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Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

Publié le lundi 27 juin 2016 à 00h36min

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Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

Le mercredi 22 juin 2016, à Kombissiri, dans la province du Bazèga, s’est tenue la rencontre des associations d’auto-défense locales, appelées Koglwéogo. Au cours de celle-ci, Boukari Kaboré, dit « le Lion », président d’un parti politique (PUND), qui y était présent, a reçu le titre "honorifique" de chef national de ces groupes. Comme nom de guerre, ou nom-programme, il a été baptisé « Wibga » en Mooré qui signifie l’Epervier en français.

Les noms sont révélateurs de nos rêves, de nos projets. Ainsi donc, dans nos traditions, au nombre des bénédictions formulées à l’occasion du baptême d’un nouveau-né, figure cette formule : « que Dieu fasse qu’il ou qu’elle réponde à son nom ». Aussi, voudrais-je me permettre une petite réflexion sur la nature et les contenus d’un tel nom. Loin de moi la prétention d’être un spécialiste en Onomastique, cette branche de la lexicologie qui fait l’étude des noms propres. Me basant simplement sur les méthodes du milieu dans lequel j’ai grandi et dont mon style de réflexion porte le seau, je voudrais juste analyser le nom du baptême « Wibga, l’épervier. Au pluriel, "Wibga" devient "Wibsé."

Le « Wibga » ou l’épervier est une petite espèce d’oiseau de proie. Rapace, ou oiseau de proie, est un nom ambigu qui désigne un oiseau carnivore, au bec crochu et tranchant et possédant des serres, des griffes longues est pointues. Les rapaces ont généralement une vue remarquable. Le « Wibga », contrairement à beaucoup d’oiseaux, possède un odorat très développé ! Carnivore de son état, son odorat lui permet de sentir sa proie à distance.

Boukari le Lion est devenu, le « Wibga » des Koglwéogo, mieux encore, leur chef. Ne dit-on pas que les oiseaux de même plumage volent ensemble ? Donc, qui se ressemblent s’assemblent. Si le chef est Wibga, ses sujets sont de facto des « Wibsé » des éperviers. Quel peut donc être le projet caché derrière ce choix non immaculé ? Quand la bouche parle de l’abondance du cœur, les mots choisis révèlent souvent les intentions enfouies en nous.

De l’observation faite depuis mon enfance, je peux conclure que l’image associée à ce nom « wibga » a toujours été négative. Lorsque l’épervier fait son irruption dans le village, c’est pour semer ruine et désolation pour les éleveurs. Rien que son ombre constitue une menace vivante de mort pour des oiseaux, et « souvent très destructeur pour les jeunes poussins dans la basse-cour durant la saison de reproduction » ou « très ravageur parmi les perdrix6. Le Wibga, très discret, fin observateur jouissant d’une rapidité extraordinaire, a comme cible préférée, la volaille. De ce fait, il est un poison pour l’économie familiale, car un danger permanent contre l’élevage, une activité génératrice de revenus. Dans Le village, c’est la « visite » d’un wibga qui peut amener un adulte à crier "haut et fort" malgré lui , en signe d’alerte d’un danger, seul moyen de le perturber dans ses plans machiavélique, à l’endroit des poussins, des poules, des pigeons etc. Le « wibga » n’a jamais été un oiseau apprécié. Sa présence hante toujours. L’hospitalité ne lui est jamais accordée au village. Si l’on venait à découvrir qu’un épervier (wibga) préparait son nid dans un arbre aux alentours, des initiatives étaient systématiquement prises pour le saccager. En 1851, T. B. Johnson écrivait pour les gardes-chasse britanniques, « le nid de cet oiseau doit être diligemment cherché... et détruit, en tirant sur les parents d’abord, si possible ».

Pourquoi le choix d’un tel nom pour le chef des Koglwéogo ? Je ne saurai y répondre, cependant, je reste convaincu que ce n’est pas fortuit. Ces nouveaux wibsé du Burkina vont-ils répondre à leur appellation sous quel angle ? Les pro-Koglwéogo soutiendront qu’ils vont s’attaquer aux vipères de la société, aux serpents de tout acabit. Soit ! Encore faut-il qu’ils s’en tiennent là ! Mais déjà, leur insubordination aux forces loyales, leur refus d’obéir à l’autorité de l’Etat, les exactions commises, les bavures enregistrées, sont entre autres, la preuve que ces Wibsé, seront des images parfaites des éperviers de la nature. « Ennemi ravageur de l’économie villageoise ».
Pour preuve, leur chef Wibga a réaffirmé qu’ils ne mettront pas un terme, ni aux rackets, ni à l’imposition des amendes. Ils maintiennent leur position quant à l’application des tortures de toute nature. Ainsi, il semble faire allégeance à la famille des wibsé de la nature dont ils voudraient s’inspirer des techniques. Simon Compaoré et son équipe leur auraient fait la part belle. Ils ont mis à leur disposition tous les arbres ombrageux du village. Mieux, ils auraient rassemblé les matériaux pour faciliter la construction de leurs nids. Naturellement, la femelle de l’épervier pond entre fin mai et juin. Et c’est précisément le 22 juin 2016 que le baptême a été fait à Kombissiri. Pure coïncidence ou témoin d’une fidélité promises aux « principes-éperviers » ? Ne soyons pas surpris que ces êtres se reproduisent à une vitesse vertigineuse. Leurs poussins sont nourris par la femelle avec des proies déplumées par le mâle au cours des 8 et 14 premiers jours de leurs vies. Huuuumm !!

D’où Viendront les proies des wibsé de Koglwéogo ? « Entre 24 et 28 jours après l’éclosion, les oisillons commencent à se percher sur les branches près du nid et prennent leur premier envol » ; ils vont envahir le village. Quand les Wibsé-enfants et leur parents épervier auront pour seul lieu de chasse, notre petit village, c’est sera un véritable tsunami pour les populations. Mais la plus grande inquiétude, dans un village ainsi infesté de Wibsé, des éleveurs venant d’ ailleurs, je veux dire par là, des investisseurs étrangers, ne voudraient s’y aventurer. Qui jetterait son argent par la fenêtre ? Dans un pays où la loi n’a pas droit de citée, où l’arbitraire et l’anarchie règnent par le génie des Wibsé, quelle garantie pour la sécurité ? Le chef de village avec ses acolytes auront beau multiplié les sorties diplomatiques et les cours de séduction, ils n’enregistreront que de maigres récoltes si la donne ne change pas. Un village de wibsé ne sera jamais un lieu sain pour des investissements. Le taux du chômage montera exponentiellement. Pas d’investisseurs étrangers, moins de création d’emplois.

Ceux qui ont disposé les arbres du village pour les Wibsé sont certainement des « coqs » donc plus corpulents, gros et grands qui n’auraient pas peur des Wibsé, mais attention ! Ils pourraient être surpris de prendre la tangente un jour derrière les poussins, pour se cacher lorsqu’un Wibga planera sur le village. En ce moment alors, ils ne manqueront certainement pas de justification valable à la couleur du contexte. Ils pourraient emprunter les mots du coq naturel pour se défendre. Le coq dit : « Si vous voyez que je m’enfuie avec les poussins à chaque fois qu’un épervier fait irruption, ce n’est certainement pas par peur. Je suis sûr que le wibga ne voudrait pas de moi, mais je préfère être à l’ abri pour ne pas être envahi pour l’ombre d’un diable ».

Et pourtant comparaison n’est pas raison. Ici, je dirais à nos « coqs » qu’ils auront des raisons de s’inquiéter car si un « lion » devient un épervier, c’est vrai qu’il y a eu une déchéance par rapport aux autres lions, mais il a l’avantage d’être le plus dangereux des Wibsé. Ce Wibga ou « silga » (un autre mot pour designer vaguement l’épervier) risque de défier la thèse de Komsilga, selon laquelle « L’épervier affamé ne saurait emporter une chèvre. » (Koom silg kon dik buuga).

Ce lion devenu aurait la force et les techniques pour emporter même des taureaux. C’est l’impression que l’on a quand le parrain des Koglwéogo déclare sur dans les medias de la place que « si le Gouvernement s’amuse à nous toucher, on va se mater ». Les commentaires sont libres mais les faits sont sacrés. Chacun n’a qu’à être conséquent avec lui-même et prêt à assumer ses responsabilités car l’histoire est le juge impartial et le fidèle enregistreur des évènements qui se déroulent dans le temps. Alors, que Dieu sauve le Burkina Faso de l’ombre menaçante des wibsé du temps moderne.

