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Femmes et société : Des activités génératrices de revenus au profit des veuves et femmes démunies

Publié le mercredi 11 mai 2005 à 07h26min

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L’organisation "Action chrétienne, Tous pour la solidarité" (ACTS) est une association de femmes soutenue par des hommes pour l’atteinte de ses objectifs. Sa devise est "Amour et espérance pour la mère et l’enfant".

Créer des activités génératrices de revenus pour les veuves et les femmes démunies, particulièrement en milieu rural, alphabétiser les femmes en milieu rural, produire et diffuser une littérature en langues nationales pour l’épanouissement des femmes démunies sont entre autres, les objectifs que s’est fixé l’organisation "Action chrétienne, Tous pour la solidarité (ACTS)". Il s’agit également d’appuyer financièrement l’éducation des orphelins et des enfants scolarisables issus de familles démunies et d’améliorer leurs conditions d’études, entre autres.

Prête à développer un esprit de coopération avec toutes autres associations ou structures existant au Burkina Faso et ailleurs dans le monde, l’ACTS s’inscrit dans le droit fil du modèle d’évangélisation de Jésus-Christ lui-même. "Celui-ci, dans sa mission sur terre s’est occupé de l’homme tout entier, c’est-à-dire son corps, son âme et son esprit", a expliqué la secrétaire exécutif de l’ACTS, Mme Johanna Ilboudo. Elle a souligné que le nom de l’association ACTS a été inspiré de la solidarité dans le livre des ACTS (Actes des apôtre) de la Bible.

Selon Mme Ilboudo, lorsqu’on se trouve dans une situation difficile, on n’a plus envie de vivre et l’on perd tout espoir. Par contre, lorsqu’on a de l’espérance, on peut y puiser la force nécessaire pour aller de l’avant. "C’est la raison pour laquelle ACTS propose de l’amour et de l’espérance à qui en a besoin", a-t-elle dit.

Des obstacles à surmonter !

Les femmes du village de Saonré, dans le département de Komsilga bénéficient des activités génératrices de revenus. Elles font du jardinage mais à une certaine période de l’année, le manque d’eau devient un handicap pour les cultures maraîchères. En dehors de la saison des pluies, les forages peuvent être à plus de soixante mètres de profondeur, si bien que les femmes peinent à avoir de l’eau. "Nous sommes à la recherche d’autres moyens pour permettre aux femmes d’avoir facilement accès à l’eau pour entretenir leurs jardins", a affirmé Mme Johanna Ilboudo.

Par ailleurs, elle a relevé que ce village n’a pas d’infrastructures sanitaires et les femmes font plusieurs kilomètres pour se faire soigner. En revanche, il arrive que ACTS leur fasse parvenir des médicaments par l’intermédiaire du pasteur du village.

En outre, depuis sa création en 2002, ACTS s’investit dans la production d’œuvres en langues nationales pour guider les populations dans la gestion de micro-crédits, le stockage des récoltes, le renforcement de leurs capacités et une vie meilleure.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya

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