LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Gouvernance post-transition : L’IGD veut renforcer la participation et l’influence des jeunes

Publié le lundi 27 juin 2016 à 00h07min

PARTAGER :                          
Gouvernance post-transition : L’IGD veut renforcer  la participation et l’influence des jeunes

Dans la cadre du lancement de la seconde phase du projet intitulé « Appui à la participation et à l’influence des jeunes dans la gouvernance post-transition au Burkina Faso en 2015-2016 », l’Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD), avec l’appui de la fondation internationale du Parti du centre suédois (CIS), a organisé un atelier d’identification des politiques publiques en faveur de la jeunesse. La cérémonie d’ouverture de cet atelier intervenue dans la matinée du samedi 25 juin 2016 à Ouagadougou, a réuni de nombreux jeunes issus des partis politiques et des organisations de la société civile burkinabè.

Renforcer la participation et l’influence des jeunes de partis politiques et de la société civile dans la gouvernance post-transition au Burkina, tel est l’objectif de la seconde phase du projet. « Nous avons pleinement conscience du rôle que les jeunes ont joué dans l’insurrection et du rôle que la jeunesse joue dans la vie politique d’une nation. La jeunesse est la pépinière de la nation et une jeunesse consciente et engagée, est une jeunesse qui participe activement à la construction de la nation » a signifié Pr Magloire Somé, membre du conseil d’administration de l’IGD.

Conscient de cela, l’IGD qui voit en la jeunesse, un acteur au premier plan du processus de la bonne gouvernance au Burkina, a joué le rôle de conseiller et de canal au compte de la société civile après les événements de fin octobre 2014. « Sous la transition……, la satisfaction de la demande sociale, en particulier celles des jeunes, est apparue comme un objectif secondaire. Il importe que le travail entamé par les jeunes pendant la transition, puisse se poursuivre en vue d’influencer l’action des nouvelles autorités dans le sens de la prise en compte des droits des jeunes ».

Ainsi, il s’agira à travers cet atelier, d’identifier les politiques publiques prioritaires pour la jeunesse, d’outiller les jeunes sur les méthodes de suivi-évaluation de ces politiques publiques. Il sera également question d’une stratégie de plaidoyer pour la mise en œuvre des différentes recommandations formulées par les jeunes. « Les politiques publiques sont relatives à plusieurs domaines tels que la santé, l’éducation, l’environnement, etc. l’IGD veut amener la jeunesse à percevoir toutes ces politiques publiques et à faire une comparaison. Quand on a une certaine lecture des politiques publiques, on peut faire la comparaison dans l’application du programme politique d’un homme comme le Chef de l’Etat. On peut essayer de juger du degré d’application des insuffisances ou des qualités en matière d’application des politiques publiques » a expliqué Pr Magloire Somé.

L’appui du gouvernement

Jean-Claude Bouda, ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, représenté par sa conseillère technique Yadgho Jeanne , a loué cette initiative qui permet de consolider les acquis déjà enregistrés par les jeunes depuis l’avènement de la transition et de jeter les bases d’un renouveau démocratique dans notre pays. Aussi a-t-il convié l’IGD à renforcer le travail de plaidoyer à l’endroit des jeunes car « les problèmes de jeunes ne sont pas simplement des problèmes de droit, mais ce sont aussi des problèmes sociologiques qui demandent un travail soutenu dans la durée ».

Ainsi, il attend ce cet atelier, des acteurs dont les prochaines actions, permettront de hisser le Burkina au rang des nations qui comptent.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique