègre
    Alors laissez-nous vivre en DG

  • Le 4 juillet 2016 à 13:39, par un citoyen En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Rien que du verbiage, les textes sont connus alors évite de nous les citer abondamment dites nous quels les actes récriminés. Quelles nominations qui ne respectent ces textes ? C’est ça qui devrait être le corps de votre dissertation car je sens que vote statut d’élève vous a poussé à vous limitez dans des débats théoriques alors qu’il s’agit de faits concrets qu’il est question. J’aurai été votre enseignant, voue n’aurai pas 05/20 avec une dissertation plate de la sorte. Du courage quand même, continuez à vous exercez mais de grâce laissé le Ministre travailler.

  • Le 4 juillet 2016 à 14:52, par yad’bila En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    je suis du ministère et je le connais bien. si vous voulez une boite où les responsables cadres se fouent des petits agents comme la nôtre vous n’en trouverez point. Demandez aux agents du CONASUR, ils vous diront qu’ils preférent une personne qui n’est pas de la boite pour les diriger. d’ailleur ces derniers ne protestent pas contre celui qu’on vient de nommer comme SP/conasur. La majeur partie des cadres du domaines qu’on nomme sont contre le developpement du domaine. chacun cherche un poste pour remplir ses poches et le reste on s’en fout ; ça ne marche plus. madame le ministre moi je vous soutiens. A ceux aussi qu’on a nommé, il faut bosser pour laver votre figure hien !!!!!!!.on ne va pas tolerer les ecarts inustifiés. sans rancune.

  • Le 4 juillet 2016 à 15:06, par kiakiakia En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Voilà pourquoi nos pays n’évolueront jamais. Vous vous fondez sur le seul fait qu’on a nommé un professeur de lycée dans un secteur ministériel traitant du social, du familial, de la promotion du genre féminin pour tirer la conclusion qu’il est incompétent. C’est ridicule. Regardez les profils des ministres en France et aux USA et vous ravalerez vos mots. Le social ce n’est pas qu’une question de gens formés seulement car chaque fois qu’il y a des sinistres ce sont parfois des analphabètes qui vous donnent des leçons de gestion comme on le voit dans le tollé de protestation des populations de Yagma avec cette vieille femme installée depuis 50 ans dans la zone mais que vous voulez "sinistrer" pour y installer un sinistré de l’inondation de 2009. Que dire sur la famille, la condition féminine ? Sont-ce l’apanage de spécialistes ? Quels spécialistes ?
    Quittez dans ça.... Jaloux là.

  • Le 4 juillet 2016 à 15:09 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    effectivement des ex DR et DP épinglés au cours des contrôles de l’inspection technique avait été de leur poste notamment quand ils étaient à Dédougou pour le DR et à Léo pour le DP. ils sont aujourd’hui nommés respectivement au centre-sud et au sud-ouest. Donc, il d’abord nettoyer en notre sein .

  • Le 4 juillet 2016 à 15:09 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    effectivement des ex DR et DP épinglés au cours des contrôles de l’inspection technique avait été de leur poste notamment quand ils étaient à Dédougou pour le DR et à Léo pour le DP. ils sont aujourd’hui nommés respectivement au centre-sud et au sud-ouest. Donc, il d’abord nettoyer en notre sein .

  • Le 4 juillet 2016 à 15:10 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    effectivement des ex DR et DP épinglés au cours des contrôles de l’inspection technique avait été de leur poste notamment quand ils étaient à Dédougou pour le DR et à Léo pour le DP. ils sont aujourd’hui nommés respectivement au centre-sud et au sud-ouest. Donc, il d’abord nettoyer en notre sein .

  • Le 4 juillet 2016 à 15:18 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    voici les nominations pas catholique.
    Madame Rachel BADOLO/KANDO, Mle 207 899 J, Professeur certifié d’histoire-géographie, 1èreclasse, 4ème échelon, nommée Secrétaire permanent du Conseil National de Lutte contre la Pratique de l’Excision (SP/CNLPE) ;
    Monsieur Yipenè Florent BAKOUAN, nommé Secrétaire Permanent du Conseil National de Secours d’Urgence (SP/CONASUR) ;
    Madame Maïmouna Pessanma-yiri OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 111 303 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, nommée Directrice Générale de l’Autonomisation Economique de la Femme ;
    Madame Azèta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 33 808 Z, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, nommée Directrice Régionale de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille du Nord.

    en plus il faut ajouter les DR du centre-sud et du sud-ouest du corps d’administrateurs qui ont été épinglés et démis de leur fonctions auparavant que madame vient de nommer.