Sibiri Nestor SAMNE
Communicateur ; E-mail : sasimastor@hotmail.com ; sasimastor@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 26 juin 2016 à 21:27, par Burkinbi En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Bonjour,
    C’est vrai que tu es un communicateur et tu sais manier l’art dilatoire !
    Je vous le dit dans chaque administration, dans chaque cours, dans chaque rue il faut un koglewéogo. Cela ré-donnera la dignité perdue du pays dit des hommes autrefois intègres mais maintenant désintégrés !
    Il y a une loi voté pour cela qui s’appelle le délit d’apparence ; n’hésiter pas à dénoncer tous ces voleurs qui vivent au dela de leur salaire !

    Nan lara, an sara !
    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 26 juin 2016 à 22:08, par lina En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Il ya trop d aigris et des pierres a la place des coeurs de certains hommes dans ce pays. L ennemi est vaincu d’ avance

  • Le 26 juin 2016 à 22:10, par lina En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci pour cet article.

  • Le 26 juin 2016 à 22:47, par Le patriote En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    @ Internaute 1 (Burkinbi) : vous avez bien parlé, j’ai apprécié.

    @ Sibiri Nestor SAMNE : "wibga" veut dire aussi "guerrier". Vous dirigez de facto votre communication sur ce où vous voulez en venir faisant en sorte que votre communication n’a plus de sens. Les koglwéogo sont des guerriers et c’est dans ce sens qu’on a appelé Le Lion wigba.

    Nan lara, an sara !
    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 26 juin 2016 à 23:17 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci,Samne, pou cet ecrit d’ anthologie. Tu as utilise la culture de ton terroir pour nous montrer combein il y a peril en la demeure. Les kolgoweogo n’ apporteront aucun bonheur a personne dans le long terme. Mais pour moi, c’est simple. C’est l’ Etat qui laisse faire. Pourquoi ? Je ne sais pas. Sinon, meme le RSP qui se croyait tout puissant a detaler comme de jeunes lievres. L’ Etat n’ a qu’a affrimer son autorite et vous verrez qu’ un lion va devenir herbivore. Ca ne sera pas la premiere fois qu’ un lion va fendre la brousse mais apres il se prendra toujours pour un lion. Meme quand il est diminue et devient un petit oiseau de proie, il se meprend toujours pour un lion.C’est u delire obsessionnnel chez certains.

  • Le 26 juin 2016 à 23:18 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Il faut certainement trouver quelque chose d’autre. Les koglweogo sont tout simplement des gars qui ont échoué ou des voleurs qui recherchent à prendre ouvertement l’argent des gens. Le jour que j’aurai affaire à des gens qui se disent kogleweogo, ils vont savoir ce qu’ils sont.

  • Le 27 juin 2016 à 03:37, par Saxs En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Bonjour,
    Cher Mr Piment
    Merci pour votre discour, le wibga ne prend quee poussin rebel qui refuse d’etre a l’abris de sa mere donc ceux qui sont contre les normes de la societe que les wibses en fasse leur festin. Si tu nest pas ton propre enemis tu nas rien a craindre des kolweogos.

  • Le 27 juin 2016 à 06:32, par Frédéric En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Monsieur Samné, je n’ai rien à dire quant à votre position par rapport aux koglwéogo, mais i me semble important que vous vous donniez la peine de mieux comprendre le rôle joué par les oiseaux de proie dans la nature. Vous me rappelez Jean de la Fontaine, excellent fabuliste,mais qui a hélas véhiculé de fausses informations à travers ses fables à cause de l’insuffisance de ses connaissances sur la nature et ses lois : En réalité, les fourmis profitent du travail des cigales. Les éperviers ont existé longtemps avant que l’homme ne commence à domestiquer les animaux ; vivaient -ils de poussins ? Une petite observation : Les colons n’ont pas seulement détruit les nids des éperviers mais tout ce qui ne suscitait pas leur intérêt ou s’y opposait(hommes (massacre des indiens d’Amérique,massacre des amazones de Gbéhanzin...),animaux, symboles culturels etc...). Celui qui a donc ordonné le massacre des éperviers l’a fait pour ses intérêts égoïstes au mépris de l’équilibre de la nature. Celui-là c’est le vrai rapace, le prédateur sans foi ni loi, le bourreau de la nature.

  • Le 27 juin 2016 à 06:36, par Papa En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Mr Nestor, ce que vous venez d’enumerer est la triste realite’ entre les eleveurs de volailles et les Wibse’ (Eperviers) mais, je trouve que vous etes parti en profondeur dans l’exageration car je ne pense pas qu’il y ait un lien entre les kogleweogo et les investisseurs etrangers . Les investisseurs sont plus en insecurite’ avec les bandits qu’avec les Kogleweogo . Tous les moyens sont bons pour denigrer au maximum les kogleweogo qui a mon avis est un parapluie pour proteger nos parents dans les villages et hameaux du pays. Je soutiens les kogleweogo mais a condition qu’ils soient encadres’ par l’etat si non la proportion que prend ces Neo-FDS, j’ai peur pour l’avenir du pays.

  • Le 27 juin 2016 à 07:11, par SKAP En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Suis désole mais saviez vous le nombre d’armes qui circulent actuellement ? Et qui a récupérer cette force ? Non ! Saviez-vous ce que ces koglweogo peuvent représenter comme danger pour nous ? Ou comme bienfait ?
    Avons nous pesés l’effet des Kolweogos et des braqueurs avant de se mettre a défendre ou pas ?
    La lecture présente c’est que les koglweogos ne font pas l’unanimité.
    Et que leur chef a fait une déclaration qui défie l’existence d’un pouvoir sécuritaire.
    En d’autres terme une menace ou une déclaration vas t’en guerre si j’ai le droit d’interprété et muet si cela n’est pas le cas.

    Nous sommes tout simplement dans l’anarchie, et nous finirons dans le barbarisme si d’ici la rien n’est fait ! .
    Je suis désolé car a l’heure notre pays est totalement diviser a cause des avis divergeant et haineux. Nous sommes a la limite voir a la porte du sinistre tant évité.

    C’est simple un "s" manque au rss le canard boiteux va ralentir la marche du peloton si rien n’est fait.
    Nous ne somme plus a l’époque de la manipulation et de la ruse d’ont l’objectif s’es de se construire une image de guerrier populaire.

  • Le 27 juin 2016 à 08:01, par Souley En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Très bel article. Que son contenu en dit long sur le danger qui nous guette. Aussi faudrait rappeler le Lion sur ceux qu’il a fait encourir à ces éléments du B.I.A

  • Le 27 juin 2016 à 08:49, par le gris gris En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    dans ce cas, que l’État arrête de recruter gendarme ,policier,militaire.....pour investir dans le traitement des nids de moustiques que sont les caniveaux pourris,les tas d’ordures......si la population se doit une autodéfense.pauvre de nous.

  • Le 27 juin 2016 à 08:50, par TIENFO En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    L’heure est grave. Je l’ai déjà dit. Je le redis, j’insiste, je persiste et je signe. Asseyons nous et discutons. Il faut organiser des assises nationales sur la question des koglwéogo. Et autour de la table les acteurs concernés : gouvernement, assemblée nationale, partis politiques de tout bord, OSC toutes tendances confondues, syndicats, toutes personnes ou organisation syndicale, etc. Comme on ne peut pas raser un homme à son absence, évidemment il faut fortement associer les koglwéogo à ses assises nationales. Le bras de fer ne conduira nulle part. Sinon au ridicule de part et d’autre. Que chacun joue balle à terre. On parviendra à retrouver l’oiseau rare tant recherché et voulu par tous : la PAIX socle de tout développement.

  • Le 27 juin 2016 à 08:52, par guiéssinéré En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    moi je propose au gouvernement de nommer le lion comme ministre de la sécurité, je vous assure que chacun pourra laisser sa porte ouverte s’il veut et dormir la nuit sans qu’il y aura rien. Quand le BIA existait à Koudougou, nous on connaissant pas boucler la porte d’une maison pour dormir ; on callait seulement avec un tabouret, mais tout le monde faisait le commerce dans la cours, mais on a jamais crié au voleur. En période de chaleur, on dormais à la belle étoile dans la cours où devant la cours au grand dehors et encore même avec nos enfants, mais il y avait rien. Donnez lui seulement 1 an et vous verrai qu’au burkina il y aura zéro voleur. Dans les prisons, il y aura seulement que ceux qui ont commis que d’autres crimes. la charge de l’état va diminuer dans les prisons. Quand les voleurs entendront même que c’est lui qui a été nommé, ils vont se convertir avant même sa prise de service.

