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SONAR-IARD : Former le personnel à réagir rapidement et efficacement pour se mettre en lieu sûr lors d’un incendie

Publié le jeudi 23 juin 2016 à 23h19min

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SONAR-IARD : Former le personnel à réagir rapidement et efficacement pour se mettre en lieu sûr lors d’un incendie

Dans le cadre de la mise en œuvre de la règlementation en matière de sécurité et incendie des bâtiments publics, la SONAR-IARD a organisé en collaboration avec la Brigade nationale de Sapeurs pompiers, un exercice de simulation. Premier du genre, il a eu lieu le mercredi 23 juin 2016, dans l’enceinte de son siège à Ouagadougou sous la supervision générale du chef de service qualité et communication, Aboubakari Barro.

Il est 11 heures 00 mn lorsque le son déclencheur d’un danger retentit sur l’immeuble abritant le siège de la SONAR-IARD. C’est la panique ! Il faut quitter le bâtiment au plus vite. Comme dans un sauve-qui-peut. C’est ce qui est fait sous la direction du guide, Laurena Ouédraogo. En effet, le chef de service Audit interne avait pour mission de prendre en charge le personnel rabattu par les serre-files et de les diriger vers le point de rassemblement en utilisant les circulations et les escaliers de secours. L’évacuation complète du bâtiment s’est opérée après la 6e minute qui a suivi le signal du sifflet. Après quoi les portes ont été refermées, mais pas verrouillées.

Pas de panique ! Ceci est un exercice d’évacuation

Selon l’article 70 du code du travail du Burkina Faso, des essais et exercices périodiques doivent être prévus pour permettre aux travailleurs de se familiariser avec le signal sonore, de se servir des moyens de premiers secours et d’exécuter les diverses manœuvres nécessaires. Ces essais et exercices périodiques doivent avoir lieu au moins une fois tous les six mois. Leur date et les observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu doivent être consignées dans le registre de sécurité tenu à la disposition de l’inspecteur du travail.

L’adjudant Alassane Ilboudo dit avoir constaté quelques failles lors de l’exercice. Selon lui, certains ont trainé le pas et d’autres n’ont pas respecté les consignes d’évacuation. « A leur sortie, au lieu de se diriger vers le point de rassemblement, ils sont restés sous le manguier parce qu’il y avait de l’ombre. Pourtant, le feu était supposé se déclarer là-bas » déplore M. Ilboudo. Il a en outre indiqué qu’il y avait une personne qui suivait l’équipe, mais qui est revenue sur ses pas. Selon lui, « Ce n’est pas un bon exemple ». Aussi, M. Ilboudo a négativement apprécié le temps mis pour l’évacuation. Avant de leur prodiguer des règles de bonnes pratiques. La règle d’or, soutient-il, c’est de quitter immédiatement et impérativement le bâtiment. Car, il s’agit d’une question de survie. Egalement, en matière d’évacuation, il est proscrit de prendre l’ascenseur.

Tout en remerciant les agents de la Brigade nationale de Sapeurs pompiers, le directeur commercial et marketing de SONAR, Adama Zoungrana, compte poursuivre la collaboration entre les deux entités. Aussi, il a reconnu toute l’importance d’un tel exercice pour leur société. « Nous sommes assureurs et en principe, nous devrons pouvoir nous exercer tous les ans. On conseille les autres alors que nous mêmes on est à la traine » a-t-il relevé. C’est pourquoi, ils ont initié cette opération pour inculquer le sens du danger au personnel.

La SONAR-IARD ne dispose pas d’alarme. «  Il va falloir qu’on puisse mettre en place un dispositif qui puisse prévenir les gens en cas d’incendie pour qu’on puisse prendre les dispositions pour évacuer », a laissé entendre M. Zoungrana.

Pour Rachel Kantiano, producteur automobile à la SONAR, l’importance d’un tel exercice n’est plus à démontrer. « Les cas d’incendie sont récurrents de nos jours. Avec cet exercice, nous savons désormais quel comportement adopter face à un cas d’incendie et les gestes qu’il faut pour plus de sécurité » a-t-elle fait savoir. Cependant, elle a émis une suggestion pour plus d’efficacité. « Il faut refaire un autre exercice, un effet de surprise pour permettre à chacun de se mettre dans les conditions réelles et pouvoir se comporter comme il faut » a-t-elle conclu.

Après l’exercice, une réunion s’est tenue pour dresser le bilan du déroulement de l’évacuation.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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