  • Le 4 juillet 2016 à 15:22, par Cheikh En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Et voilà ! C’est maintenant qu’au Burkina tout le monde semble assis sur ses testicules. Tous les deux jours, il faut que chacun parle pour qu’on sache qu’il existe, qu’il a les yeux ouverts et qu’il comprend aussi le français. En tout cas jamais dans ce pays, on a vu comme aujourd’hui, employeurs et employés, parents et enfants, maîtres et apprentis, cavaliers et montures, bref gouvernants et gouvernés, se tirailler autant sur la responsabilité des prises de décision. Même au temps du CNR, cela ne se faisait pas. C’est à croire si à travers les promesses de démocratie naissante, prônées par les autorités, chacun ne se voit pas transformé en justicier d’un nouvel ordre, qui ne se trouve que dans sa tête. Mais se pourrait-il vraiment qu’il en soit systématiquement ainsi ? Non ! non ! Et absolument non ! Car le programme du gouvernement qui n’est pas celui de tout le monde, demeure et demeurera jusqu’à preuve du contraire, le seul cadre de référence valable et applicable.

  • Le 4 juillet 2016 à 15:31 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    voici les nominations pas catholique.
    Madame Rachel BADOLO/KANDO, Mle 207 899 J, Professeur certifié d’histoire-géographie, 1èreclasse, 4ème échelon, nommée Secrétaire permanent du Conseil National de Lutte contre la Pratique de l’Excision (SP/CNLPE) ;
    Monsieur Yipenè Florent BAKOUAN, nommé Secrétaire Permanent du Conseil National de Secours d’Urgence (SP/CONASUR) ;
    Madame Maïmouna Pessanma-yiri OUEDRAOGO/TRAORE, Mle 111 303 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, nommée Directrice Générale de l’Autonomisation Economique de la Femme ;
    Madame Azèta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 33 808 Z, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, nommée Directrice Régionale de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille du Nord.

    en plus il faut ajouter les DR du centre-sud et du sud-ouest du corps d’administrateurs qui ont été épinglés et démis de leur fonctions auparavant que madame vient de nommer.

  • Le 4 juillet 2016 à 16:12, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Le "problème" qui se pose dans ce ministère est aussi posé dans plusieurs autres, et depuis des décennies. C’est seulement qu’il a pris plus de proportion avec le plus grand partage de l’information et l’avènement de l’insurrection populaire.

    En résumé, faut-il être exclusivement un spécialiste d’un domaine donné, ou un cadre d’un ministère donné, pour y être nommé et même simplement y travailler comme les autres ? Car c’est bien dans cette logique que les fonctionnaires sont en train de vouloir lancer notre pays. La réponse est clairement non, et il faut le dire.

    Ainsi, les CASU et assimilés ont réclamé de diriger exclusivement les établissements secondaires et les intendances, refusant aux autres jusqu’au droit de faire "leurs" concours. Les financiers demandent que les autres acteurs comme les informaticiens et les secrétaires soient exclus du "fond commun" pour le laisser aux seuls "vrais" financiers. Les travailleurs sociaux et travailleurs culturels exigent que seuls les membres de leur corps soient nommés aux postes de leurs ministères. Cette logique d’exclusion est d’autant plus dangereuse que les premiers responsables semblent hésiter à dire clairement aux gens que l’état et la société ne peuvent pas être "compartimentés" de la sorte !

    La police a besoin de médecins, d’ingénieurs et de d’informaticiens. L’enseignement a besoin de gestionnaires et de statisticiens. Avant que le Burkina ne se dote d’écoles et de recrutements conséquents, la culture et l’action sociale ont longtemps été dirigés, et bien dirigés, par des enseignants. D’ailleurs, le "meilleur ministre de la culture du monde", sélectionné pour le gouvernement mondial idéal, a été Mahamoudou Ouédraogo, journaliste de formation. Notre meilleur ministre du monde du travail et de l’action sociale a été Jérôme Bougouma, professeur de droit.

    Même aux postes nominatifs, par définition politiques, on voudrait la aussi y mettre des "conditions" strictement corporatistes, comme le montrent les critiques envers les ministres nommés aux affaires étrangères, à l’économie numérique ou à la solidarité nationale, accusés de ne pas être "de la maison" ou des "techniciens du domaine". Comme si un gouvernement de "technocrates" était l’idéal démocratique à atteindre ! Qui se rappelle de la formation de Angela Merkel (physicienne atomique) ou de celle de François Hollande (juriste) ? Qui se rappelle que Pierre Bérégovoy, un des meilleurs ministres des finances de la France, ministre de la défense puis premier ministre n’avait que le CEP et le CAP comme diplômes ? Se rappellent-ils que Michelle Alliot-Marie, femme et juriste de formation, a été l’un des meilleurs ministres de la défense en France ? Connaissent-ils la formation de Barack Obama (travailleur social) ou de Hilary Clinton (avocate) ? Savent-ils quel diplôme a Bachar Al-Assad (dentiste) ou Mahmoud Abbas (historien), ou son prédécesseur Yasser Arafat (ingénieur en génie civil) ? Plus près de nous, savent-ils quel était le premier métier de Jean-pierre Guingané, ou de Juliette Bonkoungou, ou quel était celui de Maurice Yaméogo ?