  • Le 27 juin 2016 à 09:25, par Bougoum-barga En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Je suis un fervent approbateur des koglwéogo et j’en suis fier. Dès la mise en place de cette Organisation, ou si vous voulez, "OSC bénévole" dès les années 2012, j’ai applaudi car les membres initialement s’étaient donné pour mot d’ordre, la défense des paysans face aux voleurs qui écumaient nos campagnes (vols de bétails, attaques à main armée etc) parce que la faillite de l’Etat devenait de +en+ criarde. Mais avec son évolution, je désenchante sérieusement. Avec les sorties des responsables, on a compris que cette OSC (même non encore officialisée légalement faute de récépissé officiel), que des politiques politiciens qui connaissaient son existence depuis parce que, proches jadis du Pouvoir les ont récupéré dès le lendemain de l’insurrection en recevant ces derniers pour leur demander "Appuis et Aides" lors des Elections qui devaient suivre et en contre-partie, promettaient à ceux-ci, "couverture - soutien et liberté d’action" (voir déclaration du Rassamkandé Naba). Je connais bien les origines du contact et des négociations. Mais je dis bien que c’est lâche et malhonnête de la part de ces politiques qui plus que personne, savent que l’Etat est Un et Indivisible" et que par ce faite, "seule son Autorité prime sur toutes les autres et ce, à travers tout le territoire national". Il revient donc à l’Etat qui dispose et doit disposer de Structures de Sécurité et de sécurisation (Police - Gendarmerie - BAC - CRS - Armée etc.) de procéder à la sécurisation du pays et de sa population. De la démission du Pouvoir dans cela n’étant pas nouvelle, les dirigeants actuels sont à considérer aussi comme responsable de la déliquéssence de l’Autorité, du Gouvernement de Blaise Compaoré car ils y étaient et lui étaient bien proche du point de vue "Observation, Conseils et Avis sur la vie de la Nation" L’option politico-politicienne par eux retenu pour l’utilisation de cette OSC n’est et ne sera pas vraiment sans conséquence. Et pour preuves, nous avons les dérives de cette OSC et leur "refus de soumission à l’Autorité" même si le Département ayant la Sécurité en charge est confiée à une personne qui n’est et ne sera pas à la hauteur simplement parce que ce dernier, jadis pour des besoins électoraux, s’investissant "Tinghin-biga" avait l’habitude de s’accoquiner avec la Rue pour atteindre ses objectifs. Ce qui lui fait mériter le sobriquet de "Raag-biga" plutôt. Pire, avec les dernières données, dans un cafouillage total, une personne bien connue pour ses histéries s’y introduit pour augmenter le flou de cette OSC. Le Lion du Boulkiemdé puisqu’il s’agit de lui, s’y étant adhéré (c’est son droit de citoyen) avec un esprit pas très convenable au regard du surnom qu’il s’est vite adjugé "Wibga" qui dans le jargon moaga est très significatif. Mais attention à lui pour ne pas se planter sur une "souche de bois". Infiltrée par des Voleurs et Grands brigands de chemin, cette OSC est morte dès ses premières actions et la suite ne sera pas de nature à sécuriser la population. Que le P.F. - Ministre de la Défense prennent ses responsabilités dans ce sens, même s’il va devoir se dédire par rapport à ses promesses "pré-électorales". Qu’il se détache de ce Ministre qui apparemment ne semble pas être à la hauteur ou encore, renforcer ce Ministère en le "sous-éclatant" en "Spécialités" par la création de "Secrétariats d’Etat" qui auront à leurs têtes, des Spécialistes en : i)-Sécurité (homme de tenue pourquoi pas ?) ; ii)-Administration civile (Administrateur spécialisé. Nous en avons beaucoup et de compétents. Autrement, laisser le pays dans cette situation sera de jeter la population en pâture aux voleurs et brigands. Et si oui, qu’ils ne s’étonnent pas de voir répéter et multiplier ce qu’on a vécu à Zagthouli et à Zongo.

  • Le 27 juin 2016 à 09:30 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    L’existence des koglweogo de cette façon est un signe de l’état d’exception. Il y a des textes qui régissent le fonctionnement des différents services de l’état : si vous voulez ouvrir une clinique, organiser une agence de sécurité, ouvrir une banque, etc...., il y a des procédures pour engager la responsabilité d’un individu. Ensuite, en toutes ces matières, il y a un problème de compétence, de moralité, de respect des droits et d’éthique.
    Les koglweogo ont déjà des morts dans leur placards, en plus des crimes par torture. Qui porte la responsabilité ? Le régime de Roch ? Ou le fameux Django de Fada ? Ou le lion reconverti en épervier ?
    Il y a péril en la demeure et des mesures urgentes doivent être prises.

  • Le 27 juin 2016 à 09:33 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Le lion a encore pété les plombs comme sous la révolution. Son internement au conseil à l’époque ne l’a guéri totalement. Psychiatres, au secours !!!!!

  • Le 27 juin 2016 à 09:40, par kabret En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    merci monsieur le journaliste il faut faire l’analyse dans la sociologie moogo car vos analyse n’ont rien a voir avec le nom de guerre qui est donné en pays moaga car l’epervier represente la force la puissance qui n’épargne pas ses ennemi. mais la discution parle de loi mais une question la loi c’est le peuple ? il faut poser le probleme que l’etat n’arrive a instauré la securité dans nos villes on ne parle pas des village ou ya rien. je crois le travail de l’autorité est de mettre les populations en confiance avec leur systeme de securité. il ya beaucoup de delequants dans la securité comment quant les agents sont au nord les bracages se font au sud. comprenons nos paysage qui ne demandent que la securité de leur economie de subsistance eux qui n’ont ni route ni ecoles ni dispensaire pour soigner leur palu de grace. j’invite les techniciens au travail au lieu de parler. on ne veut qu’etre en securité sur les routes et dans les villages, c’est le seul besoin de nos vaillant pop rural.

  • Le 27 juin 2016 à 09:48, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    ’’De l’observation faite depuis mon enfance, je peux conclure que l’image associée à ce nom wibga a toujours été négative. Lorsque l’épervier fait son irruption dans le village, c’est pour semer ruine et désolation pour les éleveurs’’.

    - SAMNE, je suis désolé mais toi tu n’as rien compris ! Tu es ce genre de communicateur qui ne cherche pas loin et se contente de tout négativiser ! Moi Yamyélé je vais te faire une autre lecture :

    ’’De ce fait, il est un poison pour l’économie familiale, car un danger permanent contre l’élevage, une activité génératrice de revenus’’.

    - Ici mon cher Grand communicateur, je te fait remarquer que ces oiseaux carnassiers sont au sommet de ce qu’on appelle chaîne alimentaire. Ce que tu désignes ‘’Épervier’’ est du genre Accipiter qui est réparti en 50 espèces et celle que tu décris appartient au genre ‘’Épervier de Guinée’’ ou ‘’Accipiter toussenelii’’. Laisse-moi maintenant te dire que l’épervier est porteur d’un certain nombre de valeurs symboliques et culturelles en relation avec son mode de chasse, ses capacités de vol ou son dimorphisme sexuel (taille de la femelle plus importante que celle du mâle). Il donne suffisamment à manger à sa femme et ses enfants avant de manger lui-même, d’où la femme plus grasse que lui. L’épervier respecte donc le Genre et fait de l’inclusion en protégeant les Faibles. Donc pas comme toi qui le négativise totalement.

    Tandis que certaines les légendes en France (bretonnes ?) disent que l’épervier est une créature du Diable avec le chat-huant, la grive ou la chauve-souris, pour d’autres comme dans la mythologie d’Égypte ancienne c’est le Dieu Horus, porteur des pouvoirs du soleil. C’est aussi l’un des douze animaux sacrés associé aux douze heures du jour et de la nuit.