    Bref, il faut qu’on dise aux gens clairement que les revendications sont fondées quand elles concernent leurs conditions de travail, mais que cette histoire de "parquer" les gens selon les études et diplômes ne marche nulle part et ne va certainement pas marcher au Faso !

  • Le 4 juillet 2016 à 16:25, par Minnayi En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Pourtant tout ce qui a été dit est vrai. Quelle logique y a t-il à nommer des enseignants d’histoire-géographie en lieu et place de cadres du MFSNF formés à cet effet. J’espère qu’on pourra aussi voir corps nommés censeurs, proviseurs de lycées ou DR de l’enseignement.

    Allons seulement c’est le Burkina nouveau des RSS.

  • Le 4 juillet 2016 à 16:38 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    INTERNAUTE 10. TU VOLE BAS. AS-TU DÉJÀ VU UN DR DE LA POLICE AUTRE QU’UN POLICIER ? IL EN EST AINSI DE LA SANTÉ, DE L’ÉDUCATION, MÊME DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE COMME LES PRÉFETS DEMEURENT LEURS PROPRIÉTÉ. JE SUIS SUR QUE GRÂCE AU POLITIQUE TU RÊVES ET TU ESPÈRES ÊTRE NOMME UN JOUR DANS CES POSTES TECHNIQUES.

  • Le 4 juillet 2016 à 16:57, par nous aussi En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Jepouse les propos de Mr Sanou,en ce sens que sous la transition ,des travailleurs dune societe dEtat ont fait part de leur indignation sur le fasonet les cas des nominations fantaisistes et en christ au sein de la sonabhy,plombant de fait latmosphere au travail,et pressé que ces travailleurs honnetes etaient den finir avec les nominations tronqués,et attendre le nouveau prsident elu democratiquement pour en finir avec ces cas et retablir la justice mais mal ,nous a pris que ce gouvernement ait adopte un passivisme sans pareil pour juste mettre les gens quil faut a leur place,et donnant sans l dire un cheque en blanc a ces monarques zelés tout pouvoir de continuer dans la mauvaise gouvernance.Je me demande reelement ce que le nouveau pouvoir attend pr mettre de lordre,a moins quil ait des non dits,et dans ce cas tout finira par se savoir ds ce pays d savane

  • Le 4 juillet 2016 à 17:23, par Amadoum En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : LA COMPETENCE EST IMPORTANTE !S’il

    S’il y a des nominations qui peuvent souffrir un degre de subjectivite, tels ceux de Secretaitre General ou Directeur de Cabinet d’un ministere, il y en a qui doivent etre basees sur des criteres purement objectifs ; sont de celles la le Directeur Regional. Cette derniere requiert de la competence dans le domaine en question. Des nominations a ces postes dont les occupants doivent etre sur le terrain pour constater, evaluer, et corriger trimestriellement, mensuellement, voire quotidiennement certaines actions de leurs collaborateurs, ne doivent pas relever du ministre seul. Il est vrai que bon nombre de personnes ont une connaissance rudiemntaire dans plusieurs domaines, mais nommer une personne dans un domaine technique precis, qui n’est pas le notre, nous depasse tous. Meme le bon sens a ses limites !

    Ceux qui s’attaquent a M. Ouedraogo ne rendent pas vraiment service a la ministre. Elle ferait mieux de reviser sa position et mettre des personnes qui peuvent faire le travail.
    Au- dela des 6 mois, les degats pourraient etre beaucoup plus serieux.

  • Le 4 juillet 2016 à 19:10, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Internaute 15 (Minnayi) : Il faut savoir qu’appartenir à un corps et assumer une responsabilité sont deux choses bien différentes. Et qu’un "spécialiste" de niveau BEPC ou BAC peut se voir préférer une personne issue d’un autre corps de niveau BAC+5. Car à partir d’un certain niveau, on a appris à apprendre et on s’adapte. Or certains ministères et corps manquent tellement de compétences que ce sont les agents de catégorie B qui occupent les postes de directeurs provinciaux et régionaux. Sans compter que les hauts postes sont destinés à réaliser un programme politique, et qu’il faut donc un minimum d’adhésion à ce programme, ce qui suppose une certaine confiance dans les hommes.

    Actuellement, tout le monde trouve logique qu’un médecin soit nommé DR de la santé. Or, la formation du médecin n’intègre ni la gestion administrative, financière, logistique, ni celle des ressources humaines qui sont cependant les taches principales de ce poste. A part donc peut être la connaissance du milieu médical, rien ne le distingue d’un enseignant qui serait nommé à ce poste et tous deux apprennent "sur le tas" leur nouveau métier de gestionnaire. Un administrateur civil à un poste de directeur régional de la santé aurait même moins de choses à apprendre que le médecin ! Sans compter que certains se demandent si c’est raisonnable de transformer un médecin en administrateur alors qu’on en manque cruellement.

    Dans les nominations récentes, les gens ne voient que ceux issus d’un autre corps. Par exemple, tout le monde trouve normal qu’un professeur de collège (A2) soit nommé par le même conseil DR ou DP de l’enseignement. Or, il ne connait absolument rien au fonctionnement du primaire qui représente 80% de l’effectif des agents qui seront sous sa responsabilité, malgré qu’il soit lui aussi enseignant, n’a pas de formation en gestion ni rédaction administrative ou des ressource humaines. Pire, il risque d’avoir sous sa responsabilité des professeurs de lycée (A1) et des inspecteurs du secondaire (P), supposés être ses supérieurs .Mais on sait qu’avec son niveau, il s’adaptera très vite à tout cela. C’est aussi pourquoi depuis le colon, on a accepté que la fonction prime le grade. C’est cette logique qui fait que le préfet, en catégorie B, vise administrativement les documents des fonctionnaires de catégorie A de son ressort territorial.

    Pour prendre les exemples que vous avez cités, le ministère de la santé a eu comme ministres un sociologue (BAC+3 s’il vous plait), un gestionnaire, un géologue. Celui de l’enseignement a eu comme ministres des professeurs de lycées (qui coiffaient donc les profs d’université), un diplomate, un gestionnaire. Le ministère de la femme a longtemps été dirigé par un maitre d’EPS. Et pourtant, personne ne s’est plaint (et ne se plaint toujours) de la façon dont ils ont géré. Un administrateur civil a battu le record de durée au poste de SG (y a-t-il poste plus "technique" ?) de l’enseignement secondaire et supérieur, et a même été rappelé après son départ et remplacement par un ’technicien" qui a déçu. Mieux, c’est généralement les "techniciens" sans charisme, sans volonté politique ferme, nommés dans leurs propres ministères qui ont eu le plus de problèmes.

    Pendant que vous tirez sur les "pauvres" nouveaux nommés, des militaires, enseignants et gestionnaires nommés depuis Blaise Compaoré sont toujours en poste comme ambassadeurs, des enseignants toujours préfets, des policiers ou militaires toujours gouverneurs ou hauts commissaires. Il y en a même dans les nouvelles nominations sans que cela semble déranger quelqu’un. Pour respecter votre "exclusivité", il faudrait donc révoquer environs 30% des postes de la haute administration. Ce n’est pas raisonnable, surtout si les gens donnent satisfaction. L’appartenance à un corps n’a jamais été un critère de compétence ni de confiance !

    Toute cette confusion découle en partie de l’insurrection, de sorte que tout le monde croit avoir son mot à dire sur comment l’état doit fonctionner. Or si on veut suivre votre logique l’état ne fonctionnera plus du tout. Sachez qu’un peu partout dans le monde, à partir d’une certaine catégorie, on peut être nommé à pratiquement tous les postes, même si chaque poste fait l’objet d’une description de profil minimum. En France, la porte d’entrée de la haute administration est l’ENA, ou on recrute littéraires, scientifiques, économistes, juristes, ingénieurs, et d’où l’on sort après une courte formation apte à servir à TOUS les postes de l’administration. C’est ainsi que Michel Sapin avec une Licence d’histoire et un DEA en géographie, en est sorti pour être nommé ministre des finances. L’actuelle ministre de la santé Marisol Touraine n’est même pas passée par l’ENA et est économiste de formation ! Et personne ne remet en cause leur nomination ou leur compétence ! Alors sachons raison garder et ne détruisons pas notre pays avec des doctrines sectaires et contre-productives...

  • Le 4 juillet 2016 à 23:38, par marco En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    bien vu Donald.Maias faut-il que ns aussi apprenons a ns regarder sincèremen dans un miroir commun.combien de ministr st vennus faire leurs pagailles dans ce ministèr et partir ?un proverb moré dit que le varan ressembl à son trou.ces ministr ont tjrs trouvé un terreau fertile à leurs hysteries.ns pseudo cadres sont plutot préoccupé par la chaise musicale des mercredi qu.ils sont prêts à vendr leurs ames au diable.on a l.impression que ya des pseudo cadr qui pensen que sur leur diplomes c.est écrit directeur.tu vu au sit ing ?par leur intérèt égoiste ils se cachent et évitent de joindr à cett qui doit un instinct de survie de ntre metier.c.est dans les couloirs et dans leurs bureau qu.on les entend.ils ne veulent pas s.afficher au risque d.ètre éjecté.c.est au syndicat et autres de se battre contre les allogènes afin qu.eux,on les confirme.de passage je félecite le syntas et tous ces honnetes TS et tous les agent de ex ministèr de la femme qui sont sur le front de ce combat noble.