    Ensuite, l’Armée de l’air française a choisi l’épervier comme emblème, en 1922, initialement, sur les képis des aviateurs, qui désiraient ainsi marquer l’autonomie de leur arme, alors rattachée à l’Armée de terre. Si tu ne connais pas, sache que l’épervier est le premier symbole de l’Armée de l’air en France et en général dans presque tous les pays. Ainsi, l’épervier apparaît sur de nombreux insignes d’unités de l’armée : par exemple en France, du premier insigne de Base de l’école de l’air, le 22 mai 1946 (homologué n°2123/EMGA, au Répertoire des insignes et blasons de l’Armée de l’air), jusqu’à l’insigne de l’Escadron des Systèmes d’Information et de Communication 82/110, de la base aérienne 110 Creil, homologué n°A 1295, en 1996.

    - L’épervier a des aptitudes acrobatiques fantastiques dont tu ne parles pas, n’est-ce pas ? Et il ne se livre pas seulement à emporter les poussins comme tu le dis, mais aussi à toutes les bestioles nuisibles aux cultures (sauterelles, rats, rongeurs divers, serpents, etc.). Ainsi, les relations proies-prédateurs établies au sein des champs peuvent être tournées à l’avantage de l’agriculteur, et ça, tu ne le dis pas non plus dans ton verbiage.

    Voyons maintenant la chaîne alimentaire. Tu dis que l’épervier saccage les poussins et en oubliant de dire que toi-même, c’est-à-dire l’homme est le premier prédateur qui mange même l’épervier s’il le gagne. Alors l’Homme et l’Épervier sont dans le même groupe de prédateurs dans la chaîne alimentaire. Celà signifie que toi et l’épervier appartenez au même groupe, donc tu es du même groupe que ’’Le Lion’’. C’est logique non Monsieur le communicateur ? Qu’est donc la chaîne alimentaire ?

    - Pour grandir et continuer de vivre, les êtres vivants ont besoin de se nourrir, pour cela ils établissent des relations alimentaires entre eux, l’ensemble de ces relations alimentaires s’appellent la chaîne alimentaire. La chaîne alimentaire est la suite de relations alimentaires existant entre les êtres vivants. La chaîne alimentaire est donc une suite dans laquelle chaque être vivant mange l’être vivant qui le précède. Donc normal que l’épervier mange le poussin ! La chaîne alimentaire décrit l’ordre dans lequel les êtres vivants se nourrissent en se mangeant les uns les autres. La chaîne alimentaire permet de comprendre le cycle de la vie sur terre. Elle est indispensable à toute vie terrestre. Bien la connaître permet de comprendre comment fonctionne l’équilibre de la vie sur terre. C’est à partir de la chaîne alimentaire que s’établit l’équilibre de l’écosystème. Et dès que l’équilibre de la chaîne alimentaire et du milieu sont respectés, elle peut être sans fin.

    - Maintenant quelles relations entre ‘’Le Lion’’ et le ‘’Wibga’’ ? L’épervier a une vue perçante de loin. Très haut dans le ciel, il voit même le petit poussin à terre comme dans une loupe. Alors il fond sur sa proie et la capture, puis d’un élan acrobatique, reprend son vol même s’il y a des obstacles sur son chemin. Notre cher ‘’Le Lion’’ comme cet épervier, de très haut, voit les voleurs dans les forêts et fond sur eux ou fait fondre sur eux ses ‘’Wibcés’’ pour les capturer.

    Mon cher communicateur, voilà l’analyse comparative que tu devrais faire au lieu de ne peindre que le côté négatif de l’épervier.

    Ma conclusion  : les paysans t’ont bien eu avec leur comparaison. Comme quoi ils ne font rien au hasard !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 27 juin 2016 à 10:01, par SAGA En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Vous n’avez fait qu’orienter votre réflexion vers l’incrimination des Koglwéogo. C’est votre droit, mais cela montre aussi vos limites intellectuelles. On compare ce qui peut l’être. Ces wibsé de Koglweogo ont pour cible les voleurs, ceux qui nuisent au village, à son économie, à ses habitants. Vos éperviers nuisent à la population. Question : pourquoi Dieu à créé alors les éperviers ? ta réponse te permettra d’être plus juste. Toute chose que Dieu crée a une fonction, du reste utile à l’Homme. Soit vs êtes foncièrement contre Boukary Kaboré, soit, vous soutenez les délinquants, soit vous avez une haine viscérale contre les Koglwéogo.
    C’est triste

  • Le 27 juin 2016 à 10:03, par TANGA En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Pissoum sèegha (balayer mon postérieur) ! Tel est le nom que l’on attribut à celui qui a un large auditoire et qui l’utilise dans l’extrapolation des choses pour arriver à des fins inavoués et inavouables.
    Mr SAMNE, vous êtes un communicateur qui utilise cet outils de communication pour dire ce que vous voulez que les choses soient. Basez vous aussi sur les méthodes du milieu où vous avez grandit pour expliquer de long en large que WIBGA veut dire GUERRIER ; vous n’êtes pas le seul à avoir grandit dans ce milieu, et peut être que vous êtes même l’un des rares à avoir compris les choses de votre milieur. Si non, pourquoi n’avez vous pas tenu compte du faite que : TOGS-DOUM Yé KONTAM MIING BOOUM (J’explique seule et je me donne raison).
    Mr SAMNE, Dites aux poussins rebelles de revenir à la raison car comme quand les bras se disent fatigués de la hanches, c’est les épines des sentiers qui les ramènent à la raison !

    tangatapsoba@Yahoo.fr

  • Le 27 juin 2016 à 10:07, par Idrissa En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Ceci est un article très partisan avec des insuffisances dans l’investigation. A ma connaissance il y a des noms de famille et des surnoms ou patronymes (Zab youré) Wibga, Silga. Est-ce a dire qu’ils sont ce que vous décrivez ? Non, pas du tout. Ces noms incarnent une force, un symbole positif en un mot. Ce sont les protecteurs de la masse, les gardiens de la justice. Lorsqu’on se donne un patronyme, c’est pour illustrer un ou des caractères positifs. Le développement de cet article manque de cohérence et de suite. Pour un communicateur, il y a de quoi s’interroger sur ce que l’on apprend en communication.

  • Le 27 juin 2016 à 10:20, par Dima En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci Monsieur SAMNE,Comme le monstre créé est difficile à maîtriser, l’Etat gagnerait à lui donner une orientation plutôt qu’à le combattre. Epervier veut dire assainissement de force puisqu"il faut que le rapace se nourrisse.
    Les provinces ou communes du même nom devraient mieux expliquer puisqu’elles aspirent à un développement durable malgré leur nom.
    Les appeler Police de proximité Koglweoogo ou PPK effraierait - il aussi quelqu’un ? A quand la subvention de l’Etat pour les régions qui ont besoin de police de proxitmité Koglweoogo ?

  • Le 27 juin 2016 à 10:45, par Atlantico En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Monsieur l’intellectuel SAMNE, et si toute votre démonstration ne faisait qu’exposer la nature de votre personne : une personne aux pensées négatives.Ne dit-on pas que lorsque vous vous courbez pour regarder le derrière de quelqu’un, vous exposez votre propre derrière à la vue autres ? Chez nous on dit "qu’il n’y a pas de mauvaises paroles. Il n’y a que des mauvaises pensées". L’image du Wibga, tout comme celle du fusil ou du feu peut être vue positivement comme négativement (tout dépend de l’usage qu’on en fait). Sans rancune.

  • Le 27 juin 2016 à 10:53, par TAMPOURE En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Nous soutenons les kolgleweogo ! VIVE LES KOLGLEWEOGO

  • Le 27 juin 2016 à 11:06, par fredy En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Aux toutes premières informations sur les koglwéogo j"avais demandé ici aux autorités de vite éteindre ce feu mais webmaster n’a pas jugé pertinent et n’a pas publier.
    De qui les wibga tiennent-ils leur INDÉPENDANCE ou leur AUTONOMIE ? Pensez-y.

  • Le 27 juin 2016 à 11:21, par citoyenmecontent En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    On attend toujours de voir les Koglwéogo à l’œuvre dans la ville de Ouahigouya où les voleurs opèrent pratiquement chaque jour. Portable, ordinateurs, argent,clés USB sont les cibles des voleurs qui n’hesitent pas à forcer les serrure des maisons pour accomplir leur basse besoin.