  • Le 5 juillet 2016 à 02:55, par papy En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Internaute 14, tu perds ton temps avec ses aigris. Ils ne comprendront jamais rien de ce que tu viens d’écrire. Passent leur temps à faire du n’importe quoi dans la ville même à 10h il ya des fonctionnaires dans les rues de ouagadougou. Et avec tout cela, ils veulent qu ’on les nomme. Hummm, le gouvernement est trop gentil, que ceux qui se disent compétents qu’ils aillent se faire voir ailleurs. On se connaît ici, ceux même qui crient par ci, par là savent très bien comment ils ont atterri dans ce ministère.

  • Le 5 juillet 2016 à 06:58, par Soyons sérieux En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Soyons séreux parfois dans nos débats. Il m’a tt l’air que certaines personnes sont tellement aigris dans ce pays qu’elles sont prètes à injurieux tte réflexion menée par une tierce ! Frère Donald a posé un réel problème de la vitalité de nos institutions et particulièrement celle du ministère de la femme. En effet, loin de lui l’idée de se fermer en s’auto suffisance. Mais de ténir compte de la spécificité de certaines postes de responsabilités. Oui ! tt le monde peut être promus partt j’en conviens avec certains mais, que cela soient généralisés dans ts les secteurs. Ainsi des travailleurs sociaux seront désormais nommés aux poste d’économiste, de journalisme, de directeur de lycées et collèges et pourquoi pas à la santé et autres. Nous attendons de voir la tambouille que cela va créer. Le mal du Burkina Faso réside dans le fait que ce qui est mauvais est bon pour les autres. ! Soyons parfois tolérant et juste aucun ministère n’est un laboratoire d’essai !

  • Le 5 juillet 2016 à 07:06, par kabore En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    vous commencez à nous fatiguer avec vos futilités de revendications,de chartes et autres...
    on parle de quel pays là ? pays pauvre et enclavé comme ça là ?dans tous les pays voisins,c’est le calme et vous c’est votre gueule on attend tout temps.le président doit être un vrai président africain sinon avec des imbécils qui pensent qu’à cause de l’insurrection un président doit accepter tout ce qu’ils veulent ne pourra pas gouverner.c’est les pauvres qui n’ont même pas de salaires qui ont marché et beaucoup sont mort pour ça.vous autres,profiteurs des biens publiques,fermez la car trop c’est trop.ceux qui ont du boulot et qui ne veulent pas travailler parce que le salaire est peu,qu’ils degagent et laisser la place aux autres qui en ont besoin.si vous voulez que tout soit parfait,venez travailler en europe ou en amerique dans les pays developpés car eux,ils ont les moyens pour.que le gouvernement soit ferme avec ces gens qui nous empoisonnent toujours la vie avec des révendications par-ci,par-là.

  • Le 5 juillet 2016 à 07:24, par LE PAUVRE En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    MES AMIS C’EST UNE DAME SANS COMPÉTENCE SI VOUS LA LAISSEZ AU SEIN DE VOTRE MINISTÈRE VOUS ÊTES FOUTUS A JAMAIS CAR ELLE NE VA PAS ORGANISER CE DÉPARTEMENT MINISTÉRIEL AU CONTRAIRE C’EST RUINE. J’INVITE NOS CAMARADES DES DIFFÉRENTS D’ÊTRE PRATIQUES ET CATÉGORIQUES SINON PERSONNE NE VA VENIR VOUS AIDEZ SI VOUS N’IMPORTE QUI VENIR SE METTRE DEVANT DES CHOSES PUBLIQUES.