  • Le 27 juin 2016 à 11:33 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci pour cette article. au Vu de ce qui est écrit, j’ai peur. pourquoi ? les koglwéogo ont pris l’initiative d’aider les autorités pour la sécurisation du territoire contre les attaque terroristes. il a été approuve bien vrai que beaucoup avait des doutes mais on les a laisse faire. aujourd’hui, ils veulent résoudre eux même les problèmes auquel la police et la gendarmerie se pencher déjà. je suis pas contre cela mais qu’il soit faire dans le strique respect de la loi. un personne doit être interpelle dans règle et non subit directement des bastonnades dans la rue. face a cela, j’en n’appelle au koglwéogo à la sensibilisation de leur membre d’auto défense de se conforme au réglés, d’arrêter les règlements de compte et à la vengeance. ils n’ont pas été créé pour semé le d’ordre aux seins de la population. A l’Etat de prendre également c’est responsabilité (la collaboration ou la suppression) pendant qu’il est encore temps.

  • Le 27 juin 2016 à 11:52, par HAMA En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    IL FAUT ENCADRER LES KOGLWEOGO PLUTÔT QUE DE CHERCHER A LES SUPPRIMER. ILS SONT LA SÉCURITÉ DANS NOS VILLAGES LES PLUS RECULES.

  • Le 27 juin 2016 à 12:00 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Monsieur le Ministre de la sécurité intérieur viens à Fada les bras ballants et édicte des mesures qui feront disparaître les Kolgweoogo et il veut que nous acceptions cela. Ce n’est pas possible.
    Nous reconnaissons que les FDS ont fait de leur mieux. Ils ont toujours signalé le manque de moyens (matériel roulant, carburant,...). Il disent même que les armes détenus par les bandits sont plus performants et Monsieur le super grand ministre vient faire des promesses. Monsieur le Ministre depuis au moins 25 ans nous avons déjà entendu ce genre de promesses 1000 fois. En attendant, Monsieur le super grand Ministre votre collègue des droits humains nous dit que nous avons droit à la vie et pour cela, les Kolgweoogo sont pour le moment notre moyens de protection.
    Nous ne comprenons pas du tout les mesures de Monsieur le super grand Ministre, car dans les provinces du Ganzourgou, Namentenga, Zoundiweoogo, .... les gens ne parlent même plus de Kolgweoogo parce qu’il n’y a plus de vol et de braquage. A l’Est le problème est presque résolu. Pourquoi cette sortie médiatique ?

  • Le 27 juin 2016 à 12:17, par Bouga le Sage En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Bel article. Merci

  • Le 27 juin 2016 à 12:37, par Citoyens En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    le gouvernement n’a qu’a prendre ses disposition pour qu’ un jour il n’est pas de probleme, Car avec des Wibga, Wibsé , Lion..........................

  • Le 27 juin 2016 à 12:43, par kessan En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    salut. Kôrô Yamyélé je lit toujours vos publication en priorité sur ce forum ; car cela m’imspirait d’une grande analyse et d’un état imperturbable à donner les faits et à prodiguer des conseils. Mais que fût ma surprise pour cet écrit en particulier. Nous sommes tous d’accord sur le principe même d’une nation démocratique avec des institutions et des lois. j’aimerais donc vous poser un certain nombres de questions :
    1- les kolweogos sont-ils dans la légalités vis à vis de nos textes ?
    2- ont-ils le droit de porter des armes en traversant nos villes et nos villages ?
    3- existe -ils partout au Burkina ? sinon pourquoi sont-ils pas ou mal perçu dans d’autres localités ?
    4- avec tout le respect que je doit à Monsieur Kaboré Boukary ; il sera le maillon par lequel tout les kolwéogo vont être dementéler.
    SVP permetter au Burkina de se sortir du grouffre . sans rancune

  • Le 27 juin 2016 à 12:46, par Aboudra En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Et d’ajouter qu’il semble que quand le coq court avec les poussins au vu du "wibga", il dit qu’il est certain que le wibga ne peut pas l’emporter lui, mais qu’il craint que d’ici là, il le griffe à la crète, et suite aux légers saignements, on dira d’apporter un couteau pour qu’on l’achève.

  • Le 27 juin 2016 à 13:28, par Charles En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci kôrô yamyélé

  • Le 27 juin 2016 à 13:31, par kessan En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    salut. Kôrô Yamyélé je lit toujours vos publication en priorité sur ce forum ; car cela m’imspirait d’une grande analyse et d’un état imperturbable à donner les faits et à prodiguer des conseils. Mais que fût ma surprise pour cet écrit en particulier. Nous sommes tous d’accord sur le principe même d’une nation démocratique avec des institutions et des lois. j’aimerais donc vous poser un certain nombres de questions :
    1- les kolweogos sont-ils dans la légalités vis à vis de nos textes ?
    2- ont-ils le droit de porter des armes en traversant nos villes et nos villages ?
    3- existe -ils partout au Burkina ? sinon pourquoi sont-ils pas ou mal perçu dans d’autres localités ?
    4- avec tout le respect que je doit à Monsieur Kaboré Boukary ; il sera le maillon par lequel tout les kolwéogo vont être dementéler.
    SVP permetter au Burkina de se sortir du grouffre . sans rancune

  • Le 27 juin 2016 à 13:40, par passakziri En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    C’est très interessant de lire les uns et les autres ici. Merci à Kôrô Yamyélé en Passant pour son Analyse .
    Le débat montre que la Division est deja là et est loin de disparaitre au fil des jours qui passent. Si les Koglweto aiment leur pays , ils devraient travailler à ne pas être la source de Division de cette Nation.
    Maintenant, on lit des gens qui parlent d’encadrer les Koglweto ; Depuis que l’un des RSS eu à employer ce mot, ca semble être la mode maintenant. Seulement, vous ne dites jamais comment encadrer ces Koglweto, nous ne sommes pas des péroquets pour repeter sans comprendre (Je le suppose ) ; Alors à vos Marques faites des propositions d’encadrement des Koglweto avant qu’on ne finisse par mettre le feu à la démeure. Personellement, je ne sais pas qui peut , et comment on peut recadrer et encadrer des gens qui rejettent en bloc l’autorité de l’Etat surtout qu’on n’ a pas affaire à des gamins.

    Passakziri

  • Le 27 juin 2016 à 13:53, par Nabiiga En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci de nous avoir exposé ce que représente cet oiseau prédateur qui sème la désolation dans les villages. Cela me rappelle également lorsque je grandissais au village, chaque fois qu’on attendait les adultes criaient haut et faut, c’était pour effrayer avec pour objectif de sommer les éperviers de s’en aller. D’autres s’empresser de mettre à l’abri les poussins. Oui, c’est un oiseau prédateur et nul ne saurait lui accorder un accueil chaleureux dans les arbres d’aux alentours. Logique !! Cela dit cependant, que faire pour sécuriser non seulement les biens de nos villageois mais l’intégrité physique de ces derniers. C’est véritablement un problème épineux. Commençons par l’incapacité d’agents de sécurité d’assurer la sécurité permanente de ces villageois. Ils sont laissés à la merci de ces autres éperviers qui sèment la même désolation chez les villageois.

    N’oublions pas, surtout pas, l’état financier de nos parents aux villages. Pendant la saison sèche, il faut tourner les pouces en attendant les pluies. Je vois toujours les parents en train de regarder chaque jour vers l’est pour chercher des signes de depressions qui pourraient éventuellement se transformer en nuages et la pluie afin qu’ils se mettent à cultiver. Les pluies arrivent enfin et ils cultivent tout en faisant le levage. La récolte arrive, et ils récoltent et en gardent une quantité pour se nourrir en attendant l’année prochaine. Ils vendent au besoin pour subvenir aux besoins de la famille, médicaments, du pétrole pour les lampes, etc. Un beau jour, les éperviers descendent pour tout dépouiller, le stock de nourriture, les élevages. S’ils sont sur excités, ils les tuent avant de s’en aller avec le butin. Si on ne les tue pas, le lendemain, ils n’ont plus rien, ni animaux, ni nourriture, pas d’assurance quelconque ou un service quelconque de l’état sur lequel on pourra compter. Rien, rien, rien. Comment se nourrir alors ? Que faire ? Comment survivre, sur qui peut-on compter, devant qui va t-on pleurer ? On sait par contre où il faut aller signaler mais à quoi bon car les agents n’ont pas d’essence, soit pour faire la chasse ou les moyens pour chercher les criminels. Enfin, tout est perdu. Rentrez chez vous pour manger la terre.