  • Le 5 juillet 2016 à 07:54 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    au lieu de passer votre temps à dire qu un tel, n’est pas du corps par conséquent il ne peut pas être nommé je propose que qui prétendent être compétent et du corps écrivent de bon programmes et projets et les soumettre à madame le ministre. elle les nommerait pour piloter les dits projets ou programmes. pour le reste ; ce n’est pas saint ça sent

  • Le 5 juillet 2016 à 09:08 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    internaute 19, les DR de la santé sont des médecins de santé publique et non des médecins tout simple. ils ont gagné un test et allé se formé au bénin. ne mélange pas les choses. a l’action aucun DP n’est B. De plus on a plus de 500 cadres pour combien de postes. tout ce que vous dites est un faux débats

  • Le 5 juillet 2016 à 09:19, par aka1 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Vous qui étiez là contre l’évaluation des travailleurs pour leur avancement et autre promotion ! Aujourd’hui vous demandez un programme d’activités (en d’autres temps je vous l’aurait concédé !) pour bien travailler et être évalué objectivement ! Comme on peut être malhonnête et opportuniste ! Malheureusement c’est ça aussi le Burkina !
    Madame le ministre, du courage à vous . Y en a qui ne savent même pas ce que c’est qu’une lettre de mission ! Ces jérémiades ne feront que vous grandir. PRENEZ LES COMME UN DEFI ET VOUS SEREZ L’UN DES MEILLEURS MINISTRES DE CE GOUVERNEMENT. Vous, vous allez rendre des comptes à qui vous savez. Dites à ces grognons qu’en attendant ils doivent vous rendre compte de l’exécution des taches qui leurs seront confiées.
    Je demande au gouvernement de rester solidaire pour ne plus retomber dans ces erreurs qui consistaient à disgracier les collègues dont on a pas été le parrain !...
    Burkinabè, avançons, svp !

  • Le 5 juillet 2016 à 10:21, par Loin des yeux près du coeur En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Bravo Donlad. J’invite les agents du Ministère à taire leurs petites divergences pour s’unir et défendre leurs intérêts, pas forcément matériels. C’est une question de dignité de corps. Accepter la situation par intérêt égoïste ne vous amène nulle part car, vous n’avez pas de garantie qu’un jour, vous ne serez pas la victime. Que tous ceux qui s’y complaisaient par le passer deviennent vos conseillers, eux qui doivent maintenant regretter. la vraie garantie c’est le respect des principes. Alors par votre unité, contraignez ce gouvernement à respecter les principes qui gouvernent l’Etat de droit et la bonne gestion du personnel au sein de votre ministère. Rappelez-vous de ce dicton populaire : "si vous présentez le visage d’un singe, les chiens vous feront leur proie".
    Courage à ceux qui luttent.

  • Le 5 juillet 2016 à 10:32 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    S’il vous plait cesser de vous insulter sur le net. Laissez chacun développer son argumentaire, pourquoi ne voulons-nous pas la contradiction ?
    Argumenter, ce n’est pas insulté. De grâce, chers frères, les insultes c’est l’arme des faibles. Faites-vous entendre en écrivant et en argumentant sans injures. Ce sont nos différences qui nous font progresser, pourquoi ne pas accepter que je réfléchisse différemment que toi. Lisez les livres de la sagesse, ça vous adoucira peut-être.

  • Le 5 juillet 2016 à 12:32 En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Normal d’avoir le temps pour écrire des sottises quand chaque année on recrute des agents qui n’ont rien à faire.
    Rien que des comédiens. quand je serai président, je vais supprimer ces corps (adjoint sociaux, et leurs en haut là)

  • Le 6 juillet 2016 à 13:48, par Yameogo Edith En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Dommage que le principal argument des internautes qui soutiennent la ministre soit l’injure. Pourtant c’est une belle occasion pour ces derniers de montrer à Mme ZONGO Laure qu’eux aussi maitrisent les règles de fonctionnement de l’administration. Ce qui va signifier qu’ils peuvent l’aider dans sa mission et donc continuer de bénéficier de sa confiance. Malheureusement, j’espère qu’elle saura reconnaitre que face à la fragilité des opinions qui la soutiennent, il y a la solidité des arguments d’un élève

  • Le 6 juillet 2016 à 13:50, par OUEDRAOGO Donald En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Que les personnes qui pensent que l’administration fonctionne selon le bon vouloir de qui commande, n’ont qu’à souffrir de l’existence des règles et de l’ultime nécessité de les appliquer. La responsabilité dans les administrations publiques impose le respect de règles pour lesquelles quiconque ne puis se déroger. Peut-être que la ministre ignorait les dispositions citées par Donald, si tel est le cas, elle était alors excusable jusque maintenant. Qu’elle persiste en le sachant à présent posera un problème de la légalité de la suite de ses actions et je m’inquiéterai. Il doit y avoir véritablement un problème si ce ministère n’a toujours pas de programme d’activité. Que font les agents depuis janvier ? J’espère que les personnes à la responsabilité incriminée, comprennent elles-mêmes la pertinence des arguments étalés. La gestion d’un service ce n’est pas faire « mouta mouta » avec ses partisans pour défendre des positions aux fondements inavoués. Si je comprends bien l’avis de certains internautes, le gouvernement peut nommer un commissaire de police directeur régional de l’agriculture ; un chirurgien directeur régional de l’économie ; un ingénieur des eaux et forêts directeur régional de l’éducation nationale ; un météorologue à la douane, un vétérinaire à la direction du travail ; etc. Essayons donc, il se pourrait que ce soit le modèle d’administration qui sortira notre pays de l’ornière. N’importe quoi !

  • Le 6 juillet 2016 à 13:52, par Nacoulma Théodore En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    A l’internaute 19 : dire qu’un "spécialiste" de niveau BEPC ou BAC soit préféré à une personne d’un autre corps de niveau BAC+5 est logique dans bien de circonstances. Que certains ministères manquent de cadres à promouvoir n’est pas une situation analogue à celle dénoncée par l’écrit de Donald. Si un ministre n’a pas confiance aux agents de son département et ne dispose pas de la capacité de créer cet état d’esprit pour en faire de ces derniers des collaborateurs, c’est à ce ministre de quitter et d’aller où il trouvera des hommes de confiance acquise d’office avec qui collaborer. Affirmer que la formation des médecins DR n’intègre pas certains enseignements est une affabulation. Quand on ne sait pas ce que c’est qu’une formation, on s’instruit davantage. En attendant, apprenez à vos dépends que les différentes formations continues et examens professionnels ne sont pas une cure de sinécure. Un enseignant ou administrateur civil qui viendrait à être nommé DR de la santé reconnaitra très rapidement son incapacité inepte à assumer cette mission. Il y a par ailleurs lieu d’arrêter avec les stéréotypes du genre : la fonction prime le grade. Quelle disposition stipule cela ? Cette interprétation entortillée des dispositions du commandement militaire est hasardeuse au plan administratif. Mais, si elle vous enchante, plongez-vous dans un rêve où un administrateur civil est dirigé par un secrétaire administratif et un pharmacien dirigeant une circonscription de police. Votre pérégrination oiseuse qui va du Burkina à la France en passant de façon alambiquée du domaine de formation au niveau d’étude de certains ministres est d’une malhonnêteté qui n’a d’égal que sa stupidité. Est-ce que l’écrit du collègue remet en cause la nomination d’un ministre ? Ce raisonnement dénote d’un profond obscurantisme intellectuel auquel il faudra vite se départir. Pourquoi nous parler de la porte d’entrée dans la haute administration française pendant que vous ne savez reconnaitre la lucarne qui conduit l’administration burkinabé dans l’abime ? Est-il besoin de rappeler qu’en France, on ne nomme pas un administrateur civil venant de l’ENA, de Sciences Pro ou de je ne sais quel institut qui vous plaise, comme directeur départemental de la santé ? Quand on veut comparer, il faut avoir le courage d’être honnête et constructif. Notre pays se perd plus par l’égarement des personnes sans foi ni loi. En quoi est ce que la récusation légale de la nomination de responsables de services techniques peut faire autant délirer un individu ? Posons-nous la question.

  • Le 7 juillet 2016 à 14:41, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Internaute 33, Nacoulma Théodore : Je ne délire pas et je ne dis pas des bêtises. Je donne une opinion, la mienne, que vous n’êtes pas obligé de partager. C’est ça aussi, la démocratie, ne vous en déplaise, et moi au moins, je n’insulte personne.

    On dit souvent que c’est le manque d’arguments qui conduit à rouler dans le caniveau des attaques personnelles et des injures. Je veux bien le croire vu qu’à part affirmer que ce que je dis est faux, vous n’avancez rien de concret pour le montrer.

    1°) Ce que vous appelez pompeusement "formations continues", je l’appelle "se former sur le tas". Quand on nomme quelqu’un, puis on lui fait suivre un ou deux séminaires d’une semaine chacune (étalés sur des mois, ce qui signifie qu’entre temps il se débrouille), j’appelle cela de la formation sur le tas, et je refuse de la comparer à une formation académique ou professionnelle de deux à trois ans. Mais je dis que la plupart des agents donnent satisfaction malgré cette faiblesse.

    2°) Oui, il y a des médecins et des pharmaciens qui ont fait une formation en santé publique et/ou des diplômes en gestion des programmes et projets de santé. Mais combien sont-ils ? Et qui vous a dit que c’était une condition pour être nommé médecin chef de circonscription ou directeur régional ? Ce serait plutôt à vous de vous renseigner sur le contenu de la formation donnée à l’UFR/Santé de l’Université Ouaga I à nos médecins et pharmaciens. Vous nous informerez de quel module, dans quel semestre, traite de la gestion des ressources humaines ou de la rédaction administrative ?