    Ou alors, à court d’argent pour subvenir aux besoins de la famille, les villageois se mettent en route pour les grands centres urbains pour vendre leurs produits. Les éperviers leur coupent la route pour leur dépouiller de tout. Si le conducteur est chanceux on lui laisse son véhicule sinon, ils vont partir avec le véhicule laissant les passagers à se débrouiller mains vide. Que faire ? Voyez le problème ?

    On a alors affaire avec deux éperviers ; deux maux. Lequel faut-il choisir ? Faut-il choisir l’épervier qui, malgré des errements et des excès, peut semer la peur dans le cœur de l’autre épervier afin que les villageois peuvent vivre en toute quiétude ou laisser les villageois à leur sort face à l’autre épervier ? Voilà le fond de l’argument. N’est pas les haussas le disent très bien : ’Avec la patience un pagne peut entrer dans une petite bouteille’. Autrement dit, avec la patience tout est possible. Puisque tous ces problèmes émanent de l’incapacité des autorités d’assurer la sécurité rurale, je suis pour que le gouvernement fasse preuve de retenu afin qu’on puisse trouver un terrain d’ entente commun entre autorité de l’état et l’autorité des éperviers ; le tout, pour le bien de tous.

  • Le 27 juin 2016 à 14:59, par Eureka En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Monsieur Samné, vous faites bien d’attirer l’attention sur le danger que notre cher pays, terre d’hospitalité, de solidarité et de paix que nous ont léguée nos ancêtres, coure avec cet avènement des kolgwégo. Ne voyons pas seulement à leur utilité d’aujourd’hui (ce qui reste à démontrer avec les bavures déjà enregistrées) mais à la menace qu’ils représente pour l’avenir de notre nation. Quand on gouverne il faut avoir de la vison ; nous devons penser aux générations après nous. seul l’Etat a le monopole de la force. A cette allure chacun se rendra justice et nous serons dans une jungle où c’est la loi du plus fort. dépassons nos égoïsmes et bâtissons un pays de paix où il fait bon vivre.

  • Le 27 juin 2016 à 16:02, par lecorbeau En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    "De l’observation faite depuis mon enfance, je peux conclure que l’image associée à ce nom « wibga » a toujours été négative". Mr Sibiri Nestor SAMNE chacun est libre de son interprétation.Tant pis pour vous si vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez.Prenez le soin de vous renseigner eviter de prendre les mots au sens premier.Allez y dire aux indiens que le noms d’animaux qu’ils aiment se donner sont négatives.Si vous avez une cécité intellectuelle cela n’engagent que vous

  • Le 27 juin 2016 à 16:26, par July En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    les autres ont tout dit. Vous ne voyez qu’une face de la médaille. Tant que les poussins sont sages et ensemble, le wibga ne peut pas les atteindre. les voleurs se solidarisent des honnêtes gens et les wibsés doivent les capturer. c’est si simple que ça

  • Le 27 juin 2016 à 16:30, par Bedo En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    salut à tous !!
    voici une série de question. Je voudrais des réponses pour me calmer.
    De quand date l’insécurité basées sur des armes lourde au Faso ?
    Par quel porte ces armes ont pénétrer nos frontières pour se retrouver dans les mains des braqueurs s’ils ont pas fournisseur interne ?
    Quelles solutions aussi efficace que le Koglwéogo propose l’État à sa place ?

    Je trouve qu’il faut seulement un cadre de concertation sérieuse qui couvain le Koglwéogo à approfondir leur enquêtes avant des prise de décision pénale. Si non, soutenir un voleur suppose en être un......!!

  • Le 27 juin 2016 à 18:49, par SS 20 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Il y a trop de polémiques stériles concernant les KWG , leur profession de foi qui est de sécuriser les honnêtes gens en milieu rural est applaudi par tous , seulement ,ils ne doivent pas défier l’autorité en matière de sécurisation des populations ,mais apporter leurs contributions par la dénonciation et conduire ceux qui sont appréhendés aux FDS.
    Outrepasser ces limites c’est instaurer petit à petit l’anarchie , les règlements de compte , le narco trafic.
    Ouvrons bien les yeux et ayons une analyse longitudinale de cet dilemme KWG.
    Quand au lion du Boulkiemdé , qu’il reste sage dans sa tanière ! les époques ont changé et le contexte , nous ne sommes pas sous un régime d’exception mais dans une république.Avec la mentalité qu’il a là , il ne pouvait que refuser l’autopsie des restes de Thomas Sankara.

  • Le 27 juin 2016 à 23:42, par Sidzabda En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Pourquoi Yamyélé et les Pro..

    Caricature du possible rapport entre KOGLWEOGO et Simon COMPAORE.

    Au Burkina Faso, dans certains milieux dont chez les Mossi et Senoufo, il y a des gens qui ont le pouvoir d’envoyer un serpent mordre quelqu’un. (En mooré, on l’appelle Waag-tuumdom) Ils font une corde à l’aide de fibres. Ils badigeonnent la corde avec la poudre et crachent sur elle. Frappée contre le sol, cette corde se transforme en serpent et se dirige vers sa cible commandée.
    Après que le serpent "Commando" a mordu sa cible, il est exposé à deux sorts possibles : 1- Il peut être tué sur place. Dans lequel cas si on l’éventre, on ne trouvera aucun intestin en lui. 2- S’il n’a pas été abattu sur place, il reprend la direction vers son envoyeur. Dans ce cas, son concepteur devrait se tenir prêt pour le neutraliser par la « contre-magie ». S’il y échoue, c’est lui qui sera la dernière victime mortelle de son serpent. A la lecture des choses, je suis tenté de comparer ainsi le rapporte entre Koglwéogo et Simon Compaore et son gouvernement. De toute façon, l’histoire est un juge impartial et fidèle enregistreur des évènements qui se déroulent dans le temps. Je ne voudrais pas avoir raison.

  • Le 28 juin 2016 à 09:05, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    - KESSAN, merci vraiment de me lire chaque fois. Kôrô Yamyélé ne fuit jamais les questions et je vais vous donner mes réponses :

    1- les kolweogos sont-ils dans la légalités vis à vis de nos textes ? Non, ils ne sont pas dans la légalité. Mais est-ce que justement les structures qui ont la légalité avec elles fonctionnent à la satisfaction des populations ? Non là aussi et toute mutation entraîne une autre mutation pour s’adapter au contexte nouveau. Alors les Koglweogo sont nés suite à l’incapacité des Services légaux à remplir leurs rôles de sécuriser les populations. Il y a comme un vide qui a été comblée. Voilà la raison de cette milice et c’est normal que les gens s’autodéfendent quand ceux qui sont payés pour le faire en sont dans l’incapacité de le faire ou sont eux-mêmes source d’insécurité.

    2- ont-ils le droit de porter des armes en traversant nos villes et nos villages ? Non sans permis de port d’arme ils n’en ont pas le droit. Mais les voleurs et coupeurs de routes eux ont-ils aussi le droit de porter des armes ? Là aussi non et je dirai même ils n’ont pas le droit de s’en servir. Mais on a vu dans ce pays des coupeurs de route utiliser des armes officielles dotées à des serviesc légaux. Les Koglweogos doivent-ils porter des bâtons et des mâchettes face aux bandits qui portent des kalachnikov de calibre 7,62 pacte de Varsovie ? Sèchement Non pour ne pas se faire massacrer ! Celui qui ne se reproche rien ne doit pas avoir peur des armes portées par les Koglweogos car elles sont exclusivement orientées vers les bandits !

    3- existe -ils partout au Burkina ? sinon pourquoi sont-ils pas ou mal perçu dans d’autres localités ? Non mais ailleurs il y a une autre forme de milices civiles. Par exemple les chasseurs mais ils n’ont pas plus de droits que les Koglweogos et eux aussi portent des armes en bandoulière. Les Koglweogo sont mal perçus dans ces localités parce que l’initiative vient des régions mossis, alors les gens y ont peur que les Koglweogo ne soient utilisés pour envahir ces régions. On l’a vu dans les années 70 avec l’aménagement de la Vallée du Kou : les autochtones n’ont pas eu les parcelles aménagées et c’est nuitamment que des camions venus du Yatenga y ont déversé des mossis pour occuper les parcelles aménagées. C’est le cas du marché de Bobo occupé exclusimenet par des mossis du Yatenga (Oeuvre de Gérard en son temps !). Donc chat échaudé craignant même eau froide, les gens dans ces zones se méfient des Koglweogos qui peuvent être une passerelles pour les envahir de nouveau.

    4- avec tout le respect que je doit à Monsieur Kaboré Boukary ; il sera le maillon par lequel tout les kolwéogo vont être dementéler. Possible, mais en attendant il a été nommé Chef supprême des Koglweogo et intronisé ’’Wibga’’. Là vraiment je n’en sait rien.

    - Mais dit-moi : pourquoi tu n’aimes pas les Koglweogo ? Te reproches-tu quelque choses ?

    Merci à toi mon frère.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 juin 2016 à 09:45, par Vraiment En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Ce qui est sûr, si on ne recadre pas ses anciens bandits, voleurs, on court droit sur le mur et tous ceux qui parlent au hasard le savent bien. Nous n’avons pas deux forces de défenses et de sécurité. Les Koro Yamyelle et Burkindi, n’égarez pas les gens. Il faut plutôt demander à l’Etat de prendre ses responsabilités que de cautionner des mouvements armés illégaux, donc, dangereux (de manière infaillible) à long terme.

  • Le 28 juin 2016 à 12:02, par Vérité bonne à dire En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci à Kôrô Yamyélé pour ce détail sur la signification du mot "wibga". Quant au Communicateur SAMNE, je doute de son appartenance au milieu dont il se prétend le sien. Il s’est juste fait raconter par une tierse personne qui ne maitrise pas toutes les acceptions de ce mot moaga qui est polysémique. Au sujet des Koglweogo, étant donné qu’ils ont pu enregistré des résultats probants qui leur confèrent la confiance de la population, notamment celle rurale, leur existence s’avère incontournable. Ils ont commis par endroit des forfaitures certes, mais il est bon de remarquer que même les SDF ont eux aussi sévi souvent des personnes qui sont innocentes. Je pense que pour le bon fonctionnement des Koglweogo, il serait souhaitable que les deux parties (Gouvernement et membres Koglweogo) s’asseyent autour d’une table comme l’a préconisé un internaute et trouver un terrain d’entente. Dans le cadre de leur encadrement, je propose ce qui suit :
    1- Recenser tous les membres de Koglweogo et les différentes sections ;
    2- déterminer une zone d’intervention pour chaque groupe
    3- Procéder à leur identification complète et établir un fichier électronique des Koglweogo
    4- Fixer un taux sur le butin saisi qui servira de primes ;
    5- Désigner en tête de chaque section une personne ressource ayant un peu la notion de droits de l’homme ;
    6- Rattacher chaque section koglweogo à un poste de service de sécurité situé dans la zone correspondante ;
    7- Régir les Koglweogo par un texte qui encadre leur fonctionnement et leurs actions.

  • Le 28 juin 2016 à 12:05, par Vérité bonne à dire En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Merci à Kôrô Yamyélé pour ce détail sur la signification du mot "wibga". Quant au Communicateur SAMNE, je doute de son appartenance au milieu dont il se prétend le sien. Il s’est juste fait raconter par une tierse personne qui ne maitrise pas toutes les acceptions de ce mot moaga qui est polysémique. Au sujet des Koglweogo, étant donné qu’ils ont pu enregistré des résultats probants qui leur confèrent la confiance de la population, notamment celle rurale, leur existence s’avère incontournable. Ils ont commis par endroit des forfaitures certes, mais il est bon de remarquer que même les SDF ont eux aussi sévi souvent des personnes qui sont innocentes. Je pense que pour le bon fonctionnement des Koglweogo, il serait souhaitable que les deux parties (Gouvernement et membres Koglweogo) s’asseyent autour d’une table comme l’a préconisé un internaute et trouver un terrain d’entente. Dans le cadre de leur encadrement, je propose ce qui suit :
    1- Recenser tous les membres de Koglweogo et les différentes sections ;
    2- déterminer une zone d’intervention pour chaque groupe
    3- Procéder à leur identification complète et établir un fichier électronique des Koglweogo
    4- Fixer un taux sur le butin saisi qui servira de primes ;
    5- Désigner en tête de chaque section une personne ressource ayant un peu la notion de droits de l’homme ;
    6- Rattacher chaque section koglweogo à un poste de service de sécurité situé dans la zone correspondante ;
    7- Régir les Koglweogo par un texte qui encadre leur fonctionnement et leurs actions.

  • Le 28 juin 2016 à 15:12, par lecorbeau En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Internaute N°45 "Kôrô Yamyélé" tu es trop fort.Je suis entièrement d’accord avec toi tu a été convaincant sur toute la ligne.J’aimerais qu’on invite des gens comme toi sur les émissions du genre "presse échos" sur BF1 pour défendre avec des arguments solides les koglweogo et les pro kogweogo.De même je suis impressionné par ta connaissance de la vie sociale et culturelle du Burkina.

  • Le 28 juin 2016 à 15:46, par M.S. En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    En mi-février 2016, lorsque ces groupes d’auto-défense ont commencé à faire parler d’eux et que les autorités étatiques tergiversaient sur la conduite à tenir les concernant, je tirais la sonnette d’alarme en ces termes : " Voici quelques-uns des dangers que nous courons tous, si nous ne travaillons pas à les ramener vite dans l’ETAT DE DROIT, un ETAT de Droit responsable bien sûr, pas un Etat de droit "LAISSER - GUIDON" :
    - "Défiance de l’autorité de l’Etat (c’est déjà le cas présentement)" - Aujourd’hui il y a des Koglweogo qui se sont donné le loisir de traverser le pays de part en part, armes en bandoulière, et personne n’ose vérifier s’ils ont des autorisations d’achat et de port. Sans compter qu’ils persistent et signent qu’ils vont toujours juger, punir et imposer des amendes.
    - Des conflits sanglants intra-kogleweogo (au sein même d’une même structure). Il y a déjà eu au moins un cas ou des koglweogo d’une localité ont arrêté ceux d’une autre localité, les ont mis dans un tricycle pour les remettre à la police. Si ceux qui ont été arrêtés étaient nombreux, forts et suffisamment armés, ce n’est pas sûr que les choses se seraient passées aussi facilement.
    - Des conflits inter-kogleweogo (entre structures de différentes localités)
    - Des conflits sanglants intra-communautaires (des pratiques qui pourraient s’apparenter à des règlements de comptes ne seront pas toujours tolérées par les membres de la communauté - Ce fut le cas de Zagtouli et recemment à Zongo
    - Des conflits sanglants intercommunautaires (des communautés qui se sentent ciblées ne vont-elles pas prendre des initiatives pour leur propre survie ? Instinct de survie et de conservation obligent ! Alors que nous avons déjà de sérieuses équations avec les conflits agriculteurs/éleveurs, les conflits de chefferie ...
    - Sans compter les risques de récupération (de l’intérieur comme de l’extérieur)
    A l’allure à laquelle les choses évoluent, ce sont ceux de ces groupes d’autodéfense qui refusent de se soumettre à l’autorité de l’Etat et à la loi qui seront à l’origine de la plus grave crise au Burkina Faso, et cela ne saurait tarder si tous ceux qui le peuvent ne travaillent pas à ramener chacun à sa place, la place qui revient à chacun dans un Etat de Droit, et que l’Etat joue pleinement et entièrement ses prérogatives de protection des personnes et des biens.
    Quelques morceaux choisis de situations grosses de dangers
    - « 12 mai 2016, Fada N’Gourma : -Un présumé voleur a été retrouvé mort dans la matinée du 10 mai 2016 aux mains d’un groupe d’autodéfense Koglwéogo de Bilanga, localité située à près de 80 km de Fada N’Gourma, ont appris jeudi les correspondants de l’AIB dans la région »
    - « Jeudi 12 mai 2016 : Onze personnes ont été blessées dont deux grièvement, jeudi matin à Bassiéri, un village de la commune de Gayerie (75km de Fada), lors d’une bagarre entre partisans et opposants à l’installation d’une cellule Koglwéogo dans ledit village »
    - « Jeudi 19 mai 2016 : Quatre jeunes de Kongoussi dont trois rastas, suspectés de complicité de vol, ont été arrêtés lundi par des Koglweogo venus de Fada qui les ont maltraités et humiliés deux jours durant, avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une ‘’erreur’’ »
    - « Vendredi 20 mai 2016, Sissili : Deux Koglweogo ont été tués hier jeudi à Silly (Sissili) et 24 de leurs engins incendiés, lors d’un affrontement avec des bandits toujours en fuite, a appris vendredi l’AIB de source sécuritaire » Et si les koglweogo décidaient de se doter en armes de guerre afin de faire face a des grands bandits de ce genre ????
    - « Samedi 25 juin 2016, en milieu de journée, des affrontements entre populations et Koglwéogo ont eu lieu au quartier Zongo à Ouagadougou. Des jeunes se sont opposés à une opération d’arrestation d’un présumé voleur par des Koglwéogo. Ces affrontements ont malheureusement fait des blessés »