    3°) Oui, les agents de ce ministère, comme ceux d’autres, ont bel et bien contesté leur ministre. Je peux citer parmi ceux qui ont été particulièrement attaqués la ministre des postes et de l’économie numérique, celle de l’économie et des finances, celui de la jeunesse et de la formation professionnelle, celui de l’habitat, celui de la culture, celui des affaires étrangères. Ils l’ont fait de façon informelle, par la presse et les réseaux sociaux, mais ils l’ont fait, et cette contestation explique en partie les levées de boucliers sur les nominations faites par les intéressés. Car des nominations de personnes au profil pas exactement conforme ont eu lieu dans d’autres ministères sans avoir les mêmes réactions. Par exemple, Simon Compaoré a nommé des policiers, des gendarmes et des militaires préfets, haut commissaires et gouverneurs sans que cela n’émeuve personne. Martin Coulibaly a nommé des enseignants du secondaire au primaire. Le ministre de l’agriculture a nommé de nombreux chercheurs du CNRST, son institution d’origine.

    3°) Je n’ai jamais préconisé le mélange des genres,et je ne vois pas dans les nominations mises en causes des décalages aussi graves que ceux que vous citez. Je dis que si un petit pourcentage de hauts postes nominatifs sont occupés par des gens "venus d’ailleurs", ce n’est pas la fin du monde, ni une cause suffisante pour parler d’incompétence et de "mépris" envers un corps et réclamer la tête du ministre. Et reconnaissez que si vous accueillez votre ministre en la traitant d’incompétente, "d’étrangère" et de "parachutée politique", vous ne lui donnez pas envie de vous nommer pour réaliser sa lettre de mission ?

    4°) A moins de ne pas vivre pas au Burkina ou n’avoir jamais été fonctionnaire, vous ne pouvez pas ignorer que le préfet coiffe administrativement tous les fonctionnaires de sa localité, même ceux en A alors que lui est en B. Des instituteurs ont été nommés hauts commissaires et ont donc commandé plus gradés qu’eux, en ayant un administrateur civil comme secrétaire général et ce n’était pas dans l’armée. Des professeurs de lycée A1 ont été gérés un temps par des proviseurs professeurs de collège A2. Une infirmière a longtemps géré un des plus grands projets économiques du pays, et avait sous ses ordres des cadres techniques et de gestion de catégorie supérieure. Une autre a été haut commissaire puis gouverneur. Des magistrats (pourtant officiellement interdits de politique) ont été députés, ministres et ambassadeurs. Et vous parlez de rêve ? Vous êtes vraiment décâblé des réalités de notre pays, mon cher ami ! On ne dit pas que ça doit continuer, on dit que ce que vous dénoncez est loin de ces dérives graves et pas interdit comme ce que le régime précédent faisait.

    5°) Visiblement, l’insurrection populaire a "retourné" la tête de beaucoup. Vous dites que c’est le ministre qui doit "aller ailleurs" trouver des gens de confiance ? En oubliant que ce n’est pas l’agent qui choisit son supérieur ! Le supérieur par contre peut choisir une partie de ses collaborateurs, dans le ministère ou en dehors, c’est son pouvoir discrétionnaire, limité certes par des règles élémentaires. L’administration comme le militaire se soumet aux élus politique, c’est cela la république et la démocratie. Le peuple leur a donné le pouvoir de nous diriger pendant 5 ans, ce n’est pas vous qui pouvez le remettre en cause du haut de votre suffisance, ni moi d’ailleurs ! Visiblement, avoir réussi à chasser Blaise Compaoré fait penser à certains que nous sommes désormais en anarchie. Dieu nous en garde...

  • Le 7 juillet 2016 à 15:57, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Que cache la grogne des agents ?

    Un complément pour "l’édification" de M. Nacoulma :

    Extrait de l’organigramme du Ministère Français de la Santé et des Affaires Sociales au 16 Juin 2016 :

    Ministre : Marisol Touraine, ancienne élève de l’école Normale de Jeunes filles, agrégée en sciences économiques. Parcours : Chargée de mission au secrétariat d’état à la défense nationale, conseillère du premier ministre chargée des questions géostratégiques, membre du conseil d’état puis ministre de la Santé et des Affaires Sociales de façon intermittente depuis 2012. Plusieurs fois élue députée, conseillère et présidente de conseil général.

    Directeur général de la Santé : Benoit Vallet, professeur des université, médecin clinicien.
    Directrice générale adjointe de la santé : Anne-Claire Amprou, inspectrice des affaires sociales, diplômée de l’ENA (2012)

    Directrice générale de l’offre de santé : Anne-Marie Armanteras-Saxcè, diplôme de directrice d’hôpital de l’école des hautes études en Santé publique.
    Directrice générale adjointe : Katia Julienne, Administratrice civile, diplômée de l’ENA (2001)

    Vous disiez... ? Je suppose que vous n’accepterez plus que vos proches aillent se soigner en France puisque qu’ils sont déjà "dans l’abime" avec une telle direction ?

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