  • Le 28 juin 2016 à 16:53, par ka En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    A Jeune internaute Lionceau : Je ne suis ni un historien, ni un griot d’un chef coutumier, pour raconter aux petits poussins, qui veulent par des désinformations de l’histoire de la Haute-Volta au Burkina, et dévier son alternance politique. Ka ne raconte que de ce qu’il a fait, et de ce qu’il a vécu, pour les jeunes qui veulent en prendre, et en trier ce qu’il faut pour l’avenir du Burkina. Parler de l’armée de notre génération qui est de JBO mon promo, sans détaillé les vrais rôles des siamois, est de ne rien connaitre : Parler de notre révolution inachevée sans parler de ses page idéologiques suivis de ces principes d’action révolutionnaires, est d’être un poussin qui se développe dans sa coquille. ‘’’’La Haute-Volta du 19e siècle avec la mission VOULET CHANOINE qui l’a créé pour la colonisé en 1919, n’est plus la Haute-Volta de 1932 avec la suppression de sa colonie, et les repartions de ses territoires, nous racontaient nos parents anciens combattants : Ces mêmes parents qui ont commencé dès 1947 la reconstruction de la Haute Volta. En tout cas, à l’école primaire sous les paillottes, nous avons fleuré la loi cadre, par la suite le referendum de 1958 pour la proclamation de la république de la Haute-Volta devenu le Burkina-Faso qui a vu naître des poussins comme vous qui veulent nous faire une morale primaire, tant dis que nous avons un moral de fer malgré du vécu. En voulant nous donné à Körö Yamyélé et moi des critiques avec de dénigrements, tu sautes beaucoup des paragraphes pour donner prématurément la longévité des personnes qui ont vécu l’histoire de la Haute-Volta et la révolution du Burkina que tu ne connais pas assez.’’’’ Très jeunes dans les pauvres universités de la Haute-Volta jusqu’à Fessart la maison des étudiants Voltaïques à Paris, nous avons créé des partis politiques différents, avec des idéologies différents, marxiste-léniniste, Sociale-démocratique et autres : Après nous avons créé à la surprise totale dans notre continent, une révolution dérangeante à sa tête une personne hors commun appelé Thomas Isidore Sankara avec des idées concrètes, des objectifs concrètes, qui n’étaient pas au profit des impérialistes, et qui ont pris le dessus avec un criminel préparé en avance. Nous n’avons pas baissé les mains, et avec les idées et miettes des partis estudiantines restées dans nos têtes, et comme on dit que l’union fait la Force, 80% des miettes d’idées de plusieurs partis se sont réunis en février 1998 pour un grand parti appelé le CDP, mais l’inconvénient était qu’un criminel en puissance des impérialistes rodait avec force dans le parage dans ses mains, un pouvoir pris dans le sang : Nous étions pour calmer ses ardeurs de tuer pour régner, le mettre à la tête du parti, et a ses cotés une bonne équipe pour le guider a développer nos objectifs qui vont pour le peuple, et ça a donné des résultats positifs que vous voyez dans le Burkina de 2016, et qui continuent d’être développés. Malheureusement dès 2004, des conseillers bidons venus des planètes des ovnis, ont mis la bonne équipe qui étaient autour de l’introverti hors circuits, et le pousser vers l’irréparable, c’est à dire sur r ses vieilles idées de larbin des impérialistes, et qui a réinstauré l’injustice, l’impunité, la corruption à ciel ouvert, jusqu’à une jeunesse, avec un soulèvement populaire lui a fait arrêter ses actions criminels, dont et prit la fuite un 31Octobre 2014 avant 12 heures. Pour te dire jeune poussin dit lionceau, au pays des hommes intègres, il n’y a jamais eu un, sans deux : Il y eu un régime sanguinaire durant 27 ans, ce régime avait un jumeau qui dormait tranquille et attendant son tour, et nous ne sommes pas sortis de l’auberge : Les Zida, les Diendéré, les X, les Y, seront débarrassés a jamais, comme ce fut le cas des compagnons de Thom. Qu’il pleuve ou qu’il neige, le deuxième jumeau fera le temps qu’il veut, jusqu’à un autre soulèvement populaire se débarrasse de lui. Au Burkina, il n’y a pas le dicton du général de Gaul qui a dit :’’’Il faut savoir quitter les choses avant qu’elles vous quittent. Surtout il ne faut pas que le peuple pense que l’unité des RSS est de l’argile, c’est une unité de roc, car le trio sait que leur union commune est l’arme le plus redoutable contre ceux qui veulent les arrêter sur le chemin de la longévité au pouvoir. Et cela a été écrite depuis leur départ du CDP, et s’exécute devant nos yeux. Merci de me lire poussin.

  • Le 29 juin 2016 à 12:36 En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Sibiri,Dilemme koglweogo,cet écrit est pertinent,très pertinent. Notamment sur la question d’investisseur étranger où en effet, aucun investisseur sérieux ne voudra mettre son argent pour parler simple, dans un pays où la justice n ’est pas garantie.De ce point de vue je suis obligé d’etre d’avis avec vous d’une part.
    D’autre part,nous faisons le constat en tant qu’éleveur dans le vrai sens du terme,la venue des Kogleweogo nous a donné une certaine sérennité qu’on avais perdu il y a belle lustre. les animaux peuvent paitre là où il y a de l’herber comme jamais auparavant sans vous ne soyez inquiété. C ’est un constat c’est une réalité,c’est un fait. Il était devenue dangereux d’elever ou de vendre le fruit de son élevage
    Tout en reconnaissant le mérite de votre écrit parce que cela m’a permis de voir l’autre aspect du problème qui peut être un frein à l’investissement pour un Burkina qui veut s’enraciner dans le secteur minier.
    c’est pourquoi monsieur SIBIRI loin de vouloir vous embêter, je voudrais juste dire qu’il y a peut etre lieu de nuancer vos propos sur la lecture que vous faites des "eperviers".
    Je pense que nous avons tous la responsabilité de travailler à garder à garder une image postive pour notre pays. pour moi le débat devrait être ’’qu’est ce qu’il faut faire pour utiliser cette force,canaliser cette energiel la pour le bien de tous. Notre Etat pour l’instant n ’est pas arrivé à couvrir tout le territoire National des forces de sécurité.
    si l’on supprime à l’état actuel les kogleweogo qu’est ce qui sera fait pour nous redonner nous les eleveur la quiétude nous avons aujourd’hui.

  • Le 15 juillet 2016 à 22:28, par wedaga En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Tout ceci prouve que le Président doit revoir la copie de son gouvernement. Tant qu’on va continuer à concentrer le pouvoir de trois gros ministères entre les mains de Simon, les Kolweogo seront sans craintes. Donnez la sécurité à un homme averti et les kolweogo rentreront à moins de 24 heures dans leurs tanières.

  • Le 16 juillet 2016 à 13:44, par Le Mal causeur En réponse à : Dilemme Koglwéogo au Burkina : Un village au sort cruel d’un lion devenu épervier (Wibga)

    Arrete de gemir ! les gars empechent ils ton camarade de voler ou bien les deals de certains, je dis bien certains, agents de securité et justice avec les voleurs te parvenaient ? Ne reste pas en ville et pense qu’il y a securité au village sans ces groupes de defense. Sans que les appelations ne soient identique, ces groupes existent partout en Afrique. A l’ouest du pays on les apelle "les DOZOS".
    Il faut savoir que meme en ville si un voleur est attrappé les gens le tuent sur place ! Au village ce principe est rare.
    Toi tu est peut être, je dis bien peut être, le charognard qui mangera les cadavres de ceux que les voleurs vont tuer.

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